HomeSantéRhumatologie : définition, classification des maladies, causes, symptômes, diagnostic, traitement

Rhumatologie : définition, classification des maladies, causes, symptômes, diagnostic, traitement

Publié le

spot_img

Cer­taines acti­vi­tés quo­ti­diennes ou sim­ple­ment le mode de vie amènent des per­sonnes à  souf­frir de dou­leurs arti­cu­laires (dos, genoux, bras, etc.). En effet, les dou­leurs arti­cu­laires sont mon­naie cou­rante et il est esti­mé qu’en France, envi­ron 20 mil­lions de per­sonnes souffrent ou ont été affec­tées par des dou­leurs arti­cu­laires. C’est une situa­tion cri­tique qui en appelle à la pru­dence et au ména­ge­ment des modes de vie. 

Pour jus­te­ment faire face aux dou­leurs arti­cu­laires, il a été insa­tu­ré en méde­cine une spé­cia­li­té dénom­mée rhu­ma­to­lo­gie, qui traite des patho­lo­gies qua­li­fiées de rhu­ma­tismes. C’est en effet une branche de la méde­cine qui s’occupe du trai­te­ment de la dégra­da­tion à tous les niveaux du sque­lette loco­mo­teur de l’homme. 

Les appli­ca­tions de la rhu­ma­to­lo­gie sont vastes et les trai­te­ments impli­qués sont aus­si divers. Alors, que faut-il savoir de la rhu­ma­to­lo­gie, des mala­dies et leurs mani­fes­ta­tions ?  De même, quelles sont les causes de ces mala­dies et com­ment les prendre en charge et les prévenir ? 

Définition

La rhu­ma­to­lo­gie est une spé­cia­li­té médi­cale qui traite les mala­dies de l’appareil loco­mo­teur. L’appareil loco­mo­teur étant consti­tué des os, des arti­cu­la­tions, des muscles, des ten­dons et des liga­ments qui aident le corps à mou­voir. Le rôle de la rhu­ma­to­lo­gie est alors de soi­gner les dou­leurs et dys­fonc­tion­ne­ments qui sur­viennent dans ces dif­fé­rentes zones du corps.

Par ailleurs, la dis­ci­pline rhu­ma­to­lo­gie se consacre à soi­gner les affec­tions neu­ro­lo­giques péri­phé­riques. C’est le cas par exemple de la scia­tique qui signi­fie une lésion du nerf scia­tique, se mani­fes­tant par une dou­leur vive au niveau de la colonne ver­té­brale, ou à sa proxi­mi­té immédiate.

D’un autre côté, la rhu­ma­to­lo­gie soigne éga­le­ment l’ensemble des rhu­ma­tismes inflam­ma­toires et les mala­dies auto-immunes qui ont par­fois d’incident sur des zones extra arti­cu­laires du corps. Il s’agit entre autres des yeux, de la peau, des reins et des poumons.

La rhu­ma­to­lo­gie s’avère une dis­ci­pline médi­cale holis­tique en rai­son des dif­fé­rentes patho­lo­gies qu’elle soigne. D’une part, son but est de réduire les dou­leurs qui empiètent sur le fonc­tion­ne­ment nor­mal du sys­tème loco­mo­teur. D’autre part, la rhu­ma­to­lo­gie per­met de réédu­quer les patients quant à l’amélioration de leur sou­plesse ain­si que leur mobilité.

Classification des maladies rhumatologiques

Les mala­dies que soigne la rhu­ma­to­lo­gie sont clas­si­fiées selon leur ori­gine et leur mode opé­ra­toire. À cet effet, il existe une varié­té de patho­lo­gies rhu­ma­to­lo­giques appar­te­nant cha­cune à une famille bien précise.

Les maladies inflammatoires

Les mala­dies inflam­ma­toires regroupent :

  • La poly­ar­thrite rhumatoïde ;
  • La mala­die de Sever ou l’apophysite cal­ca­néenne ;
  • Le rhu­ma­tisme psoriasique ;
  • La spon­dy­lar­thrite ankylosante ; 
  • Et le lupus éry­thé­ma­teux disséminé.

Ces mala­dies sont en géné­ral auto-immunes. En d’autres termes, elles sont cau­sées par l’hyper­ac­ti­vi­té du sys­tème immu­ni­taire à l’encontre des sub­stances et des tis­sus pré­sents dans l’organisme humain.

