GrossesseSciences

Régime maternel et sexe de l’enfant : généralités et indications

La naissance d’un enfant est une source de joie et de bonheur pour les parents, surtout quand il s’agit du premier geste. Cependant, le sexe devient une préoccupation majeure pour les couples lorsqu’après plusieurs accouchements, il ne varie pas.

Pour avoir le choix sur le sexe de leur enfant, beaucoup utilisent les remèdes de grand-mère. Mais, les résultats sont aléatoires. La science devient alors le dernier recours pour augmenter ses chances d’avoir une fille ou un garçon.

Plusieurs méthodes ont été pensées et mises sur pied par les chercheurs pour permettre aux couples de choisir le sexe de leurs futurs enfants. Certaines d’entre elles consistent à modifier l’alimentation de la mère pour agir sur la nature chimique de l’utérus.

Choisir le sexe de son bébé : comment est-ce possible ?

Ces dernières décennies, de nombreux gynécologues, obstétriciens et biologistes ont tenté de répondre à la question du choix du sexe du futur bébé.

Les années de recherches ont abouti à l’élaboration de méthodes pratiques et/ou cliniques pouvant considérablement augmenter les chances de choisir le sexe de son futur bébé.

Il faudra éviter le stress pour espérer un garçon ou observer un régime strict pour modifier le milieu vaginal. Certains docteurs ont également élaboré des méthodes prouvées efficaces.

Certaines méthodes sont efficaces à 80 % et d’autres le sont à 100 %. Mais, elles font toutes l’objet de controverses.

Éviter le stress pour concevoir un garçon

En janvier 2021, une étude stipule qu’en état de stress, les femmes sont plus susceptibles de concevoir une fille.

Cette affirmation est vérifiée par l’étude du seuil du cortisol (hormone du stress) dans les cheveux de certaines femmes enceintes. L’étude est réalisée entre la neuvième semaine de grossesse et l’accouchement.

Les chercheurs de l’université de Grenade ont découvert sur 108 femmes étudiées que la présence d’un niveau élevé de cortisol dans les cheveux rendait quasi impossible la fixation de l’embryon masculin.

La méthode consiste donc à se défaire de tout stress pour maximiser sa chance de concevoir un garçon. Autrement, seules des filles verront le jour.

Observer un régime pour décider du sexe de son bébé

Plusieurs chercheurs se sont concentrés sur l’influence de l’alimentation en ce qui concerne l’organisme féminin en général et le fonctionnement ovarien et vaginal en particulier.

Ils en sont arrivés à l’hypothèse selon laquelle : les sécrétions vaginales peuvent être modifiées par des changements d’habitudes alimentaires. Ceci dans le but de favoriser la mobilité des spermatozoïdes X ou Y selon le cas.

Cette méthode se vante d’un taux de réussite avoisinant 80 % si le régime est observé avec minutie. Selon cette méthode, la consommation d’aliments riches en calcium et en magnésium pourrait conduire à la conception d’une fille.

Pour concevoir un garçon, il faut privilégier la consommation d’aliments riches en potassium et en sodium. En termes clairs, le régime pour obtenir un garçon est axé sur la consommation d’aliments salés. Il s’agit ici de consommer plus les aliments riches en sel et en potassium.

Le régime pour avoir une fille est par contre non salé. Il faut absolument écarter de son menu alimentaire principal les aliments du régime pour garçon et privilégier ceux riches en calcium et en magnésium.

La méthode Roberte

Il s’agit ici de la méthode d’une femme, Roberte. Sur l’émission « Toute une histoire » sur France 2, elle a à plusieurs reprises expliqué comment obtenir un garçon ou une fille.

Cette méthode est axée sur la synchronisation de la date d’ovulation et de quelques jours particuliers du calendrier. En effet, il semblerait que dans une année, il y a certains jours propices à la conception d’un garçon et d’autres à celle d’une fille.

Roberte a récapitulé l’ensemble de ces dates dans son livre où les dates en rose sont favorables pour avoir une fille et celles en bleu pour avoir un garçon. Lorsque votre ovulation coïncide avec l’une de ces dates, il ne vous reste plus qu’à vous accoupler.

Il faut au moins deux accouplements en observant un écart de 5 à 7 heures. Vous devrez donc vous protéger pour tous vos rapports qui ne coïncident pas sur les dates propices.

Roberte promet une fiabilité de 97 % pour sa méthode qui n’est cependant pas encore scientifiquement prouvée.

