Santé

Mononucléose infectieuse : description, causes, symptômes et traitements

La mononucléose infectieuse (MNI) est une maladie principalement due au virus d’Epstein-Barr. Toutefois, il est possible qu’elle survienne dans certains cas en raison d’un autre virus appelé Toxoplasma gondii. Cette infection bénigne se transmet le plus souvent par la salive, bien que ce ne soit pas toujours le cas. C’est la raison pour laquelle elle est également appelée « The kissing disease » ou « maladie du baiser ». Autrement dit, elle n’affecte que les personnes âgées de 15 à 35 ans. Quelles sont les manifestations de la mononucléose infectieuse ? Comment se transmet-elle ? Comment la prévenir et la guérir ?

Mononucléose infectieuse : description

La mononucléose est une infection aiguë due à un virus. Selon plusieurs investigations, elle apparaît le plus chez les adolescents, essentiellement chez les amoureux à la suite d’un échange de salive. C’est pourquoi on lui attribue les noms « maladie des amoureux » ou « maladie du baiser ».

Pourquoi parle-t-on alors de mononucléose ? En réalité, cela explique comment l’organisme réagit face à l’infection provoquée par le virus d’Epstein Barr (EVB). Cet agent infectieux responsable active en effet la production de globules blancs, précisément des cellules mononucléées ou monocytes dans le sang. Elles ne possèdent qu’un seul noyau et sont généralement présentes en nombre réduit.

Mononucléose infectieuse : prévalence et incidence

Le virus Epstein-Barr est très répandu dans le monde. En effet, selon quelques estimations, environ 95 % des personnes âgées de 35 à 40 ans en sont infectées. En ce qui concerne la mononucléose infectieuse, elle peut toucher n’importe quelle personne, quel que soit son âge. Cependant, la majorité des cas sont observés chez les jeunes adultes et les adolescents.

Les enfants deviennent sensibles à cette infection dès que les anticorps maternels disparaissent. De nombreux spécialistes ont par la suite admis que la mononucléose infectieuse est une pathologie des jeunes. Toutefois, il est vrai que dans les pays en développement, un pourcentage élevé de la population est infecté avant l’adolescence. Par contre, dans les régions où les niveaux d’hygiène sont élevés, ainsi que dans les pays développés, l’infection est retardée. Ainsi, les prévalences les plus élevées sont enregistrées dans la population des jeunes adultes et adolescents.

Par ailleurs, la mononucléose peut également survenir plus d’une fois, mais ces épisodes sont très rarement dus à une résurgence de l’activité virale. La réactivation de la maladie n’a été signalée que chez des patients qui ont reçu une greffe. Quant à celle symptomatique, elle n’a jamais été détectée chez des personnes en bonne santé.

Mononucléose infectieuse : causes et facteurs de risque

L’agent responsable de la mononucléose infectieuse dans la plupart des cas n’est nul autre que le virus d’Epstein-Barr.

Histoire et présentation de l’EBV

Ce virus a été découvert il y a plus de 40 ans par microscopie électronique dans des cultures de cellules. Ces dernières proviennent de tissus affectés par le lymphome de Burkitt, un lymphome non hodgkinien (LNH). Par la suite, les spécialistes ont détecté l’ADN de cet agent dans les tissus de patients atteints de carcinome du nasopharynx.

Il a également été associé à la leucoplasie orale poilue chez les victimes atteintes du SIDA. Après les résultats de quelques récentes études, ce virus a été proposé comme l’agent responsable du syndrome de fatigue chronique. En outre, le virus d’Epstein-Barr est étroitement lié aux autres virus présents chez les chimpanzés, les singes rhésus et les primates en général.

Il appartient à la famille des Herpesviridae ou Herpèsvirus et est composé d’ADN double brin. De plus, son génome code environ 80 protéines. La double hélice de cet ADN est entourée d’une capside (assemblage protéique) à symétrie icosaédrique composée de 164 capsomères. Sa partie la plus externe comporte une enveloppe glycoprotéique.