Les maladies d’origine infectieuse

Les mala­dies d’origine infec­tieuse concernent entre autres l’arthrite sep­tique et la spon­dy­lo­dis­cite. Ces mala­dies pro­viennent d’une infec­tion de la peau. Les arti­cu­la­tions sont affec­tées par une infec­tion de la peau pour plu­sieurs raisons.

D’une part, lorsqu’il y a frac­ture sur un endroit de la peau plus ou moins proche d’une arti­cu­la­tion. D’autre part, la plaie engen­drée n’est pas cor­rec­te­ment explo­rée et en dépit des trai­te­ments anti­bio­tiques,  l’articulation visée est infec­tée par les corps étran­gers de la plaie.

Les maladies du squelette

Les mala­dies du sque­lette sont l’arthrose, l’ostéoporose, le rachi­tisme, l’ostéomalacie, l’ostéose para­thy­roï­dienne, l’ostéophytose, la mala­die de Paget. Ces mala­dies sont en effet issues des troubles du sque­lette humain. Elles ont des effets directs sur l’os.

Il en existe une varié­té de chaque mala­die, clas­sée selon leur effet sur l’os et leur origine.

Les maladies d’origine métabolique

La forme fré­quente de rhu­ma­tisme méta­bo­lique est la goutte. Elle est aus­si sui­vie de la chon­dro­cal­ci­nose arti­cu­laire. Ces mala­dies sont en effet pro­vo­quées par un trouble du métabolisme.

Les troubles méta­bo­liques qui déter­minent la nature de la patho­lo­gie sont ceux liés à la trans­for­ma­tion et au trai­te­ment de cer­taines sub­stances pré­sentes dans l’organisme.

Les maladies d’origine dysplastique

Les mala­dies d’origine dys­plas­tique concernent les patho­lo­gies telles que :

  • L’ostéogenèse impar­faite ;
  • L’hypochondroplasie, achon­dro­pla­sie, les dys­pla­sies d’étiologies déter­mi­nées ou non avec bilan étio­lo­gique en cours.
  • Le syn­drome de larsen ;
  • Le nanisme primordial ;
  • Les exos­toses multiples ;
  • La dys­pla­sie fibreuse, syn­drome de McCune-Albright ;
  • Les dys­os­toses (crâne, ver­tèbres, rotules, membres).

Sont concer­nées aus­si d’autres patho­lo­gies liées au méta­bo­lisme phos­pho­cal­cique à savoir : la cal­ci­nose tumo­rale, le pseu­do­hy­po­pa­ra­thy­roï­die (PHP), le pseu­dop­seu­do­hy­po­pa­ra­thy­roï­die (PPHP), l’hétéroplasie osseuse pro­gres­sive, hypo­phos­pha­té­mies, etc.

Les autres maladies rhumatologiques

Les autres mala­dies rhu­ma­to­lo­giques sont celles qui touchent direc­te­ment les arti­cu­la­tions. Elles sont :

  • L’arthrose ;
  • La her­nie dis­cale cervicale ;
  • La bur­site ;
  • L’ankylose ;
  • La cer­vi­cal­gie ; 
  • La cyphose ;
  • La déchi­rure musculaire ; 
  • L’élongation ou bles­sure musculaire ; 
  • La dis­co­pa­thie encore appe­lée mal de dos ; 
  • L’épicondylite ;
  • La gonal­gie ;
  • L’entorse ;
  • L’hallux val­gus ;
  • La lom­bal­gie ;
  • Le lum­ba­go ;
  • La mala­die de Scheuermann ;
  • La myas­thé­nie ;
  • La sco­liose ;
  • La ten­di­nite ;
  • L’algodystrophie ;
  • La mala­die de Dupuytren ;
  • Le syn­drome du canal carpien. 

Causes

Étant don­né que les mala­dies rhu­ma­to­lo­giques sont nom­breuses, leurs ori­gines sont aus­si diverses. Cepen­dant, il est rete­nu deux grands types de causes liées aux patho­lo­gies rhumatologiques.

D’une part, les causes méca­niques sont à l’origine de cer­taines mala­dies rhu­ma­to­lo­giques, notam­ment les mala­dies qui affectent les arti­cu­la­tions. Ces causes se tra­duisent par des frot­te­ments ou des mou­ve­ments répé­tés qui usent pro­gres­si­ve­ment les arti­cu­la­tions sol­li­ci­tées.  En exemple, l’arthrose est pro­vo­quée par des mou­ve­ments méca­niques. C’est ce qui jus­ti­fie son déve­lop­pe­ment dans divers corps de métier.

