Santé

CYSTITE INTERSTITIELLE : causes, symptômes et traitements

La cystite interstitielle fait partie des inflammations de l’appareil urinaire. Cette pathologie se manifeste par différents symptômes dont les plus gênants sont la pollakiurie et les mictions impératives avec incontinence. Malheureusement, cette maladie peut évoluer et causer des complications lorsqu’elle n’est pas prise en charge à temps. C’est pourquoi il est important de se rendre à l’hôpital à temps pour un diagnostic rapide et efficace grâce aux différentes méthodes. Heureusement, il existe divers moyens de traiter cette maladie même si la guérison définitive est rare. Quels sont les causes, symptômes et traitements de la cystite interstitielle ?

Qu’est-ce qu’une cystite interstitielle ?

Cette maladie est encore connue sous le nom « syndrome douloureux vésical » ou « syndrome de la vessie douloureuse ». La cystite interstitielle est en effet une maladie chronique de la paroi vésicale. Ce n’est pas une infection urinaire comme beaucoup ont l’air de le penser. Cette pathologie aussi chronique soit-elle, n’est pas invalidante. De plus, elle est plutôt rare et touche beaucoup plus les femmes, surtout dans les environs de la quarantaine. Mais, il peut arriver qu’elle se déclenche déjà dès l’âge de 18 ans.

La cystite interstitielle se manifeste généralement par des douleurs au bas-ventre et de fortes envies répétées d’uriner de jour comme de nuit. Ces envies de mictions peuvent être si répétées, au point de se transformer en incontinence. Cet état empêche la personne atteinte de sortir de chez elle et constitue un véritable handicap social. Quant aux douleurs, elles peuvent être intenses et concernent l’urètre chez l’homme et le vagin chez la femme. Le lien entre ces deux symptômes, c’est que les mictions soulagent partiellement ou complètement les douleurs.

Par ailleurs, il faut éviter de confondre la cystite interstitielle à la cystite classique. En effet, la cystite classique est une infection urinaire due à l’attaque de certaines bactéries. La cystite interstitielle quant à elle, n’est pas une infection, et ses causes ne sont toujours pas identifiées avec précision. De plus, cette dernière n’est qu’une parmi les syndromes de la vessie douloureuse, sauf qu’elle se manifeste avec des symptômes très particuliers.

Quelles sont les causes de la cystite interstitielle ?

La cystite interstitielle est une maladie dont les causes ne sont pas précises. Toutefois, il existe quelques théories qui tentent d’expliquer les origines de ce mal.

Tout d’abord, sachez qu’une cystite interstitielle transforme la paroi de la vessie en un réceptacle d’anomalies inflammatoires, visibles comme invisibles. Elle présente de petites plaies qui finissent par laisser couler une petite quantité de sang. Ces plaies provoquent à leur tour, une forte envie d’évacuer l’urine acide qui emplit la vessie.

À ce jour, ce phénomène n’a pas encore été relié à une cause précise. Il y a quelques années, on pensait qu’il survenait après un accouchement, une intervention chirurgicale, une grave infection de la vessie, etc. Néanmoins, dans la majorité des cas, on remarque qu’il n’existe pas de cause déclenchante particulière et universelle. Cela pousse certains chercheurs à penser que la cystite interstitielle est une pathologie multifactorielle, c’est-à-dire que sa survenue dépend de la présence de plusieurs facteurs.

À cet effet, plusieurs hypothèses sont étudiées dans divers laboratoires à travers le monde. La plupart de ces hypothèses tournent autour d’une réaction allergique, une anomalie neurologique dans la paroi de la vessie, une réaction auto-immune, des facteurs héréditaires, etc. Les pistes les plus sérieuses sont les suivantes :

  • L’hypersensibilité des nerfs de la vessie

On parle de douleurs neuropathiques, pour désigner celles ressenties par les personnes souffrant de cystite interstitielle. Autrement dit, elles sont provoquées par un dysfonctionnement du système nerveux de la vessie. Ainsi, de toutes petites quantités d’urine peuvent déclencher des douleurs, à la place d’une légère sensation de pression.

