Bien-êtreSanté

Les troubles psychiques en synthèse : caractéristiques et définition de termes

Le terme « trouble psychique » est généralement utilisé pour désigner ce que l’on appelle plus communément un trouble mental. Les troubles mentaux sont en effet des symptômes comportementaux et psychologiques qui affectent plusieurs domaines de la vie. De telles affections créent de la détresse chez la personne qui éprouve les symptômes associés.

Le célèbre neurologue Sigmund Freud, on peut classer les troubles psychiques en deux grandes catégories à savoir : les névroses et les psychoses. Quelles sont alors les différences entre ces deux types de maladies mentales ? Quels sont leurs différents sous-types ? Comment les traite-t-on ?

Troubles psychiques : présentation

Les troubles mentaux sont classés en deux catégories courantes : psychoses et névroses. En psychologie, ces deux termes sont étroitement liés, il n’est donc pas surprenant que de nombreuses personnes et parfois les professionnels de santé aient tendance à les confondre. Cependant, la réalité est qu’ils désignent des affections très différentes, notamment en termes de sévérité. Que signifie chacune d’elles et quelles sont les différences qu’on observe ?

Les névroses

La « névrose » est un terme inventé par W. Cullen en 1769 pour décrire un trouble mental causé par une affection générale du système nerveux. Il s’agissait notamment de neurasthénie (manque d’énergie) et, dans le sens populaire, d’épuisement nerveux.

Au début des années 1900, avec l’avènement de la psychanalyse, le terme en est venu à désigner une pathologie psychologique. Celle-ci résultait d’une élimination inconsciente des instincts et d’un échec à surmonter la phase œdipienne (complexe d’Œdipe) dans l’enfance. Aussi, cela s’accompagne d’une mauvaise gestion de ses conséquences immédiates. En effet, pendant cette phase, l’enfant a tendance à plus se rapprocher de son parent du sexe opposé.

Selon la théorie freudienne, à la base de toute névrose, il y a un conflit non résolu dans la sphère sexuelle. Toutefois, les névroses sont encadrées de différents points de vue et sont traitées différemment selon plusieurs facteurs :

  • Lecture psychologique de l’appartenance,
  • Modèle psychothérapeutique de référence.

Pour aller plus loin, on pourrait définir une névrose comme une réponse émotionnelle exagérée. Comparativement au stimulus qui la produit, elle est involontaire et difficile à contrôler. Elle se déclenche dans certaines situations et s’exprime sous la forme de symptômes associés à la nervosité, l’angoisse et l’anxiété.

Cette réaction émotionnelle exagérée peut être très intense pour la personne qui en souffre. Parfois, elle peut ne pas être évidente pour les personnes qui l’entourent. En général, la victime sait que sa réaction émotionnelle à la situation est exagérée, mais elle ne peut l’éviter ni la gérer adéquatement.

Les psychoses

Ce terme a été introduit en 1845 par le psychiatre Ernst. Von Feuchterslben. Il caractérisait une maladie ou une aliénation mentale. Au fil du temps, le terme a reçu diverses définitions. Aucune d’entre elles n’a encore atteint un consensus universel.

De façon générale, les psychoses indiquent une grave perturbation de l’équilibre mental de la victime, avec un test de réalité compromis. Autrement dit, c’est la capacité d’analyser la réalité en fonction des croyances et des interprétations de l’environnement social auquel on appartient.

La psychose, tout comme la névrose, est également inqualifiable de différents points de vue et est traitée différemment selon les mêmes facteurs.

Par ailleurs, les troubles psychotiques se caractérisent par des affections de la forme de la pensée. Par exemple, on peut citer la perturbation du flux des idées jusqu’à la fuite de ces dernières et des liens associatifs. Aussi, ils se caractérisent par des troubles du contenu de la pensée comme les idées délirantes et les troubles sensoriels perceptifs (hallucinations auditives, visuelles, olfactives, tactiles et gustatives).

