Parapharmacie

Vaccins contre le virus HPV : indications, efficacité, contre-indications

Les scientifiques mènent une guerre sans merci contre le développement et la propagation des maladies sexuellement transmissibles, dont les papillomavirus humains (HPV). Ces virus, représentés par plus de 180 souches, sont responsables à 70 % des cancers féminins. Parmi ceux-ci, vous avez le cancer de l’utérus et celui des verrues génitales.

Les longues études des laborantins ont abouti à l’élaboration de vaccins tels que le Gardasil en 2006 et le Cervarix en 2007. Ces vaccins ont longtemps fait objet de discussions entre les médecins et les patients d’une part et entre les autorités sanitaires et gouvernementales d’autre part.

Toutefois, il a été prouvé que les allégations contre les vaccins étaient erronées. Ainsi, aujourd’hui, le Gardasil et le Cervarix sont officiellement reconnus efficaces contre les papillomavirus humains.

Vaccins HPV Gardasil et Cervarix : le bilan controversant

Les vaccins contre le HPV font depuis plusieurs années objet de discussion. Les laboratoires pharmaceutiques, les professionnels de la santé et les gouvernants controversent sur le sujet. D’un autre côté, les plus concernées (les patientes) donnent des avis différents.

Alors que certains trouvent efficace le Gardasil, d’autres préfèrent le Cervarix et d’autres encore pensent que les deux sont dangereux. Que retenir du bilan controversant des vaccins contre le papillomavirus ?

Les vaccins contre le HPV ciblent plusieurs souches du virus responsable de la grande majorité du cancer du col de l’utérus et des verrues génitales. Depuis l’utilisation des vaccins, il est constaté un recul des lésions précancéreuses.

Toutefois, les études étaient expérimentales et il a fallu du temps pour pallier toutes les insuffisances du médicament. De 2020 à 2021, il est scientifiquement prouvé que l’action létale du vaccin sur les virus limite le développement des cancers féminins et réduit l’apparition des lésions précancéreuses.

Il est également prouvé qu’administrés tôt, les vaccins s’avèrent plus efficaces. À partir de 9 ans, les jeunes filles sont autorisées à se faire administrer une dose du vaccin.

Vaccin HPV Gardasil

Vaccins contre le virus HPV

Le Gardasil, disponible en France depuis 2006, est un vaccin contre certains papillomavirus. Il est plus efficace contre les formes de papillomavirus HPV 6, 11, 16 et 18. Ce traitement a pour objectif la prévention contre le cancer du col de l’utérus et des verrues génitales féminines.

Les gynécologues appellent néanmoins à la prudence. Ils recommandent aux femmes de continuer le dépistage par frottis, quand bien même étant vaccinés. C’est parce que le Gardasil ne protège pas contre toutes les formes des virus (HPV).

Le dépistage : ce qu’il faut savoir

L’action la plus conseillée est le dépistage le plus tôt possible, surtout à partir de 25 ans. Entre 25 et 30 ans, les jeunes femmes développent de très nombreuses lésions précancéreuses bénignes.

En cas de test, celles-ci peuvent conduire à des examens et des traitements exagérés et inutiles. Cela est conseillé dans ces cas de figure, c’est un dépistage par l’analyse cytologique. Ces lésions pour la plupart du temps finissent par disparaître ou n’affectent en rien l’intégrité physique des porteuses.

Toutefois, par précaution, le dépistage doit se faire à partir de 25 ans, et ce, régulièrement jusqu’à l’âge de 65 ans suivant le plan suivant :

  • À 25 ans, un premier frottis ;
  • 1 an plus tard, un second ;
  • 3 ans plus tard, un troisième frottis ;
  • À partir de 30 ans, chaque 5 ans jusqu’à 65 ans.

Ce calendrier de dépistage est aussi bien valable pour les sujets vaccinés que les sujets non vaccinés. Comme souligné plus haut, le vaccin n’est efficace que contre quelques souches spécifiques des papillomavirus humains.   .

