Santé

Cancer du côlon : causes, symptômes, diagnostic, traitement

Le cancer du côlon affecte plusieurs milliers de personnes en France et dans plusieurs pays du monde. Sa virulence et la mortalité qu’il cause face aux avancées techniques dans la lutte contre sa propagation créent un paradoxe.

Malgré la violence déchaînée du cancer colorectal, il admet un traitement curatif si le dépistage est effectué assez tôt. Les pronostics parlent d’une survie de 5 ans qui va s’amincir au fur et à mesure que le cancer se développe.

Dans cet article, nous présenterons les causes et les symptômes du cancer du côlon. Nous expliquerons comment diagnostiquer cette pathologie et mettrons la lumière sur les traitements possibles.

Le cancer du côlon : présentation et description

Le cancer du côlon concerne le gros intestin et la partie initiale du rectum. C’est une maladie silencieuse, virulente, mais qui guérit.

Définition du cancer du côlon

Le cancer du côlon, encore appelé cancer colorectal, est un cancer qui affecte plus de 40 000 personnes par an en France. Il provoque ainsi plus de 17 000 décès chaque année aussi bien dans le rang des hommes que des femmes. C’est cependant, une maladie prise en charge et qui guérit efficacement dans 9/10 des cas. Comme son nom l’indique, le cancer du côlon affecte la paroi interne du gros intestin.

Il s’agit d’une infection cellulaire qui se développe et se répand rapidement à travers les cellules de la muqueuse intestinale. À un certain stade de son développement, la tumeur bénigne se transforme en tumeur maligne cancéreuse.

Le cancer du côlon, en ses débuts, est d’abord in situ, les cellules cancéreuses sont ainsi en effectif limité. C’est le temps qui détermine la multiplication et l’agressivité du cancer. Si elle n’est pas détectée assez rapidement, la tumeur pénètre les différentes couches du gros intestin.

Les vaisseaux sanguins et les organes proches du côlon sont ainsi à sa portée : le cancer passe au stade invasif. Le cancer du côlon se décline sous différentes formes. On distingue les lymphomes affectant des cellules du système immunitaire à travers le gros intestin.

On distingue aussi les sarcomes GIST (Gastro-Intestinal Stroma Tumor). Ce sont des tumeurs coliques malignes qui affectent les muscles ou la paroi du côlon. On a pour finir, les polypes, qui sont des tumeurs bénignes qui apparaissent généralement après 65 ans.

Le diamètre d’un polype peut atteindre 1 cm et devient à la longue un cancer si le diagnostic n’est pas fait assez tôt.

Localisation de la tumeur

Pour mieux comprendre la localisation du cancer du côlon, nous prendrons en compte les différents stades (0, 1, 2,3 ou 4) de la maladie. Au début, dans les stades 0, 1 et 2, le cancer est limité au côlon, aucun organe n’est touché.

  1. Au stade 0, la tumeur reste au niveau de la muqueuse du gros intestin. Elle est de petite taille, n’évolue pas et est bénigne.
  2. Au stade 1, la tumeur se développe et envahit la paroi superficielle du côlon ou du rectum.
  3. Au stade 2, la tumeur évolue et atteint les tissus avoisinants. Les différentes couches du gros intestin sont affectées.
  4. Au stade 3, les ganglions lymphatiques et les vaisseaux sanguins proches du rectum ou du côlon sont touchés.
  5. Au stade 4, le cancer est déclaré et présente des métastases. La tumeur s’est ainsi propagée un peu partout affectant les organes les plus éloignés de l’intestin.

Pronostics de survie

Les statistiques effectuées sur la mortalité du cancer après le diagnostic font ressortir la notion du taux de survie à 5 ans. Si le cancer ne tue pas sa victime 5 ans après le dépistage, il est rare que ce dernier en trépasse. En se basant sur les pourcentages de patients qui vivent après 5 ans, cette affirmation s’avère juste pour établir un pronostic. On distingue certains facteurs qui favorisent l’effectivité de ce pronostic.