Troubles psychiques : caractéristiques

Les névroses et les psychoses sont tous des troubles psychiques. Néanmoins, elles diffèrent en raison de leurs diverses caractéristiques :

  • Manifestations,
  • Origines,

Avant tout, il faudrait comprendre l’origine de cette distinction.

Classification de Freud Sigmund

Freud est parti de la division tripartite de l’esprit en trois instances psychiques qui sont représentées par :

  • Le moi,
  • Le ça,
  • Le surmoi.

En effet, dans des conditions d’équilibre psychique, le moi parvient à servir de médiateur entre les instances du ça. Ce dernier représente l’instinct, les pulsions, en somme, c’est-à-dire l’opposé du devoir. En revanche, le surmoi représente, les diktats (impositions), les obligations, la morale et les lois.

En termes simples, l’ego (le moi) est capable de faire la distinction entre le moment du devoir et le moment du plaisir. Dans les pathologies névrotiques, on pourrait dire que le moi lutte pour s’interposer, comme s’il était désorienté par ce qu’il faut faire. Cependant, il compense cette désorientation par les mécanismes de défense qui le protègent par rapport à la manifestation d’éventuels troubles mentaux.

L’évitement est un exemple de mécanisme de défense. En tout cas, le moi parvient à rester entier, avec ses frontières bien définies, sans qu’il y ait confusion entre les mondes intérieur et extérieur.

Dans les psychoses, en revanche, pathologies les plus graves, le moi est comme s’il se dédouble, se déchire (on parle de « moi divisé ») dans sa « peau ». Alors, une situation dans laquelle l’intérieur et l’extérieur communiquent entre eux se crée. Néanmoins, cette communication engendre de graves conséquences.

La psychose représenterait le résultat d’une perturbation dans la relation entre l’ego et le monde extérieur. En pratique, le trouble affecte la façon dont les victimes perçoivent la réalité et y réagissent.

Manifestations des deux troubles

Les symptômes présentés dans ces deux affections sont variés. D’une part, les psychotiques éprouvent généralement des délires et des hallucinations tandis que les névrosés ne ressentent que de l’anxiété et une angoisse extrême.

Cas des névroses

La névrose se distingue de la psychose par l’épreuve de réalité, c’est-à-dire par la capacité d’analyser la réalité. Cela se fait en fonction des croyances et des interprétations du milieu social auquel on appartient.

Par ailleurs, les symptômes de la névrose, principalement dérivés d’une réponse émotionnelle exagérée peuvent être très ennuyeux et intenses. En effet, on associe cette réaction à trois peurs (peurs névrotiques) :

  • La peur de la folie,
  • La peur de la mort,
  • La peur de perdre le contrôle.

Ces peurs définissent la réponse névrotique et leur intensité peut être variable, de légère à sévère. Elle génère un inconfort insupportable ou une paralysie du fonctionnement de la personne. Les personnes qui souffrent de névrose ont le plus souvent tendance à avoir peur dans des situations que les autres vivent normalement. Elles se sentent facilement blessées et peuvent devenir anxieuses ou déprimées.

En outre, les autres manifestations observables peuvent comprendre les troubles ci-dessus.

Dysfonctionnements du comportement sexuel

Ceux-ci comprennent, la masturbation (provoquant une frustration profonde), l’impuissance, l’éjaculation précoce ou retardée, les complexes de castration, la frigidité, la perte de désir. Certaines victimes présentent également le vaginisme et les troubles pelviens. D’un point de vue psychanalytique, les symptômes actuels sont liés au complexe d’Œdipe.

Troubles du sommeil et altérations du cycle veille-sommeil

Ces troubles regroupent des périodes d’insomnie et d’hypersomnie, des difficultés à s’endormir, des cauchemars, la peur de dormir, etc.

