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Migraine et alimentation : éléments déclencheurs et traitement

La migraine est une affection dont les causes d’apparition sont nombreuses et encore mal connues. Elle touche cependant 30 % de la population française. Elle implique non seulement le stress, l’effort physique, le manque de sommeil, mais aussi l’alimentation.

Vous l’avez compris, certains aliments seraient déclencheurs de crises de migraine tandis que d’autres pourraient aider à les prévenir, notamment à endiguer les symptômes.

C’est ce qui fait l’objet de ce guide au travers duquel nous élucidons les causes, les symptômes et les différents traitements. Vous découvrirez également au travers de ce guide les éléments déclencheurs de la migraine et les précautions à adopter en cas d’affection.

La migraine : qu’est-ce que c’est concrètement ?

La migraine s’inscrit dans les maux de tête qui dure entre deux et 72 heures et qui occasionnent une douleur de moyenne à grave.

Ainsi, la durée, l’intensité et divers autres symptômes d’une migraine la distinguent d’un mal de tête « typique ».

À vrai dire, une crise de migraine commence souvent par un mal de tête qui n’affecte qu’un côté de la tête ou qui se situe près d’un œil. La sensation de douleur est fréquemment décrite comme des pulsations dans la tête. Elle est aggravée par la lumière, le bruit, et parfois les odeurs.

De manière surprenante, les symptômes physiologiques regroupés sous le terme d’aura précèdent souvent les crises migraineuses (10 à 30 % du temps). Les principaux problèmes visuels qui caractérisent les auras comprennent les éclairs lumineux, les lignes vives ou la perte momentanée de la vision. Ces symptômes disparaissent en moins d’une heure. Le traumatisme crânien survient alors.

Vous l’avez compris, le mal de tête connu sous le nom de migraine est un mal de tête d’intensité variable qui s’accompagne souvent de nausées et d’une sensibilité à la lumière et au bruit. Cependant, ils sont occasionnellement précédés de symptômes précurseurs. Les facteurs actuels comprennent les changements hormonaux, certains aliments et boissons, le stress et l’exercice.

Les différents types de migraine existante

Il est possible de distinguer deux grandes catégories de crises migraineuses : les crises sans aura et les crises accompagnées d’aura.

Les crises de migraine sans aura

La plupart du temps, les migraineux subissent des crises de migraine « sans aura ». Ces crises se caractérisent par une céphalée légère à sévère d’une durée de 4 à 72 heures, et elles s’accompagnent de nausées, éventuellement de vomissements, et/ou d’une sensibilité accrue à la lumière et au son (photophobie et phonophobie). De telles migraines peuvent présenter des caractéristiques diverses. Elles peuvent en effet :

  • Affecter un côté de la tête (topographie unilatérale) ;
  • Obliger le malade à s’allonger à cause de son intensité ;
  • Contraindre le sujet à éviter des activités physiques de routine, puisqu’elles sont aggravées par le mouvement (comme monter des escaliers).

Les crises de migraine avec aura

Environ 20 à 30 % des personnes souffrant de migraine ont une aura. Il s’agit en effet d’un problème neurologique temporaire totalement réversible, qui précède ou coexiste avec leur mal de tête. Plus simples, les symptômes typiques des auras comprennent des difficultés visuelles, sensorielles, linguistiques et/ou verbales, ainsi que des difficultés motrices.

90 % du temps, les problèmes visuels tels que des points de vue, des taches brillantes ou des trous dans votre champ de vision sont les plus courants. Moins fréquemment, il peut se manifester par des fourmillements, un engloutissement de la main ou du visage, voire une difficulté à s’exprimer.

Par ailleurs, il faut souligner qu’au moins un symptôme d’aura progresse pendant cinq minutes ou plus. Aussi, deux ou plusieurs symptômes d’aura surviennent successivement. En revanche, chaque symptôme d’aura dure entre cinq à soixante minutes. Notez aussi que l’aura est accompagnée ou suivie d’une céphalée pendant les soixante minutes qui suivent la crise.

