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Les babésioses ou piroplasmoses : Causes, Symptômes, Traitement

Les humains peuvent être porteurs de parasites. Parmi ces germes, ceux qui se manifestent assez souvent sont de type gastro-intestinal. L’homme peut être également infecté par des parasites sanguins. Ces derniers se présentent certes peu fréquemment. Ils sont pour la plupart à l’origine d’affections plus ou moins sévères. C’est le cas des parasites du genre Babesia, responsables de la babésiose, une maladie qui sans un traitement serait susceptible de provoquer la mort. Pour soigner ou éviter cette pathologie, il est d’abord essentiel de bien la connaître. Voici donc tous les détails sur la babésiose.

La babésiose : Une maladie parasitaire humaine et animale

Également appelée fièvre du Texas, de Nantucket ou piroplasmose, la babésiose désigne une maladie non contagieuse et d’origine parasitaire. Il s’agit d’une pathologie susceptible de se présenter chez l’homme. Ce type de cas clinique semble cependant rare bien que ces récentes années, la prévalence de l’affection s’accroît chez ce sujet.

En réalité, la babésiose attaque majoritairement les animaux. Ces derniers peuvent être sauvages et dans ce contexte, la pathologie touche essentiellement les cervidés et les rongeurs. Les animaux domestiques peuvent être aussi infectés par la babésiose. Ici, les hôtes concernés sont les :

  • Porcins ;
  • Canidés ;
  • Caprins ;
  • Ovins ;
  • Équins ;
  • Bovins.

À analyser les groupes auxquels appartiennent ces espèces animales, il faut retenir que la fièvre de Nantucket attaque majoritairement les mammifères.

La piroplasmose : Différentes espèces du genre Babesia en cause

La babésiose est causée par un protozoaire intraérythrocytaire. Il s’agit plus spécifiquement d’un parasite du genre Babesia. Cependant, il faut retenir que ce n’est pas la même variété de bactéries qui est responsable de la babésiose chez tous les hôtes. En réalité, la famille des Babesia regroupe plus d’une centaine d’espèces de parasites.

Selon leur taille, ces dernières se regroupent en deux catégories. Il existe d’une part les grands Babesia dont les protozoaires mesurent entre 2,5 et 5 μm. D’autre part, se trouvent les petits Babesia qui possèdent une grosseur variant entre 1 et 2,5 μm.

Le premier groupe de Babesia appartient au sous-genre de Piroplasma et le second au à la sous-famille Microbabesia. Quelle que soit leur classification, ces divers protozoaires possèdent des points communs. Ils vivent généralement par deux puis possèdent une forme similaire à celle d’une poire. Ce qui fait donc d’eux des germes dotés d’un aspect circulaire.

Une classification selon l’hôte

Chez chaque hôte, il existe une variété spécifique de Babesia qui est susceptible de lui transmettre la babésiose. Ainsi, chez les canidés comme les chiens, les parasites responsables sont les Babesia :

  • Conradae ;
  • Gibsoni ;
  • Canis.

Du côté des bovins, les Babesia en cause sont dits :

  • Bigemina ;
  • Major ;
  • Bovis ;
  • Divergens.

Chez les porcins

, il s’agit des Babesia trautmanni et perroncitoi. Dans le rang des caprins et ovins, les parasites Babesia concernés sont de type Motasi et Ovis. Chez les cervidés, il est question du Babesia odocoilei puis des Babesia equi et caballi chez les équins. Par ailleurs, il faut préciser que la babésiose est provoquée par la même espèce de parasite chez l’homme et les rongeurs. Il s’agit du Babesia microti.

La piroplasmose : Une maladie essentiellement transmise par les tiques

Le piroplasme constitue certes le parasite responsable de la piroplasmose. Il faut retenir que ce germe ne se retrouve pas tout seul dans l’organisme de l’hôte. C’est une tique qui se charge d’assurer ce rôle. Il s’agit d’un acarien évoluant en trois stades à savoir larve, nymphe et adulte dont la taille varie entre 0,5 et 1,5 mm.

