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Douleur neuropathique : Typologie de traitements et efficacité de Lyrica

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La dou­leur neu­ro­pa­thique est une mala­die qui fait suite à une bles­sure ou à un dys­fonc­tion­ne­ment du sys­tème ner­veux. On estime que 3 % de la popu­la­tion mon­diale souffre de cette affec­tion. Tou­te­fois, ce chiffre peut être sous-esti­mé en rai­son de la varié­té des affec­tions pou­vant être impli­quées dans cette affection.

En géné­ral, il s’agit d’une dou­leur chro­nique et intense qui est très dif­fi­cile à trai­ter. Elle a des consé­quences dévas­ta­trices pour le patient et sa famille. Il est donc impor­tant d’avoir une idée des dif­fé­rents types de trai­te­ments et d’évaluer l’efficacité du médi­ca­ment Lyrica.

Douleur neuropathique : Description

La dou­leur neu­ro­pa­thique est l’un des types de maux les plus com­plexes, prin­ci­pa­le­ment parce qu’elle englobe dif­fé­rentes causes, méca­nismes phy­sio­pa­tho­lo­giques et symp­tômes. Cela signi­fie que les per­sonnes concer­nées ne béné­fi­cient sou­vent pas d’un diag­nos­tic et d’un trai­te­ment adéquats.

En guise de rap­pel, elle sur­vient à la suite d’altérations du sys­tème ner­veux cen­tral ou péri­phé­rique dues à une bles­sure ou à une mala­die. En effet, à cause de la dou­leur, qui peut se mani­fes­ter au quo­ti­dien, on estime que 85 % des patients connaissent une dété­rio­ra­tion signi­fi­ca­tive de leur qua­li­té de vie. En outre, d’autres patho­lo­gies asso­ciées telles que les troubles du som­meil, l’anxiété, la dépres­sion ou le manque d’énergie s’ajoutent. En fait, les causes de la dou­leur neu­ro­pa­thique sont très répan­dues dans la société.

Par ailleurs, dans de nom­breux cas, elles sont liées aux patho­lo­gies de l’âge et consti­tuent une source de malaise chro­nique chez les per­sonnes âgées. Aupa­ra­vant, la défi­ni­tion de la dou­leur neu­ro­pa­thique incluait éga­le­ment les dys­fonc­tion­ne­ments du sys­tème ner­veux. Par exemple, la fibro­my­al­gie ou le syn­drome de dou­leur régio­nale complexe.

Cepen­dant, ces der­niers ont été exclus, car ils pré­sen­taient une phy­sio­pa­tho­lo­gie dif­fé­rente et encore incer­taine. Selon son ori­gine, on classe cette affec­tion en deux groupes prin­ci­paux : les dou­leurs neu­ro­pa­thiques cen­trales et péri­phé­riques. La pre­mière résulte géné­ra­le­ment d’une lésion du cer­veau et/ou de la moelle épi­nière. Par contre, la seconde est le résul­tat d’une lésion des nerfs péri­phé­riques, des plexus ner­veux ou des racines spi­nales dorsales.

Douleur neuropathique : Causes

La dou­leur neu­ro­pa­thique peut être le résul­tat d’une grande varié­té de fac­teurs, notam­ment des frac­tures, des troubles méta­bo­liques et des lésions ner­veuses pen­dant la chi­rur­gie. Cette affec­tion sur­vient à la suite de dom­mages à la struc­ture et à la fonc­tion du nerf. De plus, on peut trou­ver d’autres causes variées :