C’est pour cela qu’il est fortement recommandé de continuer le dépistage même étant testé séronégatif. Même si les femmes constituent la cible privilégiée des virus HPV, les hommes ne sont pas épargnés pour autant. En effet, ces virus peuvent causer chez les hommes les cancers de pénis, de la gorge et de l’anus.

Vaccin HPV : le Gardasil et ses effets secondaires

En 2013, alors que le Gardasil faisait objet d’une grande campagne, près de dix plaintes ont été déposées contre le laboratoire fabriquant par des femmes âgées de 18 à 24 ans. Les motifs n’ont pas changé : atteinte involontaire à l’intégrité physique de la personne et tromperie aggravée.

En effet, quelques semaines après la vaccination, ces femmes ont contracté des maladies très invalidantes (maladie de Guillain-Barré, de Verneuil, lupus, sclérose en plaques…). Ce sont pour la plupart des maladies auto-immunes aggravant et accélérant le cancer du col de l’utérus.

Jusqu’en 2014, plusieurs dizaines de plaintes ont été reçues par le parquet de Paris. Le tribunal a ensuite classé l’affaire pour non-lieu de lien entre le vaccin et les maladies développées après son administration.

Cela vient s’ajouter aux deux cas de décès signalés en 2008 qui auraient été causés par le vaccin. Le gouvernement français et européen a renforcé la surveillance autour du vaccin. En effet, depuis sa fabrication jusqu’à sa commercialisation, plusieurs cas d’effets secondaires sont recensés.

Études menées sur l’utilisation du Gardasil

Deux études ont été menées pour identifier les effets secondaires du Gardasil. Premièrement, deux millions de femmes nées entre 1992 et 1996 ont été suivies pendant trois ans. Les cas de sclérose en plaques n’ont pas été plus fréquents chez les sujets vaccinés que chez ceux non vaccinés.

La seconde étude réunit plus de 2,2 millions de jeunes filles ayant entre 13 et 16 ans. Le suivi de ces filles de janvier 2008 à décembre 2012 donne les résultats suivants :

  • La vaccination n’est pas responsable du développement de maladies auto-immunes ;
  • Une probable apparition du risque de développer un syndrome de Guillain-Barré est possible ;
  • Selon l’ANSM, le rapport-bénéfice/risque reste en faveur du vaccin.

Ces résultats sont suffisamment convaincants pour légaliser la production et la vente de ce vaccin. Enfin, le doute est levé et depuis 2015, le Gardasil est officiellement reconnu comme un vaccin efficace contre le cancer du col de l’utérus. Il est légalement prescrit en France.

Par ailleurs, les spécialistes en charge du développement du Gardasil prévoient limiter le traitement du papillomavirus à une seule dose du vaccin dans un futur proche.

Vaccin HPV  Cervarix

Vaccins contre le virus HPV

Le Cervarix est composé de fragments atténués de papillomavirus virus humain (HPV) fabriqué par GlaxoSmithKline (GSK Vaccines). Il est efficace contre les papillomavirus humains de formes 16 et 18 chez la jeune fille à partir de 9 ans.

Les papillomavirus sont responsables des apparitions d’infections génitales qui se manifestent par le développement de lésions précancéreuses et cancéreuses. Ces lésions finissent par provoquer le cancer du col de l’utérus chez la femme à partir de 25 si rien n’est fait.

Une fois la vaccination effectuée, il est prouvé que pendant 5 ans, le Cervarix continue à produire des anticorps qui résistent au virus. Cela limite le développement des cellules cancéreuses du papillomavirus de type 16 et 18.

Il faut notifier que les HPV sont représentés par plus de 180 souches. Certaines sont bénignes alors que d’autres ont un impact alarmant sur la santé. De plus, le préservatif n’est pas à 100 % préventif contre les virus. Surtout, avec l’apparition des pratiques sexuelles orales, le virus se transmet par les muqueuses, et ce, aussi bien chez les hommes que chez les femmes.