La survie relative de cinq est influencée positivement lorsque la tumeur est détectée dans sa phase embryonnaire (stade 0 ou 1). Excédées ces phases, les chances de survie au cancer du côlon baissent considérablement. En effet, la survie de 5 ans est de 90 % au stade 0 à 1, de 69 % au stade 2 et de 11 % au stade 3 à 4.

Un autre facteur affecte négativement le pronostic de survie en dehors des stades 2, 3 et 4 de la maladie. Il s’agit de l’âge : la survie est de 63 % chez les patients de moins de 40 ans et 51 % chez ceux qui ont au-delà de 75 ans. Le pronostic est cependant en permanente amélioration grâce à l’entière prise en charge de la maladie dans certains pays.

Les recherches pour perfectionner les soins médicaux à l’intention des victimes ne cessent de repousser plus loin la ligne de mortalité. En somme, le taux de guérison du mal se présente comme suit : 90 % au stade 1, 80 % au stade 2, 70 % au stade 3 et 5 % au stade 4.

Le cancer du côlon : les causes

L’étude étiologique du cancer colorectal se concentre sur les habitudes alimentaires, le mode de vie et les antécédents familiaux

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Les causes les plus courantes du cancer du côlon

Les cancers colorectaux sont pour la plupart issus de tumeurs bénignes appelées adénomes. C’est l’évolution et la propagation de ces tumeurs qui causent les cancers. Cette évolution peut être due à certains facteurs liés à la personne et aux habitudes du patient. On peut citer :

  • L’âge avancé (à partir de 50 ans et au-delà) ;
  • La sédentarité qui favorise l’excès de poids et l’obésité ;
  • Rester assis trop longtemps ou avoir un travail dont l’exécution exige une longue assise ;
  • La consommation excessive d’alcool et de tabac ;
  • La consommation d’aliments riches tels que les charcuteries et la viande rouge ;
  • Les antécédents de maladies inflammatoires ou colorectales du gros intestin ;
  • Une alimentation très pauvre en végétaux.

Ces causes ne sont pas systématiques et varient d’un patient à un autre selon le cas. Certaines personnes développent des tumeurs cancéreuses à cause des mauvaises habitudes alimentaires. Pour d’autres, c’est leur mode de vie qui favorise la survenue et le développement des cancers du côlon. Pour certains encore, c’est une question d’hérédité.

Les facteurs à risque du cancer du côlon

Le facteur le plus à risque du cancer du côlon est le retard du dépistage

. Le cancer du côlon ou du rectum peut rester caché pendant une longue période sans se déclarer. Pendant ce temps, la tumeur se développe et se répand dans tout le corps.

Ce n’est généralement qu’après dégénérescence que le traitement commence. Cela amoindrit les chances de survie. Par conséquent, il faut se faire dépister à tout moment, même en l’absence de symptômes.

Les mauvaises habitudes alimentaires et la prise de substances toxiques accélèrent le développement de la tumeur. Par exemple, la viande rouge et les charcuteries sont des aliments dont la digestion traîne. Le tube digestif est alors envahi et la tumeur trouve de quoi se nourrir. Ce qui la rend plus agressive.

De même, l’alcool et le tabac sont deux facteurs favorisant la survenue de nombreux cancers. Par ailleurs, le cancer buccal, de gorge, des poumons, des intestins… Voilà des maux dont une personne susceptible de souffrir du cancer du côlon devrait se méfier.

Les antécédents personnels et familiaux

Parmi les causes les plus craintives du cancer colorectal figurent les antécédents personnels et familiaux de la maladie. En effet, les patients ayant déjà souffert de maladies inflammatoires telles que la maladie de Crohn et la rectocolite hémorragique y sont très exposés.