  • Trau­ma : Chi­rur­gies, lésions de la moelle épi­nière, dou­leurs post-ampu­ta­tion (dou­leurs du membre fan­tôme) et bles­sures accidentelles.
  • Troubles méta­bo­liques : Dia­bète sucré (neu­ro­pa­thie dia­bé­tique dou­lou­reuse), hypo­thy­roï­die, uré­mie, por­phy­rie et amylose.
  • Com­pres­sion ner­veuse : névral­gie faciale, tête et cou, radi­cu­lo­pa­thie chro­nique, sté­nose ver­té­brale et autres syn­dromes de com­pres­sion nerveuse.
  • Pro­ces­sus onco­lo­giques : Infil­tra­tion ou com­pres­sion tumo­rale, méta­stases et autres méca­nismes phy­sio­pa­tho­lo­giques du cancer.
  • Mala­die vas­cu­laire et isché­mie : AVC, lupus éry­thé­ma­teux dis­sé­mi­né et panar­té­rite noueuse.
  • Infec­tion : Virale (zona, mono­nu­cléose infec­tieuse, SIDA, etc.) et bac­té­rienne (syphi­lis, diph­té­rie, etc.).
  • Carences nutri­tion­nelles : Neu­ro­pa­thie alcoo­lique et états de carence en thia­mine (vita­mine B1), nia­cine (vita­mine B3) et pyri­doxine (vita­mine B6).
  • Mala­dies auto-immunes : Sclé­rose en plaques et sarcoïdose.

En outre, les toxines métal­liques peuvent pro­vo­quer cette affec­tion. Par exemple : or, mer­cure, plomb, arse­nic et thal­lium. En outre, la chi­mio­thé­ra­pie et d’autres médi­ca­ments comme l’isoniazide, la nitro­fu­ran­toïne, l’hydralazine et la phé­ny­toïne peuvent pro­vo­quer cette pathologie.

Dans d’autres cas, la fibrose pul­mo­naire, la SLA ou la mala­die de Par­kin­son sont à l’origine de dou­leurs neu­ro­pa­thiques. Les spé­cia­listes men­tionnent éga­le­ment la poly­neu­ro­pa­thie chro­nique pro­gres­sive ou récur­rente, la syrin­go­myé­lie, le syn­drome de Guillain-Bar­ré et les crises d’épilepsie.

Douleur neuropathique : Compréhension de la douleur nociceptive

La neu­ro­pa­thie peut être une affec­tion indé­pen­dante ou accom­pa­gnée d’autres patho­lo­gies, comme le dia­bète sucré ou les mala­dies coro­na­riennes. Plu­sieurs types de dou­leurs peuvent sur­ve­nir en même temps. Par exemple, la dou­leur noci­cep­tive. En effet, cette der­nière consti­tue un terme médi­cal uti­li­sé pour décrire le malaise cau­sé par une bles­sure physique.

Par exemple, il s’agit d’une mani­fes­ta­tion cli­nique résul­tant d’une bles­sure ou d’une inter­ven­tion den­taire. En fait, la plu­part des gens res­sentent une dou­leur noci­cep­tive. Elle dis­pa­raît lorsque la par­tie du corps affec­tée se rétablit.

Si une per­sonne s’est cas­sé le bras, les évé­ne­ments peuvent évo­luer selon dif­fé­rents scé­na­rios. Dans le pre­mier cas, lorsqu’il y a une frac­ture et un éti­re­ment des muscles et des liga­ments voi­sins, le patient ne res­sent que la dou­leur noci­cep­tive typique. Par ailleurs, il peut la décrire comme étant aiguë, dou­lou­reuse et ful­gu­rante. Un autre cas est celui où le fais­ceau ner­veux est éti­ré lors d’une frac­ture ou le nerf est déchi­ré. Même lorsque l’os se déve­loppe et que le patient n’a aucune rai­son externe de s’inquiéter, ce nerf endom­ma­gé peut encore faire mal. Si la zone endom­ma­gée était impor­tante, il est pro­bable que le nerf soit endom­ma­gé de façon per­ma­nente. Dans ces condi­tions, la per­sonne fait face à des dou­leurs neu­ro­pa­thiques chroniques.

Douleur neuropathique : étapes du développement et du diagnostic

L’évolution de la dou­leur neu­ro­pa­thique dépend de plu­sieurs fac­teurs ou organes impliqués.

Syndrome du canal carpien

Lorsque le sys­tème ner­veux est endom­ma­gé, la dou­leur se mani­feste assez len­te­ment et pro­gres­si­ve­ment. Une situa­tion typique est le déve­lop­pe­ment du syn­drome du canal car­pien. En effet, les nerfs se rétractent à des endroits étroits par des ten­dons, des muscles ou d’autres struc­tures proches.

