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Traitement hormonal de la ménopause : définition, formes, avantages, risques

Bouffées de chaleur, stress, insomnie, sécheresse vaginale, ce sont là quelques signes persistants de la manifestation de la ménopause chez les femmes. Ces symptômes gênants et parfois désagréables limitent celles-ci dans leurs activités quotidiennes et peuvent justifier également leur baisse de rendement au travail.

Pour lutter efficacement contre ces troubles, plusieurs protocoles médicaux sont de plus en plus élaborés, dont le traitement hormonal de la ménopause (THM). Cependant, plusieurs personnes se méfient de cette méthode en raison de ses effets indésirables. Qu’en est-il alors de ses bienfaits ? Présente-t-il des contre-indications ? Focus!

Traitement hormonal de la ménopause : En quoi consiste-t-il ?

Survenant chez toutes les femmes généralement à partir de 50 ans, la ménopause correspond à une période de vie au cours de laquelle celles-ci cessent de retrouver leurs menstruations. Ainsi, pour pallier la disparition des sécrétions d’œstrogènes par les ovaires, les médecins se retrouvent dans l’obligation de procéder à la prescription d’un traitement hormonal.

Cependant, il est important de faire une distinction entre un traitement hormonal de la ménopause (THM) et un traitement hormonal de substitut (THS). Pendant que le premier s’adresse aux femmes ménopausées à un âge normal, le second concerne plutôt celles ayant une insuffisance ovarienne prématurée encore appelée ménopause précoce. Retenez juste que le THS n’est qu’une simple substitution à l’instar des hormones thyroïdiennes administrées à une femme souffrant d’une hypothyroïdie ou de diabète.

Traitement hormonal substitutif de la ménopause : indications

Les troubles fonctionnels associés à la ménopause constituent les seules indications du traitement hormonal substitutif de la ménopause (TSH). Ils sont reconnaissables par plusieurs symptômes à savoir :

  • la dépression ;
  • les sueurs ;
  • l’insomnie ;
  • l’irritabilité ;
  • les troubles de l’humeur ;
  • les bouffées de chaleur.

Les troubles fonctionnels de la ménopause ne se développent pas systématiquement chez toutes les femmes ménopausées. Seulement 50 % d’entre elles sont susceptibles de les présenter. Quand aucun symptôme fonctionnel n’est observé, la femme ménopausée n’a aucun intérêt à utiliser un traitement hormonal ; il est contre-indiqué.

Traitement hormonal de la ménopause : bienfaits

Outre pallier les troubles fonctionnels de la ménopause, le TSH présente plusieurs bienfaits pour la santé. Il s’agit entre autres de :

  • l’amélioration de la qualité de vie ;
  • l’amélioration de la vie sexuelle ;
  • la prévention du vieillissement de la peau ;
  • la prévention des troubles génito-urinaires ;
  • la prévention de l’ostéoporose ;
  • la prévention des maladies cardiovasculaires ;
  • la prévention de la maladie d’Alzheimer.

Le mécanisme duquel résulte chacun de ces bienfaits du traitement hormonal substitutif de la ménopause est expliqué dans les rubriques ci-dessous.

L’amélioration de la qualité de vie

Le premier bienfait du traitement hormonal de la ménopause est sans doute l’amélioration de la qualité de vie de la femme ménopausée. En effet, bouffées de chaleur, sudation excessive, irritabilité et troubles de l’humeur sont des symptômes ayant des répercussions importantes sur le quotidien de la femme. Ils entravent l’épanouissement de celle-ci et constituent des sources de nombreux maux (insomnie, stress) capables de détériorer la qualité générale de vie.

La femme se retrouve alors dans un état chronique de tristesse et perd progressivement sa joie de vivre. Cependant, dès qu’un traitement hormonal substitutif de la ménopause est instauré, les symptômes disparaissent rapidement. Ainsi, il faut compter seulement un mois pour voir régresser les signes tels que les sueurs nocturnes et les bouffées de chaleur. La femme malgré sa ménopause, retrouve alors un certain confort et sa qualité de vie est considérablement améliorée.

De plus, le traitement hormonal de la ménopause grâce à ses principes actifs, améliore la sécrétion des hormones suivantes :

  • la dopamine ;
  • la sérotonine ;
  • l’ocytocine ;
  • l’endorphine.

Communément appelées hormones du bonheur, ces dernières réduisent les signes tels que le stress, la tristesse et l’anxiété. Elles corrigent l’insomnie et l’humeur de la femme ménopausée qui s’épanouit davantage. Tout ceci concourt à la préservation de sa qualité de vie.

