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Les 7 informations importantes sur la ménopause et son traitement

De façon générale, le corps de l’être humain passe par diverses phases au cours de sa vie. Cela est d’autant plus vrai pour la gent féminine qui voit plusieurs de ses fonctions physiologiques changer radicalement. L’un des exemples les plus illustratifs est celui de la ménopause qui se traduit littéralement par un arrêt du cycle menstruel. Dans les faits, ce phénomène a des répercussions importantes sur la vie des femmes. Bien que très commun, et même inévitable, tout ce qui s’y rapporte est très peu abordé. De fait, en dehors des grandes lignes, les informations à son sujet sont souvent méconnues, même par les premières concernées. Quelles sont sept d’entre elles dont il est important de prendre connaissance ?

1. Ménopause : présentation

La ménopause est une étape naturelle par laquelle le corps de la femme est supposé passer. Il est donc important de comprendre qu’elle est complètement inéluctable. Quels que soient les efforts fournis, toute personne appartenant à la gent féminine est vouée à passer par cette phase. Elle peut se résumer à une interruption de la fonction principale des ovaires.

Autrement dit, ces derniers cessent de produire des ovules. Étant donné que les menstruations y sont directement liées, elles s’arrêtent aussi. Lorsqu’elles ne sont pas observées pendant une durée plus ou moins longue, l’état de ménopause est confirmé. Dans la pratique, il faut attendre au moins un an avant d’en être sûr. Cette période, caractérisée par l’absence des menstruations, est nommée l’aménorrhée. Il est important de préciser qu’il existe différents types de ménopauses. Il s’agit notamment de :

  • la préménopause ;
  • la ménopause précoce ;
  • et la ménopause tardive.

Chacun de ces types est associé à des spécificités différentes.

La préménopause

Encore appelée périménopause, elle peut être définie comme une période précédant la ménopause effective et définitive. Elle est caractérisée par l’apparition des premiers changements corporels et hormonaux avant l’arrêt définitif des menstruations. Si chez certaines femmes, la préménopause peut durer une année au plus, chez d’autres, elle peut s’étendre sur 5 ans. Quelle que soit sa durée, les cycles ne sont pas arrêtés. Par contre, ils deviennent très irréguliers et difficiles à suivre.

La ménopause précoce

La ménopause précoce, quant à elle, est une ménopause en bonne et due forme. Sa particularité réside dans le fait qu’elle survient plus tôt que chez la majorité des femmes. Elle est confirmée lorsque l’arrêt de l’ovulation se manifeste avant la quarantaine. Selon certaines études, elle est expérimentée par environ 1 % des femmes ; ce qui en fait un phénomène assez rare. Divers facteurs peuvent toutefois en accentuer les risques. Il peut être question d’une opération lourde, d’un traitement assez long ou simplement d’une hérédité.

La ménopause tardive

La ménopause tardive, elle, est l’exact opposé de la ménopause précoce. Elle correspond à une période d’aménorrhée qui se manifeste chez les femmes de plus de 50 ans. En dépit de toutes les recherches menées sur le sujet, il est difficile de déterminer les raisons précises qui expliquent une ménopause tardive. Elle serait due à certains facteurs génétiques.

2. Ménopause : les causes

Le diagnostic de la ménopause est assez simple. Comprendre les différents mécanismes qui expliquent l’arrêt du cycle l’est nettement moins.

L’âge

La première cause de la ménopause n’est autre que l’âge. Elle n’est donc qu’une réponse au processus naturel de vieillissement. En effet, au fil des années, les différents organes dans le moins en moins, moins, moins performant. Bien évidemment, les ovaires n’échappent pas à ce principe. À partir d’un certain âge, ils deviennent ainsi moins réactifs.

Il en résulte une diminution de la production d’hormones telles que la progestérone et l’œstrogène. Elles agissent normalement comme des déclencheurs des cycles menstruels. Leurs taux trop bas entraînent l’irrégularité dans les fréquences d’ovulation. À la longue, ces hormones atteignent des niveaux ne permettant plus au cycle d’être déclenché.

La génétique

La ménopause est également liée à la génétique. Elle est plus ou moins héréditaire. Dans les faits, une femme y fera face presque au même moment que sa mère avant elle. Parfois, l’hérédité peut remonter plus loin, aux grands-parents ou aux arrières grands-parents.

Les maladies

Dans certains cas, il peut arriver que la ménopause soit induite par une maladie en rapport avec l’appareil génital ou même par son traitement. La ménopause dite artificielle est une excellente façon d’illustrer cette corrélation. Elle survient suite à un traitement du cancer du bassin.

3. Ménopause : les symptômes

Lorsqu’il est question des symptômes de la ménopause, deux éléments viennent directement à l’esprit. Il s’agit bien évidemment de l’arrêt des règles et de la baisse des hormones. Toutefois, ils ne sont pas les seules manifestations de ce phénomène. Plusieurs autres signes peuvent apparaître durant cette période. Ils sont transitoires et variables d’une femme à l’autre. Leur intensité ainsi que leur durée sont également changeantes.