De même, les personnes qui ont des parents touchés par le cancer du côlon sont susceptibles de développer des tumeurs de l’intestin. Le syndrome de Lynch (ou HNPCC) et la polypose adénomateuse familiale sont les maladies cancéreuses génétiquement transmises.

Plusieurs patients traités ont affirmé avoir eu des antécédents de cancer de l’intestin. Pour la plupart, c’est dû à une renaissance de la tumeur ou le traitement n’a pas été suivi correctement. Dans ce cas de figure, le médecin prendra en compte l’ancien traitement afin de pallier ses insuffisances.

Ceux ayant un parent atteint du cancer du côlon ont une prédisposition à ce cancer. Cela est normalement dû à une altération génétique constitutionnelle. Il s’agit d’une malformation génétique et qui serait responsable de l’apparition à la longue du cancer colorectal.

Les médecins recommandent généralement une analyse de constitution génétique au patient et aux membres de sa famille. Ainsi, ses proches de premier degré (parents, frères, sœurs, enfants) se feront aussi analyser.

Le cancer du côlon : les symptômes

cancer du côlon symptômesLa maladie reste asymptomatique jusqu’à ce qu’elle se manifeste à travers des douleurs abdominales et des saignements dans les selles

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Les premiers symptômes du cancer du côlon

Au début

de l’infection, le cancer du côlon est asymptomatique et peut rester ainsi pendant plusieurs années. Pour se révéler, les premiers symptômes sont des douleurs abdominales et la présence de sang dans les selles.

Les douleurs ne laissent pas soupçonner le cancer et ressemblent à des crampes de l’abdomen. Elles s’y localisent et peuvent être très situées ou diffuses et n’incitent pas à consulter. La modification du transit intestinal est aussi l’un des premiers symptômes du cancer colorectal.

Elle se manifeste par des difficultés digestives, et une constipation et une diarrhée qui s’alternent. Les selles tachetées de sang ne sont pas facilement perceptibles. En effet, les traces de sang peuvent avoir une couleur rouge sombre, bleuâtre ou brun. Elles se confondent ainsi à la couleur des excréments et le malade ne se doutera de rien.

Les complications

Au fur et à mesure que le mal évolue, des sensations étranges peuvent se faire ressentir. On distingue par exemple l’envie régulière d’aller aux selles, la formation d’une masse visible au niveau de l’abdomen.

Des sensations inhabituelles dans le corps telles qu’une fatigue intense, un amaigrissement inexplicable, l’anémie, la faiblesse, la fièvre… Ces complications peuvent évoluer et détériorer progressivement l’état de santé physique de la personne.

Lorsque le cancer atteint le niveau 4, il se forme des métastases. Le cancer se propage et affecte plusieurs organes du corps, même les plus éloignés du côlon ou du rectum. D’autres complications apparaissent souvent lors du traitement du cancer.

Il s’agit des infections, de la hernie intestinale, des hémorragies, des nécroses, de la perforation intestinale

Comment diagnostiquer le cancer du côlon ?

Le diagnostic du cancer du côlon ne doit pas attendre l’apparition des premiers symptômes

. Les personnes âgées et celles ayant des antécédents familiaux doivent se faire dépister sans délai.

Diagnostic du cancer du côlon

Depuis 2008 en France, il est établi un programme de dépistage organisé qui débute par un examen clinique après l’apparition des premiers symptômes

. Ce sont les maux de ventre et la présence de sang dans les excréments qui alertent souvent.

Le dépistage consiste à effectuer un prélèvement sanguin pour des examens en laboratoire. Viennent en complément à cet examen, le toucher rectal et la coloscopie. Le toucher rectal permet de constater l’effectivité de la masse cancéreuse.

La coloscopie en ce qui la concerne est un examen d’imagerie permettant d’explorer la paroi interne du gros intestin. Elle prend en compte le côlon, le rectum et la totalité du gros intestin. Elle permet également d’effectuer des prélèvements cellulaires dans le but de retrouver les potentielles tumeurs cancéreuses. Cette opération est dénommée la biopsie.