L’amélioration de la vie sexuelle

Le traitement hormonal substitutif de la ménopause améliore également la vie sexuelle. En effet, les femmes ménopausées font pour la plupart objet d’une sécheresse vaginale. Par conséquent, leur vie sexuelle est perturbée. Elles ressentent des douleurs d’intensité variable lors des rapports sexuels et voient leur libido baisser considérablement.

Lorsqu’un traitement hormonal substitutif de la ménopause est pris, la sécheresse vaginale est supprimée. Le confort sexuel de la femme ainsi que sa vie maritale sont alors améliorés. Cela a un impact positif sur son humeur et sa qualité de vie.

La prévention du vieillissement de la peau

Le vieillissement de la peau connaît une accélération importante à l’âge de la ménopause en raison de la chute des taux de collagènes. Ainsi, le renouvellement cellulaire ralentit et la peau s’épaissit. S’en suivent alors les problèmes cutanés tels que la déshydratation, la peau sèche, le ternissement cutané, la dilatation des pores et les troubles pigmentaires.

Ces problèmes qui sont des sources d’importants complexes pour les femmes. Ils peuvent tout de même être évités grâce au traitement hormonal substitutif de la ménopause. En effet, d’après de nombreuses études scientifiques, le TSH améliore la circulation sanguine et la production de collagène. Se faisant il participe à la prévention du vieillissement de la peau chez les femmes ménopausées.

La prévention des troubles génito-urinaires

La ménopause entraîne des modifications physiologiques favorables à une atrophie vaginale. La femme qui se trouve dans cette situation est alors exposée à de nombreux troubles génito-urinaires. Cependant, dès qu’elle commence un traitement hormonal substitutif, le risque d’atrophie vaginale est réduit grâce aux estrogènes.

Par ailleurs, la sphère urogénitale est préservée. Les infections, les démangeaisons, les irritations du vagin ainsi que les cystites et les troubles de continence urinaires sont alors limités. Même dans les cas où ils surviennent, ils évoluent favorablement et sont moins susceptibles à une complication.

La prévention de l’ostéoporose

À partir d’un certain âge, la masse osseuse fond graduellement avec l’âge et indépendamment du sexe. Hommes et femmes sont donc susceptibles d’en faire objet. Dès leur 25ème anniversaire, ils se doivent donc d’envisager des traitements capables de ralentir la fonte au risque de s’exposer à des complications plus graves.

Dans le cas particulier de la femme, si aucun traitement hormonal n’est fait, la perte osseuse s’accélère au moment de la ménopause. Cela favorise la survenue de l’ostéoporose. Considérée comme une maladie grave, elle touche près de la moitié des femmes ménopausées. Elle est responsable d’importants tassements de vertèbres, d’une réduction de la taille, de déformations physiques et de fractures au poignet ou au col du fémur.

Facteurs responsables de l’ostéoporose

L’ostéoporose à la ménopause est favorisée par de nombreux facteurs. Les principaux sont la vitesse de la fonte osseuse et la prédisposition génétique. En effet, la fonte osseuse est plus rapide chez certaines femmes que d’autres. De plus, c’est de la génétique que dépend le volume du capital osseux d’une femme à l’âge adulte. Outre la vitesse de la fonte osseuse et la génétique, les autres facteurs qui favorisent l’ostéoporose sont :

  • le tabagisme ;
  • la consommation d’aliments pauvre en calcium ;
  • la prise d’hormones thyroïdiennes ;
  • la prise de cortisone.

Solutions

Chez les femmes, les estrogènes qui sont la composante principale d’un TSH constituent la meilleure méthode de prévention de la fonte osseuse. Ils sont efficaces, et ce, peu importe, le moment où débute le traitement. Pour majorer leurs effets, il est important que la dose d’estrogènes administrée soit adaptée aux besoins de la femme ménopausée. Si cette dernière ne supporte pas des doses importantes, le TSH est généralement associé à un traitement à base de vitamine D ou du calcium.

Dans ces situations où le traitement hormonal substitutif de la ménopause est contre-indiqué, une ostéodensitométrie peut s’avérer indispensable. Il s’agit d’un examen indolore et anodin qui révèle le capital osseux d’une personne en seulement quelques minutes. Il permet aussi d’apprécier l’évolution de la perte osseuse et d’évaluer le traitement.