  • Une maladie auto-immune

Dans le cas d’une cystite interstitielle, on soupçonne la présence de certains anticorps qui s’attaquent à la paroi de la vessie, provoquant ainsi son inflammation. Des anticorps de ce genre ont été retrouvés chez des individus souffrant de la cystite interstitielle, sans qu’on ait pu établir leur relation avec la maladie. On ne peut donc dire avec exactitude, si elles sont la cause de la maladie ou une conséquence.

  • La non-efficacité de la couche protectrice intravésicale

Il existe un constat général chez les personnes souffrant de cystite interstitielle. C’est que la couche protectrice intravésicale paraît défectueuse et ne joue pas convenablement son rôle. Ainsi, il arrive que l’urine irrite la vessie et provoque une inflammation suivie d’une impression de brûlure.

Or, l’urine des personnes atteintes de cette maladie contient une substance appelée antiprolifératif ou encore AFP. L’AFP pourrait être la cause d’un tel dysfonctionnement, parce qu’elle semble empêcher le renouvellement naturel des cellules internes de la vessie.

  • L’altération de la paroi de la vessie

L’autre point commun aux personnes qui souffrent de cystite interstitielle est que la paroi interne de leur vessie (protéines et cellules) est altérée. La cause de cette défection n’est toujours pas connue.

Par ailleurs, des études continuent d’être menées pour identifier formellement les vraies causes de la cystite interstitielle. Pour l’heure, on se contente des hypothèses.

Quels sont les symptômes de la cystite interstitielle ?

Si les causes sont non identifiées, les symptômes sont bien connus et facilement reconnaissables. Il est vrai qu’ils ne s’affichent pas dans la première phase de la maladie. Ils apparaissent progressivement et s’amplifient au fil du temps. Ils s’aggravent au fur et à mesure que la paroi de la vessie se dégrade.

Le tout premier symptôme et le plus commun d’ailleurs est une machinale et pressante envie d’uriner. On parle de pollakiurie. En effet, les personnes atteintes sont sujettes à un semblant de compression au niveau de la vessie. Elles ressentent également une intense douleur vers le bas de l’abdomen et au bassin.

Au fil des années, ces symptômes s’amplifient et s’aggravent. Il arrive même que certains malades soient obligés de s’asseoir pendant longtemps aux toilettes à cause de pertes continuelles d’urines.

Il est aussi important de notifier que les symptômes d’une cystite interstitielle peuvent s’aggraver de manières périodiques. En fonction du malade, les signes s’intensifient pendant une période donnée. Chez les femmes par exemple, on note les crises lors des périodes comme les menstruations ou encore l’ovulation.

On note également de nombreux autres éléments susceptibles d’amplifier les manifestations de la maladie. Il s’agit notamment : d’un choc, d’un stress émotionnel, les rapports sexuels, des allergies saisonnières, etc.

D’un autre côté, les malades doivent faire attention à certains aliments, au risque d’aggraver leurs symptômes. Au nombre de ceux-ci, on peut citer :

  • Les tomates ;
  • Le café ;
  • Le chocolat ;
  • Les agrumes ;
  • Les repas épicés ;
  • Le tabac ;
  • L’alcool ;
  • Les boissons gazeuses ;
  • Le sucre, etc.

On peut aussi citer les produits fermentés, les produits riches en tyrosine, les produits riches en aspartame et bien d’autres encore.

Quelle évolution possible pour la cystite interstitielle ?

La cystite interstitielle évolue différemment d’un patient à un autre. Dans la première phase, la maladie est asymptomatique. Lorsqu’elle commence par se manifester, les symptômes ont tendance à apparaître et disparaître d’eux-mêmes. Leurs apparitions peuvent être espacées de plusieurs mois. Au fil des années, la durée des périodes de rémission se réduit et les symptômes s’aggravent. À cette étape, les douleurs deviennent très fortes et la pollakiurie s’intensifie.

