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Cancer du sein : typologie, facteurs de risque, piste virale, traitement

Le cancer du sein est aujourd’hui le type de néoplasme le plus fréquemment diagnostiqué chez les femmes en France et dans le monde. Bien que la cause profonde de cette maladie demeure à ce jour, inconnue, de nombreux facteurs de risque sont identifiés. En ce sens, les recherches récentes ont permis de suggérer que les virus pouvaient jouer un rôle non négligeable dans son étiologie. Cette piste virale ouvrirait-elle la possibilité d’un vaccin contre le cancer du sein ? Qu’est-ce en réalité le cancer du sein ? Quels sont les facteurs de risque identifiés à ce jour ? Quels sont les virus susceptibles d’être impliqués ?

Cancer du sein : présentation

On ne saurait mieux comprendre le cancer du sein qu’en découvrant la structure interne du sein lui-même. En effet, chez la femme, celle-ci comprend essentiellement trois (3) : le tissu glandulaire, le tissu adipeux et le tissu conjonctif. Outre ces tissus, la structure interne du sein est composée d’un réseau important de canaux appelés « canaux galactophores ». Ces derniers relient le tissu glandulaire au mamelon, situé à l’extrémité antérieure du sein.

Le tissu glandulaire, quant à lui, comprend de petites unités fonctionnelles et structurelles appelées les « lobules ». Elles se réunissent en 15 à 20 lobes ou glandes mammaires dont la disposition et la forme ressemblent à des pétales de fleur. C’est aussi à partir de ces unités que le lait parvient le mamelon.

Pour en revenir au cancer du sein, il s’agit d’une tumeur maligne qui résulte de la prolifération incontrôlée des cellules de la glande mammaire. Celles-ci acquièrent avec le temps la capacité de se détacher de leur tissu source pour envahir les tissus avoisinants. Elles s’étendent aussi aux organes éloignés.

On précise qu’en général, toutes les cellules du sein peuvent engendrer une tumeur. Toutefois, les formes les plus courantes du cancer de sein proviennent des cellules des lobules ou des canaux galactophores.

Par ailleurs, le cancer du sein est connu pour être une maladie du sexe féminin. Il convient toutefois de noter que les hommes peuvent également développer des formes de cancer du sein. C’est un évènement qui survient chez un homme sur 100 000.

Cancer du sein : typologie

Au fil des recherches, les spécialistes ont pu distinguer deux formes de cancer de sein à savoir : les formes invasives et celles non invasives.

Formes invasives

On parle de cancer de sein invasif lorsque la tumeur ne se limite pas à son lieu d’origine, mais se propage à d’autres parties du corps. Ces formes sont les dangereuses, car s’étendre à d’autres zones mêmes très éloignées. On les classe selon leur agressivité en stade 1, 2, 3 et 4. On distingue notamment :

  • Le carcinome canalaire invasif ;
  • Le carcinome lobulaire invasif ;
  • Les autres formes de carcinomes invasifs (tubulaires, papillaires, mucineux et cribriformes) ;

Carcinome canalaire invasif

Le carcinome canalaire invasif est la forme qui résulte de la prolifération incontrôlée de cellules dans les canaux galactophores (conduits du lait). C’est le type de cancer du sein le plus courant, car il représente les 70 à 80 % de toutes les formes de cancer du sein. En effet, ce carcinome peut envahir les tissus environnants tels que le tissu conjonctif ou le tissu adipeux. Ses cellules malignes peuvent également se retrouver dans les vaisseaux sanguins, ce qui en résulte est le « phénomène de métastases ».

Carcinome lobulaire invasif

Le carcinome lobulaire comme son nom l’indique est la forme invasive qui résulte de la prolifération incontrôlée des cellules des lobules. Il représente 10 à 15 % des cas des formes invasives du cancer. Par conséquent, il est aussi fréquent. Aussi, bien que ses cellules malignes proviennent des lobules, il peut s’étendre à d’autres parties du corps à l’instar du carcinome invasif.

Autres formes de carcinomes invasifs

Ce sont les carcinomes tubulaires, mucineux, papillaires et cribriformes. Ces formes invasives du cancer sont plutôt très rares et couvrent ensemble à peine 4 % des carcinomes invasifs.