D’autre part, l’EBV est dit à tropisme pour les lymphocytes B, les cellules épithéliales cervicales utérines, canalaires parotides et celles orales. Autrement dit, il a plus tendance à infecter ces cellules en question. L’une de ses principales caractéristiques est aussi sa capacité à provoquer une infection latente et très persistante.

Infection par l’EBV

La réponse de l’hôte au virus d’Epstein-Barr est étroitement liée à l’intégrité de son statut immunitaire. Il a d’ailleurs été montré que l’infection survient de préférence chez les personnes immunodéprimées. En d’autres termes une prolifération à grande échelle de lymphocytes B infectés est possible.

Chez les humains, l’infection peut également se produire, principalement par contact avec les sécrétions orales, notamment la salive. Elle nécessite alors un contact direct et intime de personne à personne. Néanmoins, la MNI n’est pas considérée comme une maladie particulièrement contagieuse.

Chez les jeunes adultes et les adolescents, l’infection se fait par la salive, en embrassant une personne infectée. Au contraire, chez les enfants, en particulier ceux qui fréquentent les crèches, elle survient en raison du contact étroit entre eux. Cela arrive évidemment au cours de leurs différentes activités de routine. L’infection peut également se produire par échange d’objets infectés notamment les jeux que les enfants ont généralement l’habitude de mettre dans leur bouche.

L’homme est le seul réservoir naturel de ce virus. Du fait de la fragilité de son enveloppe, ce dernier ne peut survivre longtemps dans l’environnement. Par conséquent, sa transmission nécessite une exposition à un virus frais présent dans les fluides corporels. Il s’agit notamment :

  • Des sécrétions orales,
  • Des sécrétions génitales,
  • Du sang (transfusions ou greffes d’organes),

De nombreux chercheurs estiment que le virus EBV survit sur un objet, tant qu’il reste humide.

Mécanisme de transmission

Comme déjà évoqué, le virus peut être transmis par salive. Il atteint alors les cellules épithéliales de l’oropharynx (partie du pharynx). Ensuite, un processus de réplication a lieu, avec la production de virions (forme du virus à l’extérieur) ainsi que la lyse cellulaire. Les lymphocytes B sont en fait infectés par contact avec ces cellules épithéliales.

Par la suite, la propagation du virus à travers le système lymphoréticulaire se produit. Les lymphocytes B infectés fabriquent des anticorps spécifiques contre la protéine gp350, qui fait partie de l’enveloppe du virus. Elle lui permet de se lier au récepteur des anticorps CD21. Dans la phase aiguë de la maladie, une hypertrophie des ganglions lymphatiques et de la rate se produit alors.

Pendant la phase initiale, le contrôle de l’infection est assuré par les lymphocytes NKT (Natural Killer T-cells) et certains lymphocytes T cytotoxiques non spécifiques. Dans la phase ultérieure en revanche, quelques cellules cytotoxiques spécifiques sont formées. Elles ont pour but de reconnaître les antigènes nucléaires du virus d’Epstein-Barr, ainsi que d’autres protéines membranaires.

Ces cellules cytotoxiques sont généralement responsables de la destruction de celles infectées. Si l’immunité médiée par les lymphocytes T est compromise, une prolifération des lymphocytes B peut se produire. Cela conduit à la progression de la mononucléose infectieuse au lymphome. Toutefois, ce type d’évolution est extrêmement rare.

Mononucléose infectieuse : symptômes et complications

La période d’incubation de l’infection est assez longue et varie de 30 à 50 jours (soit environ quatre à six semaines) chez l’adulte et l’adolescent. Ce délai avant la présentation des symptômes est généralement plus court chez les enfants, approximativement 10 à 15 jours. Ceux-ci développent une mononucléose sous une forme presque asymptomatique ; c’est-à-dire sans signes ou parfois apparents, mais légers.

Symptômes de l’infection

Les symptômes prédominants de l’infection sont :

  • Une asthénie (faiblesse et sensation d’épuisement),
  • Une forte fièvre (jusqu’à 39-40 °C, avec transpiration pendant la nuit),
  • Un gonflement des ganglions lymphatiques ou adénopathie (en particulier ceux du cou, des aisselles et du bas-ventre ; ils sont douloureux),
  • Une pharyngite (elle a tendance à s’intensifier en une semaine).