Ce vecteur de la babésiose se dénombre aujourd’hui en près de 900 espèces. Environ 700 d’entre elles sont des tiques qualifiées de dures. Les près de 200 autres variétés restantes appartiennent au sous-ordre des tiques désignées de molles.

Parmi toutes ces espèces de tiques vectrices de la babésiose, seules deux semblent couramment impliquées dans les cas d’atteinte de la maladie en France. Il s’agit notamment du Rhipicephalus sanguineus et du Dermacentor reticulatus.

Babésiose : Le mécanisme de contamination des tiques vectrices

Quatre éléments favorisent l’attraction de la tique vers l’animal ou l’individu à infecter. Il s’agit notamment :

  • Des vibrations du sol ;
  • De l’odeur ;
  • Du gaz carbonique émis ;
  • De la chaleur dégagée.

Une fois sur la peau de son hôte, la tique va rechercher une région aisée à transpercer. Ce sont généralement les parties où l’épiderme est fin qui possèdent cette caractéristique. C’est l’exemple de l’intérieur de la cuisse, du ventre et du dessus de la tête.

Dès que l’acarien identifie cette zone propice, il se fixe à cette dernière en y insérant son rostre qui constitue ses deux pièces buccales. Avant cela, la tique prend le soin de fragiliser la peau en appliquant sa salive sur la partie concernée. Ces deux phases représentant la première étape durent entre 3 et 5 minutes.

Les autres phases de nutrition de l’acarien vecteur

Au niveau de la deuxième étape, le processus dure moins d’une heure à près de 3 jours. Ici, l’objectif de la tique est d’envoyer ses chélicères davantage en profondeur dans la peau et de se stabiliser au niveau de cette dernière. Pour cela, elle va sécréter une sorte de colle biologique dénommée cément dont le rôle sera de la maintenir dans la plaie.

De plus, la tique va continuer à envoyer de la salive afin de progresser plus aisément dans la découpe de la peau. Ce mécanisme sera continuel lors de la troisième phase ; stade au cours duquel l’acarien va se nourrir du sang de son hôte. Il faut préciser que cette salive contient certes des enzymes qui vont faciliter la nutrition de la tique.

Elle renferme aussi des germes pathogènes comme le piroplasme ou le parasite Babesia. Toutefois, au bout de 3 à 12 jours, la tique atteint le seuil de sang qui lui permet d’évoluer dans sa croissance. Elle sécrète alors une substance dans la plaie qui provoque sa déstabilisation et entraîne ainsi sa chute au sol.

Le cycle parasitaire de la babésiose

Pour rappel, c’est par le biais de la salive que la tique transmet le parasite Babesia à l’hôte. Le germe se trouve sous la forme de sporozoïtes dotés d’une longueur variant entre 1,5 et 3 µm. Ces bactéries subissent au sein du cytoplasme un mécanisme pré-érythrocytaire qui leur permet de devenir des mérozoïtes.

Ce sont ces derniers qui vont pénétrer au sein des globules rouges de l’hôte et s’y reproduire. Ce mécanisme d’invasion semble similaire à celui du Plasmodium Falciparum. C’est la raison pour laquelle il est courant d’entendre dire que la babésiose constitue une maladie proche du paludisme.

Concrètement, ce phénomène de multiplication à l’intérieur des hématies porte le nom de mérogonie. Au cours de celui-ci, les données parasitaires des mérozoïtes s’accroissent et ces derniers grossissent puis perdent leur aspect allongé. À ce stade, les parasites portent la dénomination de trophozoïtes.

Suivant un mécanisme de bipartition simple ou de bourgeonnement du cytoplasme, ces germes vont se multiplier. L’augmentation de leur nombre va provoquer une diminution importante du volume du cytoplasme du trophozoïte et une division du noyau. Ce qui donne naissance à deux nouveaux mérozoïtes allongés.