Deux ans après le premier rapport sexuel, 80 % des personnes sont atteintes. En 24 mois, 90 % l’éliminent naturellement par les anticorps. Cela semble plus rapide chez les hommes que chez les femmes. Deux méthodes sont développées pour faire efficacement face au problème : la vaccination et le dépistage.

Vaccins HPV : la vaccination et le dépistage

La vaccination au Cervarix est recommandée depuis 2007 pour les filles de 11 à 14 ans avant le démarrage de toute activité sexuelle. Ces injections sont remboursées à 65 %, que ce soit chez les filles ou chez les garçons. Quant au dépistage, un frottis est possible pour les femmes entre 25 et 65 ans.

Malgré ce progrès effectué par les chercheurs et les laboratoires pharmaceutiques fabricants, les consommateurs demeurent méfiants. Les patients et certains professionnels de la santé peinent à se fier à l’efficacité du vaccin.

Certains témoignages stipulent que le Cervarix serait responsable du développement du cancer du col de l’utérus chez des femmes vaccinées. Il serait probablement aussi responsable de la survenue de maladies auto-immunes telles que la sclérose en plaques et bien d’autres encore.

Plusieurs plaintes ont été portées contre les fabricants pour atteinte involontaire à la santé physique des personnes. De plus, la campagne de vaccination a été taxée de suspecte et ces informations erronées ont été relayées par la presse.

Les avis des experts

Il est dit que dans les villes où la campagne vaccinale a été très large, il y a eu plus de cas de cancer chez les plus jeunes. C’est la raison pour laquelle, selon Jean-Luc Mergui (un gynécologue à Pitié-Salpêtrière, à Paris), le taux de vaccination est très bas dans sa région et continue malheureusement de diminuer. De 2007 à aujourd’hui, il est passé de 30 à 18 %, se désole Jean-Luc Mergui. GlaxoSmithKline (GSK Vaccines), l’ANSM et bien d’autres gynécologues se désolent également et tentent de démentir.

Le Cervarix n’augmente pas le risque de cancer, dément Jean Gondry. Il affirme que les chiffres ont été manipulés et mal interprétés. Il martèle qu’en Australie où près de 80 % de la jeune population est vaccinée, le taux de personnes porteuses des virus HPV a chuté de 23 % à 1 % sur un intervalle de 10 ans.

Le même scénario s’est observé en Angleterre et au Danemark où la transmission des papillomavirus humains a pris du recul. L’enquête menée auprès de plus de 2 millions de jeunes filles, par l’ANSM et l’Assurance maladie, donne des conclusions reluisantes. Publiée en 2015, cette enquête axée sur les vaccins contre le papillomavirus, dont le Cervarix, stipule que :

  • Le vaccin n’a jamais rendu malade personne ;
  • Il n’y a pas de lien entre l’apparition de maladies auto-immunes et le traitement vaccinal ;
  • Le rapport-bénéfice/risque est à l’actif du vaccin ;
  • La vaccination protège contre d’autres cancers (le cancer de la gorge, de la vulve, du vagin ou de l’anus) ;
  • Le vaccin prévient les tumeurs des amygdales.

Le Gardasil : présentation, indications, contre-indications, efficacité et effets secondaires

Vaccins contre le virus HPV

Conçu depuis 2006 pour la lutte contre les papillomavirus humains, le Gardasil est un vaccin quadrivalent efficace contre les souches 6, 11, 16 et 18 de la maladie.

Présentation

Le Gardasil est un vaccin commercialisé en Europe par la société JV Sanofi Pasteur MSD et aux États-Unis par la firme Merck & Co. Il se présente en fiole ou en seringue unidose de 0,5 ml.