Après avoir effectué la biopsie, les cellules prélevées sont analysées au microscope pour diverses études. Celles-ci prennent en compte leur morphologie et leur composition cytoplasmique. Cela permet de confirmer la malignité de la tumeur, ainsi que son stade d’évolution.

Ces analyses permettent également de proposer un pronostic et un mode de traitement adapté et efficace.

Quand penser au diagnostic ?

Plusieurs personnes pensent à tort qu’il faille attendre de ressentir des maux avant de chercher à diagnostiquer une maladie. Dans le cas des malades asymptomatiques tels que le cancer colorectal, il est préférable d’effectuer les diagnostics très tôt. Quant à la question « quand penser au diagnostic ? », il n’existe pas en effet un moment fixe pour le faire.

Les personnes ayant un antécédent de cancer intestinal doivent, de façon périodique, procéder au dépistage pour prévenir une éventuelle renaissance du cancer. Les personnes ayant au-delà de 50 ans doivent effectuer un examen de dépistage même s’ils ne ressentent rien dans leur corps.

En effet, ces deux catégories de personnes présentent un risque assez élevé de souffrir du cancer du côlon. Ils doivent donc se soumettre à une surveillance médicale régulière. Certains signes sont évocateurs du cancer colorectal et doivent faire objet de diagnostics. Il s’agit de :

  • Diarrhée et constipation régulières, persistantes et inexpliquées ;
  • Crampes ou douleurs abdominales persistantes ;
  • Changement de la coloration des selles avec la présence de sang ;
  • Des douleurs au niveau du rectum lors de l’élimination et qui provoque même des saignements ;
  • Désir continu d’aller aux selles avec une sensation de n’avoir pas tout évacué.

Face à de tels signes, inutile de continuer à espérer une amélioration sans intervention médicale. Il faut rapidement se faire diagnostiquer pour éviter le pire.

L’analyse rectocoloscopique

La coloscopie est une étape de l’endoscopie qui, elle-même, est une exploration du corps à l’aide d’un appareil muni d’une caméra. La deuxième étape de l’endoscopie est la rectosigmoïdoscopie. En cas d’insuffisance de la coloscopie, les médecins y font recours.

La rectosigmoïdoscopie permet de visualiser l’intérieur du rectum et de la partie terminale du côlon. Cette exploration se fait à l’aide d’un appareil muni d’une caméra introduite par l’anus.

Pour réaliser la rectocoloscopie, une purge de l’anus doit se faire au préalable. Il s’agit d’un petit lavage du rectum pour l’évacuer de tous éléments l’encombrant. Ensuite, l’appareil est introduit via l’anus sans anesthésie et dure généralement 5 minutes.

Traitement du cancer du côlon

Le traitement du cancer du côlon prend en compte plusieurs facteurs : l’âge, les antécédents précancéreux, médicaux et chirurgicaux, l’observation de certains traitements spécifiques

La chirurgie

Le traitement de choix après un diagnostic avéré du cancer du côlon est la chirurgie

à moins qu’elle soit contre-indiquée au patient pour des raisons diverses. Au cours de l’intervention, le chirurgien doit amputer la zone du côlon ou du rectum touchée par la tumeur.

Il doit aussi observer une marge de sécurité allant de 1 à 5 cm autour de la zone comprenant la tumeur. L’ablation de la tumeur peut concerner soit la partie droite ou la partie gauche du côlon : on parle de l’hémicolectomie droite ou gauche.

L’ablation de la partie terminale du côlon est appelée sigmoïdectomie, et s’il faut retirer la totalité du côlon, on parle de colectomie totale. Les ganglions lymphatiques affectés par le cancer sont également retirés afin de préserver les organes proches de la zone atteinte.