Une fois à maturation, ces derniers font éclater les globules rouges dans lesquels ils se trouvent. Ils vont alors pénétrer d’autres hématies de l’hôte pour reproduire ce même cycle parasitaire afin de se multiplier.

Avec la perpétuation de ce processus, l’infection devient davantage importante et la vie de l’hôte se retrouve menacée si aucune perspective de traitement n’est mise en œuvre.

L’homme : Un autre vecteur de propagation de la babésiose

Dans le cadre d’une atteinte à la piroplasmose, la tique ne constitue pas le seul vecteur de transmission. La maladie semble également susceptible de se propager grâce à l’homme. Avant tout, il faut préciser que ce dernier peut se faire contaminer lors d’une transfusion de sang contenant les germes pathogènes.

L’être humain peut favoriser l’infection d’un animal à un autre lorsqu’il emploie la même seringue pour procéder à une transfusion de sang au niveau de ces bêtes. Par ailleurs, il est nécessaire de notifier que la tique, principale vectrice reçoit le parasite Babesia au sein de son organisme via trois différents mécanismes.

Le plus courant constitue la transmission par co-repas. L’acarien est infecté lorsqu’il prend du sang d’un animal déjà porteur de la maladie. Il est également possible qu’il reçoive le germe infectieux de son parent.

Lorsque l’agent pathogène est transmis par l’ascendant à un stade de développement de la tique, on parle de transmission transtadiale. Quand le parasite se retrouve déjà dans l’œuf au moment où celui-ci est pondu, il est question de transmission transgénérationnelle.

La babésiose : Les facteurs de risques d’atteinte

Les babésioses ou piroplasmoses

Les cas d’infection à la babésiose atteignent leur pic durant les périodes d’activité des tiques. La plupart des variétés de ces acariens apparaissent lors d’un été pluvieux, un hiver doux, de l’automne et du printemps. Le risque de contamination de la piroplasmose semble donc important durant ces saisons.

Vivre dans certaines régions accroît aussi le taux d’infection à la pathologie. En effet, il faut comprendre que la babésiose est présente dans toutes les zones du monde où existent des tiques. Aucun pays ne semble donc épargné par cette affection.

Cependant, les cas les plus souvent enregistrés se trouvent en région tropicale ou dans les pays tempérés.

Le risque de contamination selon le territoire de l’hôte

La situation géographique de l’hôte

détermine également le type de parasite Babesia auquel il pourrait être infecté. Par exemple, la prévalence du Babesia :

  • Divergens est forte en Russie et en Europe ;
  • Caballi est élevée aux États-Unis, en Amérique centrale, en Afrique, à l’est et au sud de l’Europe ;
  • Equi est grande en Amérique latine, en Arabie et en Asie ;
  • Bigemina et Bovis est majeure en Amérique du Sud, Australie, Asie et Afrique ;
  • Major semble importante en Amérique du Sud, au nord-ouest de l’Afrique, aux Pays-Bas et en Grande-Bretagne.

Particulièrement en France

, la pathologie semble endémique dans la périphérie du Massif central et dans le sud-ouest du territoire. Par ailleurs, il s’avère nécessaire de préciser que si la babésiose peut infecter un individu, elle semble plus susceptible d’apparaître chez des sujets dotés d’une faible immunité cellulaire.

C’est le cas des personnes âgées puis des patients atteints du VIH SIDA, immunodéprimés ou splénectomisés.

La piroplasmose : Les signes de reconnaissance de la contamination

Spécifiquement chez l’humain et suite à une infection via du sang contaminé, les signes cliniques apparaissent au bout d’une semaine voire six mois plus tard. Dans le cas où la transmission s’est faite grâce à une piqûre de tique, les symptômes surviennent dans un délai d’une à quatre semaines.