Étant donné que l’ostéoporose est la conséquence d’une série de facteurs, en plus du traitement hormonal substitutif de la ménopause il est important de faire du sport. Il faudrait aussi optimiser les apports de calcium par l’alimentation et laisser le tabagisme.

La prévention des maladies cardiovasculaires

Les maladies cardiovasculaires constituent une cause majeure des décès de femmes ménopausées ayant plus de 70 ans. Pour les prévenir, diverses mesures efficaces sont élaborées. La pratique d’une activité physique, l’éviction de la consommation du tabac, la réduction de la surcharge pondérale et la diminution du cholestérol sanguin sont les plus importantes.

Le traitement hormonal substitutif de la ménopause agit principalement sur le cholestérol sanguin. En fait, il améliore le profil lipidique des femmes en réduisant d’une part le taux total de cette hormone. D’autre part, il majore le cholestérol HDL (bon cholestérol).

Outre cela, par action directe, il augmente le débit des vaisseaux artériels en empêchant le dépôt de substances grasses sur leurs parois. Il réduit ainsi le risque d’athérosclérose qui est favorable à la survenue des maladies cardiovasculaires.

Plusieurs études scientifiques ont été réalisées depuis les années 1900 pour mettre en évidence la corrélation entre le THS et les maladies cardiovasculaires. Cependant, ce n’est que dans les années 2005 que l’hypothèse de la réduction du risque cardiaque par le THS a été vérifiée. Ces derniers comparent en double insu un placebo aux traitements hormonaux. Ils permettent aujourd’hui d’affirmer sans doute que le THS participe à la réduction des décès dus aux maladies cardiovasculaires chez les femmes ménopausées.

Il est à noter, par ailleurs, que le THS n’a aucun effet sur l’HTA (Hypertension Artérielle) qui est un facteur principal de risque des maladies cardiovasculaires. De même, il n’a aucune incidence sur la survenue d’un AVC (Accident Vasculaire Cérébral). On ne peut donc affirmer avec certitudes qu’il permet de réduire leur fréquence.

La prévention de la maladie d’Alzheimer

La maladie d’Alzheimer est un trouble de la mémoire qui touche principalement les personnes âgées. Plusieurs femmes ménopausées sont susceptibles d’en souffrir à partir de 80 ans. Certes, il existe peu de moyens de la prévenir. Cependant, d’après des travaux de recherches récents, le traitement hormonal de la ménopause contribuerait à la prévention de la maladie d’Alzheimer. Le risque d’en souffrir serait ainsi réduit de 30 à 50 % pour les femmes ménopausées traitées comparativement aux femmes ménopausées non traitées.

Ces travaux sont toutefois encore limités. Leurs résultats doivent être vérifiés à l’avenir par des recherches à grande échelle. Par ailleurs, d’autres études ont montré que le TSH a un effet positif sur la mémoire des femmes ménopausées ayant des troubles de mémoire.

Traitement hormonal de la ménopause : effets sur quelques cancers

Traitement hormonal de la ménopause

Le traitement hormonal substitutif de la ménopause est lié à de nombreux cancers. Il s’agit, principalement du :

  • cancer du sein ;
  • cancer du col de l’utérus ;
  • cancer du corps de l’utérus ;
  • cancer du côlon.

Les effets précis du traitement substitutif de la ménopause sur chacun des cancers susmentionnés sont décrits ci-dessous.

Traitement hormonal de la ménopause et cancer du sein

Le cancer du sein est répertorié parmi les cancers féminins les plus fréquents. Il touche environ 10 % de la population féminine. Nombre de facteurs sont associés à son apparition. Dans leur rang, on compte le traitement hormonal de la ménopause.

Il est vrai que pendant les cinq premières années de THS aucune majoration du risque du cancer du sein n’est observée. Cependant, au-delà, d’après plusieurs études une légère majoration du risque du cancer de sein est constatée chez bon nombre de femmes ménopausées traitées.

Il est à noter que le risque n’est majoré que durant le traitement hormonal de la ménopause. Cela suppose qu’à l’arrêt du traitement, ce risque n’existe plus. La femme ménopausée à la fin du traitement hormonal a alors le même risque de contracter un cancer de sein qu’une femme ménopausée non traitée.

Traitement hormonal de la ménopause et cancer du col de l’utérus

Le traitement hormonal de la ménopause n’a aucun impact sur le risque de survenue du cancer du col de l’utérus. Il ne le favorise pas et il ne participe pas non plus à sa prévention. Ceci pour la simple raison que le cancer du col de l’utérus ne dépend pas d’une hormone. En d’autres termes, il n’est pas un cancer hormono-dépendant. Un traitement hormonal ne peut donc l’impacter.