D’autre part, des  causes inflam­ma­toires sont à l’origine des rhu­ma­tismes inflam­ma­toires, regrou­pées sous le thème d’arthrite. Ces causes sont non connues. Tou­te­fois, des fac­teurs géné­tiques pour­raient expli­quer l’existence des rhu­ma­tismes inflam­ma­toires. De même, ces mala­dies peuvent être déclen­chées par des élé­ments de toxi­ci­té tels que le tabac.

Par ailleurs, selon cer­taines études, il exis­te­rait un lien entre des ano­ma­lies de la flore intes­ti­nale et le déve­lop­pe­ment des rhu­ma­tismes inflam­ma­toires. Quel qu’en soit, les rhu­ma­tismes en géné­ral sont cau­sés en par­tie par le vieillis­se­ment, des trau­ma­tismes arti­cu­laires, ou une contrainte exces­sive sur le car­ti­lage.

La déré­gu­la­tion immu­ni­taire et par­fois des infec­tions  ou tumeurs can­cé­reuses sont à l’origine des rhu­ma­tismes. C’est en rai­son de cette varié­té de fac­teurs en cause que les mala­dies rhu­ma­to­lo­giques sont classifiées.

Symptômes

Compte tenu de la varié­té des rhu­ma­tismes, les symp­tômes de mala­dies trai­tées en rhu­ma­to­lo­gie varient d’une patho­lo­gie à une autre.  Néan­moins, ces mala­dies ont un point en com­mun. Il s’agit de la dou­leur qui carac­té­rise la plu­part des affec­tions de rhumatisme.

La douleur : un symptôme commun aux pathologies en rhumatologie

On retrouve la dou­leur de la même façon dans les rachi­al­gies (dou­leurs du dos ou de la colonne ver­té­brale) que dans l’arthrose, l’algodystrophie, les mala­dies méta­bo­liques, d’origine infec­tieuse ou des mala­dies du squelette.

Les dou­leurs sont géné­ra­le­ment obser­vées au niveau des arti­cu­la­tions et s’accompagnent par­fois de symp­tômes sup­plé­men­taires. La rai­deur arti­cu­laire, le gon­fle­ment, la cha­leur et une gêne à peu près importante.

Les rhu­ma­tismes dans leur majo­ri­té peuvent se mani­fes­ter sous forme de crises répé­tées ou encore pous­sées, asso­ciées à des dou­leurs intenses. Ces dou­leurs sont de type méca­nique, le plus sou­vent déclen­chées et aggra­vées par des mou­ve­ments récur­rents.

Par ailleurs, les symp­tômes asso­ciés aux dou­leurs s’atténuent lorsque le corps est en mou­ve­ment dans la jour­née et mobi­lisent les arti­cu­la­tions. En revanche, seul le repos dimi­nue l’intensité des dou­leurs, et les trai­te­ments médi­caux les soignent efficacement.

Des déformations

Les défor­ma­tions ne sont pas com­munes à toutes les patho­lo­gies de rhu­ma­tisme. Cer­taines patho­lo­gies telles que la mala­die de Dupuy­tren, l’arthrose sont mar­quées par des défor­ma­tions, notam­ment celles des doigts.

En matière de défor­ma­tion, la mala­die de Dupuy­tren se mani­feste par la flexion et la rétrac­tion des doigts. Quant à l’arthrose, elle se carac­té­rise aus­si par des défor­ma­tions ines­thé­tiques et gênantes des doigts. L’hallux éga­le­ment est concer­né par la défor­ma­tion, celle du gros orteil.

Diagnostic

Pour poser le diag­nos­tic d’un rhu­ma­tisme, le rhu­ma­to­logue fait appel à toute une palette d’exa­mens d’imageries médi­cales ain­si que des inter­ven­tions chi­rur­gi­cales pour répa­rer les défor­ma­tions et dys­fonc­tion­ne­ments de l’appareil loco­mo­teur. Les actes thé­ra­peu­tiques sont aus­si associés.