Les manifestations cliniques de la mononucléose ont tendance à disparaître complètement en quelques semaines. Il est donc possible, après un court laps de temps, de reprendre les activités quotidiennes normales. Le seul symptôme pouvant persister pendant plusieurs mois est la sensation de fatigue généralisée.

Autres symptômes

Les autres symptômes et signes qui peuvent également apparaître sont les maux de tête, les douleurs abdominales, les nausées et vomissements. Une éruption cutanée et jaunisse (ictère) sont aussi susceptibles d’apparaître. Lorsque la mononucléose infectieuse apparaît à l’âge adulte, elle présente ses propres caractéristiques, dont la fièvre (symptôme le plus courant). Les adénopathies et les pharyngites n’apparaissent que dans 50 % des cas. L’ictère apparaît plus fréquemment chez les patients adultes.

En ce qui concerne le début du processus, il peut commencer brusquement, bien que des frissons et un malaise généralisé soient les premiers symptômes. Pendant la période prodromique (avec les signes avant-coureurs), la fièvre s’aggrave généralement pendant les 2 à 3 semaines qui suivent. Au cours de cette période, l’infection peut être très contagieuse. En général, la capacité de transmission de la maladie est présente jusqu’à 18 mois après que le patient a subi la primo-infection. Il convient de noter qu’il est également possible que le patient excrète le virus par intermittence tout au long de sa vie.

Complications

La mononucléose infectieuse (MNI) est une maladie bénigne qui peut spontanément se guérir dans la plupart des cas. Cependant, cette pathologie n’est pas exempte de complications, bien qu’heureusement celles-ci soient assez rares et disparaissent généralement. Il s’agit principalement de :

  • L’épiglottite bactérienne sévère,
  • L’anémie hémolytique,
  • La thrombocytopénie,
  • La rupture splénique,
  • Les anomalies neurologiques (encéphalite, syndrome de Guillain-Barré, méningite virale, la paralysie de Bell),
  • L’hépatite légère,
  • La microhématurie,
  • La protéinurie,
  • La sclérose en plaques.
  • Les anomalies cardiaques.

Dans des cas extrêmement rares, la mononucléose infectieuse peut entraîner le décès de la personne atteinte. Cette complication serait étroitement liée à la rupture de la rate, à une atteinte neurologique ou à l’obstruction des voies respiratoires supérieures.

Mononucléose infectieuse : diagnostic

Les spécialistes peuvent suspecter une mononucléose après examen, observation et historique des symptômes. Lors de la visite, ils vérifient généralement si les amygdales, le foie, les ganglions lymphatiques et la rate sont gonflés. Ils doivent ensuite faire le lien éventuel avec les symptômes décrits par le patient.

La symptomatologie de la MNI peut également être associée à d’autres maladies infectieuses aux virus de la même espèce que l’EBV. Par conséquent, il est possible d’établir un diagnostic précis qu’en constatant la présence de lymphocytes caractéristiques dans le sang. Aussi faudrait-il procéder à des tests de recherche d’anticorps hétérophiles circulants ou dirigés contre des protéines spécifiques d’EBV.

Tests sanguins

Les analyses de sang peuvent aider à déterminer si une personne est sensible à l’infection par l’EBV. Elles sont aussi capables de révéler si elle en a été infectée récemment ou dans le passé. En présence de mononucléose, le nombre de globules blancs est relativement élevé. L’analyse microscopique du frottis sanguin montre la présence de cellules mononucléaires caractéristiques.

Recherche d’anticorps EBV

Le spécialiste peut procéder à la recherche de plusieurs antigènes associés au virus d’Epstein-Barr.

Antigène de capside ou Viral Capside Antigen (VCA)

Les anticorps IgM anti-VCA apparaissent tôt et disparaissent généralement en 4 à 6 semaines.

