Santé

Lombalgies et Kamasutra : causes, symptômes et traitement

La lombalgie est une maladie lombaire qui guette la plupart des personnes durant leur existence. Le mal peut devenir chronique, mais les conséquences ne sont généralement pas graves sur la santé. Cependant, certains couples se voient freiner dans certaines positions lors des rapports sexuels. Pour faire face à cette situation sans doute désagréable, découvrez ici tous les détails importants, des causes du mal jusqu’aux Kamasutras adéquats pour plus de confort.

Lombalgies et Kamasutra : Les différents types de lombalgies

La lombalgie, encore appelée « lumbago » ou « tour de rêne », est une douleur qui survient au niveau des vertèbres lombaires. Elle peut s’étendre jusqu’aux selles ou même à l’arrière des genoux. Généralement, les lombalgies sont favorisées par le travail et représentent 20 % des accidents de travail puis 7 % des maladies professionnelles.

La lombalgie reste la maladie de dos la plus courante. En raison de la majorité du poids du corps que supportent les vertèbres et de leur forte fréquence de sollicitation, la zone dorsale se voit ainsi instable. Le déséquilibre occasionné peut être à l’origine de différents types de maux de dos qu’il convient de découvrir ici.

La lombalgie aiguë ou lumbago

Encore appelée tour de reins, la lombalgie aiguë se caractérise par une vague douleur qui peut aller jusqu’à 4 semaines. Cependant, même si elle s’avère souvent temporaire, le lumbago peut causer beaucoup d’inconfort pouvant conduire à un arrêt temporaire de travail ou des activités quotidiennes.

En revanche, les lombalgies aiguës disparaissent ou s’améliorent significativement au bout de 4 semaines. On parle aussi de lombosciatique lorsqu’elle touche le nerf sciatique.

La lombalgie chronique

La lombalgie chronique se distingue par une douleur persistante qui dure plus de trois mois. Mais, il peut être difficile d’identifier les origines des maux de dos chroniques. Les personnes qui en souffrent doivent souvent envisager d’apporter des changements importants à leur mode de vie.

En outre, environ 5 à 8 % des cas de lombalgies évoluent vers des affections chroniques. Néanmoins, le problème de dos reste compliqué et la médecine traditionnelle ne peut pas toujours le résoudre seule.

Dans la plupart des situations, surtout si la douleur est persistante, une approche globale qui tient compte à la fois des facteurs psychologiques et émotionnels ainsi que des facteurs physiques est requise. Ainsi, on peut réussir à diminuer la douleur ou apprendre à mieux la supporter.

Lombalgie symptomatique

La lombalgie est causée par une maladie (tumeur, infection, malformation, fracture…) dans 10 à 15 % des cas : il s’agit de la lombalgie symptomatique. Dès les premiers soupçons, il est conseillé de consulter un médecin qui saura vous apporter une réponse précise sur l’origine du mal.

Avec ce type de lombalgie, la solution réside généralement dans le traitement de la maladie en cause. Ainsi, en fonction de la pathologie, votre professionnel pourra vous prescrire les médicaments adaptés aussi bien à votre organisme qu’à votre état.

Lombalgies et Kamasutra : causes et facteurs de risque

Les causes de la lombalgie sont diverses et la maladie est bénigne ou « non spécifique » dans près de 90 % des cas. Cela se justifie par le manque de lésion important pouvant expliquer les douleurs.

Ces dernières peuvent attaquer les muscles, vertèbres et disques intervertébraux. Dans la plupart du temps, la cause des douleurs qui disparaissent d’elles-mêmes au bout de quelques semaines ne s’identifie pas avec précision.

Cependant, si le problème est clairement non spécifique et n’a aucune caractéristique préoccupante, le médecin ne recommandera pas un examen d’imagerie comme une radiographie, un scanner ou une IRM.

L’imagerie est indiquée dans toutes les autres circonstances même lorsque des symptômes neurologiques sont présents. Toutefois, dans quelques rares cas, la lombalgie peut être le signe d’une maladie grave.

Les causes

Les causes d’une lombalgie peuvent être une lésion musculaire, tendineuse ou ligamentaire. En effet, la douleur peut provenir des efforts intenses, d’une torsion non naturelle ou de mouvements répétés qui provoquent l’accumulation de microlésions.

Dans bien de cas, les personnes à fort risque sont les celles qui présentent une mauvaise forme physique. De plus, ceux qui s’engagent dans un travail physiquement trop intense sont aussi exposés.

Le changement générationnel discal

Les disques intervertébraux perdent leurs propriétés élastiques avec le vieillissement. Presque toutes les personnes de plus de 60 ans présentent une dégénérescence déformée.

Certains athlètes connaissent également ce problème autour du quartile, en particulier ceux qui se livrent à des activités exerçant une pression sur la colonne vertébrale. Bien que cette dégénérescence ne s’accompagne pas toujours de douleur, elle peut être à l’origine de certaines lombalgies.

Hernie discale

La hernie discale est favorisée par la compression des racines nerveuses et un échappement vers l’extérieur d’une partie du gel du disque intervertébral. Généralement, les mauvaises postures, le surmenage et la dégénérescence discale sont en cause.