Des actes thérapeutiques

Avant toute inter­ven­tion, le rhu­ma­to­logue prend le soin de poser des ques­tions au patient sur ses plaintes tout en exa­mi­nant les arti­cu­la­tions et l’amplitude des mou­ve­ments.  Les ques­tions adres­sées au patient peuvent être :

  • Depuis quand souffrez-vous ? 
  • Com­ment se mani­festent les douleurs ? 
  • Quelles sont les arti­cu­la­tions menacées ?

À ces ques­tions, il asso­cie des actes qui per­mettent au patient de lais­ser paraitre des plaintes. Par exemple, éti­rer les bras vers le haut, se cour­ber en remon­tant le dos, plier les genoux, etc.

Le rhu­ma­to­logue peut lui aus­si poser des actes thé­ra­peu­tiques au niveau local préa­la­ble­ment à tout trai­te­ment.  En exemple, il peut pro­cé­der à des infil­tra­tions de cor­ti­coïdes direc­te­ment dans l’articulation afin de sou­la­ger les douleurs.

Diagnostic par examens d’imageries médicales  articulations

Les exa­mens d’imageries sur les­quels s’appuie le diag­nos­tic de rhu­ma­tisme sont :

  • L’échographie ;
  • La radio­gra­phie ;
  • Le scan­ner ;
  • L’IRM ;
  • La scin­ti­gra­phie osseuse ;
  • L’arthrographie et
  • le tep-scan­ner.

Le but de ces exa­mens est d’observer de près les dys­fonc­tion­ne­ments sur l’appareil loco­mo­teur et d’y appor­ter les solu­tions idoines.

Diagnostic par ponctions articulaires et bilan biologique

Selon les plaintes du patient, le méde­cin rhu­ma­to­logue réa­lise des ponc­tions arti­cu­laires afin d’analyser le liquide pré­sent dans l’articulation et iden­ti­fier la pré­sence de bac­té­ries ou de cris­taux soli­di­fiés.

Il réa­lise aus­si des exa­mens san­guins sont aus­si réa­li­sés afin d’associer le mal à une patho­lo­gie don­née. Prin­ci­pa­le­ment, les exa­mens san­guins sont réa­li­sés lorsqu’il s’agit d’une poly­ar­thrite rhu­ma­toïde. Ces exa­mens per­mettent de confir­mer l’effectivité de la pathologie.

Traitement

Les trai­te­ments rhu­ma­to­lo­giques vont des trai­te­ments symp­to­ma­tiques médi­ca­men­teux aux trai­te­ments rhu­ma­to­lo­giques non médicamenteux.

Les traitements médicamenteux

Les trai­te­ments médi­ca­men­teux regroupent trois caté­go­ries de soins. D’abord, on retrouve les trai­te­ments symp­to­ma­tiques qui sont constitués :

  • Des antal­giques dont l’objectif est de dimi­nuer la dou­leur due au dys­fonc­tion­ne­ment des arti­cu­la­tions. En tête de liste, le para­cé­ta­mol est l’antidouleur le plus usi­té et par­fois en asso­cia­tion avec des déri­vés de mor­phines. En plus de cela, il peut être uti­li­sé des anti­dé­pres­seurs et anti-épi­lep­sies pour soi­gner les dou­leurs notam­ment celles chro­niques celles d’origines nerveuses.
  • Des anti-inflam­ma­toires sté­roï­diens ou non sté­roï­diens vont réduire l’inflammation et dimi­nuer la douleur ;
  • Des myo­re­laxants qui ont pour rôle de réduire les contrac­tures des muscles pou­vant cau­ser de douleur.

Ensuite, les trai­te­ments de fond sont constitués :

  • Des trai­te­ments de fond clas­sique basé sur l’utilisation de médi­ca­ments tels que leflu­no­mide, metho­trexate, sul­fa­sa­la­zine, hydroxy­chlo­ro­quine ;
  • Des bio­thé­ra­pies obte­nues par la bio­tech­no­lo­gie et dont l’action est de long terme et l’efficacité est retar­dée dans le temps. Ce sont entre autres : les anti-TNF, l’abatacept, le toci­li­zu­mab trans­mis par voie sous-cuta­née.

