Les dif­fi­cul­tés et les défis qui sur­viennent au quo­ti­dien peuvent consi­dé­ra­ble­ment per­tur­ber notre bien-être men­tal. Mal­gré cela, il est impor­tant de pen­ser posi­ti­ve­ment, car cette atti­tude pré­sente des effets béné­fiques visibles sur notre phy­sique et notre humeur. La ques­tion à se poser dans ce cas est alors la sui­vante : com­ment pen­ser posi­tif pour un meilleur équi­libre ? Voi­ci toutes nos suggestions.

Changez votre état d’esprit

Bien que les cita­tions posi­tives puissent jouer un rôle incon­tour­nable dans le pro­ces­sus, vous devez com­men­cer par trans­for­mer votre état d’esprit. Entre autres, il s’agit de voir la vie d’une autre façon afin de mieux contrô­ler notre pou­voir de la pen­sée positive.

Qu’on se le dise, nous avons ten­dance à nous lais­ser influen­cer par la néga­ti­vi­té et à nous plaindre face aux dif­fi­cul­tés et aux défis de la vie. Nous igno­rons que notre état d’esprit et notre façon de pen­ser peuvent impac­ter notre bien-être émo­tion­nel. Par consé­quent, vous devez chan­ger votre état d’esprit, car votre bon­heur et votre bien-être dépendent en grande partie.

Bien que nous n’ar­ri­vons pas tou­jours à avoir le des­sus sur ce qui nous arrive, nous pou­vons cepen­dant revoir notre façon de réagir et d’interpréter les évé­ne­ments. De plus, vous devez remettre en ques­tion vos pen­sées auto­ma­tiques et les chan­ger par des pen­sées posi­tives et construc­tives. Par exemple, au lieu de nous inté­res­ser au volet néga­tif d’un fait, nous pou­vons cher­cher les leçons ou les oppor­tu­ni­tés à en tirer.

Traitez vos pensées de façon constructive

Après avoir chan­gé notre état d’esprit, il est ten­tant de vou­loir refou­ler toutes les pen­sées néga­tives de notre esprit. Cela est contre-pro­duc­tif, puisque le fait d’essayer de les repous­ser et de les com­battre peut ren­for­cer leur pou­voir sur nous. Cela peut éga­le­ment créer en nous une ten­sion interne et ampli­fier ces sen­ti­ments de négativité.

En réa­li­té, vous devez admettre que les pen­sées néga­tives ne peuvent pas être exclues de notre expé­rience humaine. À défaut de les com­battre, vous avez la pos­si­bi­li­té d’adopter une approche plus bien­veillante envers nous-mêmes. Pour y arri­ver, vous devez apprendre à les obser­ver avec détachement.

Ain­si, vous n’aurez plus à les nour­rir et à leur don­ner un pou­voir sur votre état d’esprit. De plus, n’hésitez pas à pra­ti­quer la pleine conscience afin de culti­ver une grande clar­té men­tale. Cela vous per­met­tra de mieux cer­ner vos sché­mas de pensée.

Cultivez votre propre bienveillance

Pour avoir un meilleur équi­libre men­tal et une maî­trise, un pou­voir de la pen­sée posi­tive, il est impor­tant de culti­ver la bien­veillance envers nous-mêmes. En effet, cela se résume à l’amabilité, l’attention, la com­pas­sion que nous avons envers nous-mêmes et les autres. Lorsque cette atti­tude est réflé­chie, c’est-à-dire faite pour vous-mêmes, vous vous accor­dez la per­mis­sion d’être humain.

De plus, vous avez la pos­si­bi­li­té d’affronter vos imper­fec­tions sans pour autant vous juger. Vous vous trai­tez avec une cer­taine accep­ta­tion et avec gen­tillesse. Cela implique, entre autres, de prendre soin de votre bien-être men­tal et phy­sique. Vous devez éga­le­ment trou­ver le temps néces­saire pour vous-même. Vous pour­rez ain­si mieux vous res­sour­cer et vous revitaliser.

Quant à la bien­veillance envers les autres, elle néces­site une atten­tion aux sen­ti­ments et aux besoins des autres. Dans ce cadre, vous devez apprendre à faire preuve de sou­tien, de com­pré­hen­sion et de tolé­rance. Cette atti­tude requiert des actes de géné­ro­si­té, d’altruisme et de gentillesse.

Cepen­dant, être bien­veillant envers les autres ne signi­fie pas que vous devez être une ‘’bonne poire’’ et vous lais­ser mar­cher sur les pieds. Il s’agit plu­tôt d’apporter votre contri­bu­tion posi­tive dans vos échanges avec les autres. Cela per­met de créer autour de vous une atmo­sphère de posi­ti­vi­té et d’ouverture pour de saines rela­tions et une meilleure qua­li­té de vie.