Formes non invasives

La catégorie des formes non invasives comprend les néoplasies canalaires intraépithéliales et les néoplasies lobulaires intraépithéliales (LIN). Comme leur nom l’indique, elles se caractérisent par une prolifération maligne de cellules tumorales qui n’ont pas la capacité d’envahir les tissus environnants. Cette multiplication est donc limitée à une zone de leur tissu source.

Néoplasie intraépithéliale d’origine canalaire

Les néoplasies intraépithéliale canalaires sont encore appelées carcinomes canalaires in situ. Cela signifie que les cellules qui caractérisent le néoplasme ne possèdent pas les caractéristiques morphologiques et biologiques des celles malignes. Cependant, contrairement à ces dernières, elles n’ont peuvent envahir les tissus voisins. Elles se multiplient dans les canaux galactophores et y restent. On distingue plusieurs degrés de carcinome canalaire in situ à savoir :

  • Grade 1A (atypie épithéliale plate) ;
  • Grade 1B (hyperplasie atypique) ;
  • Grade 1C (néoplasie intraépithéliale bien différenciée).

Les autres grades sont le grade 2 (néoplasie intraépithéliale moyennement différenciée) et le grade 3 (néoplasie intraépithéliale peu différenciée).

Néoplasie intraépithéliale d’origine lobulaire

Les néoplasies intraépithéliales d’origine lobulaire sont caractérisées par une prolifération des cellules tumorales non invasive limitée aux lobules. Cela explique l’utilisation du terme « lobulaire ». Les experts en reconnaissent au moins deux sous-types, notamment l’hyperplasie atypique d’origine lobulaire et la néoplasie intraépithéliale lobulaire in situ.

Cancer du sein : facteurs de risque

L’étiologie du cancer du sein a longtemps fait l’objet de nombreux essais et études. Toutefois, nul ne connaît encore les causes exactes de cette maladie. De plus, les praticiens ne sont pas souvent en mesure d’expliquer pour certaines femmes la développent et pas d’autres. On sait juste que certains facteurs sont susceptibles d’aggraver le risque de son développement et qu’elle n’est pas contagieuse. Même dans ces cas, on ne peut dire exactement par quel mécanisme les facteurs déclenchent la formation des cellules tumorales malignes et leur prolifération. Voici alors ceux identifiés dans le cancer du sein :

L’âge

La probabilité de développer un cancer du sein augmente à mesure qu’une femme vieillit. Dans la plupart des cas, la tumeur maligne se développe chez les femmes de plus de 60 ans, mais elle apparait rarement avant la ménopause.

Les antécédents de cancer du sein

Lorsqu’une femme développe la maladie dans le passé, les tumeurs sont plus susceptibles d’affecter le second sein. De plus, le risque pour une femme de développer un cancer du sein est plus élevé si sa mère en a souffert. Il en est de même si sa sœur ou sa fille en ont déjà été atteintes. On met un point honneur sur la survenue avant l’âge de 40 ans.

En d’autres termes, le risque est plus élevé lorsque ces personnes ont eu un cancer du sein avant leurs 40 ans. Dans le risque est également évident si des parents collatéraux ou ascendants ordinaires (tantes maternelles et paternelles) ont souffert de l’affection.

La prédisposition génétique

La génétique est l’une des pistes plus vérifiées. En effet, la modification de certains gènes de l’ADN est susceptible d’augmenter le risque de cancer du sein. Ils sont connus sous l’appellation « oncogènes ». Parmi ceux-ci on retiendra les gènes humains BRCA1, les BRCA2 et autres, qui montrent souvent une certaine récidive familiale.

Les antécédents de radiothérapie thoracique

Les femmes qui ont subi une radiothérapie thoracique et des seins courent un risque important. Il en va de même pour celles qui sont traitées par radiothérapie pour un lymphome de Hodgkin.

Des études ont montré ce qui suit. Plus une femme est jeune lors de l’exposition aux radiations, plus son risque de développer un cancer du sein est élevé.

Les antécédents menstruels et reproductifs

Les femmes qui n’ont pas d’enfants ont un risque légèrement plus élevé de développer un cancer du sein. C’est aussi le cas de celles qui ont eu leur premier enfant après 30 ans.