Elle peut se pro­duire dans le cou, les bras, les jambes en rai­son d’une pos­ture mal­adroite, de chaus­sures ou de vête­ments ser­rés. Les syn­dromes du tun­nel sur­viennent sou­vent chez les employés de bureau qui tra­vaillent sur le même poste informatique.

Irritation nerveuse

Une autre situa­tion est l’irritation ner­veuse dans le cas d’une her­nie dis­cale, qui s’accompagne sou­vent d’une inflam­ma­tion asep­tique et d’un œdème. À ce stade, le nerf n’est qu’irrité ou légè­re­ment com­pri­mé. Tou­te­fois, ces effets ne passent pas inaper­çus et peuvent pro­vo­quer une dou­leur et une gêne importantes. 

Au fur et à mesure que la mala­die pro­gresse, la deuxième phase de la dou­leur neu­ro­pa­thique appa­raît. Le nerf est com­pri­mé de telle sorte qu’il ne rem­plit plus ses fonc­tions. Un engour­dis­se­ment se pro­duit dans la zone d’innervation du nerf com­pri­mé, la sen­sa­tion de sur­face de la per­sonne est altérée.

Perte de la sensation profonde

La troi­sième étape est la perte de la sen­sa­tion pro­fonde. Une fai­blesse mus­cu­laire appa­raît, les muscles inner­vés par les nerfs endom­ma­gés refusent de fonc­tion­ner. Il en résulte une atro­phie mus­cu­laire. Lorsqu’un méde­cin observe une alté­ra­tion de la fonc­tion ner­veuse chez un patient, il com­prend qu’une libé­ra­tion urgente de ce nerf est nécessaire.

Par consé­quent, il passe à la décom­pres­sion. Plus long­temps une per­sonne reste sans trai­te­ment, moins elle a de chances de récu­pé­rer la fonc­tion ner­veuse après la décom­pres­sion. Et même si le méde­cin réa­lise une excel­lente pro­cé­dure tech­nique, le patient qui a endu­ré ce malaise long­temps peut res­ter dans la dou­leur à vie si le nerf ne se réta­blit pas.

Douleur neuropathique : conséquences graves

Les dom­mages cau­sés au nerf entraînent sou­vent sa restruc­tu­ra­tion. Des chan­ge­ments secon­daires se pro­duisent autour du site de la lésion et affectent ensuite de plus en plus les par­ties sus-jacentes du sys­tème ner­veux. Si on ne traite pas d’emblée ces symp­tômes dans la zone immé­diate de la lésion, le risque est très éle­vé que les chan­ge­ments aillent plus loin. Ils peuvent conduire d’abord à une sen­si­bi­li­sa­tion péri­phé­rique (un pro­ces­sus patho­lo­gique dans le tis­su nerveux).

Ensuite, ils entraînent une sen­si­bi­li­sa­tion cen­trale avec la for­ma­tion d’un cer­tain niveau d’excitation dans les neu­rones sen­so­riels cen­traux. Par consé­quent, des sti­mu­li faibles et non dou­lou­reux com­mencent à être per­çus par le cer­veau comme une dou­leur intense.

Les patients sont contraints de prendre des médi­ca­ments à vie qui affectent la régu­la­tion des neu­ro­trans­met­teurs dans le cerveau.

Les patients souf­frant de dou­leurs neu­ro­pa­thiques chro­niques peuvent perdre 1 cm³ de cor­tex céré­bral par an. Dans le cas de la dou­leur neu­ro­pa­thique, la lésion se déve­loppe rapi­de­ment. Par consé­quent, dès l’apparition des pre­miers symp­tômes, il est néces­saire de consul­ter un méde­cin, sinon il est très dif­fi­cile de la trai­ter par la suite.