Les problèmes gynécologiques indésirables

Chez la plupart des femmes, les règles douloureuses et l’endométriose sont responsables des maux de dos périodiquement ou de façon fréquente. Dans ces cas, la région lombaire n’est pas à l’origine de la douleur.

L’arthrite, l’ostéoporose ou les conditions arthritiques

Les problèmes de santé liés à l’âge chez les personnes âgées comprennent l’arthrite, l’arthrose et l’ostéoporose. Un degré considérable d’ostéoporose de la colonne vertébrale peut entraîner une fracture vertébrale.

Certains rhumatismes inflammatoires, comme la spondylarthrite ankylosante, peuvent aussi générer des douleurs à la base du dos.

Anévrisme de l’aorte abdominale

Une lombalgie peut parfois être provoquée par une tumeur, un anévrisme de l’aorte abdominale, une fracture liée à l’ostéoporose ou une infection. Il faut noter que ces cas sont bien rares.

Quelle que soit la cause du trouble du dos, il se traduit fréquemment par une contraction des muscles proches de la région endolorie.

Par ailleurs, cette contraction elle-même pourrait causer de la douleur. Dès lors, un cercle vicieux pourrait se resserrer et rendre les douleurs chroniques.

Les facteurs de risques

Plusieurs facteurs augmentent le risque de lombalgies communes. Il s’agit :

  • des précurseurs de traumatisme,
  • les fumeurs et les alcooliques,
  • des antécédents psychosomatiques,
  • les postures assis-debout prolongées,
  • le port de poids lourds.

Il faut préciser que l’effort intense ou la miction provoque une exacerbation de la douleur dorsale.

Lombalgies et Kamasutra : Symptômes

Lombalgies et Kamasutra

Les personnes souffrant de lombalgie, avoir un sentiment de blocage ou des difficultés à effectuer des mouvements particuliers. En effet, la douleur se décline en deux variétés : la douleur inflammatoire et douleur mécanique.

 La première provoque une forme inflammatoire de douleur brutale sans rapport avec les mouvements articulaires nocturnes. Elle se manifeste dans la seconde moitié de la nuit, tôt le matin, et réveille le patient. Cette forme de douleur se prolonge par un fort rachis raide matinal qui fluctue tout au long de la journée.

La douleur mécanique qui se manifeste lors de l’utilisation d’une articulation, le plus souvent dans la journée. Elle n’est toutefois pas assez forte pour alerter le patient lors des changements de position pendant le sommeil. La douleur devient souvent plus intense vers la fin de la journée et peut être effrayante.

Un conflit disco-radiculaire, une fracture vertébrale ou un traumatisme font partie des causes des premières lombalgies sévères, parfois appelées lombalgies ou « tour de rein ».

Le scénario le plus courant en cas de lombalgie commune est le lumbago, également connu sous le nom de lombalgie aiguë. Elle se caractérise par des lombalgies de faible intensité qui se manifestent brutalement au moment de l’effort. Elles se sentent bloquées et s’accompagnent d’une impuissance fonctionnelle sévère. Dans certains cas, une douleur intense ne peut être soulagée que par un état comateux. Les tentatives de défécation et de toilette sont souvent ce qui déclenche des paroxysmes douloureux.

Lombalgies et Kamasutra : Traitement

Si vous avez un cas basique de lombalgie commune, votre médecin peut vous prescrire des antalgiques ou des médicaments anti-inflammatoires, ainsi qu’une forme active de kinésithérapie. Il existe d’autres options de traitement telles que :

  • le maintien de bonnes normes d’hygiène,
  • les déplacements,
  • la pratique d’une activité physique,
  • le repos,
  • des antalgiques ou des anti-inflammatoires.

Il est important de consulter un médecin si la douleur devient persistante ou invalidante afin de rechercher une éventuelle pathologie sous-jacente. Par exemple, si le patient présente des douleurs non mécaniques, des signes neurologiques, de la paresthésie ou de douleurs thoraciques, une consultation médicale est recommandée.

De plus, une perte de poids étrange, la fièvre, l’usage du corticoïde ou l’altération de l’état général nécessitent également le recours à un médecin.

Les traitements médicaux

Il existe des traitements médicaux pour soulager le lumbago. En effet, il est préférable de prendre du paracétamol en premier lieu en cas d’inflammation. Il existe très peu de contre-indications à ce médicament qui est en vente libre en pharmacie sans ordonnance.

Si le patient présente des symptômes de lombalgie, il est aussi envisageable d’utiliser un anti-inflammatoire ou un myorelaxant, mais seulement en absence de contre-indications.

Toutefois, il est préférable de consulter immédiatement un médecin si les douleurs inflammatoires provoquées par la lombalgie sont chroniques. Il n’est pas toujours nécessaire d’avoir un bilan physique. Il suffit de planifier une consultation par vidéoconférence. Au besoin, le médecin peut renouveler l’ordonnance pour le médicament en cours, prescrire au patient des antidouleurs plus puissants qui doivent être utilisés avec prudence.