Enfin, les trai­te­ments locaux quant à eux sont constitués :

  • Des infil­tra­tions de cor­ti­coïdes au voi­si­nage d’un ten­don, d’un nerf, au sein d’une arti­cu­la­tion ou au niveau de la colonne rachi­dienne de la cor­ti­sone. Les cor­ti­coïdes ont un effet anti-inflam­ma­toire qui va sou­la­ger et amé­lio­rer la fonc­tion des articulations ;
  • Des injec­tions de l’acide hya­lu­ro­nique ou vis­co­sup­plé­men­ta­tions afin de lubri­fier l’articulation pour amé­lio­rer la mobi­li­té et la dou­leur. Ce trai­te­ment est par­ti­cu­liè­re­ment sol­li­ci­té pour soi­gner l’arthrose ;
  • Du lavage arti­cu­laire qui est de net­toyer  les micro­par­ti­cules res­pon­sables de l’inflammation d’une arti­cu­la­tion en uti­li­sant du sérum phy­sio­lo­gique. Ce trai­te­ment est sou­vent cou­plé à l’injection de cortisone ;
  • Des syno­vior­thèses iso­to­piques per­mettent de soi­gner des rhu­ma­tismes inflam­ma­toires. Ils sont uti­li­sés au cas où une syno­vite résis­te­rait à une cor­ti­sone. Il s’agit par­ti­cu­liè­re­ment de réduire la syno­vite en injec­tant un iso­tope au sein d’une articulation.

L’ensemble des thé­ra­peu­tiques de fond et symp­to­ma­tiques est des­ti­né à réduire les signes et symp­tômes d’un rhu­ma­tisme et aus­si d’écar­ter les dégâts arti­cu­laires. En ce qui concerne les trai­te­ments locaux, il s’agit d’extraire les agents toxiques créant de la dou­leur au sein des articulations.

Les traitements non médicamenteux

Les trai­te­ments non médi­ca­men­teux sont consti­tués d’exer­cices phy­siques visant à cor­ri­ger les dys­fonc­tion­ne­ments du sque­lette loco­mo­teur. On note :

  • La kiné­si­thé­ra­pie qui uti­lise des tech­niques manuelles sol­li­ci­tant les muscles, ten­dons et tis­sus sous-cuta­nés. Elle se décline aus­si en la réédu­ca­tion afin de ren­for­cer les muscles, mais aus­si d’entretenir la mobi­li­té arti­cu­laire et rachi­dienne et pré­ve­nir aus­si les gestes douloureux ;
  • L’hypnose cou­plée à la kiné­si­thé­ra­pie a pour but de réini­tia­li­ser le sché­ma cor­po­rel per­tur­bé. Cette tech­nique favo­rise éga­le­ment le contrôle de la dou­leur  en cas d’algodystrophie, et per­met donc de faire des séances de kiné­si­thé­ra­pie pas­sives et confortables ;
  • L’acupuncture vise à éta­blir l’harmonie des flux éner­gé­tiques du corps. L’acupuncture est un trai­te­ment d’appoint de la dou­leur, qu’elle soit aiguë ou chro­nique, méca­nique ou inflam­ma­toire. Pour ce faire, il prend en compte  les scia­tiques, cru­ral­gies, névral­gies cer­vi­co-bra­chiales, dou­leurs cer­vi­cales, dor­sales et lom­baires, les contrac­tures mus­cu­laires et les tendinites.

À cette liste, il est ajou­té l’ostéopathie qui traite manuel­le­ment les dys­fonc­tion­ne­ments inter­ver­té­braux mineurs. La méso­thé­ra­pie, l’ergo­thé­ra­pie et les appa­reillages sont aus­si pris en compte.

Il y a encore le ther­ma­lisme et l’édu­ca­tion thé­ra­peu­tique qui font par­tie de l’arsenal médi­cal en rhumatologie.

Traitement : règles pratiques pour prescrire en rhumatologie

Pour un trai­te­ment opti­mal de rhu­ma­tisme, l’association des trai­te­ments phar­ma­co­lo­giques et non phar­ma­co­lo­giques est néces­saire. Cepen­dant, les trai­te­ments phar­ma­co­lo­giques et médi­caux sont faits en per­son­na­li­sant les soins du patient.

En effet, lors de la pres­crip­tion, il est pris en compte les fac­teurs de risques de la mala­die cou­plés à l’âge du patient. Pour ce faire, les trai­te­ments sont pres­crits selon les affec­tions affi­chées avec appli­ca­tion de mesures adé­quates à la prise en charge sani­taire du patient, selon qu’il s’agit d’un enfant ou d’un adulte.