Par contre, tomber enceinte à un jeune âge et surtout de nombreuses fois semble entrainer l’effet contraire. Une grossesse qui dure plus de 9 mois provoque une diminution du nombre total de cycles menstruels. Cela pourrait donc réduire le risque de développer le cancer de sein. Au regard de cela, on peut dire que :

  • Les femmes qui ont eu leurs premières menstruations à un très jeune âge (avant 12 ans) présentent un plus grand risque d’avoir un cancer de sein.
  • Les femmes qui ont une ménopause tardive (après 55 ans) ont un risque plus élevé de présenter la maladie.
  • Les dames qui ont une grossesse tardive présentent un risque important d’avoir un cancer de sein élevé.

De même, les femmes qui n’ont jamais eu d’enfants sont plus exposées au cancer de sein.

La race et la densité mammaire

Le cancer du sein est plus fréquent chez les femmes blanches que dans les autres races. En outre, le tissu mammaire chez certaines femmes peut être gras ou épais. Dans ces cas, le risque d’avoir un cancer de sein est élevé.

L’obésité

Arès la ménopause, la probabilité de développer un cancer du sein est plus élevée chez les femmes en surpoids. C’est aussi le cas de celles qui souffrent d’obésité.

La sédentarité

Il est de plus en plus évident qu’une activité physique régulière réduit le risque de cancer du sein ainsi que d’autres néoplasmes. La question principale est de savoir le nombre d’exercices nécessaire. Selon une étude, il faudrait 1 à 3 heures de marche rapide par semaine pour réduire le risque 18 % chez une femme.

De plus, marcher 10 heures par semaine réduit un peu plus ce risque. Les spécialistes recommandent 45 à 60 minutes d’activité physique pendant 5 jours ou plus par semaine.

Les médicaments

Le diéthylstilbestrol (DES) est un médicament utilisé autrefois par certaines femmes enceintes. Ces dernières étaient alors plus exposées au risque de développer un cancer de sein.

L’alimentation

Les mauvaises habitudes alimentaires telles que la consommation accrue de glucides, de sucres, d’aliments riches en graisses saturées semblent augmenter le risque de cancer du sein. De même, une consommation insuffisante d’antioxydants, de fibres et d’acides gras oméga-3.

De plus, des études scientifiques suggèrent que la consommation de boissons alcoolisées augmente le risque de développer cette affection.

L’utilisation récente de contraceptifs oraux

Des études ont montré que les femmes qui prennent des contraceptifs oraux comme les pilules contraceptives. Elles ont un risque plus élevé de développer un cancer du sein que les femmes qui n’en ont jamais utilisé. Cependant, ce risque semble diminuer jusqu’à ce qu’il revienne à la normale une fois les pilules arrêtées.

Ainsi, avant de commencer à prendre la pilule, il serait donc souhaitable d’avoir une discussion avec le gynécologue. Ce dernier doit alors prendre également en compte les éventuels facteurs de risque de tumeur.

L’hormonothérapie substitutive

L’hormonothérapie substitutive (HTS) est utilisée depuis de nombreuses années pour aider à soulager les symptômes de la ménopause. Elle permet aussi de prévenir l’ostéoporose (fragilité des os). De nombreuses études ont suggéré que cette thérapie pourrait augmenter le risque de cancer du sein.

Le refus d’allaitement

Certaines études suggèrent que l’allaitement peut réduire légèrement le risque de cancer du sein. Principalement, cette réduction est importante surtout si cela se poursuit pendant un an et demi à deux ans. Cependant, cet aspect n’est pas facile à étudier, en particulier dans certains pays occidentaux où l’allaitement pendant cette période n’est pas chose courante.

Cet effet protecteur peut s’expliquer par le fait que l’allaitement réduit aussi le nombre total de cycles menstruels chez une femme. C’est le même phénomène qu’on observe dans le cas de la grossesse.

Par ailleurs, d’autres facteurs de risque possibles sont encore à l’étude, comme l’éventuelle corrélation entre la présence de certaines substances dans l’environnement.

Cancer du sein : piste virale

Cancer du sein

Depuis quelques années, de nombreuses recherches ont permis d’émettre l’hypothèse qu’il existerait quelques virus impliqués dans l’étiologie du cancer de sein. Cependant, bien que des preuves soient disponibles, celles-ci ne sont pas concluantes. Les recherches continuent néanmoins d’être entreprises. Les virus identifiés sont :

  • Le virus de la tumeur mammaire de la souris (Mouse Mammary Tumour Virus ou MMTV) ;
  • Le virus de la leucémie bovine (BLV) ;
  • Le virus du papillome humain (HPV) ;
  • Le virus d’Epstein-Barr (EBV).