Fatigue névrotique

La fatigue névrotique est un épuisement psychosomatique profond. On peut l’associer à une baisse de l’estime de soi, une faiblesse, un amaigrissement et une hypocondrie. Elle touche principalement les femmes.

Comportement agressif

La personne atteinte de névrose est émotionnellement et affectivement instable, est froide et rapporte constamment des colères refoulées inconscientes, des manifestations ironiques, sarcastiques. Elle est indécise et manifeste de l’indifférence face à des situations et circonstances de vie graves et inquiétantes. L’agressivité et la sexualité sont toutes deux provoquées par des sentiments de culpabilité et des frustrations libidinales.

Les troubles fonctionnels

Ils regroupent les troubles de l’évacuation de l’urine (énurésie) et de la parole (bégaiement). Certaines victimes ont des tics et présentent des troubles du comportement (forte pudeur, découragement et rougeurs au visage).

Cas des psychoses

Une personne souffrant de psychose manifeste généralement des comportements en décalage avec la réalité qui l’entoure à ce moment-là. Elle tient des propos ou des conversations qui ne sont pas cohérents ou appropriés avec la situation dans laquelle elle se trouve.

De plus, elle crée son propre monde irréel et interprète de manière délirante ce qui se passe autour d’elle. C’est ce que cette victime considère comme réel et ainsi se comporte dans son environnement en fonction de ces propres interprétations.

Une autre caractéristique des psychoses est que la personne atteinte peut se comporter normalement durant une certaine période. Cependant, de temps en temps ce qu’on appelle des poussées se produit, c’est-à-dire que des symptômes hallucinatoires ou délirants apparaissent.

Parfois, avant l’apparition de ces épisodes, certains symptômes apparaissent, parfois très subtils. Ils sont dits prodromes et le spécialiste en santé mentale doit être très attentif à leur apparition. En effet, c’est le moment optimal pour commencer un traitement pharmacologique ou ajuster les doses de médicaments, au cas où le patient suit déjà un traitement.

Contrairement à la névrose, une personne atteinte de psychose peut ne pas être consciente de ce qui lui arrive réellement et de la gravité de son état. Elle éprouve du désespoir, dont un exemple est d’entendre des voix alors qu’il n’y a personne. Elle voit quelque chose ou quelqu’un, alors qu’il n’y a rien de visible.

Origines

L’origine des deux grandes catégories de troubles est variée. Les théories psychodynamiques (celles attribuables à Freud) visaient à investiguer les mécanismes intrapsychiques altérés. Plus tard, en réalité, on a vu que l’environnement social jouait aussi un rôle très important dans la pathogenèse de ces troubles.

C’est la raison pour laquelle les théories les plus modernes sont qualifiées de « biopsychosociales ». Autrement dit, on ne peut soutenir une hypothèse unitaire, mais une origine multifactorielle du trouble. L’hypothèse du concours de facteurs biologiques, génétiques, psychologiques et sociaux est très répandue dans les cas des psychoses.

Traitement

Les deux troubles varient également selon les techniques de prise en charge.

Névroses

Au cours de la thérapie, la victime apprend à réhabiliter les pensées qui causent les symptômes et augmentent l’anxiété. Elle apprend aussi à modifier les perceptions et les interprétations dysfonctionnelles ou erronées. De cette façon, elle peut gérer et réduire les symptômes qui en découlent. Elle sera désormais en mesure de gérer ses pulsions, ses peurs et peut se détendre en retrouvant son équilibre émotionnel.

Dans le cas de névroses sévères, il est nécessaire d’associer la psychothérapie à un traitement pharmacologique pour augmenter son efficacité. De plus, on peut ainsi faire disparaître les symptômes inconfortables comme l’anxiété.

Psychoses

Les psychoses nécessitent principalement un traitement pharmacologique, c’est-à-dire psychiatrique. Les médicaments sont essentiels pour prévenir et contrôler les délires. Cette thérapie permet à la plupart des patients de vaquer à leurs occupations plus ou moins normalement.