Lorsque la maladie s’aggrave, les besoins de mictions peuvent aller jusqu’à 60 fois par jour. La vie sociale des patients s’en trouve très impactée. En effet, la pollakiurie peut évoluer en se transformant en une incontinence urinaire. D’un autre côté, la douleur peut s’intensifier au point de devenir insupportable. Cet état conduit plus d’un patient au découragement, à la dépression et parfois même au suicide. C’est pourquoi le soutien des proches est vraiment indispensable dans cette situation.

Cystite interstitielle : quand faut-il penser à consulter ?

Il a été démontré que la cystite interstitielle s’aggrave lorsqu’elle n’est pas traitée à temps. Il importe donc de consulter un médecin au plus vite. En effet, la maladie commence comme une infection urinaire récidivante. Pour cela, les patients consultent déjà un médecin généraliste qui, par chance établit un diagnostic précoce.

Pour un diagnostic plus efficace, le médecin généraliste sollicite souvent la participation d’un urologue. C’est ce dernier qui confirme le diagnostic et finit par s’occuper du traitement.

Il est vrai que cette maladie n’implique aucun risque vital. Mais, elle peut avoir un sérieux impact négatif sur la qualité de vie des patients. C’est pourquoi, l’urologue fait souvent recours à d’autres spécialistes pour un suivi pluridisciplinaire plus efficace.

Comment poser le diagnostic d’une cystite interstitielle ?

Une étude menée aux États-Unis indique que le diagnostic de la cystite interstitielle se réalise, en moyenne 4 ans après le début de la maladie. En France, on estime ce délai à plus de 7 ans en moyenne. La durée de ces délais ne devrait pas être étonnante.

En effet, ses premiers symptômes causent une certaine confusion. On a tendance à croire qu’il s’agit d’une maladie rénale, une infection urinaire, l’endométriose, etc.

On peut aussi expliquer ce délai par le fait que ce mal est encore très peu connu des médecins. Le diagnostic est difficile à poser et n’est possible que lorsque toutes autres pathologies ont été écartées. Pour un diagnostic plus formel, voici les examens les plus couramment utilisés :

  • L’analyse de l’urine

Tout comme pour les maladies citées plus haut, le diagnostic commence par une série d’analyses de l’urine. Elles permettent de repérer une quelconque présence d’infection urinaire. Dans le cadre d’une cystite interstitielle, on remarque que les urines sont stériles, elles ne comportent aucun microbe.

Toutefois, il arrive qu’on remarque une hématurie (présence de sang dans l’urine). Dans le cas d’une hématurie microscopique, on remarque la présence de globules rouges, visibles seulement au microscope dans le sang. On peut aussi y trouver des globules blancs, si le patient souffre d’une cystite interstitielle.

  • Une cystoscopie avec hydrodistension au niveau de la vessie

Cet examen permet de visualiser la paroi de la vessie sous anesthésie générale. Pour se faire, on remplit la vessie d’une certaine quantité d’eau pour qu’elle soit bien distendue et facilite l’observation. Ensuite, on insère un cathéter équipé d’une mini caméra dans l’urètre. À l’écran, le médecin observe et guette la présence de petites hémorragies ou de fines fissures.

Ces petites hémorragies que recherche le médecin sont appelées glomérulations et indiquent qu’il s’agit d’une cystite interstitielle dans 95 % des cas. Dans des cas bien rares, le médecin aperçoit également de petites plaies connues sous le nom d’ulcères de Hunner. Il est aussi possible de faire une biopsie, afin de mieux observer les tissus au microscope.

  • Un bilan urodynamique

Les éléments les plus importants d’un bilan urodynamique dans le cadre d’une cystite interstitielle sont, une cystométrie et un examen urodynamique. Ces deux examens sont de plus en plus délaissés, parce qu’ils sont jugés trop pénibles et très peu utiles.