Agir directement sur les chromosomes

Nous savons que la cellule de base conduisant à la formation de l’embryon et plus tard du fœtus contient 46 chromosomes. Parmi les 46, il y a deux gonosomes de forme X et/ou Y, responsables du sexe de l’enfant.

L’ovule maternel porte uniquement des X alors que les spermatozoïdes paternels portent le X ou le Y. Pour favoriser la conception d’une fille, il faut que les cellules haploïdes porteuses de X du côté des deux parents se rencontrent.

Mais pour concevoir un garçon, il faut la rencontre d’un gamète X de la mère et d’un gamète Y du père. La méthode consiste à favoriser la rencontre de gamètes précis pour obtenir le sexe voulu en agissant directement sur les chromosomes.

La méthode du docteur Laudrum Shettle

Cette méthode se base sur les spermatozoïdes et leur durée de vie dans l’environnement vaginal. En effet, dans les années 60, le médecin Landrum Shettles a constaté que les spermatozoïdes X sont plus longs et plus gros que les spermatozoïdes Y.

On déduit de cette différence morphologique que les spermatozoïdes Y sont plus rapides et plus agiles que les spermatozoïdes X. Ils ont en revanche une courte durée de vie par rapport aux spermatozoïdes X.

Grâce à leur longue queue, ces derniers ont une plus grande réserve énergétique, ce qui leur permet de subsister assez longtemps dans l’environnement vaginal.

Selon cette méthode, pour avoir un garçon, sachant que les spermatozoïdes Y ont une courte durée de vie, les rapports sexuels doivent se tenir au moment de l’ovulation au proche de la date. Ainsi, la fécondation aura lieu le plus rapidement possible.

Autrement, vous aurez plus de chances d’avoir une fille. Laudrum Shettle affirme que sa méthode est efficace à 75 %.

La méthode Selnas

La sélection naturelle du sexe (Selnas) est le produit du travail du docteur français Patrick Schoun en 1985. Cette méthode se base sur l’état énergétique de l’ovule. Elle stipule que l’ovule, dans le temps, peut se charger positivement, négativement ou être neutre.

Selon les recherches du docteur Patrick Schoun, lorsque l’ovule se charge positivement, il attire les spermatozoïdes X. Mais lorsqu’il se charge négativement, il attire les spermatozoïdes Y et attire indifféremment les spermatozoïdes X ou Y quand il est neutre.

Sa charge, qu’elle soit positive ou négative, est dans chaque cas de 70 jours. L’ovule présenterait donc une charge neutre pendant 225 jours au cours de l’année.

Cette méthode est simple a priori parce qu’il suffit de connaître les jours où l’ovule est chargé positivement ou négativement. Le problème qui demeure est d’être en mesure d’identifier ces jours, d’où la contrainte de la méthode.

La fécondation in vitro (FIV)

À l’exception de toutes les méthodes précédemment citées et ayant un taux d’efficacité inférieur à 100 %, il existe une méthode entièrement fiable. Il s’agit de la fécondation in vitro (FIV).

Cette méthode développée depuis des années et présente sur presque tous les continents est la plus fiable. Cependant, elle fait objet d’une grande controverse.

Alors que certains médecins la conseillent et la pratiquent aisément, d’autres la réservent uniquement dans le but de pallier la transmission de gènes malades.

En pratique, la méthode consiste à recueillir et à isoler par des techniques poussées, les ovocytes et les spermatozoïdes. Une fois les sélections faites des deux côtés, les gamètes sont unis pour la fécondation.

L’œuf ainsi obtenu est cultivé in vitro jusqu’à l’étape embryonnaire. Après avoir effectué tous les tests nécessaires et vérifié le sexe, l’embryon est placé in vivo (au sein de mère).

En France, la pratique de cette méthode est très surveillée par les autorités sanitaires, car considérée comme un déni. Elle n’est autorisée que dans le but d’éviter la filiation d’une maladie génétique.

La méthode alimentaire pour concevoir une fille ou un garçon.

Régime maternel et sexe de l’enfant - indications

C’est au biologiste allemand Curt Herbst dans les années 30 que nous devons cette méthode. Son travail consistait à observer la reproduction de petits vers placés dans des environnements différents.

Le biologiste n’a pas tardé à constater que la composition minérale de l’environnement immédiat de ces vers influait énormément sur leur sexe.

Plus tard, dans les années 60, d’autres chercheurs, en s’appuyant sur les recherches de Curt Herbst, ont affirmé qu’une alimentation riche en certains minéraux peut favoriser la naissance d’un enfant garçon ou fille.