À certaines occasions, le traitement psychiatrique peut être complété par une thérapie psychologique, afin de travailler sur des aspects très spécifiques. On peut entre autres citer l’intégration dans la vie quotidienne, la responsabilité dans la prise de médicaments, etc.

Tableau de synthèse

Voici un tableau qui récapitule les différences observées dans ces deux troubles.

Névroses Psychoses
1.       Altérations émotionnelles et comportementales.

2.       Les patients sont conscients et savent que ce qu’ils pensent n’est pas la réalité, mais ils ne peuvent éviter d’en être affectés.

3.       Ils sont conscients que la réaction à la situation est exagérée, mais ils ne peuvent l’éviter. Ainsi, ils ne sont pas dangereux.

4.       Les victimes ne manifestent ni hallucinations ni délires.

5.       Problèmes de détresse, d’anxiété et de stress. Ils peuvent être perfectionnistes et obsessionnels ou avoir des tics nerveux ou des rituels pour gérer le stress.

1.       Trouble et trouble mental sévère, avec altération de la réalité, des processus cognitifs et atteinte à la fonctionnalité sociale.

2.       Loin de la réalité, les victimes créent un monde qui leur est propre et irréel.

3.       Les patients ne sont souvent pas conscients de ce qui se passe réellement. Alors, ils peuvent comme des actes dangereux.

4.       Ils présentent des hallucinations ou des délires, c’est-à-dire qu’ils vivent en dehors de la réalité.

5.       Perte d’intérêt et difficultés à prendre soin d’eux-mêmes.

Troubles psychiques : définition de quelques sous-types

Les troubles psychiques en synthèse

Voici quelques définitions des sous-types de troubles névrotiques et psychotiques.

Névrose d’angoisse

La névrose d’anxiété ou d’angoisse est un trouble névrotique caractérisé par une personnalité anxieuse affectée de trouble de panique. On peut citer l’anxiété persistante et l’hypocondrie, déséquilibre neurovégétatif et psychosomatique, les troubles du sommeil, l’hypersensibilité du caractère.

Névrose phobique

La « peur » est le principal symptôme et vise principalement des situations spécifiques, des contextes sociaux, des objets, des animaux et des personnes.

Névrose obsessionnelle

Le « trouble obsessionnel compulsif » est le trouble central de cette forme de névrose. Il consiste en la présence répétitive des mêmes pensées et souvenirs angoissants, tristes et dégradants. Aussi, il consiste en la pratique d’actions répétitives menées tout au long de la journée, agissant comme « Rituels ».

Névrose hystérique

La névrose hystérique est une forme névrotique dans laquelle seuls des symptômes organiques et neurologiques émergent, avec une absence partielle ou totale de symptômes psychiques.

La personnalité hystérique est hautement égocentrique (mythomanie) avec une surexpression somatique des affects inconscients. L’hystérique ne simule jamais ses propres symptômes, et ceux-ci changent avec le temps selon l’évolution de la médecine et de la culture.

Charcot a été le premier neurologue de l’histoire de la médecine (1897) à avoir réalisé des études cliniques précises sur des patients souffrant de névrose hystérique.

Troubles schizophréniques

Ce sont les maladies mentales traditionnellement traitées auxquelles appartiennent toutes les psychoses. Ainsi, ce sont des pathologies mentales graves dans lesquelles la victime n’a pas conscience de la maladie. Elles rassemblent le trouble schizophréniforme, le trouble psychotique bref, le trouble schizo-affectif et le trouble psychotique induit par des substances et des médicaments.

Troubles de l’humeur

Ce sont les troubles de l’affectivité. Elles comprennent les formes hypotymiques (dépression), hyperthymiques ou expansives (hypomanie et manie). Parfois, elles peuvent être mixtes (trouble bipolaire et cyclothymie).