Traitement hormonal de la ménopause et cancer du corps de l’utérus

Le traitement hormonal de la ménopause n’a aucun effet négatif sur le cancer du corps de l’utérus. Il est vrai que, pris de façon isolée, les estrogènes font augmenter le risque de survenue du cancer du corps de l’utérus. Cependant, dès qu’ils sont associés à un progestatif ce risque est annulé. Or, dans le cadre du traitement hormonal de la ménopause, les estrogènes sont toujours associés à un progestatif.

Par ailleurs, le traitement hormonal de la ménopause favorise le dépistage régulier du cancer du corps de l’utérus. En cas de cancers, il permet une meilleure prise en charge des femmes ménopausées.

Traitement hormonal de la ménopause et cancer du côlon

Le cancer du côlon est après le cancer du sein, le deuxième cancer le plus fréquent chez les femmes non-fumeuses. Il est susceptible de toucher environ une femme sur dix. Nombre de facteurs réduisent le risque de sa survenue. Le traitement hormonal de la ménopause est répertorié parmi ces derniers. En fait, il réduit de près de 50 % le risque du cancer du côlon. Les femmes gestantes traitées risquent donc de moins développer un cancer du côlon que les femmes non traitées.

Traitement hormonal de la ménopause : recommandations d’emploi

Traitement hormonal de la ménopause

Avant toute chose, il faudrait savoir que le traitement hormonal de la ménopause n’est pas une obligation. Il s’agit plutôt d’une des alternatives proposées aux femmes qui souffriraient des effets de la ménopause. Autant dire qu’il existe plusieurs recommandations pratiques pour l’utilisation de ce traitement.

1re recommandation

Le TMH ne doit pas être prescrit ni renouvelé systématiquement. Sa prescription n’est acceptée que chez des femmes présentant des troubles de ménopause particulièrement la bouffée de chaleur. De même, il est prescrit uniquement ou renouvelé à la dose minimale efficace.

2e recommandation

Le TMH ne peut être utilisé que sur une courte durée en fonction de la durée des symptômes gênants. Aussi, doit-on évaluer à la fin de chaque année s’il y a un intérêt de poursuivre avec le traitement. En cas d’administration à une femme, celle-ci doit au prime à bord être informée et cela doit se faire de façon volontaire et non par contrainte.

Traitement hormonal de la ménopause : formes de présentation

On distingue plusieurs produits estrogéniques à l’estradiol. Ils se présentent sous forme :

  • De gélules ;
  • de comprimés ;
  • d’autocollants ;
  • ou des patchs.

Concernant les progestatifs et la progestérone naturelle, ils se présentent sous forme de capsules ou de comprimés.

Au regarde de toute cette variété de formes, il revient au médecin de choisir le type de produits et le protocole thérapeutique adéquat ; ceci après avoir examiné et discuté avec sa patiente. Plus clairement, le choix se fera en tenant compte des troubles présentés par la patiente, de ses antécédents, de son examen clinique et de son bilan hormonal. Précisons que certaines considérations biologiques et osseuses peuvent aussi être prises en compte par le médecin avant de passer au traitement.

Utilisation des patchs

Les patchs hormonaux sont des dispositifs autocollants contenant une certaine quantité d’estradiol. Dans ceux-ci, l’estrogène est logé dans un réservoir inclus dans la couche adhésive pour donner plus de souplesse et de finesse. On distingue plusieurs catégories et diverses tailles de patchs hormonaux avec des posologies variant entre 25 et 100 microgrammes d’estradiol. Les timbres les plus utilisés sont ceux ayant des formes rondes et rectangulaires ne dépassant pas 5 cm. Après avoir appliqué le patch, l’œstrogène migre directement sous la peau et se diffuse dans le sang.

Le patch est très apprécié en raison de sa diffusion rapide et régulière de l’estradiol durant toute la durée de l’application. De ce fait, il permet d’ingérer des quantités moindres comparativement à une application par voie orale.

Le patch hormonal peut être changé deux fois dans une semaine en fonction des produits ou des besoins de celle qui l’utilise. Cependant, il est conseillé de ne pas en faire une réplication au même endroit. Après l’avoir enlevé de son feuillet de protection, il peut être ainsi appliqué à différentes zones du corps.

