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Neuro-anatomie : spécificités, maladies, mesures préventives

Le système nerveux de l’être humain joue un rôle important pour le fonctionnement de l’ensemble du corps. En effet, il est responsable de la communication rapide entre les différentes parties du corps. Il est alors opportun de chercher à comprendre son fonctionnement et les conséquences d’un dysfonctionnement à son niveau.

Qu’est-ce que alors la neuro-anatomie ? À quoi fat-on réellement allusion quand on parle du système nerveux ? Comment comprendre les pathologies ayant trait au système nerveux et au système nerveux périphérique ? Que faire pour limiter au mieux l’apparition de ces pathologies ? Voici quelques éléments de réponses !

Neuro-anatomie : définition

Pour comprendre la notion de « neuro-anatomie », il convient d’abord de faire la lumière sur les deux termes qui la composent. Lorsqu’on parle de « ’neuro », on fait naturellement allusion à tout ce qui a trait au système nerveux. Quant au mot « ’anatomie », il désigne la science qui décrit la forme et la structure des organismes vivants. Il représente également la science qui décrit les rapports entre les organes et tissus qui constituent ces organismes vivants.

Ainsi, la neuro-anatomie est la branche de l’anatomie destinée à la description du système nerveux. Ce dernier est composé du système nerveux central et du système nerveux périphérique. Par conséquent, il est à retenir que la neuro-anatomie est consacrée à la description du système nerveux central et du système nerveux périphérique.

Neuro-anatomie : composition du système nerveux

Le système nerveux est le système biologique en charge de la coordination des actions avec l’environnement extérieur et la communication entre les différentes parties du corps. Il est responsable des actions volontaires ou involontaires et des sensations conscientes ou inconscientes du corps. Le système nerveux est composé de deux parties :

  • le système nerveux central et ;
  • le système nerveux périphérique.

 

 

Le système nerveux central

Le système nerveux central est la partie du système nerveux qui prend en charge la réception, le traitement, l’intégration et l’émission des messages nerveux. Il est constitué d’une part de l’encéphale qui est composé du cerveau, du tronc cérébral ; et d’autre part de la moelle épinière.

Il faut préciser que le système nerveux central est protégé par une enveloppe osseuse. Cette dernière est constituée de la boîte crânienne pour l’encéphale et de la colonne vertébrale pour la moelle épinière. Également, nous avons les méninges qui représentent des enveloppes de tissu protecteur situées entre le système nerveux central et l’os.

Le système nerveux périphérique

Le système nerveux périphérique est la partie du système nerveux qui permet au système nerveux central de communiquer avec le milieu intérieur et le monde extérieur. Il est constitué des nerfs sensitifs, des nerfs crâniens et des nerfs spinaux. Également, il est constitué d’une double chaîne ganglionnaire qui borde le plexus entérique et la colonne vertébrale.

Les nerfs qui composent le système nerveux périphérique jouent un rôle très important dans le fonctionnement du système nerveux central. En effet, les nerfs qui composent le système nerveux périphérique recueillent les informations sensitives et sensorielles en périphérie. Ces informations sont acheminées vers le système nerveux central qui en transmet les ordres vers les organes.

Neuro-anatomie : comprendre les maladies neurologiques

Le bon fonctionnement du système nerveux est vital pour la santé de l’être humain. Toutefois, il arrive que des maladies entravent le fonctionnement de celui-ci et limitent ainsi les capacités de l’être humain.

L’accident vasculaire cérébral

Communément appelé « AVC », l’accident vasculaire cérébral est l’une des pathologies neurologiques les plus courantes et dangereuses. On parle d’AVC lorsqu’il y a rupture d’un vaisseau ayant pour rôle de drainer le sang vers le cerveau. En réalité, lorsque le vaisseau se brise, le cerveau se trouve priver d’oxygène et donc ne fonctionne plus correctement.

Ainsi, l’accident vasculaire cérébral est considéré comme une urgence médicale à traiter en priorité. Parmi les facteurs de risques les plus récurrents d’AVC, on peut retenir :

  • L’excès de cholestérol ;
  • La consommation excessive de l’alcool ;
  • L’obésité ;
  • Le diabète ;
  • Le tabagisme

Certains signes permettent de vous mettre la puce à l’oreille afin que vous preniez vos précautions. Il s’agit de la faiblesse musculaire, de la perte de la vision d’un œil, des difficultés à parler et un mal de tête souvent brutal, voire intense.