Distinctions entre la migraine ou une céphalée de tension

Le terme « céphalées de tension » fait référence aux traumatismes crâniens qui provoquent une sensation de pincement au niveau du front et des tempes. Ce n’est donc pas un cas de migraine. Les personnes souffrant de maux de tête intermittents de stress ne sont généralement pas trop gênées par leurs maux de tête.

De plus, ils consultent rarement un médecin pour cette raison. La tension nerveuse ou l’anxiété sont des causes fréquentes de céphalées de tension aiguës ou chroniques. En outre, elle ne provoque ni nausées ni vomissement.

Prévalence de la migraine

Environ 12 % des adultes souffrent de migraine. Les femmes en souffrent trois fois plus fréquemment que les hommes. Selon une étude récente, 26 % des Canadiennes souffrent de migraine, la fréquence des crises étant très diversifiée.

La prévalence de la migraine augmente également chez les enfants et les adolescents (5 % à 10 %), où elle est souvent sous-diagnostiquée. Selon Uptodate, 17 % des femmes et 6 % des hommes souffrent de migraine dans la population générale.

Évolution de la migraine

La fréquence des crises de migraine varie considérablement d’une personne à l’autre. Certaines personnes présentent quelques crises chaque année, tandis que d’autres en ont trois ou quatre par mois.

Dans certaines circonstances, les crises peuvent survenir plus d’une fois par semaine, mais rarement sur une base quotidienne. Les premières crises surviennent généralement alors qu’une personne est jeune. Après 40 ans, les migraines deviennent moins fréquentes et disparaissent souvent à 50 ans.

Migraine : les complications possibles

La santé n’est pas immédiatement affectée par les crises de migraine, malgré le fait qu’elles provoquent des douleurs extrêmement intenses. Cependant, des recherches récentes ont montré que les migraines, en particulier celles accompagnées d’aura, sont liées au fil du temps à un risque accru de problèmes cardiovasculaires.

Il en résulterait une multiplication par deux du risque d’infarctus du myocarde chez les migraineux. Les mécanismes n’ont pas encore été entièrement compris. Il est donc crucial d’adopter de bonnes habitudes de vie pour réduire le risque de maladies cardiovasculaires, comme arrêter de fumer, manger sainement et faire de l’exercice régulièrement.

De plus, ceux qui souffrent de migraines peuvent remarquer un changement significatif dans leur qualité de vie. C’est un facteur important d’absentéisme au travail et à l’école. Cela met en évidence l’importance de consulter un médecin pour trouver un traitement efficace.

Qui peut souffrir de migraine ?

Tout le monde, à divers degrés, peut être concerné par la migraine. Au total, 15 % des adultes sont touchés, avec une prédominance féminine (20 % de femmes atteintes contre 10 % d’hommes touchés), surtout par temps de grossesse. Il s’agit le plus souvent de jeunes adultes entre 30 et 40 ans, 90 % des crises débutant avant 40 ans.

Cependant, la maladie peut encore être présente même à des âges plus avancés. Les enfants sont aussi concernés, environ 5 % d’entre eux avaient des migraines avant la puberté. Mais l’incidence de la maladie augmente après.

La durée d’une crise de migraine chez l’enfant est souvent plus courte que chez l’adulte (souvent moins d’une heure), et la douleur est fréquemment frontale ou bilatérale.

Qu’est-ce qui déclenche une migraine ?

La cause précise des migraines est inconnue et les déclencheurs peuvent varier d’une personne à l’autre. Dans certains cas, des aliments, des boissons ou des compléments alimentaires spécifiques peuvent en être la cause.

Si vous pensez que cela peut s’appliquer à vous, il peut être utile de tenir un carnet dans lequel vous répertoriez tous les aliments et boissons que vous consommez lorsque vous souffrez de migraines. Un tel carnet peut vous aider à identifier les aliments et les boissons qui peuvent être à l’origine de vos symptômes.