Les diverses manifestations de la piroplasmose ne durent pour la plupart qu’entre 7 et 14 jours. Il s’agit notamment de :

  • Anorexie ;
  • Nausées ;
  • Céphalées ;
  • Fatigue ;
  • Fièvre (de plus de 40 °) ;
  • Sueurs ;
  • Malaise ;
  • Frissons ;
  • Arthralgie et myalgie.

Dans des situations peu courantes

, la babésiose peut également se manifester par une :

  • Dépression ;
  • Perte de poids ;
  • Photophobie ;
  • Angine.

Des vomissements peuvent aussi survenir. Il faut ajouter que chez certains patients, notamment ceux qui possèdent un système immunitaire à forte activité, la maladie peut être asymptomatique. La durée de ces symptômes ainsi que leur degré de gravité peut sembler plus élevé chez les sujets ayant un système immunitaire affaibli.

Il en est de même lorsque l’hôte est porteur du parasite Babesia Duncani ou divergens. Dans ces situations, une hospitalisation de l’individu peut s’avérer nécessaire.

La piroplasmose ou la babésiose : Diagnostic

Les babésioses ou piroplasmoses

Le diagnostic de la babésiose peut être difficile à émettre, car les signes sont susceptibles de disparaître au bout de quelques jours voire semaines. De plus, les symptômes intervenant dans le cadre de la maladie orientent vers d’autres pathologies comme :

  • La borréliose de Lyme ;
  • La mononucléose infectieuse ;
  • La fièvre pourprée des montagnes rocheuses ;
  • L’ehrlichiose ;
  • La typhoïde ;
  • Le paludisme.

Toutefois, différents examens de laboratoire permettent d’écarter ces affections.

Les méthodes directes de diagnostic

Deux techniques permettent de poser efficacement le diagnostic

de la piroplasmose. La première rassemble des méthodes dites directes. Celles-ci reposent d’une part sur le frottis sanguin. Il s’agit d’un examen au cours duquel le médecin va recueillir quelques gouttes du sang du patient à l’aide généralement d’une aiguille hypodermique ou d’un vaccinostyle.

Ensuite, le praticien va utiliser soit du Stevenol ou du M.G.G pour colorer le sang déjà étalé sur une lame de verre. À présent, il va se servir d’un microscope pour rechercher des parasites Babesia. Une présence d’un seul de ce type d’agent infectieux confirme l’atteinte à la babésiose.

Cependant, bien que cette technique soit fiable, il faut préciser qu’elle ne permet pas de mettre en évidence certaines espèces de babésies intraérythrocytaires. Pourtant, ces bactéries pourraient être présentes dans le sang du malade.

Pour donc minimiser les risques de faux diagnostic, il est recommandé de procéder à une centrifugation du sang avant de le colorer.

La recherche de l’ADN parasitaire

La seconde forme de diagnostic direct de la piroplasmose fait référence à la détection de l’ADN du parasite. Ici, l’examen s’effectue aussi sur le sang du patient. De plus, il s’agit d’un type de test à privilégier lorsque la babésiose semble chronique.

L’intérêt de cette forme d’examen repose sur sa capacité à mettre en évidence différentes données relatives à l’agent infectieux comme sa sous-espèce, son espèce et son genre. Ce sont des informations qui permettent au médecin de bien choisir le traitement approprié.

Les procédés indirects de diagnostic

En ce qui concerne les méthodes directes de diagnostic de la babésiose, elles sont essentiellement basées sur la recherche d’anticorps spécifiques. Il faut retenir que ces molécules ne se manifestent généralement pas au début de la pathologie. De plus, elles ne restent dans l’organisme de l’hôte que pour une courte durée.

Deux moyens semblent reconnus par la communauté médicale pour les mettre en évidence. Il s’agit de l’ELISA et de l’immunofluorescence indirecte. Ces procédés ne semblent par ailleurs pas recommandés dans un contexte d’urgence.