Traitements orthopédiques

Le but des tractions mécaniques est d’élargir l’espace entre les vertèbres afin d’aider à la réintégration du globe oculaire hernié. Avec l’utilisation d’une sangle qui enferme la taille et à laquelle des poids sont attachés, les patients peuvent s’asseoir sur le lit avec une traction égale à 25 % du poids du sujet. Les tractions favorisent un ajustement, dans certains cas, de sciatique.

Le but des manipulations vertébrales est le même que celui des élongations. Elles visent en effet à élargir avec force l’espace entre les vertèbres par aspiration ou refoulement de la part du ligament antérieur du morceau de disque relocalisé. Les risques d’aggravation clinique et de conséquences graves justifient une surveillance médicale prudente.

Les massages restent le traitement privilégié à condition qu’ils soient doux et associés à la kinésithérapie. De plus, l’acupuncture peut aider le patient à se sentir mieux.

La rééducation

Le traitement des personnes atteintes de troubles lombo-sciatiques doit inclure la rééducation. Elle nécessite la coopération du patient qui doit se montrer motivé.

Par ailleurs, la séance de rééducation intègre le massage. Certains traitements sont sédatifs, tandis que d’autres visent à traiter les parties douloureuses.

Kinésithérapie

Les différentes articulations et muscles du bas du corps sont sollicités par la kinésithérapie. En effet, les étirements actifs et passifs sont des techniques d’assouplissement utilisées en kinésithérapie. Le patient reçoit des exercices réguliers et simples qu’il peut réaliser à domicile, comme l’exercice de posture ischio-auto passive du jambier. En pratique, le sujet maintient l’un de ses membres tendineux inférieurs tout en levant sa serre le plus haut possible sur le mur près d’un bord.

La rotation lombaire apprend par exemple au patient à immobiliser volontairement son rachis en position médiane.

Lombalgie et Kamasutra : Méthodes préventives

La capacité à bouger et à se déplacer dépend du rôle stratégique et important que joue le dos dans l’anatomie humaine. Par conséquent, la santé des vertèbres lombaires est cruciale pour l’enchaînement des mouvements au quotidien.

 L’exercice régulier est nécessaire pour développer les muscles et améliorer la flexibilité des ligaments dorsaux afin qu’ils puissent résister aux coups de poing, aux coups de pied et à d’autres mouvements brutaux.

Afin de prévenir les lombalgies, il faut adopter la bonne posture. Voici quelques astuces simples, mais efficaces pour prévenir les lombalgies :

  • maintenir le dos droit, la tête haute et les épaules relevées,
  • éviter de pencher en avant lorsqu’on veut soulever des charges lourdes,
  • éviter de se courber au risque de se traumatiser.

Toutefois, il est possible de s’accroupir pour saisir l’objet par le bas tout en reprenant l’équilibre de la main droite. En outre, il est important de faire attention à sa position au travail. Par exemple, les personnes qui restent souvent longtemps dans une position assise-debout doivent envisager d’utiliser une chaise avec un dossier bien droit sans accoudoirs pour maintenir droit leur dos.

De même, il faut avoir l’habitude de faire pivoter tout son corps pour tourner et non seulement le haut. Même si cela peut être gênant, il faut penser choisir une chaise pivotante.

Lombalgie et Kamasutra : Positions sexuelles selon le type de lombalgie

Lombalgies et Kamasutra

L’activité sexuelle déclenche une cascade de changements hormonaux avec de forts effets antalgiques. En effet, faire l’amour provoque la sécrétion de deux hormones dans l’hypophyse et l’hypothalamus. Il s’agit de l’ocytocine qui est sécrétée lorsque l’on éprouve du plaisir qui, à son tour, permet la libération d’endorphines.

Ces deux hormones ont l’effet parfait pour traiter un mal de dos. Elles induisent un état de relaxation profonde et favorisent la croissance et la relaxation musculaire. Les postures suivantes sont recommandées pour les personnes qui ressentent une douleur intense pendant l’activité sexuelle.

La position levrette

La position de levrette implique que la femme reste à genoux alors que l’homme se tient derrière elle pour lui faire l’amour. L’expérience a montré que c’est la seule posture qui permet de se faire plaisir sans souffrir. Des études précisent que les femmes doivent toujours s’appuyer sur leurs mains et jamais sur leurs coudes ou leur avant-bras.

La position missionnaire

C’est la position conseillée à ceux qui ont des douleurs liées à l’extension de la colonne vertébrale lorsqu’ils se cambrent. Cette position est aussi recommandée pour ceux qui se cambrent en arrière ou se retrouvent avachis sur le ventre.

L’homme s’accroupit tandis que la femme est positionnée sur le ventre lors de la pénétration. La femme assise devrait placer un coussin sous sa région lombaire pour augmenter son confort.

La position de cuillère

Ici, la femme est penchée sur le côté, soulevant légèrement ses seins, tandis que l’homme se tient derrière elle, imitant la position utilisée pour enfermer les corps. Les médecins recommandent souvent cette position pour ceux qui ressentent des douleurs lombaires. Toutefois, elle est à pratiquer avec modération au risque d’aggraver la douleur.

 

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