Santé

Guide complet pour l’implantation de prothèses oculaires à Genève : choix du spécialiste, procédure et soins post-opératoires

Implantation de prothèses oculaires à Genève

Les prothèses oculaires jouent un rôle important dans la restauration de l’apparence esthétique d’une personne. Elles contribuent également à protéger l’espace orbital et à soutenir les paupières. Mais comment se déroule l’implantation des prothèses oculaires à Genève ? Quels soins sont à prévoir après l’opération ? Comment doit-on entretenir ces prothèses ? Voici un aperçu détaillé.

Qu’est-ce qu’une prothèse oculaire ?

Également appelée œil artificiel, la prothèse oculaire est un dispositif conçu pour remplacer un œil endommagé ou manquant. Son objectif principal est esthétique, car elle récrée l’apparence d’un œil humain aussi fidèlement que possible. Pour cela, elle est fabriquée de manière à correspondre aux détails de l’iris, des vaisseaux sanguins et de la couleur de l’œil naturel. Si vous résidez en Suisse et vous souhaitez bénéficier de ce service, le docteur ophtalmologue à Genève, Cyrielle Bela, dispose des compétences nécessaires pour poser le diagnostic.

Quelle différence existe-t-il entre prothèse oculaire et implant oculaire ?

La prothèse oculaire est différente de l’implant oculaire. La dissemblance principale entre eux réside dans leur fonction et leur placement. En effet, l’implant oculaire se présente sous la forme d’une bille qui est placée dans la cavité orbitaire, sous anesthésie générale. Une fois la bille insérée, elle est reliée aux muscles oculomoteurs pour maintenir la structure et la forme de l’orbite.

En revanche, la prothèse oculaire est placée sur l’implant ou sur un globe oculaire endommagé ou inesthétique. Elle sert essentiellement à recréer l’apparence d’un œil naturel, en imitant fidèlement l’iris, la couleur et les vaisseaux sanguins. Cependant, elle n’offre pas de fonction visuelle. Et l’implant quant à lui, ne joue donc pas un rôle esthétique en lui-même.

À qui sont destinées les prothèses oculaires ?

Les prothèses oculaires sont destinées aux personnes qui ont subi une perte partielle ou totale de l’œil ou qui ont un œil endommagé pour diverses raisons. Il peut s’agir de la suite d’une énucléation ou d’une éviscération ayant impliqué l’ablation complète de l’œil pour des raisons médicales telles que :

  • Des infections sévères ;
  • Des maladies comme des tumeurs ;
  • Les traumatismes graves comme un accident.

En outre, les prothèses oculaires peuvent être choisies par certaines personnes qui naissent avec des malformations oculaires qui affectent l’apparence de l’œil. Elles constituent aussi un recours idéal en cas de blessures ou des complications après une chirurgie ayant endommagé l’œil au point qu’il devienne inesthétique. Enfin, les prothèses oculaires peuvent être utilisées pour recouvrir un œil non fonctionnel.

Quels sont les types de prothèses oculaires ?

Il existe différents types de prothèses oculaires en fonction des besoins du patient. Parmi ceux-ci, on a la prothèse de recouvrement, encore appelée verre scléral. Elle est conçue pour recouvrir un œil endommagé ou non fonctionnel qui présente des lésions ou des malformations. L’avantage est qu’elle est plus fine et repose directement sur la surface du globe oculaire existant. Elle permet aussi de masquer efficacement l’œil décoloré ou non fonctionnel.

En dehors de la prothèse de recouvrement, il existe la prothèse sur implant. Celle-ci est placée sur un implant oculaire qui a été inséré chirurgicalement dans la cavité orbitaire après une énucléation ou une éviscération. Elle se fixe donc sur l’implant pour restaurer l’apparence naturelle de l’œil.

Par ailleurs, il peut arriver qu’une blessure ou une maladie affecte non seulement l’œil, mais aussi les structures environnantes, comme les paupières et les cils. Dans ce cas, une prothèse faciale plus complète, également appelée épithèse, peut être nécessaire. Quoi qu’il en soit, chacune de ces prothèses a pour but de restaurer l’apparence du patient et de faciliter sa réintégration sociale, tout en tenant compte de la gravité et de l’étendue des dommages.

Comment peut-on obtenir une prothèse oculaire ?