Utilisation des comprimés

Traitement hormonal de la ménopause

En ce qui concerne les comprimés hormonaux, ils doivent être pris de façon quotidienne par voie orale. Ils contiennent entre 1 et 2 milligrammes d’estradiol. Par ailleurs, leurs horaires de prise seront fonction de la chronologie des symptômes gênants. Si par exemple ces dernières prédominent au milieu de la nuit comme les sueurs, le traitement sera plutôt orienté vers le soir à l’heure du coucher.

Pour limiter la dose d’un traitement hormonal de la ménopause, il est recommandé de ne prendre qu’un seul comprimé entier tous les deux jours. Cela permettra donc d’éviter le risque de surdosage.

Les boites des œstrogènes oraux sont composées de 20 à 28 comprimés. Ce nombre correspond en réalité à la durée du cycle menstruel normal. En cas où les comprimés finissent un peu plus tôt, il va falloir donc en compléter.

Pour d’autres cas, le traitement hormonal de la ménopause est prescrit pour seulement 24 jours. Dans ces conditions, il restera des comprimés à la fin du cycle qui peuvent être utilisés pour le début d’un nouveau cycle à venir.

Traitement hormonal de la ménopause : adaptation

L’objectif de l’adaptation ici est d’aboutir à un effet qui supprime les symptômes sans pour autant engendrer d’autres phénomènes liés à un éventuel surdosage. Pour cela, il est capital que celle qui doit subir le traitement décrive au fur et à mesure ce qu’elle ressent, et ce, avec les moindres détails.

De la même manière qu’un surdosage peut entrainer des conséquences graves telles que le cancer, la tension des seins, le sous-dosage peut également provoquer des malaises. Il s’agit entre autres :

  • des bouffées de chaleur persistantes ;
  • de la fatigue ;
  • de la sécheresse vaginale.

Généralement, les médecins préconisent un traitement à posologie hormonale modérée. De plus en plus, la tendance vise à réduire les doses des traitements hormonaux de la ménopause pour une meilleure tolérance clinique.

Traitement hormonal de la ménopause : quand l’arrêter ?

Traitement hormonal de la ménopause

La durée du traitement hormonal de la ménopause doit être simplement limitée à la durée de la manifestation des troubles gênants. Cependant, les agents de santé ne donnent aucune précision face à cette interrogation.

Pour l’Agence Nationale de Sécurité des médicaments (ANSM), la durée du traitement peut s’élargir sur tout le temps que les symptômes durent. Selon cette institution, il faudrait dans tous les cas utiliser des doses faibles des produits qui rentrent dans le cadre de ce traitement. Il n’y a pas de durée limite fixée de façon arbitraire pouvant s’appliquer à toutes les femmes pour ce qui concerne le traitement.

Il faudrait chaque année faire une petite évaluation quant à l’intérêt de la poursuite du traitement. Ainsi, il est possible de suspendre le traitement dans une même année pendant une période allant de 1 à 2 mois. Si pendant le temps de cet arrêt aucun symptôme tel que les bouffées de chaleur n’apparaît, alors le traitement peut être abandonné de façon définitive.

Par contre, si les symptômes persistent, le traitement hormonal pourra être repris si on le juge opportun. Une fois encore, cela doit se faire avec le consentement de la patiente. De toutes les façons, retenez qu’aucune décision concernant l’emploi d’un THM ne doit être définitive.

Il est également possible de diminuer au fur et à mesure la dose et la durée de l’administration du traitement dans un même mois. Ceci permet d’obtenir une réduction progressive. Aussi, ceci est capital surtout pour éviter un sevrage brutal. Il est important aussi de rappeler que le TMH doit être administré sous surveillance d’un médecin spécialiste.

Les phytoœstrogènes peuvent-il remplacera un traitement hormonal de la ménopause ?

Les phytoœstrogènes sont des substances provenant des espèces d’origine végétale ayant une faible action œstrogénique. Ils sont répartis en deux grands groupes :

  • Les isoflavones retrouvées dans les légumineuses telles que le soja et
  • Les lignanes

Les phytoœstrogènes sont considérés comme étant des compléments alimentaires et sont mis sur le marché sans aucun contrôle. Certaines études ont montré leur efficacité contre les bouffées de chaleur. Cependant, ils ne peuvent pas remplacer un traitement hormonal de la ménopause pour lequel ils n’ont pas toute la vertu thérapeutique. Ainsi, bien qu’ils soient en vente libre, les phytoœstrogènes peuvent ne pas forcément aider à calmer tous les symptômes gênants de la ménopause.

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