Santé

Que faut-il savoir sur l’AVC ischémique et l’AIT ?

L’accident vasculaire cérébral (AVC) est l’une des principales causes de décès dans le monde. Il en existe de divers types : l’AVC ischémique, l’AVC hémorragique et une forme moins sévère appelée accident ischémique transitoire (AIT). L’AVC ischémique et l’AIT sont dus à une interruption ou une diminution de la circulation sanguine vers le cerveau, ce qui peut entraîner des dommages permanents ou temporaires au cerveau. Il est donc essentiel de sensibiliser le grand public à l’AVC ischémique et à l’AIT, car une intervention rapide peut réduire considérablement les effets à long terme et sauver des vies. Les détails dans cet article.

Les causes de l’AVC ISCHÉMIQUE et l’AIT

Les causes de l’AVC ischémique et de l’AIT sont similaires, car les deux sont causés par une interruption ou une diminution de la circulation sanguine vers le cerveau. Cependant, la principale différence entre les deux est la durée de l’obstruction vasculaire qui peut varier.

L’AVC ischémique survient lorsque la circulation sanguine est interrompue de manière significative pendant une période prolongée, souvent causée par un caillot de sang qui bloque une artère cérébrale. L’obstruction réduit ou interrompt l’apport en oxygène et en nutriments dans la région du cerveau touchée, entraînant une mort cellulaire et des dommages permanents.

L’AIT, quant à lui, est causé par une interruption temporaire et partielle de la circulation sanguine vers le cerveau, généralement en raison d’un petit caillot sanguin qui se dissout rapidement. Les symptômes de l’AIT sont souvent temporaires et disparaissent d’eux-mêmes en quelques minutes ou heures.

Les symptômes de l’AVC ISCHÉMIQUE et l’AIT

L’AVC ischémique et l’AIT sont tous deux causés par une interruption de l’apport sanguin au cerveau. Les manifestations peuvent être similaires, mais les symptômes de l’AIT sont temporaires et disparaissent souvent en quelques minutes ou heures alors que ceux de l’AVC ischémique peuvent durer beaucoup plus longtemps, voire être permanents.

Les symptômes communs de l’AVC ischémique et de l’AIT comprennent :

  • Engourdissement ou faiblesse d’un côté du corps, y compris le visage, le bras et la jambe ;
  • Perte constante de la vision ;
  • Difficulté énorme à parler ou à comprendre des mots ;
  • Étourdissements ou perte d’équilibre, difficulté à marcher ou à coordonner les mouvements et ;
  • Maux de tête soudains et graves, souvent accompagnés de nausées et de vomissements.

Il est important de noter que ces symptômes peuvent varier selon l’emplacement et la gravité de l’AVC ischémique ou de l’AIT. Si vous présentez un ou plusieurs de ces symptômes, il est important de consulter immédiatement un professionnel de santé pour un traitement approprié.

Diagnostic et les facteurs de risques de l’AVC ISCHÉMIQUE et l’AIT

Pour mieux comprendre l’AVC ischémique et l’AIT, il convient d’analyser les facteurs de risques après avoir analysé le diagnostic.

Diagnostic de l’AVC ISCHÉMIQUE et l’AIT

Le diagnostic de l’AVC ischémique et de l’AIT implique une évaluation rapide des symptômes et des antécédents médicaux du patient. Un examen physique complet est effectué pour évaluer la fonction neurologique, la pression artérielle, la fréquence cardiaque, la respiration et d’autres paramètres vitaux.

Les tests d’imagerie, tels qu’un scanner cérébral ou une IRM, sont souvent utilisés pour confirmer le diagnostic et déterminer l’étendue des dommages au cerveau. L’angiographie cérébrale, une technique d’imagerie spécialisée qui utilise des agents de contraste pour visualiser les artères du cerveau, peut également être utilisée pour aider à diagnostiquer un AVC ischémique. Des analyses de sang peuvent aussi être effectuées pour évaluer les niveaux de sucre dans le sang, de cholestérol, de protéine C-réactive et d’autres marqueurs inflammatoires qui peuvent aider à identifier les facteurs de risque sous-jacents.

Par ailleurs, il est important que le diagnostic de l’AVC ischémique ou de l’AIT soit posé rapidement, car un traitement précoce peut améliorer les chances de rétablissement et réduire les risques de complications graves, tels que des lésions cérébrales permanentes ou la mort. Si vous pensez que vous ou quelqu’un fait un AVC ou un AIT, il est important de chercher une assistance médicale immédiate en appelant le numéro d’urgence approprié.

Facteurs de risques

Il est important de noter que certains facteurs de risque peuvent interagir entre eux, augmentant encore plus le risque d’AVC ischémique et d’AIT. Par exemple, l’hypertension artérielle et le diabète peuvent aggraver les lésions des vaisseaux sanguins dans le cerveau, ce qui augmente le risque d’AVC.

L’hypertension artérielle est considérée comme le facteur de risque le plus important pour l’AVC et l’AIT. Cela est dû au fait que l’hypertension artérielle endommage les parois des artères et augmente le risque de formation de caillots sanguins. Le tabagisme est un autre facteur de risque majeur pour les AVC ischémiques et les AIT. Notons que celui-ci est plus élevé chez les femmes que chez les hommes.

Par ailleurs, le diabète est également un facteur de risque important pour les AVC ischémiques et les AIT. Les personnes atteintes ont un risque plus élevé de développer une maladie vasculaire, ce qui peut augmenter la survenue de caillots sanguins dans les artères du cerveau.