Au nombre des symptômes les plus courants, il y a :

  • les bouffées de chaleur ;
  • les troubles nocturnes ;
  • l’irritabilité et les sautes d’humeur ;
  • ou encore des troubles urinaires.

Il faut parfois ajouter de la fatigue, parfois intense et des maux de tête.

Les bouffées de chaleur

Encore appelées bouffées vasomotrices, les bouffées de chaleur se caractérisent par une chaleur plus ou moins intense ressentie dans diverses parties du corps. Généralement, il s’agit du visage, du cou et du buste. Elles sont d’intensité variable et peuvent s’avérer particulièrement dérangeantes, car elles peuvent survenir à n’importe quel moment. De plus, elles sont souvent accompagnées de sueur abondante combinée à des frissons. Chez certaines femmes, elles vont également avec des palpitations.

Les troubles du sommeil

La période de la ménopause va également avec des troubles nocturnes qui sont en partie responsables de la fatigue extrême ressentie. En effet, il est possible que les femmes, à ce moment, soient sujettes à des insomnies. Le cycle circadien est donc, lui aussi, relativement déréglé. À ce fait, s’ajoutent des sueurs nocturnes qui sont en mesure d’affecter la qualité des nuits.

L’irritabilité et les sautes d’humeur

L’irritabilité et les sautes d’humeur sont dues au dérèglement hormonal. Lorsqu’elles se manifestent, les femmes peuvent passer par plusieurs états en un laps de temps très court. Parfois, il s’agit de la colère à la dépression ou encore de la tristesse à l’angoisse. Avec la ménopause, ces changements d’humeurs surviennent sans raison apparente ou suffisante. Les émotions sont amplifiées.

4. Ménopause : le traitement par hormonothérapie substitutive

Il existe plusieurs traitements qui sont envisageables pour soulager les femmes durant la ménopause. Il faut comprendre qu’ils ne permettent pas de relancer l’activité ovarienne. Le cycle menstruel ne peut donc pas être « redémarré » grâce à ces solutions. Leur seule vocation est d’aider les femmes en ménopause à avoir une meilleure qualité de vie. Elles sont donc particulièrement recommandées lorsque les symptômes sont très intenses et agissent sur cet aspect.

Parmi ces solutions, il y a le traitement d’hormonothérapie substitutive. Il consiste à rééquilibrer la balance hormonale grâce à des apports. Autrement dit, les hormones produites en quantité réduite sont fournies à l’organisme par voie transcutanée par exemple. Il s’agit notamment des œstrogènes naturels et de la progestérone bio-similaire qui viennent jouer le rôle de substituts. Bien que très efficace, cette solution n’est pas adaptée à toutes. Elle peut même être contre-indiquée pour les patientes :

  • avec des maladies du foie ;
  • souffrant d’hémorragie génitale ;
  • ou avec une tumeur hormono-dépendante comme le cancer du sein.

Elle offre tout de même des avantages non négligeables. Le ralentissement des processus d’ostéoporose et une réduction de la fréquence de troubles thymiques en font partie.

5. Ménopause : les risques de l’hormonothérapie substitutive

En dehors des effets secondaires, l’hormonothérapie substitutive possède des risques dont il faut avoir conscience. Même s’ils ne font que très faibles, ils demeurent réels. Les risques de développer un cancer du sein sont notamment plus élevés. Plusieurs études tendent à montrer une augmentation du pourcentage de femmes suivant ce type de traitement et ayant développé cette affliction.

6. Ménopause : les traitements hormonaux locaux

Les traitements hormonaux locaux sont aussi des solutions envisageables. Ils sont représentés par l’usage de produits comme les gels et ovules gynécologiques. Bien qu’ils aient l’inconvénient d’être inconfortables pour certaines femmes, ils n’en demeurent pas moins efficaces. À courte durée, ils apportent une réelle amélioration et une réduction significative des symptômes. Pour les patientes qui souffrent de sécheresse vaginale durant cette période, ils sont parfaitement indiqués.

7. Ménopause : les traitements phytothérapeutiques

Les traitements hormonaux ont souvent des effets secondaires. Il peut arriver que chez certaines femmes, ils soient suffisamment importants pour que le traitement ne soit plus supportable. Dans ce genre de situation, les patientes tendent à se tourner vers des méthodes plus douces et moins intrusives ou agressives. Dans cette catégorie, il y a évidemment les traitements phytothérapeutiques qui restent compatibles avec un grand nombre de patientes. Par ailleurs, ils sont assez simples.

Il s’agit par exemple de la consommation de compléments alimentaires visant à améliorer le bien-être en général. Ces derniers sont faits à base de minéraux et d’extraits de plantes reconnus pour leurs vertus. Les compléments alimentaires à base de soja par exemple seraient efficaces, car ils contiennent des phyto-œstrogènes. Il est important de notifier qu’aucune étude ne prouve leur efficacité. Il est donc recommandé de ne pas s’y fier à 100 %. En cas de doute, la décision la plus judicieuse reste de consulter un médecin afin d’avoir son avis.

 

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