Généralités

La méthode alimentaire est basée sur un régime qui doit être observé à la lettre chaque jour, au moins deux mois et demi avant la fécondation.

Pour avoir un garçon, il faudrait consommer des aliments ayant une forte concentration en sodium et en potassium, mais très pauvre en calcium et en magnésium. Pour concevoir une fille, c’est tout le contraire.

En effet, il est scientifiquement prouvé que plusieurs paramètres entrent en jeu lors de la fécondation. Ces mécanismes conduisent à la rencontre de l’ovule avec les spermatozoïdes portant les gamètes X ou Y.

Il faut tout d’abord noter que les spermatozoïdes X diffèrent des Y en matière de physionomie et de caractéristiques chimiques. Les spermatozoïdes Y sont petits et fragiles, mais ils sont rapides et agiles.

Les spermatozoïdes X au contraire sont gros et détiennent une plus longue queue. Ce qui les rend plus résistants, mais moins rapides.

La réaction de ces différents spermatozoïdes face aux variations constatées dans l’environnement vaginal renseigne sur leurs divergences en matière de compositions chimiques.

Il s’agit de la glaire cervicale qui, en fonction de son pH, influence le passage des spermatozoïdes.

Une étude menée à Port-Royal

Dans les années 80, une étude menée sur 200 femmes à Port-Royal et axée sur le régime alimentaire a donné des résultats concordants.

Lorsque l’alimentation de la femme est axée sur certains minéraux spécifiques, cela pourrait permettre de choisir à l’avance le sexe de l’enfant à naître.

Consommée dans des proportions bien définies, une alimentation riche en calcium et en magnésium est susceptible de modifier le pH vaginal de la femme et pourrait empêcher la pénétration des spermatozoïdes Y dans l’ovule.

Ce qui permettrait d’obtenir un embryon de sexe féminin s’il y a fécondation. Le phénomène contraire est observé lorsque la femme consomme des aliments riches en sodium et en potassium.

Ces minéraux sont susceptibles de provoquer le blocage des spermatozoïdes X et de conduire à l’obtention d’un embryon de sexe masculin.

Une étude menée à Londres

Une seconde étude menée à Londres à l’université d’Oxford sur 721 femmes dont le régime alimentaire a été modifié témoigne de l’influence de l’alimentation sur le sexe du bébé.

Selon cette étude, la consommation d’une grande quantité d’aliments riches en potassium, en calcium, en vitamines C, E et B12, favoriserait la naissance d’un garçon.

Les chercheurs ont par ailleurs constaté que les femmes qui ont l’habitude de se nourrir de céréales au petit-déjeuner donnaient plus naissance à des garçons.

Compte tenu de tous ces résultats, on retient que l’alimentation peut jouer un rôle important dans le choix du sexe de son futur bébé.

Indications

La méthode alimentaire pour concevoir un enfant n’est pas un traitement contre la stérilité. Ce n’est pas non plus un moyen pour maximiser la fertilité. Le régime alimentaire est indiqué à toutes les femmes qui se retrouvent dans l’impossibilité de concevoir un sexe donné d’enfant.

Son rôle consiste à agir directement sur l’environnement vaginal et le rendre propice à l’obtention du sexe désiré par le couple.

C’est donc une méthode qui concerne les couples qui ont déjà un ou des enfants et les couples qui veulent de façon précise un enfant de sexe masculin ou féminin.

Pour maximiser l’effet du régime et optimiser ses chances de succès, il existe des suppléments alimentaires en guise de compléments de calcium et de magnésium pour accentuer l’acidité du pH vaginal.

Ce qui est favorable aux spermatozoïdes portant le chromosome X et à la naissance d’une fille.

À l’opposé, une alimentation riche en sodium et en potassium, avec, si possible, un supplément de ces minéraux en complément, favorise le contact entre l’ovocyte et les spermatozoïdes Y.

Ce qui conduit à la naissance d’un garçon, car l’environnement vaginal est beaucoup plus basique dans ce cas.

Avec une alimentation adéquate, il est ainsi possible de choisir le sexe de son bébé par la modification de l’équilibre acido-basique du pH vaginal.

Top des aliments pour avoir une fille ou un garçon

Régime maternel et sexe de l’enfant

La méthode diététicienne pour choisir le sexe de l’enfant à naître se repose sur un régime alimentaire strict à observer deux à trois mois avant la fécondation.