La maladie d’Alzheimer

La maladie d’Alzheimer est une pathologie neuro dégénérative caractérisée par la perte progressive de la mémoire et de certaines fonctions intellectuelles. Sur le plan physiopathologique, cette maladie s’explique par l’association de deux lésions neuropathologiques cérébrales. Il s’agit des dépôts extracellulaires de protéine beta-amyloïde et les dépôts intracellulaires de protéine tau.

En réalité, ces lésions progressent au fil du temps et entrainent par conséquent la progression des troubles visuo-spatiaux et des troubles de fonctions exécutives. Aussi, les troubles de mémoire sont souvent accompagnés par d’autres symptômes. Il peut être question de :

  • troubles du langage ;
  • de difficultés à effectuer certains gestes ;
  • de la perte de reconnaissance des objets ou des personnes ;

Selon le cas de chaque patient, d’autres symptômes peuvent être relevés.

La maladie de Parkinson

La maladie de Parkinson est une maladie neuro dégénérative qui entraine une atteinte progressive et sélective des cellules du cerveau. La destruction progressive de certains neurones du cerveau conduit à un déficit en dopamine. C’est principalement ce déficit qui est à l’origine des symptômes fréquemment connus pour cette pathologie.

Ainsi, la lenteur des mouvements, la rigidité musculaire et les tremblements de repos constatés au niveau des patients sont dus à ce déficit en dopamine. Également, il faut souligner que la prédisposition génétique entraine aussi la diminution des neurones dopaminergiques. La survenue d’un traumatisme important est aussi un facteur qui peut expliquer la survenue de cette pathologie.

L’épilepsie

L’épilepsie est une maladie neurologique chronique qui se traduit par la répétition spontanée de crises. Ces crises sont provoquées par l’hyperactivité d’un groupe de neurones dans le cerveau. Le caractère répétitif des crises est très important, car une seule crise ne suffit pas pour définir une épilepsie.

En réalité, lorsqu’un groupe de neurones est soudain soumis à une activité électrique excessive et désorganisée, elle se propage dans l’ensemble du cerveau et provoque par conséquent des crises répétitives. Ces crises sont souvent accompagnées de contractions musculaires, de convulsions, d’hallucinations ou encore de fourmillements.

La sclérose en plaques

La sclérose en plaques est une maladie inflammatoire qui touche le cerveau, les nerfs et la moelle épinière. Elle entraine une altération de la transmission des influx nerveux. En effet, en cas de sclérose en plaques, la myéline qui représente la gaine protectrice autour des prolongements nerveux est atteinte.

Selon la localisation où la myéline est touchée, la maladie se manifeste avec des symptômes variés. Ainsi, la sclérose en plaques peut se manifester par l’engourdissement d’un membre ou des troubles de vision. Elle peut aussi se manifester par des sensations de décharge électrique dans un membre ou par des troubles de mouvements. La sclérose en plaque progresse par poussées au cours desquelles de nouveaux symptômes peuvent apparaître.

La maladie de Charcot

La maladie de Charcot, encore appelée sclérose latérale amyotrophique (SLA), est une pathologie neuro dégénérative qui atteint de façon progressive les neurones. Cette maladie entraine une faiblesse musculaire qui peut aboutir à une paralysie. Très souvent, l’espérance de vie des personnes touchées reste très courte.

Dans le cas de la SLA, les neurones atteints sont les neurones moteurs qui ont en charge d’envoyer les informations et les ordres de mouvement du cerveau jusqu’aux muscles. Alors, lorsque les cellules nerveuses se dégénèrent, les muscles volontaires ne sont plus commandés par le cerveau. Cela conduit à une perte de motricité chez le patient.

Les troubles psychiatriques

Les troubles psychiatriques ont de diverses origines. Parmi ceux liés à des problèmes neurologiques, on retient principalement les troubles bipolaires et la schizophrénie. Les troubles bipolaires se caractérisent par l’alternance de la période dépressive et de la période maniaque. Lorsque les troubles bipolaires sont sévères, ils peuvent conduire le patient à se suicider.

Concernant la schizophrénie, elle se manifeste par des débuts aigus avec des bouffées délirantes. La personne souffrant de schizophrénie est souvent sujet à des hallucinations et à des délires. En réalité, en cas de schizophrénie, les circuits neuronaux du cerveau sont atteints. La personne touchée perd donc contact avec la réalité.