Obtenir une prothèse oculaire est un processus qui implique plusieurs étapes et différents professionnels de la santé. La première phase consiste à consulter un ophtalmologiste ou un chirurgien spécialisé en chirurgie ORL et cervico-faciale. Il peut aussi s’agir d’un chirurgien en chirurgie maxillo-faciale. Ce spécialiste évalue les besoins spécifiques du patient, effectue un diagnostic et rédige une ordonnance.

Une fois l’ordonnance en main, le patient peut consulter un oculariste. En effet, un oculariste est un professionnel spécialisé dans la fabrication de prothèses oculaires. Lors du premier rendez-vous, ce dernier explique le fonctionnement de la prothèse, comment elle sera fabriquée et ajustée, ainsi que le processus d’adaptation.

De plus, il prend des mesures précises pour assurer que la prothèse corresponde parfaitement à la cavité orbitaire ou au globe oculaire existant. Ces mesures comprennent la taille, la forme, la couleur de l’iris, des vaisseaux sanguins et de l’apparence générale pour que la prothèse soit confortable et réaliste.   Cependant, le nombre de consultations nécessaires varie selon chaque patient. Certains peuvent nécessiter plusieurs ajustements ou suivis pour assurer un ajustement parfait et confortable.

Enfin, après l’implantation de la prothèse, l’oculariste effectue un suivi régulier pour s’assurer que la prothèse reste bien ajustée et confortable. Il offre également des conseils sur la façon d’entretenir correctement la prothèse pour prolonger sa durée de vie. Il peut aussi fournir des recommandations spécifiques pour le nettoyage, le rangement, et l’utilisation quotidienne.

Par ailleurs, les prothèses oculaires peuvent s’user ou se détériorer avec le temps, nécessitant un remplacement. Dans ces conditions, le rôle de l’oculariste est primordial, car ses compétences lui permettent d’aider un patient à renouveler sa prothèse. Cela se fait généralement lorsque l’appareillage est endommagé ou ne s’ajuste plus correctement en raison de changements dans la cavité orbitaire.

Comment prendre soin d’une prothèse oculaire ?

L’entretien de la prothèse oculaire est nécessaire pour éviter les complications et garantir son bon fonctionnement. Pour y arriver, le patient peut se faire suivre par son ophtalmologiste ou l’oculariste a fabriqué la prothèse. La première visite de contrôle devrait se faire environ un mois après le début du port de la prothèse. Ensuite, des contrôles doivent être réalisés tous les 3 à 6 mois pour s’assurer que la prothèse s’adapte bien et que tout problème potentiel soit détecté tôt.

En outre, la prothèse oculaire doit être aussi entretenue de façon quotidienne. Mais les soins quotidiens sont limités souvent à un nettoyage léger ou à un rinçage rapide si nécessaire. Par exemple, le rinçage de la prothèse oculaire avec une solution saline peut aider à :

  • Éliminer les impuretés ;
  • Assurer une sensation de confort, même sans retirer l’appareillage ;
  • Maintenir la prothèse dans un bon état.

Cependant, quelques gouttes suffisent pour effectuer un bon rinçage. Pour éviter toute complication, il est recommandé de suivre les conseils spécifiques de son oculariste pour l’entretien quotidien. Par ailleurs, vous devez surveiller l’apparition des signes d’infection, comme des rougeurs, douleurs ou écoulement. Dans ce cas, vous devez consulter rapidement un spécialiste.

Quel est le prix d’une prothèse oculaire ?

Le coût d’une prothèse oculaire n’est pas statique. Il varie selon le type de prothèse et les matériaux utilisés. Il peut aussi être influencé par le fait que l’utilisation de l’appareillage sera provisoire ou définitive. Mais en France, la Sécurité Sociale couvre la totalité de cette dépense, seulement dans le cas où le patient dispose d’une prescription médicale valide.  Cette prescription doit être délivrée par un professionnel spécialisé.

Comme l’achat, le renouvellement est aussi couvert à 100 % par la Sécurité Sociale. Il faut préciser que la fréquence du renouvellement dépend de l’âge du patient. Par exemple, pour les patients ayant plus de 20 ans, le délai est de 6 ans. Mais, les enfants ayant moins de 10 ans peuvent renouveler quand ils le souhaitent.

Articles Liés

Bouton retour en haut de la page