Vous pourrez ensuite exclure ces aliments de votre alimentation si nécessaire. Si vous avez besoin de réduire votre consommation d’aliments, parlez à un diététiste qui peut vous aider à créer un plan d’alimentation qui vous assure d’obtenir tous les composants nutritionnels dont vous avez besoin.

Auteur de la migraine : les aliments, boissons et additifs alimentaires les plus connus

Connaître vos déclencheurs de crise peut vous aider à les éviter

. Il s’agit entre autres :

  • De l’alcool, en particulier de vin rouge, caféine, des boissons contenant de la caféine comme le café et le thé ; 
  • Des fruits, comme les oranges, les citrons et les pamplemousses ;
  • Des édulcorants artificiels, par exemple, sont utilisés dans la gomme à mâcher sans sucre et les boissons gazeuses.

Il convient aussi de préciser que certains aliments frits, boissons ou aliments froids comme l’eau glacée peuvent occasionner la migraine.

Autres agents responsables de la migraine

En plus des aliments énumérés ci – dessus, les migraines peuvent également être provoquées par le jeûne ou le fait de préparer les repas. Avant tout, évitez la déshydratation. Buvez donc beaucoup de liquides pour maintenir une bonne hydratation.

Les meilleures options sont l’eau, le lait avec une teneur réduite en matière grasse et les thés sans sucre ajouté. Essayez cette boisson faite avec des pommes et des myrtilles. C’est une recette délicieuse et nourrissante qui vous aide à bien vous hydrater.

Les principaux effets visuels d’une migraine sont une perte temporaire de la vision d’un œil ou des deux yeux, mais il existe également de nombreux autres symptômes.

Symptômes

Dans la majorité des cas, une crise de migraine survient sans avertissement. Cependant, pour certaines personnes, la crise est précédée d’un pressentiment ou de quelques signes avant-coureurs qui diffèrent d’une personne à l’autre. Une même personne peut vivre à la fois des crises sans aura et des crises avec aura.

D’autre part, les effets visuels tels que des éclairs brillants, les lignes de couleurs vives et une double vision intègrent l’aura. Idem pour la cécité temporaire d’un ou des deux yeux, l’engorgement au visage, sur la langue ou dans une partie du corps. Ou, plus rarement, une faiblesse importante d’un côté appelé migraine hémiplégique.

Les signes précurseurs courants

Ces signes peuvent retarder un mal de tête de quelques heures à deux jours. Les plus populaires sont :

  • La fatigue ;
  • Le cou raide ;
  • La frange ;
  • Les émotions florissantes pour la peau ;
  • Une sensibilité accrue au son, à la lumière et aux odeurs.

Les principaux symptômes

Les principaux symptômes d’une crise de migraine durent généralement de 4 à 72 heures. Il s’agit entre autres :

  • D’un mal de tête plus sévère et persistant que les maux de tête réguliers ;
  • Des vomissements et nausées (souvent) ;
  • De la douleur localisée spécifique, souvent concentrée côté tête ;
  • D’une douleur croissante, des pulsations et des élancements ;
  • De la difficulté de vision (vue déformée, taches brunes) ;
  • D’une sensation de froid ou des frissons ;
  • De la sensibilité accrue à la lumière et au son (photophobie), qui oblige souvent à se retirer dans un espace calme et sombre.

Comment soulager les migraines digestives ?

migraine et remèdes

Si vous voulez soulager les migraines digestives, il convient d’abord de repérer le ou les aliments en cause. À l’aide de ces antécédents de migraine, une cause potentielle pouvant impliquer un ou plusieurs aliments peut être identifiée. Dans ce cas, il serait préférable d’exclure complètement cet aliment de votre alimentation.

De plus, la migraine étant une pathologie très invalidante, il est crucial de traiter chaque crise avec un médicament que votre médecin vous aura prescrit. Le foie passe son temps à éliminer tout ce qui est nocif pour l’organisme, comme les métaux lourds ou encore les polluants alimentaires.