Essayez de prendre du recul

Pour pen­ser posi­ti­ve­ment, vous devez apprendre à prendre du recul. Pour ce faire, déta­chez-vous émo­tion­nel­le­ment des situa­tions et des évé­ne­ments afin d’observer de façon objec­tive et prendre des déci­sions éclai­rées. Bien que cette façon de réagir puisse être dif­fi­cile, elle nous donne l’opportunité de nous libé­rer des réac­tions auto­ma­tiques et d’envisager une pers­pec­tive plus large.

Tou­te­fois, la prise de recul n’est pas l’ignorance ou l’évitement des émo­tions néga­tives. Elle nous per­met plu­tôt de ne pas lais­ser cette néga­ti­vi­té contrô­ler notre esprit et notre tête. Lorsque vous par­ve­nez à déve­lop­per cette capa­ci­té de déta­che­ment, vous devez être plus rési­lients face aux épreuves. Vous pou­vez faire face aux défis de façon réflé­chie et plus calme.

Il faut noter que prendre du recul peut être un pro­ces­sus qui requiert du temps, de la conscience en soi et de la pra­tique. Heu­reu­se­ment, il existe plu­sieurs tech­niques qui peuvent vous aider. Par­mi celles-ci figurent la médi­ta­tion, l’écriture réflexive ou encore la res­pi­ra­tion pro­fonde.

Prenez soin de vous

Pour favo­ri­ser un esprit équi­li­bré et posi­tif, il est impor­tant d’avoir une bonne hygiène de vie. Cela consiste tout d’abord à adop­ter une ali­men­ta­tion saine et équi­li­brée sus­cep­tible de four­nir les nutri­ments essen­tiels à votre corps et à votre cer­veau. Entre autres, vous devez pri­vi­lé­gier les ali­ments riches en légumes, en fruits, en graisses saines et en pro­téines maigres.

En outre, vous devez faire de l’exercice de façon régu­lière. Cela per­met de sti­mu­ler la libé­ra­tion des hor­mones du bon­heur, rédui­sant ain­si votre stress. Par consé­quent, vous devez iden­ti­fier une acti­vi­té phy­sique et l’intégrer à votre rou­tine quo­ti­dienne. En dehors de l’alimentation et de l’activité, il peut être béné­fique d’avoir un som­meil de qua­li­té, car celui-ci concourt à votre bien-être mental.

Par ailleurs, vous devez aus­si vous entraî­ner à une meilleure ges­tion du stress, car celui-ci agit néga­ti­ve­ment sur votre état d’esprit. Pour y arri­ver, la pra­tique de cer­taines tech­niques peut être envi­sa­gée. Il s’agit notam­ment de la res­pi­ra­tion pro­fonde et de la médi­ta­tion. Vous pou­vez y ajou­ter le yoga et d’autres acti­vi­tés de détente et de concentration.

Entourez-vous de personnes positives

Si vous sou­hai­tez pen­ser posi­tif de façon per­ma­nente, entou­rez-vous de per­sonnes posi­tives. L’énergie que dégagent ces der­nières peut avoir un impact signi­fi­ca­tif sur votre propre état d’esprit et notre bien-être émo­tion­nel. De plus, leur façon de voir le bon côté des choses et leur capa­ci­té à faire montre de joie peuvent nous ins­pi­rer. Dès lors, il devient plus facile pour nous d’adopter des com­por­te­ments identiques.

La plu­part des per­sonnes posi­tives encou­ragent et sou­tiennent. Elles peuvent alors nous appor­ter leur sou­tien émo­tion­nel et nous encou­ra­ger à pour­suivre nos objec­tifs. Leur pré­sence ren­force notre confiance en nous-mêmes et agit posi­ti­ve­ment sur notre niveau de stress. Nous sommes alors à même de faire face à nos défis et de trou­ver des solutions.

Tou­te­fois, s’entourer de per­sonnes posi­tives n’exclut pas le fait que vous devez inter­agir avec des per­sonnes qui ont des moments néga­tifs. Il faut tout sim­ple­ment rete­nir que la vie est faite de hauts et de bas et que l’i­déal est de par­ve­nir à trou­ver un équi­libre. Quoi qu’il en soit, culti­vez des rela­tions où la posi­ti­vi­té est prédominante.

Privilégiez les tournures positives et constructives

La culture de la pen­sée posi­tive passe éga­le­ment par notre lan­gage. En effet, nous devons pri­vi­lé­gier les tour­nures posi­tives et construc­tives. Cela doit être remar­qué même en cas de désac­cord d’opinion. Vous devez par exemple rem­pla­cer toutes les expres­sions néga­tives par celles qui sont posi­tives. Au lieu de « je ne suis pas d’accord », dites « je pense plu­tôt que ».

En uti­li­sant cette tour­nure, vous évi­tez de reje­ter direc­te­ment l’opinion des autres. Ain­si, vous met­tez un accent par­ti­cu­lier sur votre avis et vos réflexions. Cette façon de pro­cé­der favo­rise les échanges plus construc­tifs. Cepen­dant, notez que le but de cette approche n’est pas d’éviter les dis­cus­sions contra­dic­toires ou les désac­cords. Il s’agit plu­tôt d’un moyen de les abor­der de façon respectueuse.