En effet, une première identification des anticorps ne suffit pas pour confirmer la présence de la babésiose. Une telle conclusion ne peut être tirée que suite à une seconde analyse sérologique.

Le cas du diagnostic nécropsique

Ici, le diagnostic de la piroplasmose est axé sur les dommages que provoque la maladie lorsqu’elle atteint un haut degré de sévérité. Il s’agit notamment de lésions :

  • Spléniques comme une rate rouge sombre, hypertrophiée ou une splénomégalie ;
  • Hépatiques telles qu’une dégénérescence centrolobulaire ;
  • Rénales à savoir des zones de nécrose, des hémorragies et une glomérulonéphrite bilatérale.

Toutefois, les calques des reins, de la rate et du foie restent les trois éléments importants qui aident à la mise en évidence du parasite, et ce durant une autopsie.

La babésiose : Les solutions traitement

Bien que la piroplasmose soit une pathologie commune aux humains et aux animaux, il faut révéler que ce n’est pour le deuxième groupe d’hôte que des solutions de traitement ont été largement développées.

En réalité, chez l’homme, les antipaludéens ne semblent pas efficaces pour soigner la babésiose nonobstant le fait que cette maladie possède une certaine ressemblance avec le paludisme. De plus, le produit de référence utilisé chez le bétail ou les animaux de compagnie a été administré à des sujets irlandais.

Les résultats avaient été satisfaisants. Cependant, la communauté médicale déconseille d’employer ce médicament de façon systématique chez l’homme.

Le traitement dans le cas d’une atteinte à la babésiose humaine

Lorsqu’un humain est diagnostiqué porteur d’un parasite Babesia, son traitement repose sur l’usage de la quinine. Ce médicament est à consommer par voie orale en trois prises pour un dosage journalier total de 650 mg. Le produit ne s’utilise cependant pas seul. Il doit être associé à 600 mg de clindamycine.

Ce médicament s’administre 4 fois par jour par voie intraveineuse ou orale. Contrairement à la quinine, la clindamycine peut être employée seule. Ces produits constituent les solutions de référence. Lorsque le sujet y est intolérant, il est possible de lui administrer concomitamment de l’atovaquone et de l’azithromycine.

Pour le premier médicament, il s’agit de deux prises quotidiennes pour une dose totale de 750 mg. Dans le cas du second médicament, le dosage journalier est de 500 mg. Une telle dose n’est valable que le premier jour du traitement.

Le restant des jours, le dosage est réduit de moitié. Dans les deux cas, il s’agit de prise unique. Par ailleurs, il faut retenir que quelle que soit la solution thérapeutique adoptée, la durée du traitement ne doit durer qu’entre 10 et 12 jours.

Au cours de cette période, tous les antibiotiques évoqués pourront être administrés de manière successive lorsque la pathologie est récidivante ou paraît difficile à éradiquer. Il est possible d’associer à ces derniers une technique d’exsanguinotransfusion dans les cas les plus sévères de la pathologie.

Les solutions de soins envisageables chez les animaux

Dans le cas d’une atteinte à la babésiose animale, le traitement de référence repose sur l’utilisation du Carbesia. Il s’agit d’un produit injectable qui renferme du dipropionate d’imidocarbe. Son efficacité n’a été démontrée que chez les bovins et les chiens.

Pour la première catégorie d’animaux, le médicament s’injecte dans l’encolure par voie sous-cutanée. Le dosage recommandé est de 1 ml de la solution pour une masse animale de 100 kg. Il est également possible de doser par kilogramme de poids une quantité de 0,85 mg de la substance active du produit.

Chez le second groupe animal, il faut par kilogramme de poids doser 2 125 mg d’imidocarbe. Pour 10 kg de poids, il faut 0,25 ml de la solution. Ici, l’injection pour le traitement de la babésiose s’effectue par voie sous-cutanée ou intramusculaire.

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