Lorsque le foie produit des quantités insuffisantes de bile, les céréales ne peuvent pas être correctement digérées. Cela se produit lorsque le foie est surmené. En consommant des plantes comme la fumeterre ou le radis noir, un drainage naturel du foie peut l’aider à fonctionner plus efficacement.

La Grande Camomille, grâce aux molécules qu’elle contient, est également connue pour soulager les maux de tête et peut être utilisée sous forme desséchée à infuser en tisane. En soi, le ginkgo (Ginkgo biloba) possède un principe actif qui modifie le glutamate, un déclencheur de la migraine présent dans les aliments préparés.

En plus de leurs effets calmant et relaxant, les huiles essentielles, en particulier celles d’agrumes et de mélisse, sont d’excellents anti-inflammatoires et fonctionnent bien pour traiter les migraines d’estomac. L’application d’huile essentielle de menthe poivrée sur les tempes aide à soulager les maux de tête.

De même, elle aide à calmer les nausées et les vomissements lorsqu’elle est prise par voie orale, ce qui explique son efficacité dans le traitement des migraines d’estomac.

Des compléments alimentaires pour prévenir les migraines

Vous découvrirez ces aliments et leur utilité :

Le café

Bien qu’il soit l’un des aliments les plus connus pour lutter contre les migraines, le café a un effet à double tranchant. En raison de ses effets vasoconstricteurs, la caféine peut effectivement aider à soulager une crise de migraine ou même à en prévenir la survenue, mais elle peut également en provoquer une.

En fait, boire beaucoup de café peut rendre votre cerveau dépendant et sensible, et l’arrêter peut entraîner des crises de migraine.

Les épinards

Grâce aux vitamines B disponibles dans les épinards, les migraines peuvent être réduites. Ces aliments augmentent naturellement le niveau de sérotonine du corps, ou « hormone du bonheur », tout en prévenant l’apparition de la douleur.

Les effets du brocoli, des asperges, du poisson ou même des champignons sont les mêmes.

Le gingembre

Ne vous arrêtez pas aux qualités aphrodisiaques du gingembre, celui-ci en présente beaucoup d’autres. Cet extrait semble contenir des composés puissants proches de ceux que l’on trouve dans les anti-inflammatoires. C’est un analgésique naturel sûr à prendre sans restriction.

Frais et haché dans vos plats ou même utilisé en infusion, le gingembre s’utilise aussi en forme de poudre. Celle-ci s’accorde parfaitement avec les préparations de pâte à gâteau.

Les poissons gras

La consommation de saumon et d’autres poissons gras, comme le maquereau, la truite et le hareng, aide à atténuer les migraines. Ils contiennent de fortes concentrations d’acides gras oméga-3, de type EPA et DHA, qui ont tous des propriétés anti-inflammatoires.

Les aliments riches en magnésium

Le cerveau devient plus sensible aux déclencheurs de la migraine lorsque les niveaux de magnésium sont bas. Il est donc préférable de consommer des aliments qui en contiennent et qui manquent fréquemment dans l’alimentation des migraineux.

Par exemple, les grains entiers (comme l’avoine, les noix du Brésil et les glands), les haricots, les légumes à feuilles de fenouil et d’épinards et les filets de poisson sont tous riches en magnésium. Les recommandations d’apport en magnésium pour les adultes varient de 310 à 320 mg pour les femmes et de 400 à 420 mg pour les hommes chaque jour.

Le romarin

Le romarin offre un parfum fort qui représente un excellent remède naturel. Vous pouvez soit le boire, soit l’inhaler. Les tensions dans le cerveau sont libérées par ses propriétés anti-inflammatoires. Alternativement, vous pouvez l’appliquer en associant l’huile essentielle avec quelques gouttes d’huile végétale sur le visage, le cou et/ou les tempes.