L’IgG anti-VCA apparaît dans la phase aiguë de l’infection, culmine 2 à 4 semaines après le début. Il diminue légèrement puis persiste tout au long de la vie.

Antigène précoce ou Early Antigen (EA)

Les IgG anti-EA apparaissent généralement dans la phase aiguë de la maladie et deviennent indétectables après 3 à 6 mois. Chez de nombreuses personnes, leur présence est un signe d’infection active. Or, 20 % des personnes saines peuvent avoir des anticorps anti-EA pendant des années.

Antigène nucléaire ou Epstein-Barr Nuclear Antigen (EBNA)

Les anticorps dirigés contre l’antigène EBNA ne sont pas détectables dans la phase aiguë de l’infection. Cependant, ils se développent progressivement 2 à 4 mois après le début des symptômes et restent dans l’organisme à vie. De plus, d’autres dosages immunologiques enzymatiques de l’EBNA peuvent donner de faux résultats positifs.

Monotest

Les anticorps détectés grâce à ce test peuvent être produits en réponse à des maladies autres que la mononucléose. En plus, il a été démontré qu’il donne à la fois des résultats faux positifs et faux négatifs. Par exemple, les anticorps hétérophiles détectés avec le monotest ne sont souvent pas détectés chez les enfants atteints de mononucléose. Autrement dit, ce test peut indiquer qu’une personne a contracté une mononucléose infectieuse, mais ne confirme pas la présence d’EBV.

Interprétation des résultats

L’interprétation des résultats des dosages d’anticorps EBV nécessite une bonne connaissance des tests cliniques et des données du patient. Voici quelques diagnostics possibles.

Sensibilité à l’infection

Les chercheurs supposent qu’un patient est sensible à l’infection par l’EBV s’il n’a pas d’anticorps anti-VCA.

Infection primaire (récente ou nouvelle)

Une personne est atteinte d’une infection primaire à EBV si elle a des IgM anti-VCA, mais pas d’anticorps anti-EBNA. D’autres résultats fortement évocateurs d’une primo-infection sont des taux élevés ou croissants d’IgG anti-VCA sans anticorps anti-EBNA après au moins 4 semaines. En fait, la maladie peut disparaître avant l’apparition des taux d’anticorps. Rarement, une personne atteinte d’une infection active par l’EBV peut manquer d’avoir des taux mesurables d’anticorps spécifiques à l’EBV.

Infection antérieure

La présence simultanée d’anticorps anti-VCA et anti-EBNA révèle une infection antérieure ; c’est-à-dire contractée plusieurs mois ou années plus tôt. Étant donné qu’environ 95 % des adultes sont infectés par l’EBV, les anticorps anti-EBV dus à des infections antérieures seront détectables chez la plupart des personnes. Des taux d’anticorps élevés sont présents pendant des années et peuvent ne pas constituer un diagnostic d’infection récente.

Diagnostic différentiel

La mononucléose infectieuse peut s’apparenter à plusieurs autres infections. On peut alors envisager un diagnostic différentiel. Celui-ci doit être établi vis-à-vis d’autres agents capables de générer une mononucléose. Dans ce cas, les tests de détection de l’infection par le virus d’Epstein-Barr sont négatifs. Ainsi, il faudra poser le diagnostic différentiel sur la base des infections ou pathologies ci-après :

  • Toxoplasmose,
  • Diphtérie,
  • Rubéole, 
  • Néoplasmes,
  • Hépatite A,
  • Virus de l’immunodéficience humaine.

Procéder à une élimination va permettre de se concentrer sur la mononucléose de l’EBV.

Mononucléose infectieuse : options de traitement

Il n’existe actuellement aucun traitement médicamenteux spécifique et efficace contre les maladies virales. Celui de la mononucléose infectieuse est donc symptomatique, basé sur l’utilisation de médicaments qui soulagent l’inconfort de la maladie.