La vaccination se fait en trois injections intramusculaires à 0,2 et 6 mois. Pour les jeunes individus de 9 à 13 ans, elle peut s’effectuer en deux injections de 0 à 6 mois. Les récentes études sur le Gardasil prévoient réduire la procédure à une seule injection dans un futur proche.

La substance active utilisée pour enclencher la réaction immunitaire est fixée sur 225 µg de sulfate d’hydroxyphosphate d’aluminium (un sel d’aluminium). La protection procurée par le vaccin couvre une période supérieure à 5 ans. Il n’est donc pas nécessaire d’effectuer un rappel. Cette décision est prouvée par un suivi effectué sur les premiers sujets vaccinés.

Le Gardasil est un vaccin quadrivalent efficace contre les HPV de génotypes 16 et 18 probablement cancérigènes. Il est aussi efficace contre les HPV de formes 6 et 11 responsables de verrues génitales et de lésions précancéreuses bénignes.

Le Gardasil n’est cependant efficace que contre les papillomavirus humains 16 et 18 à l’origine de 70 % des cancers du col de l’utérus. Voilà pourquoi la vaccination n’occulte pas le dépistage par frottis chez les femmes qui doivent le faire suivant un calendrier donné.

Par ailleurs, le fabricant a essayé depuis 2014 de le remplacer par le Gardasil 9 (nonavalent) ciblant 9 génotypes (HPV 6, 11, 16, 18, 31, 33, 45,52 et 58). Celui-ci devrait être en mesure de protéger beaucoup plus que son prédécesseur en visant 5 souches supplémentaires.

Indications et contre-indications

Le Gardasil est prescrit pour l’immunisation active des jeunes individus à partir de 9 ans pour la protection contre les papillomavirus humains responsables des maladies ci-après :

  • Les lésions précancéreuses ;
  • Les cancers du col de l’utérus, du vagin, de la vulve, de l’anus, de la gorge, du pharynx… ;
  • Les condylomes acuminés (verrues génitales féminines), etc.

Le Gardasil doit être administré par recommandation d’un médecin gynécologue averti

. Ce vaccin ne doit pas être injecté à une personne hypersensible aux substances actives ou aux excipients contenus dans le vaccin.

Efficacité

L’efficacité du Gardasil est prouvée pour prévenir le cancer du col de l’utérus, de la vulve, du vagin et les lésions précancéreuses causées par les papillomavirus humains cancérigènes

. Le Gardasil est également efficace contre les cancers anaux aussi bien chez les femmes que chez les hommes.

Il protège également contre les condylomes issus des HPV 6 et 11. En ce qui concerne les personnes testées séronégatives aux HPV, l’efficacité du vaccin est décuplée.

En effet, le vaccin est efficace à plus de 95 % chez les jeunes filles de 15 à 26 ans, de 90 % chez les femmes de 24 à 45 ans. De plus, chez les hommes de 15 à 26 ans, l’efficacité du Gardasil est prouvée à plus de 80 %. Il faut noter que chez les personnes déjà porteuses du virus, l’efficacité n’est pas aussi élevée.

Effets secondaires

Les effets secondaires susceptibles d’apparaître après l’injection du Gardasil sont de plusieurs ordres. Il s’agit des affections :

  • Hématologiques et du système lymphatique : lymphadénopathie ;
  • Du système immunitaire : hypersensibilité et réactions anaphylactiques ;
  • Du système nerveux : céphalées, sensations vertigineuses et syncope ;
  • Gastro-intestinales : nausées et vomissements accompagnés de troubles digestifs ;
  • De la peau et du tissu sous-cutané : urticaire ;
  • Musculosquelettiques et systémiques : arthralgie et myalgies.