La menthe poivrée

Les qualités sédatives et antalgiques du menthol poivré en font un excellent remède contre la migraine. Dès que la douleur commence, appliquez quelques gouttes d’huile essentielle sur vos tempes pour ressentir ses effets bénéfiques.

Des infusions ou des inhalations peuvent également être utilisées.

La pomme de terre

La pomme de terre, riche en potassium et en vitamine B, est un excellent diurétique, surtout lorsqu’elle est cuite au four avec sa peau et consommée tiède. Elle peut mieux conserver tous ses nutriments de cette façon. Oui aux pommes de terre, mais non aux frites.

Les infusions de plantes

En cas de migraine, le Tilleul, la Mélisse ou la Lavande sont des plantes aux effets sédatifs très puissants qui peuvent aider. N’hésitez pas à en prendre un toutes les cinq heures et à les consommer toutes en une seule infusion. Les avantages vous apparaîtront.

Le citron

Les agrumes, utilisés par nos grands – mères depuis des générations, sont désormais appréciés pour leurs propriétés anti-inflammatoires. Il faut donc le consommer sans modération. Vous avez le choix entre un jus, une infusion, ou même une huile essentielle !

Les fruits, les légumes et les légumineuses

Les fruits, les légumes et les légumineuses contiennent des œstrogènes végétaux qui neutralisent les effets négatifs des œstrogènes naturels produits par l’organisme. Il est ainsi intéressant de consommer des fruits, des légumes et des légumineuses pendant les règles en raison de la chute brutale de ces hormones qui peuvent provoquer des migraines menstruelles.

Le kéfir

Riche en probiotiques

et utile en cas de migraines d’estomac, le kéfir, boisson au lait fermenté, est une excellente option. Il est suggéré de le consommer en tout début de matinée.

Les traitements préventifs de la migraine

Pour prévenir la migraine, il existe de nombreux médicaments efficaces, appartenant à des classes thérapeutiques assez différentes. On retrouve différents bêtabloquants ou autres molécules utilisées pour traiter l’hypertension artérielle (candésartan). Idem pour certains antidépresseurs (amitriptyline), antagonistes des récepteurs de la somatostatine et antiépileptiques (topiramate).

Médicaments en prévention

Le but des médicaments dits « prophylactiques » est de réduire la gravité et la fréquence des crises de migraine plutôt que de traiter la maladie elle-même. Ils doivent généralement être pris quotidiennement et sont considérés comme une forme de traitement.

Les effets préventifs peuvent ne pas se manifester avant deux à trois mois. Les médicaments suivants sont fréquemment prescrits :

  • Les antagonistes, tels que le timolol et le propranolol (Inderal). Ces médicaments sont fréquemment utilisés pour traiter l’hypertension et les problèmes cardiovasculaires en plus des migraines. D’autres médicaments antihypertenseurs, tels que le lisinopril (Zestril), peuvent également être efficaces ;
  • Les inhibiteurs à base de calcium, notamment la flunarizine ;
  • Les anticonvulsivants, tels que le valproate, le topiramate, la gabapentine, qui peuvent avoir des effets indésirables importants à fortes doses (vomissements, diarrhée…) ;
  • Les antidépresseurs tricycliques utilisés à faible dose (amitriptyline). D’autres antidépresseurs, tels que la venlafaxine (Effexor), sont également utilisés ;
  • La riboflavine, une sorte de vitamine B2, pour combler certaines carences cellulaires chez les personnes souffrant fréquemment de migraines ;
  • L’hormonothérapie substitutive (œstrogènes en gel), pour les femmes suffisamment mûres pour procréer et dont les maux de tête sont dus à des changements hormonaux pendant les menstruations.

Traitements en cas de crise

Il n’existe pas de traitement pour la migraine qui puisse la faire disparaître. Une fois qu’elles surviennent, les crises doivent être traitées avec des antidotes. En effet, tous les médicaments, quel qu’en soit le type, seront plus efficaces pour soulager la douleur s’ils sont utilisés dès l’apparition des symptômes précurseurs de la migraine.