Toutefois, les facteurs de risque pour l’AVC et l’AIT peuvent être modifiés par des changements de mode de vie, notamment une alimentation saine, de l’exercice régulier et l’arrêt du tabac. Les médicaments peuvent également être utilisés pour traiter certains facteurs de risque, tels que l’hypertension artérielle et l’hypercholestérolémie.

Prévention de l’AVC ISCHÉMIQUE et l’AIT

La prévention de l’AVC ischémique et de l’AIT repose sur la réduction des facteurs de risque et la prise en charge des affections médicales sous-jacentes qui augmentent le risque de ces maladies. Voici donc quelques actions à poser :

  • Contrôler la pression artérielle : l’hypertension artérielle est un facteur de risque majeur pour l’AVC ischémique et l’AIT. Il est donc important de mesurer sa pression artérielle régulièrement et prendre des mesures pour la réduire si elle est élevée ;
  • Arrêter de fumer : le tabagisme est un facteur de risque majeur pour l’AVC ischémique et l’AIT. En arrêtant de fumer, on peut réduire considérablement le risque de développer ces maladies :
  • Faire de l’exercice régulièrement : l’exercice physique peut aider à réduire les facteurs de risque de l’AVC ischémique et de l’AIT tels que l’hypertension artérielle, l’obésité et l’hypercholestérolémie ;
  • Adopter un régime alimentaire sain : une alimentation saine et équilibrée peut aider à réduire les facteurs de risque de l’AVC ischémique et de l’AIT tels que l’obésité et l’hypercholestérolémie ;
  • Traiter les affections médicales sous-jacentes : les personnes atteintes de diabète, d’hypercholestérolémie ou de maladies cardiaques doivent suivre un traitement approprié pour réduire leur risque d’AVC ischémique et d’AIT ;
  • Éviter l’alcool ou le consommer avec modération : la consommation excessive d’alcool peut augmenter le risque d’AVC ischémique et d’AIT.
  • En plus des mesures préventives mentionnées précédemment, d’autres actions peuvent être menées pour réduire le risque d’AVC ischémique et d’AIT. Entre autres, il s’agit de :
  • Contrôler le taux de cholestérol : un taux de cholestérol élevé est un facteur de risque pour les maladies cardiaques et l’AVC ischémique. Il est donc important de maintenir un taux de cholestérol sain en modifiant son régime alimentaire, en faisant de l’exercice régulièrement et en prenant des médicaments prescrits si nécessaire ;
  • Surveiller son poids : l’obésité et le surpoids sont des facteurs de risque pour l’AVC ischémique et l’AIT. Il est donc important de maintenir un poids sain en adoptant un régime alimentaire sain et en faisant de l’exercice régulièrement ;
  • Surveiller le diabète : les personnes atteintes de diabète ont un risque accru de développer une maladie vasculaire qui peut augmenter le risque de caillots sanguins dans les artères du cerveau. Il est important de contrôler son diabète en modifiant son régime alimentaire, en faisant de l’exercice régulièrement et en prenant  au besoin des médicaments ;
  • Réduire le stress : le stress peut augmenter le risque d’AVC ischémique et d’AIT en augmentant la pression artérielle. Il est donc important de trouver des moyens pour réduire son stress à travers des exercices tels que la méditation, le yoga, ou l’exercice physique.

En outre, les traumatismes crâniens peuvent augmenter le risque d’AVC ischémique et d’AIT. C’est pourquoi il est important de porter un casque lors de la pratique de sports et éviter les comportements à risque, tels que la conduite en état d’ivresse.

Traitement de l’AVC ISCHÉMIQUE et l’AIT

Le traitement de l’AVC ischémique et de l’AIT vise à rétablir le flux sanguin dans le cerveau aussi rapidement que possible afin de minimiser les dommages cérébraux et prévenir les récidives. Les traitements possibles varient en fonction de la gravité de l’AVC et de la rapidité avec laquelle il est pris en charge. Ils se présentent comme suit :

  • La thérapie thrombolytique : elle consiste en l’administration d’un médicament qui dissout le caillot sanguin bloquant une artère cérébrale. Ce traitement est généralement administré dans les 3 à 4 heures suivant le début des symptômes de l’AVC ischémique et peut améliorer considérablement le résultat clinique ;
  • La thérapie antithrombotique : ce traitement consiste en l’administration d’un médicament antiplaquettaire, tel que l’aspirine, pour réduire la formation de nouveaux caillots sanguins. Il est souvent utilisé en association avec une thérapie thrombolytique pour réduire le risque de récidive. Pour les personnes présentant un risque accru de formation de caillots sanguins, les anticoagulants peuvent être prescrits pour réduire le risque de formation de caillots sanguins ;
  • Une intervention chirurgicale : elle peut être nécessaire pour retirer un caillot sanguin bloquant une artère cérébrale ou pour réparer une artère endommagée. Après un AVC ischémique ou un AIT, il faut retenir qu’une réadaptation peut être nécessaire pour aider à récupérer les fonctions motrices et cognitives perdues. Les thérapies de réadaptation peuvent inclure la physiothérapie, l’ergothérapie, la logopédie et la psychothérapie.

En outre, il est important de noter que le traitement de l’AVC ischémique et de l’AIT doit être pris en charge dès que possible pour optimiser les résultats cliniques. Si vous présentez des symptômes d’AVC, tels que des engourdissements, une faiblesse ou des difficultés à parler, il est important de contacter immédiatement les services d’urgence pour une évaluation et un traitement d’urgence.

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