Les antalgiques et les antipyrétiques

Ce sont les médicaments de choix lorsqu’il s’agit de traiter les principaux symptômes de la mononucléose à savoir : douleur ou fièvre. Parmi les antalgiques et antipyrétiques, les plus utilisés figurent les anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) et le paracétamol. Les chercheurs déconseillent l’administration de l’aspirine (acide acétylsalicylique), car ce médicament peut augmenter le risque de développer un syndrome de Reye. C’est aussi une maladie d’origine virale.

Les antiseptiques, anti-inflammatoires et anesthésiques

Ces médicaments disponibles pour une utilisation topique sont efficaces pour soulager l’inconfort dans l’oropharynx. Par exemple, on peut citer les corticoïdes qui raccourcissent la durée de la fièvre, des symptômes dans la région de l’oropharynx et de la lymphadénopathie. Il est déconseillé de les utiliser sur des formes légères de l’infection. Leur utilité se concentre sur les cas où les symptômes comme l’obstruction des voies respiratoires, l’anémie hémolytique aiguë, l’atteinte cardiaque grave ou la maladie neurologique apparaissent.

Les antibiotiques

L’utilisation d’antibiotiques est limitée aux cas où il existe une infection bactérienne précisément diagnostiquée. En ce sens, la pharyngo-amygdalite exsudative qui accompagne la mononucléose infectieuse conduit fréquemment à une surinfection bactérienne. Le streptocoque bêta hémolytique du groupe A est impliqué dans ladite surinfection dans quelques cas.

Un traitement par pénicilline ou érythromycine pendant dix jours peut donc être nécessaire pour prévenir les séquelles dues à cet agent pathogène. Cependant, il convient de rappeler que l’utilisation de la pénicilline dans une mononucléose avec amygdalite streptococcique aiguë peut provoquer une éruption cutanée.

Les antiviraux

En ce qui concerne le traitement antiviral, les experts ont expérimenté les médicaments tels que le ganciclovir, l’acyclovir, la zidovudine ou le foscarnet. Le plus étudié est l’acyclovir, et selon les données disponibles, son utilisation est déconseillée dans le traitement de la mononucléose infectieuse. Il est toutefois vrai qu’il réduit la présence du virus dans l’oropharynx.

Les autres options de traitement

Le traitement doit inclure des mesures non médicamenteuses, notamment un apport hydrique abondant et un repos relatif pour réduire le risque de rupture splénique. Le repos est souvent sous-estimé, bien qu’il soit un élément essentiel du processus de guérison de la mononucléose lors de l’apparition des premiers symptômes. Le patient peut ensuite reprendre progressivement ses activités quotidiennes dès les premiers signes de récupération. Cela permet aussi de réduire le risque de fatigue et d’épuisement pendant les mois à venir.

Par exemple, il faudra éviter les sports de contact ou les activités qui exposent au risque de chute. Un gonflement de la rate peut survenir ce qui expose davantage à la rupture de l’organe. En outre, pour éviter la propagation de l’infection, il faudra observer des règles d’hygiène simples :

  • Éviter les échanges de fluides corporels,
  • Ne pas utiliser les mêmes couverts ou assiettes.

Il faut rigoureusement suivre cela pendant plusieurs jours et même aussi longtemps qu’il le faut, car le virus peut se réactiver à n’importe quel moment.

Mononucléose infectieuse : recommandations pour la prévention

En termes de prévention, les mesures à prendre concernent essentiellement l’adoption d’une bonne hygiène. Par exemple, avant toute activité, il est important de se laver fréquemment les mains (manger, toucher un objet, etc.). De plus, il faudrait éviter tout contact avec des récipients ou des ustensiles (verres, fourchettes ou couteaux). Cette précaution est importante surtout si ce sont des personnes infectées qui les ont utilisés.

Il est également recommandé de maintenir une distance préventive avec les personnes qui présentent un épisode d’amygdalite pharyngée. Enfin, des vaccins pour prévenir l’infection par le virus d’Epstein-Barr sont en cours d’études et d’approbation. Néanmoins, jusque-là, aucun n’est approuvé. On peut donc dire qu’il n’y a pas encore de vaccin efficace pour prévenir la mononucléose infectieuse.

 

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