Toutefois, lorsqu’ils sont réalisés, ils révèlent une réduction du volume de la vessie dans le cas d’une cystite interstitielle. Ils révèlent également que le volume qui provoque l’envie d’uriner et les douleurs est plus bas chez les personnes souffrant de la maladie, comparativement aux personnes normales. Notons que ces examens permettent de diagnostiquer l’hyperactivité de la vessie.

  • Un test de sensibilité au potassium 

Ce test est aussi de plus en plus délaissé, en raison du fait qu’il soit très peu spécifique, donnant environ 25 % de faux négatifs et un peu plus de 4 % de faux positifs. Pour le réaliser, on remplit la vessie d’eau à l’aide d’un cathéter. Ensuite, on la vide pour la remplir d’une solution de chlorure de potassium.

Si l’envie d’uriner et les douleurs s’intensifient pendant le test avec la solution de chlorure de potassium, le patient peut être sujet à une cystite interstitielle. En effet, ces deux facteurs ne devraient pas varier, qu’il s’agisse de l’eau ou de la solution utilisée.

Quels sont les traitements disponibles contre une cystite interstitielle ?

Il n’existe pas de traitement miracle permettant de guérir la cystite interstitielle. Les patients arrivent très rarement à la guérison totale. Les différents traitements disponibles arrivent seulement à atténuer les symptômes. Au nombre de ceux-ci, on peut citer :

  • Un changement de style de vie ;
  • Une rééducation vésicale ;
  • Un traitement médicamenteux ;
  • La chirurgie.

Cependant, cette dernière approche est sollicitée, lorsque tout le reste a échoué.

Pour une amélioration de leur état de santé face à la cystite interstitielle, les patients sont appelés à effectuer d’importants changements dans leur mode de vie quotidienne. Ils doivent commencer par prendre conscience de leur situation et des évolutions possibles de la maladie. Cette prise de conscience leur permettra d’éviter les potentiels déclencheurs identifiés. Cela part de leur alimentation, et concerne également leur hygiène de vie, leurs habitudes, fréquentations, etc.

Les traitements médicamenteux

Le traitement médicamenteux consiste en la prise des analgésiques et des anti-inflammatoires non stéroïdiens. Ces derniers servent à minimiser la douleur. Le médecin peut également prescrire des médicaments antihistaminiques, pour réduire les envies d’uriner. Il peut également prescrire des antidépresseurs, pour détendre la vessie. En outre, l’on peut associer des médicaments anticonvulsivants, des antispasmodiques, des immunosuppresseurs.

Toutefois, il existe un médicament connu pour soulager efficacement les douleurs spécifiques à la cystite interstitielle. Il s’agit du Pentosan sodique. Il s’incorpore aux tissus qui tapissent la paroi vésicale. Ainsi, il la protège des éléments irritants que contient l’urine. Il est efficace dans la majorité des cas, même si ses effets ne sont remarquables qu’après 6 à 9 mois de traitement.

Les instillations vésicales

Par ailleurs, le médecin peut pratiquer des instillations vésicales selon le cas. Ce procédé consiste à insérer un cathéter dans l’urètre, pour injecter une solution stérile contenant des médicaments dans la vessie. Ainsi, les médicaments peuvent agir directement sur la paroi vésicale.

Parmi les médicaments les plus utilisés, on peut citer : Cystistat (contenant du hyaluronate de sodium), GepanInstill ou Uracyst, qui contiennent tous les deux du sulfate de chondroïtine.

Notons que contrairement au traitement par médicaments oraux, l’instillation vésicale provoque très peu d’effets secondaires. Elle se fait sous anesthésie.

La psychothérapie

Cette maladie a un sérieux impact sur la vie des personnes atteintes, à cause des douleurs et des envies incessantes d’uriner. Ainsi, tous les domaines de leur vie peuvent en souffrir.

C’est pourquoi, l’on préconise un traitement en psychothérapie. Il sert à détourner l’attention du patient de ses souffrances physiques et à mieux supporter les douleurs psychologiques et difficultés sociales. La psychothérapie apporte aux patients un soutien émotif, leur apprend à gérer la douleur et le stress, tout en résolvant les problèmes liés au relationnel.