Douleur neuropathique : Récupération nerveuse après une blessure

Le sys­tème ner­veux est une struc­ture très déli­cate, déli­cate et orga­ni­sée de manière com­plexe. En effet, son dés­équi­libre est assez facile à pro­vo­quer et l’auto-guérison de cette struc­ture est lente, voire pas du tout. Par ailleurs, les capa­ci­tés de régé­né­ra­tion du sys­tème ner­veux sont sévè­re­ment limi­tées et tout dom­mage aux nerfs est dif­fi­cile à traiter. 

La plu­part du temps, les méde­cins sont confron­tés à une situa­tion où une gué­ri­son com­plète n’est pas pos­sible. Dans ce cas, la seule ques­tion est de contrô­ler les symp­tômes, en fait, de s’adapter à la dou­leur neu­ro­pa­thique. Le but est alors de garan­tir une qua­li­té de vie accep­table à la per­sonne et de sou­la­ger autant que pos­sible la dou­leur. Ain­si, elle pour­ra dor­mir, com­mu­ni­quer et mener une vie sociale.

Douleur neuropathique : Traitements

Une éva­lua­tion cor­recte et un diag­nos­tic adé­quat sont essen­tiels pour le trai­te­ment de cette maladie.

Traitement des causes

Le pre­mier objec­tif devrait être de trai­ter la cause de la dou­leur, même si mal­heu­reu­se­ment ce n’est pas tou­jours pos­sible. Dans le même temps, il faut tenir compte du fait que la per­sonne peut souf­frir d’autres affec­tions. Il s’agit, par exemple, des dou­leurs lom­baires asso­ciées à des pro­blèmes de colonne ver­té­brale ou à des mala­dies mus­cu­lo-sque­let­tiques.

Un autre point impor­tant dans la prise en charge de la dou­leur neu­ro­pa­thique est le trai­te­ment de l’anxiété-dépression et des troubles du som­meil qui sont habi­tuel­le­ment asso­ciés à cette affection.

Approche pharmacologique

En ce qui concerne l’approche phar­ma­co­lo­gique, il convient de rap­pe­ler que les antal­giques tra­di­tion­nels (AINS) ne sont pas le médi­ca­ment de choix pour les dou­leurs neu­ro­pa­thiques. En effet, ces der­niers ne donnent pas un effet satis­fai­sant. Par ailleurs, il faut noter que les médi­ca­ments ne par­viennent sou­vent pas à sou­la­ger com­plè­te­ment la dou­leur neuropathique.

Enfin, il faut tenir compte du fait qu’aucun médi­ca­ment contre cette affec­tion n’agit de la même manière à tous les stades de la mala­die ou chez toutes les per­sonnes. Par consé­quent, le trai­te­ment doit tou­jours être indi­vi­dua­li­sé. À par­tir de là, la pre­mière ligne de trai­te­ment repose sur :

  • Les anti­dé­pres­seurs tri­cy­cliques : ami­trip­ty­line, nor­trip­ty­line et désipramine) ;
  • Les anti­dé­pres­seurs biva­lents : duloxé­tine et venlafaxine ;
  • Les neu­ro­mo­du­la­teurs : gaba­pen­tine et pré­ga­ba­line (à voir plus tard) ;
  • Les anes­thé­siques locaux topiques : lidocaïne ;
  • La cap­saï­cine.

En outre, les pro­fes­sion­nels de san­té pres­crivent les opioïdes de deuxième inten­tion. À cela s’ajoutent les opioïdes doux comme le tra­ma­dol et les opioïdes plus forts comme la bupré­nor­phine, l’oxycodone ou la métha­done. Ils uti­lisent aus­si les anti­épi­lep­tiques de troi­sième inten­tion (car­ba­ma­zé­pine, oxcar­ba­zé­pine, lamo­tri­gine et acide valproïque).

De plus, les patients peuvent prendre les autres anti­dé­pres­seurs (bupro­pion, cita­lo­pram ou paroxé­tine) et les can­na­bi­noïdes. Les der­nières avan­cées dans le trai­te­ment des dou­leurs neu­ro­pa­thiques incluent éga­le­ment des mesures inter­ven­tion­nelles. Elles sont essen­tielles pour des cas très spé­ci­fiques, comme la radio­fré­quence ou les blo­cages nerveux.