Pour avoir une fille, voici les aliments à consommer :

  • Pâtes ;
  • Riz ;
  • Pommes de terre ;
  • Semoule ;
  • Légumes ;
  • Pains et biscottes non salés ;
  • Lait (¾ du litre tous les jours) ;
  • 130 grammes de viande par jour ;
  • Beurre sans sel ;
  • Laitages (deux fois par jour) ;
  • 130 grammes de poisson frais par jour ;
  • Miel ;
  • Sucre ;
  • Poivre ;
  • Épices ;
  • Huiles ;
  • Framboise ;
  • Pomme ;
  • Poire ;
  • Fraise ;
  • Clémentine…

Pour concevoir un garçon, voici une liste des aliments à consommer :

  • Huile ;
  • Sucre ;
  • Miel ;
  • Raisins ;
  • Les fruits secs ;
  • Tous les légumes secs ;
  • Café et thé ;
  • Boissons gazeuses ;
  • Jus de fruits ;
  • Eau de Vichy ;
  • Toutes les sauces sans lait ;
  • Crêpes sans lait ;
  • Beurre salé ;
  • Charcuterie ;
  • Tous les viandes, poissons et œufs ;
  • Pains salés ;
  • Croissants ;
  • Brioches ;
  • Toutes les pâtes ;
  • Riz, semoule…

Régime alimentaire : contre-indication selon chaque cas

En matière de régime, il ne suffit pas de savoir quoi manger. Il faut également mettre un accent particulier sur les interdictions. Les effets recherchés dans un aliment peuvent être neutralisés par d’autres. Voilà pourquoi un régime est un exercice délicat et strict à observer avec minutie.

Il y a des aliments à ne consommer sous aucun prétexte. Pour avoir un garçon, les aliments interdits sont :

  • Tous produits laitiers ;
  • Eaux minérales (excepté l’eau de Vichy) ;
  • Pains non salés ;
  • Coquillages et crustacés ;
  • Aliments à base d’œuf ;
  • Noix et noisettes ;
  • Amandes ;
  • Cacahuètes ;
  • Toutes salades vertes (excepté la mâche) ;
  • Moutarde ;
  • Choux crus ;
  • Épinards ;
  • Chocolat ;
  • Cacao…

Pour avoir une fille, les aliments interdits sont :

  • Sel ;
  • Thé et café ;
  • Boissons alcoolisées et gazeuses ;
  • Jus de fruits ;
  • Beurre salé ;
  • Toutes les charcuteries ;
  • Poissons fumés, séchés et salés ;
  • Pains salés ;
  • Pizzas ;
  • Légumes secs ;
  • Produits conservés ;
  • Plats préparés ;
  • Soja ;
  • Avocat ;
  • Tomates crues ;
  • Maïs ;
  • Chips ;
  • Épinards ;
  • Choux ;
  • Persils ;
  • Tous les fromages ;
  • Champignons ;
  • Margarine ;
  • Quiches ;
  • Viennoiseries…

Dans quels cas le régime peut-il s’avérer inefficace ?

Tout d’abord, il faut noter que le régime alimentaire pour concevoir d’un enfant de sexe ciblé à l’avance n’est pas fiable à 100 %. Il présente une fiabilité comprise entre 80 et 90 % et cette marge de 10 à 20 % peut tout changer.

Les problèmes d’efficacité du régime commencent par le fait que toutes les femmes n’ont pas les mêmes organismes. Un régime efficace sur certaines femmes peut ne pas l’être sur d’autres. Ensuite, l’observation du régime peut s’avérer contraignante.

Ce n’est jamais aisé de changer ses habitudes alimentaires pour suivre un régime ferme et strict. Bien que le nombre d’aliments autorisés soit important, les femmes soumises à ce régime peuvent rapidement se sentir à l’étroit.

Elles sont parfois obligées de manger les mêmes aliments, qu’elles n’avaient pas forcément en préférence, et ce pour une durée non négligeable. Ce qui pourrait pousser certaines femmes à rebrousser chemin.

Enfin, le régime est déséquilibré, car il renferme uniquement des aliments ayant une forte teneur dans les mêmes minéraux.

Cela peut représenter un risque majeur d’exposer une femme hypertendue à une forte dose de sel ou de sucre au quotidien pour plus de deux mois. La survenue d’une crise d’hypertension peut sérieusement perturber la suite du régime.

Articles Liés

Vérifiez également
Fermer
Bouton retour en haut de la page