On peut également observer des troubles généraux et anomalies au site d’administration : douleur, gonflement, érythème au site d’injection, fièvre, fatigue, prurit, asthénie, frissons, malaise…

Le Cervarix : présentation, indications, contre-indications, efficacité et effets secondaires

Fabriqué en 2007 par GlaxoSmithKline, le Cervarix est prescrit aux jeunes filles dès leurs 9 ans. Il est efficace contre les HPV, mais n’est consommable que sur prescription médicale en raison des potentiels effets secondaires.

Présentation

Le Cervarix est un vaccin bivalent qui protège contre les génotypes 16 et 18 des papillomavirus humains. Ceux-ci sont responsables de 70 % des cas de cancer du col. Le vaccin est produit et commercialisé depuis le 20 septembre 2007 par le laboratoire GlaxoSmithKline au prix de 93,39 €.

Le Cervarix se présente dans une boîte injectable contenant une seringue préremplie de 0,5 ml + une aiguille. Ce médicament est composé d’adjuvant (50 μg de 3-O-desacyl-4′-monophosphoryl lipide A) et d’adsorbant (0,5 mg d’hydroxyde d’aluminium hydraté). Son efficacité a été testée et prouvée depuis 2015.

Indications et contre-indications

Cervarix est prescrit à partir de 9 ans pour la prévention contre les papillomavirus humains (HPV) responsables du cancer du col de l’utérus, de la vulve, du vagin, des verrues génitales, et des lésions précancéreuses.

Ce vaccin doit être administré par recommandation d’un gynécologue spécialiste dans le traitement des IST. En outre, Cervarix est contre-indiqué aux personnes hypersensibles aux substances actives et aux excipients contenus dans le vaccin.

Efficacité

Une grande étude menée à Londres le 7 juillet 2009 et nommée PATRICIA (Papillomavirus TRIal Cervarix In young Adults) témoigne de l’efficacité du Cervarix.

Selon cette étude, le produit de la GlaxoSmithKline est efficace à plus de 90 % pour protéger la santé génitale des jeunes filles contre les HPV de types 16 et 18. PATRICIA a mené ses études auprès de 18 644 jeunes filles de 15 à 25 ans.

Après administration des trois doses avec un suivi de 34,9 mois environ, les résultats sont rassurants. L’efficacité du vaccin vis-à-vis des néoplasies cervicales intraépithéliales de haut grade sur les HPV-16 et 18 est de 92,9 % pour tous les sujets en général.

Cette efficacité est de 98,1 % pour ceux qui ont reçu les trois doses du vaccin. Pour les souches non incluses dans le vaccin (HPV – 31, 33, 45, 52 et 58), il a atteint une efficacité allant de 37 à 54 % selon les cas.

Cervarix est donc efficace contre des souches de HPV responsables à 82 % des cancers du col de l’utérus.

Effets secondaires

Des effets secondaires ont été observés lors des essais cliniques et après commercialisation. Parmi les effets observés, on peut citer les :

  • Infections et infestations : infection des voies respiratoires supérieures ;
  • Affections de la peau et du tissu sous-cutané : démangeaisons, éruption cutanée, urticaire, prurit, etc. ;
  • Affections musculosquelettiques et systémiques : myalgie, arthralgie… ;
  • Troubles généraux et anomalies au site d’administration : douleur au site d’injection, rougeur, gonflement, fatigue, fièvre supérieure à 38 °C… ;
  • Affections du système nerveux : céphalées, sensations vertigineuses, etc. ;
  • Affections gastro-intestinales : nausées, vomissements, diarrhée, douleur abdominale…

Après la commercialisation, les avis recueillis des patients traités au Cervarix font aussi l’objet de plusieurs cas d’effets secondaires. Parmi ceux-ci, vous avez les affections du système immunitaire (réactions allergiques, œdème de Quincke…) et les affections du système nerveux (syncope accompagnée de mouvements tonico cloniques).

Certains patients montrent également des signes d’affections hématologiques et du système lymphatique : adénopathie. Toutefois, la fiabilité de ces avis reste à démontrer.

Articles Liés

Bouton retour en haut de la page