La radiothérapie

La radiothérapie consiste à administrer une dose précise de rayons sur la zone affectée afin d’éliminer les cellules cancéreuses. En fonction du stade d’évolution du cancer, le traitement se fait en très courte durée (quelques minutes seulement).

Pendant la durée du traitement (5 jours par semaines en moyenne, pendant 1 ou 5 semaines), le médecin peut y associer une chimiothérapie. Grâce à l’avancée des recherches pour améliorer le traitement du cancer, les outils techniques utilisés sont de plus en plus précis.

Quant au ciblage des cellules malignes, la radiothérapie actuelle est très performante. Les risques de subir des effets secondaires sont aussi de moins en moins constatés.

La chimiothérapie

La chimiothérapie est quant à elle, un traitement médicamenteux efficace contre la tumeur maligne. Excepté le stade in situ du cancer, la chimiothérapie est prescrite à tous les autres stades de la maladie. Elle est surtout recommandée après la chirurgie pour pallier d’éventuelles récidives.

Il existe plusieurs médicaments de classe anticancéreuse, déclarés cytotoxiques aux cellules responsables de la tumeur maligne. Les médicaments les plus recommandés sont :

  • 5-fluoro-uracile ou 5-FU (voie intraveineuse) ;
  • Capécitabine ou Xéloda® (voie orale) ;
  • Oxaliplatine ou Eloxatine® (voie intraveineuse) ;
  • Irinotécan ou Campto® (voie intraveineuse) ;
  • Trifluridine/tipiracil ou Lonsurf® (voie orale).

Ces médicaments sont uniquement sur prescription médicale suivant une posologie recommandée par le médecin traitant.

Comment prévenir le cancer du côlon ?

Le mode de vie est un facteur clé dans la prévention contre les cancers en général et celui du côlon en particulier

.

Le dépistage à temps

Pour prévenir le cancer du côlon, le premier pas à poser est d’abord le dépistage. À un certain âge (à partir de 50 ans), il est prudent de songer à se faire dépister. En cas de présence de polypes, il faut immédiatement les faire retirer afin d’éviter la survenue du cancer.

En effet, influencés par certains facteurs, les polypes peuvent rapidement se transformer en cancer. Les plus gros polypes sont plus cancéreux. Le nombre de polypes est aussi inquiétant : plus ils sont nombreux, plus ils sont virulents. Les dépister à temps permet d’éviter la survenue du cancer.

Une hygiène de vie saine

La sédentarité conduit à la prise de poids et à l’obésité qui sont des facteurs à risque du cancer colorectal

. Il faut donc faire assez souvent d’activités physiques afin de brûler les calories et éviter à tout prix l’obésité. De plus, les interventions chirurgicales rencontrent des difficultés lorsqu’il s’agit de patients obèses. Et le cancer chez une personne obèse est susceptible de créer des complications lors du traitement.

La consommation de l’alcool ou du tabac est également un grand danger à éviter dans le cadre de la prévention contre le cancer du côlon. Ces substances toxiques, en plus d’être la cause de la survenue de plusieurs cancers, accélèrent la multiplication des cellules cancéreuses. Pr conséquent, un consommateur atteint du cancer colorectal doit observer un sevrage immédiat et total pour mieux se préserver.

Une hygiène alimentaire

Pour prévenir efficacement le cancer colorectal, il faut prioriser la consommation des aliments riches en fibres. Il faut consommer majoritairement les végétaux. Ces derniers facilitent la digestion et permettent de libérer plus facilement les selles.

L’idée n’est pas de devenir végétarien, mais certains aliments comme la charcuterie sont vivement déconseillés. S’il faut consommer la viande, il faut la cuire à faible température pour éviter de consommer certaines substances chimiques.

En effet, cuir à forte température, la viande libère des amines hétérocycliques (AH) et hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP). Ces substances chimiques aggravent la virulence du cancer. Pour amenuiser les risques d’atteinte du cancer du côlon, les fruits et les légumes sont les aliments de référence à privilégier.

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