En dehors des trai­te­ments clas­siques, il est judi­cieux de com­plé­ter un trai­te­ment non phar­ma­co­lo­gique. Ce trai­te­ment revient à :

  • Édu­quer le patient sur sa mala­die, ses fac­teurs de risques, les pro­fils évo­lu­tifs de la mala­die, les dif­fé­rents traitements ;
  • Apprendre au patient l’économie arti­cu­laire ;
  • Orien­ter le patient vers un spé­cia­liste pour soi­gner des mani­fes­ta­tions spé­ci­fiques engen­drées par la patho­lo­gie affectant.

Par ailleurs, il faut l’amener à réa­li­ser des exer­cices de kiné­si­thé­ra­pie pour amé­lio­rer sa san­té. Une pré­pa­ra­tion psy­cho­lo­gique du patient en amont à toute inter­ven­tion médi­cale et un sui­vi réédu­ca­tif après le trai­te­ment sont impor­tants et béné­fiques à sa guérison.

Conseils bien-être en cas de rhumatisme

Pour mieux vivre avec son rhu­ma­tisme, il peut être appli­qué cer­tains remèdes natu­rels et astuces de bien-être. Ceux-ci pré­sentent des effets béné­fiques sur les dou­leurs et sou­lagent les autres malaises engen­drés par la mala­die. Les remèdes natu­rels et astuces à pri­vi­lé­gier concernent :

  • Les cata­plasmes froids qui sont effi­caces en cas de dou­leurs arti­cu­laires aiguës asso­ciées au gon­fle­ment. Son appli­ca­tion plu­sieurs fois par jour à base de cata­plasmes d’argile, ou de com­presse froide donne un effet anti-inflam­ma­toire, décon­ges­tion­nant et analgésique ;
  • Les trai­te­ments ther­miques : ce sont des bains com­plets et par­tiels avec des fleurs de foin, de l’arni­ca, de la boue vol­ca­nique thé­ra­peu­tique ou encore la tourbe. Le bain avec l’un de ces élé­ments atté­nue la dou­leur et sti­mule le méta­bo­lisme et la cir­cu­la­tion sanguine ;
  • Des tisanes de reine des prés : à consom­mer 2 fois par jour une tasse. L’herbe uti­li­sée contient de l’acide acé­ty­lé­nique, un anti-inflam­ma­toire et un analgésique ;
  • L’activité phy­sique régu­lière per­met d’améliorer la mobi­li­té et pré­ve­nir la dégra­da­tion du car­ti­lage. Les sports tels que l’aqua­fit, le nor­dic wal­king, la mus­cu­la­tion, le vélo et la nata­tion per­mettent de ména­ger les articulations ;
  • La détente : les ten­sions et les crampes accen­tuent les dou­leurs. Grâce à des tech­niques telles que  le trai­ning auto­gène, la gym­nas­tique res­pi­ra­toire ou la médi­ta­tion, il est facile de se détendre et mini­mi­ser les risques de dou­leurs graves.

En plus de tout cela, il est impor­tant d’avoir une bonne ali­men­ta­tion. À l’instar des acti­vi­tés phy­siques et de la relaxa­tion, l’ali­men­ta­tion équi­li­brée va aider à avoir une vie saine et réduire les risques de dou­leurs et de contrac­tions des muscles.

Derniers articles

La question de la qualité nutritionnelle des repas en résidence senior

Le bien-être de nos parents et grands-parents est une préoccupation constante, surtout lorsque l'âge...

Prophylaxie médicale : tout savoir sur les masques FFP

Depuis la pandémie de la Covid-19, l’utilisation des masques respiratoires s’est largement répandue dans...

Comment booster la présence de collagène dans votre organisme ?

Le collagène est un composant bien connu dans le monde du cosmétique. Au-delà de...

8 aliments à consommer pour réduire la graisse abdominale

Saviez-vous que notre santé est largement influencée par nos choix alimentaires au quotidien ?...

Pour aller plus loin

La question de la qualité nutritionnelle des repas en résidence senior

Le bien-être de nos parents et grands-parents est une préoccupation constante, surtout lorsque l'âge...

Prophylaxie médicale : tout savoir sur les masques FFP

Depuis la pandémie de la Covid-19, l’utilisation des masques respiratoires s’est largement répandue dans...

Comment booster la présence de collagène dans votre organisme ?

Le collagène est un composant bien connu dans le monde du cosmétique. Au-delà de...