La TENS : Neurostimulation électrique transcutanée

On fait recours à ce traitement, chez des patients dont les symptômes apparaissent plus la nuit. Pour le faire, on utilise un appareil délivrant du courant électrique à faible tension. On le relie à des électrodes posées dans le rectum, dans le vagin ou encore au bas du dos.

Son objectif principal est de réduire les douleurs et la fréquence des mictions. La théorie, c’est qu’il accroît le flux sanguin autour de la vessie et renforce ses muscles. On pense aussi qu’il libère des substances antidouleur naturelles.

Les interventions chirurgicales

Les interventions chirurgicales sont des solutions de dernier recours. On y pense lorsque les douleurs sont trop intenses et que les autres traitements ne fonctionnent pas.

Hydrodistension vésicale

Tout comme lors de l’examen du diagnostic, ce procédé consiste à remplir la vessie d’une eau stérile et légèrement salée. La distension de la vessie soulage la douleur et les autres symptômes chez environ 50 % des patients traités. Lorsqu’il est efficace, son effet peut s’étendre sur plusieurs mois. L’inconvénient, c’est que son efficacité diminue au fil du temps, à cause de l’accoutumance.

La neurostimulation du nerf sacré

On appelle « nerf sacré », le nerf situé au bas du dos chargé de contrôler les muscles de la vessie. Cette procédure utilise un courant électrique à faible tension pour stimuler ce nerf. Chez la plupart des patients, cette technique contribue à réduire les fréquences et l’urgence urinaire.

Dans certains cas, elle permet aussi de réduire les douleurs. Si les premiers essais fonctionnent chez un patient, on lui implante un boîtier de manière permanente vers le haut des fesses.

L’ablation vésicale

En dernier recours, les médecins pratiquent une ablation totale ou partielle de la vessie. Cette lourde opération intervient uniquement chez les personnes pour qui, aucun autre traitement ne marche ou lorsque le patient ne supporte plus la souffrance.

Très souvent, il s’agit d’une ablation partielle permettant ensuite au chirurgien de pratiquer une entérocystoplastie. Cette dernière procédure consiste à greffer un fragment de l’intestin sur la partie restante de la vessie, dans le but de l’agrandir. Cette intervention a pour effet de freiner la fréquence des mictions. Il peut arriver que les douleurs persistent chez certaines personnes. Dans ces cas, on opère une cystectomie (ablation totale de la vessie).

Lorsqu’on en arrive à une cystectomie, le chirurgien se trouve dans l’obligation de mettre en place une poche externe pour recueillir l’urine. On parle de stomie.

Pour finir, lorsque le patient présente les ulcères de Hunner, on les traite grâce à un traitement au laser.

Comment prévenir la cystite interstitielle ?

Vu que les causes de la cystite interstitielle ne sont toujours pas identifiées, la prévention reste très difficile. Toutefois, il existe quelques réajustements à faire pour réduire le risque et diminuer les symptômes pour les personnes atteintes.

Tout d’abord, certaines théories affirment que les cystites infectieuses entraînent la cystite interstitielle. On conseille donc de réduire tous les risques d’infection de la vessie, en buvant beaucoup d’eau pendant la journée par exemple.

De nombreux autres changements peuvent être effectués pour prévenir la maladie et pour réduire les symptômes chez les personnes atteintes. Il s’agit notamment de :

  • Éviter les aliments riches en caféine, potassium, épices, alcool ;
  • Éviter de fumer ;
  • Consommer plus d’aliments riches en fibres ;
  • Faire du sport, plus particulièrement des sports de relaxation comme le yoga pour réduire le stress ;
  • Porter des vêtements et sous-vêtements amples et en coton ;
  • Éviter des bains moussants parfumés et les savons trop agressifs.

Ces actions devraient vous tenir loin de la cystite interstitielle.

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