Les personnes qui ne subissent que quelques crises de migraine par an peuvent probablement prendre des médicaments à l’occasion sans se sentir très anxieuses. Pour ceux qui ont fréquemment des migraines, la situation est différente.

De nombreuses études ont montré que l’utilisation de fortes doses de médicaments peut réduire leur efficacité et même augmenter la fréquence des migraines. Ainsi, il est primordial d’en parler à votre médecin si vous prenez un antidouleur plus de 10 à 15 jours par mois.

À noter aussi qu’il existe un risque avéré de développer des céphalées de toxicomanie (céphalées qui rebondissent).

Médicaments en vente libre

Ils sont administrés dès l’apparition des premiers signes d’une crise de migraine. Il peut s’agir de l’aspirine, l’acétaminophène (Tylenol) et les anti-inflammatoires non stéroïdiens (ibuprofène, Advil, Motrin, etc.). En effet, ils suffiront souvent à mettre fin à une crise de migraine légère.

Par ailleurs, certains médicaments ont été créés spécifiquement pour traiter les migraines. C’est le cas des Liqui-Gels Advil (et des Liqui-Gels Advil Extra-Fort), qui contiennent une version plus rapide de l’ibuprofène solubilisé.

En réalité, il a été démontré que les anti-inflammatoires non stéroïdiens irritent l’œsophage et provoquent des ulcères lorsqu’ils sont pris régulièrement. Veillez donc consulter votre médecin traitant avant tout usage.

Médicaments sur ordonnance

Si les médicaments en vente libre sont insuffisants, les médecins peuvent suggérer une large gamme de produits plus puissants, selon les circonstances et la tolérance du patient.

Médicaments anti-inflammatoires sans stéroïdes

Des anti-inflammatoires plus puissants comme le naproxène, le diclofénac ou le kétorolac peuvent être prescrits par le médecin. Mais à dose équivalente, ces médicaments ne seront probablement pas plus efficaces que l’ibuprofène.

Triptans

Même lorsque la crise vient de commencer, les triptans sont généralement bien tolérés et efficaces. Ils peuvent toutefois provoquer des nausées, des vomissements et une faiblesse musculaire. En outre, ils occasionnent, dans des cas extrêmement rares, des problèmes cardiovasculaires chez certaines personnes. Parfois, il faut en essayer quelques-uns avant de trouver celui qui fonctionne.

Ergotamine

L’ergotamine, associée ou non à la caféine (Ergomar, Cafergot), est également prescrite pour aider à atténuer la douleur. Elle peut entraîner des nausées et des vomissements et est moins efficace que les triptans.

Anti nauséeux

Le métoclopramide ou la prochlorpérazine peuvent aider à soulager ce symptôme chez les personnes qui souffrent de nausées sévères en même temps que leurs migraines. Pour traiter les migraines persistantes, on peut parfois se rendre en milieu hospitalier en vue de se faire administrer des médicaments par voie intraveineuse.

Butalbital et autres analgésiques

Le Fiorinal, qui contient du butalbital (un sédatif), de l’acide acétylsalicylique et de la caféine, entre autres ingrédients, a un effet analgésique plus fort que ceux disponibles en achat gratuit. Ceux-ci sont souvent mis en veilleuse au profit de médicaments plus puissants.

Opiacés

Les opiacés, leur utilisation est déconseillée, car ils n’ont pas prouvé leur efficacité et présentent un risque de dépendance. Si vous ressentez des réactions de fatigue ou des maux de tête, l’idéal est de prendre un temps de repos.

En revanche, si cela persiste toujours, vous devez vous référer aux mesures de traitements précitées. Il s’agit en l’occurrence des médicaments en prévention, des aliments et moyens naturels pour prévenir la migraine. N’oubliez pas aussi les médicaments anti-inflammatoires sans stéroïdes et les médicaments en vente libre.

Malgré tout, veillez à consulter un médecin en cas de migraine persistante. Une telle disposition vous permettra de pallier bien de désagréments.

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