Troubles somatoformes

Le trait commun des troubles somatoformes est la présence de symptômes physiques qui suggèrent une affection générale, d’où le terme somatoforme. Ceux-ci peuvent causer une détresse importante ou une altération du fonctionnement social, professionnel ou autre. Par ailleurs, les symptômes physiques ne sont pas intentionnels (c’est-à-dire sous le contrôle de la volonté).

Troubles de la personnalité

Les troubles de la personnalité représentent un modèle d’expérience intérieure et de comportement qui s’écarte nettement des attentes de la culture de la victime. Ils sont omniprésents et inflexibles, commencent à l’adolescence ou au début de l’âge adulte et sont stables dans le temps. Ils provoquent une gêne ou une déficience. Par définition, un trouble de la personnalité est une façon constante de penser, de ressentir et de se comporter. On distingue :

  • Les troubles de la personnalité borderline: caractérisés par une instabilité des relations interpersonnelles, de l’image de soi et des affections, ainsi qu’une impulsivité.
  • Les troubles de la personnalité paranoïaque: ils sont caractérisés par la méfiance. Les motivations des autres sont interprétées comme malveillantes.
  • Les troubles de la personnalité obsessionnelle compulsive: caractérisés par le souci de l’ordre, le perfectionnisme et le besoin de contrôle.

On distingue également les troubles de la personnalité antisociale (non-respect et violation des droits d’autrui) et les troubles de la personnalité histrioniques. Ces derniers se caractérisent par une émotivité excessive et une recherche d’attention. En outre, on note les troubles de la personnalité narcissique (orgueil, besoin d’admiration et manque d’empathie). Il en existe beaucoup d’autres : trouble de la personnalité dépendante, trouble de la personnalité schizoïde (détachement des relations sociales).

Troubles alimentaires

Les troubles alimentaires se caractérisent par la présence d’altérations grossières du comportement alimentaire. Cette section de troubles comprend deux catégories principales, l’anorexie mentale et la boulimie mentale. À côté de ceux-ci, on retrouve les troubles alimentaires non spécifiés, tels que l’hyperphagie boulimique et le trouble alimentaire nocturne.

Les délires

Ils représentent un état confusionnel aigu d’apparition rapide, de durée transitoire, avec des fluctuations quotidiennes. On note une capacité d’attention réduite, une pensée désorganisée, une tendance à s’endormir avec des troubles du rythme veille-sommeil. Des troubles de la perception (illusions, hallucinations) s’observent également. La cause est généralement organique suite à l’ingestion de substances toxiques, un traumatisme crânien, des tumeurs cérébrales, des maladies systémiques, métaboliques ou infectieuses.

Troubles du contrôle des impulsions

La principale caractéristique de ces troubles est l’incapacité de résister à une impulsion, à un désir impérieux. Les personnes atteintes ne peuvent également pas résister à la tentation d’accomplir une action dangereuse pour elles-mêmes ou pour les autres.

Dans la plupart des troubles décrits, le patient ressent une sensation croissante de tension ou d’excitation avant d’effectuer l’action. Ensuite, il éprouve du plaisir, de la gratification ou du soulagement lorsqu’il commet l’action. Après l’action, il peut y avoir ou non des remords, des reproches ou de la culpabilité. On peut citer la kleptomanie, la pyromanie (habitude d’allumer le feu pour le plaisir) et le jeu pathologique.

Troubles dissociatifs

Ce sont des troubles psychologiques qui impliquent une dissociation ou une perturbation des aspects de la conscience, y compris l’identité et la mémoire. Ils comprennent l’amnésie dissociative (perte de mémoire temporaire due à la dissociation), le trouble dissociatif de l’identité, anciennement connu sous le nom de trouble de la personnalité multiple. On note aussi le trouble de la dépersonnalisation ou de la déréalisation. Il se caractérise par l’expérience d’être hors de son corps (dépersonnalisation) et d’être déconnecté de la réalité (déréalisation).

Articles Liés

Bouton retour en haut de la page