Mesures préventives contre les maladies du système nerveux

Nombreuses sont les pathologies neurologiques dont le risque d’apparition n’augmente qu’à partir d’un certain âge. Adopter certaines habitudes de vie devrait donc permettre de prévenir ce type de pathologie et préserver la santé de votre système nerveux.

Utiliser son cerveau

Pour prévenir la détérioration cérébrale, il est important d’utiliser son cerveau. En effet, la prévention neuro vasculaire commence avant tout par le fait de maintenir actif son cerveau et d’éviter la paresse. Dès le plus jeune âge, il faut donc apprendre à stocker des souvenirs et des informations.

En fait, les données stockées dans le cerveau permettront de constituer la réserve cognitive. Ainsi, lorsque vous avez un problème de concentration, il est recommandé d’effectuer des exercices pour faire travailler votre mémoire et stimuler vos neurones. Face aux problèmes de mémoire également, cette astuce est valable.

Éviter de rester seul et faire du sport

Pour une bonne santé mentale, il est recommandé d’éviter l’isolement. Ne restez pas tout le temps dans votre bulle à vous. Votre cerveau a besoin d’interagir avec celui d’une autre personne. Essayez donc de communiquer avec les gens de votre entourage. Tout ce qui est activité sociale est important pour votre santé mentale.

Par ailleurs, il est conseillé de faire régulièrement du sport pour prévenir les maladies neurologiques. En réalité, faire une activité physique de manière régulière permet de maintenir en forme votre système nerveux. Ainsi, pour concilier votre besoin de pratiquer une activité physique et le fait de rencontrer des gens, vous pourriez opter pour des salles de gym ou la marche en groupe.

Proscrire la consommation de l’alcool, du tabac et des drogues

Pour prévenir les maladies neurologiques, il est important d’éliminer les mauvaises pratiques de consommation notamment ce qui concerne l’alcool, le tabac et les drogues. Tout d’abord, l’alcool est connu pour être toxique pour le système nerveux central. Il a été remarqué d’ailleurs que les alcooliques chroniques souffrent très souvent d’une atrophie cérébrale.

Pour ce qui est du tabac, il faut éviter de fumer, car cette habitude conduit à la destruction des artères. Quant à la drogue, sa consommation endommage inévitablement le système nerveux central. Il faut donc éviter de prendre de la drogue.

Consommer des noix et certaines infusions médicales

La consommation de certains aliments procure du bien au cerveau et permet donc de réduire les dysfonctionnements qu’on pourrait remarquer au niveau du système nerveux. C’est le cas des noix. En réalité, les noix ont d’excellentes valeurs nutritionnelles. Elles sont riches en acides gras essentiels, en fibres, en vitamines et en minéraux.

Par ailleurs, les infusions médicinales permettent aussi de prévenir les maladies neurologiques, car elles permettent d’améliorer la circulation et l’oxygénation cérébrale. Comme infusions médicinales efficaces on peut recommander le Ginkgo Biloba et Gentella asiatica. Il faut noter toutefois que la première infusion ne peut être prise plus de deux mois à la suite tandis que la seconde peut être prise de manière continue.

Équilibrer l’intestin et éviter les métaux lourds

Selon certaines études, la fonction cérébrale est étroitement liée à l’intestin par l’intermédiaire de la flore bactérienne. Ces études démontrent que pour certaines maladies neurologiques, les patients présentent une flore perturbée. Pour avoir une bonne santé, il est alors recommandé de veiller à avoir une alimentation équilibrée.

Aussi, il est constaté que le risque des maladies neurodégénératives augmente en raison de la présence de métaux lourds dans l’organisme. Ces métaux rentrent dans l’organisme par les pesticides, la pollution de l’air et la consommation de poisson bleu de grande taille.

Se servir des huiles essentielles

Qu’il soit question d’un problème de santé physique ou mentale, l’aromathérapie représente toujours une méthode curative. Elle est basée sur l’utilisation d’huiles essentielles. Le patient peut décider de se servir d’huiles en diffuseurs aromatiques relevables dans les produits ménagers ou dans les notions cosmétiques.

Pour utiliser les huiles essentielles, il suffit d’imprégner un mouchoir de l’huile essentielle choisie et de le placer à côté de l’oreiller en allant nous coucher. Vous pouvez aussi le placer sur votre bureau pendant que vous travaillez. Parmi les huiles essentielles, il y en a qui sont fréquemment utilisées. On peut retenir romarin, thym, bois de santal et basilic.

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