Traitement naturel

Concer­nant le trai­te­ment natu­rel des dou­leurs neu­ro­pa­thiques, on note :

  • La thé­ra­pie cognitivo-comportementale ;
  • L’accompagnement psy­cho­thé­ra­peu­tique ;
  • La réédu­ca­tion ;
  • La kiné­si­thé­ra­pie ;
  • Le sport.

Ce sont des mesures qui réduisent signi­fi­ca­ti­ve­ment la dou­leur et amé­liorent la qua­li­té de vie des per­sonnes atteintes. En fait, il s’agit des pra­tiques recom­man­dées dans le cadre de l’approche thé­ra­peu­tique de cette condi­tion. Cela est par­ti­cu­liè­re­ment impor­tant pour ceux qui ont des crises de dou­leur neu­ro­pa­thique dues à l’anxiété et au stress. En effet, ces der­niers sont des déclen­cheurs possibles.

Chez d’autres per­sonnes, les symp­tômes peuvent être aggra­vés lorsqu’elles adoptent une mau­vaise pos­ture. Par ailleurs, cela peut aus­si être le cas quand ces patients négligent leur hygiène de vie, notam­ment l’alimentation, l’hydratation et le sommeil.

Acupuncture

Quant à savoir si l’acupuncture est utile pour la dou­leur neu­ro­pa­thique, une revue sys­té­ma­tique récente montre qu’elle peut être effi­cace dans cer­tains cas. Il s’agit du trai­te­ment de la neu­ro­pa­thie péri­phé­rique dia­bé­tique et des neu­ro­pa­thies par com­pres­sion telles que le syn­drome du canal carpien.

Les études ne per­mettent pas de tirer des conclu­sions signi­fi­ca­tives sur les avan­tages poten­tiels des médi­ca­ments à base de plantes uti­li­sés dans le trai­te­ment des dou­leurs neu­ro­pa­thiques. Par exemple, la noix de mus­cade ou le millepertuis.

Douleur neuropathique : Efficacité du traitement à base de prégabaline

La pré­ga­ba­line est l’un des médi­ca­ments les mieux tolé­rés dans le trai­te­ment des dou­leurs neu­ro­pa­thiques. En effet , la Food and Drug Admi­nis­tra­tion (FDA) a auto­ri­sé son uti­li­sa­tion depuis décembre 2004. Cette orga­ni­sa­tion recom­mande éga­le­ment sa pres­crip­tion dans le cas d’autres maladies.

Par exemple, la neu­ro­pa­thie dia­bé­tique et la neu­ro­pa­thie post-her­pé­tique. La sub­stance approu­vée est com­mer­cia­li­sée sous le nom de Lyri­ca®, une marque dépo­sée de la socié­té Pfi­zer. Ce trai­te­ment se carac­té­rise par une absence qua­si totale d’interactions médi­ca­men­teuses et une faible inci­dence d’effets indé­si­rables. La pré­ga­ba­line pré­sente une phar­ma­co­ci­né­tique linéaire et une bio­dis­po­ni­bi­li­té net­te­ment supé­rieure (90 %) à celle d’autres médi­ca­ments comme la gabapentine.

En outre, elle a un effet posi­tif rapide et dose dépen­dante. Dans les études, les spé­cia­listes ont obte­nu une réduc­tion signi­fi­ca­tive de la dou­leur de plus de 60 % par rap­port aux valeurs de départ dans les 1 à 3 jours de trai­te­ment. La rapi­di­té de la réduc­tion de la dou­leur est en cor­ré­la­tion directe avec l’amélioration du som­meil et de l’humeur chez ces patients.

En outre, le sché­ma poso­lo­gique pra­tique de la pré­ga­ba­line amé­liore éga­le­ment l’observance chez ces patients et contri­bue à une amé­lio­ra­tion plus rapide de leur qua­li­té de vie. Le médi­ca­ment s’est éga­le­ment révé­lé plus effi­cace que le pla­ce­bo, rédui­sant de manière signi­fi­ca­tive la dou­leur et les troubles du sommeil.

 

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