Le virus de la tumeur mammaire de la souris

Le MMTV est un rétrovirus constitué d’un noyau génomique 8 kpb entouré d’une capside. L’établissement de preuves que ce virus joue un rôle probable dans le développement du cancer du sein humain n’était pas chose aisée. En effet, cela a nécessité des dizaines d’années (80 ans) de recherches par les scientifiques.

À l’origine, le scientifique John Bittner a pu identifier un facteur chez des souris allaitantes qui étaient atteintes du cancer de sein. Leurs petits ont également développé cette maladie à l’âge adulte. Cela signifie que leurs mères le leur ont transmis. Au fil des années, ce dit facteur est devenu un virus appelé cancérigène.

En 1972, pour la première fois, quelques scientifiques ont pu prouver que ce virus se retrouvait également dans les tumeurs du sein chez les humaines. Dès lors, le virus a pris le nom Human Mammary Tumor Viruse (HMTV).

Par ailleurs, les études qui ont suivi ont également révélé la présence de ce type de virus dans les tumeurs du sein chez les humains, mais pas dans le tissu normal. Ainsi, on détenait une preuve qu’il y avait bien un agent infectieux qui était impliqué dans cette forme de tumeur. Évidemment, il s’agissait du HMTV.

Progressivement, les recherches réalisées dans plusieurs pays comme Vienne, Australie, Italie ont démontré que ce virus était présent dans les cellules du sein, le lait et dans la salive. En outre, les chercheurs ont pu identifier quelques protéines de HMTV dans des cultures de cellules humaines tumorales.

Le virus de la leucémie bovine

Le virus de la leucémie bovine est un aussi rétrovirus, mais de forme delta tandis que le HMTV est de forme bêta. On pourrait associer ce virus à celui de la leucémie humaine à cellules T1. Il est d’ailleurs la cause principale de cette maladie chez la race des bovins surtout des vaches.

Grâce à une étude, les scientifiques ont pu identifier des séquences génétiques du virus de la leucémie dans des cas de cancers mammaires humains. Au Texas, celle réalisée sur une poignée de femmes atteintes du cancer du sein a aussi confirmé cette découverte.

En outre, quelques autres recherches ont permis d’affirmer que le virus de la leucémie bovine pouvait se transmettre aux humains. La prévalence élevée notée dans certains pays géographiques qui avaient une forte consommation en viande et en lait de bovin le prouve si bien.

Le virus papillome humain (VPH)

Le VPH à haut risque est beaucoup plus connu comme étant le principal oncogène dans certaines formes de cancers. On peut notamment citer le cancer de la tête, du cou et celui du col de l’utérus. Toutefois, de récentes études ont permis de montrer sa faible implication dans le cancer du sein, comparativement aux autres types.

Par ailleurs, les cas de cancers du sein positifs au VPH sont plus courants chez les femmes âgées et chez celles sexuellement actives. Cela a alors permis de suggérer que ce virus était transmissible par voie sexuelle (d’organes génitaux infectés au sein).

Les VPH peuvent également collaborer avec des virus tels que le virus de la leucémie bovine et le HMTV pour engendrer un cancer du sein. Toutefois, les preuves sont insuffisantes et font l’objet de controverses. Les recherches pour approfondir l’existe de cette association continuent.

Le virus d’Epstein-Barr (EBV)

L’EBV est le virus impliqué dans les lymphomes, notamment le lymphome de Hodgkin et d’autres types de cancers. Après de nombreuses études, les chercheurs ont pu identifier quelques gènes du virus d’Epstein-Barr dans les cellules du cancer du sein. Les méthodes les plus employées étaient la polymerase chain reaction in situ (PCR in situ) et liquide, l’immunohistochimie et l’hybridation in situ.

Le virus d’Epstein-Barr se transmet principalement par la salive d’une personne à l’autre. L’infection est populaire et présente dans plusieurs pays du monde, mais le risque est plus important chez les personnes d’âge avancé. En outre, elle affecte plus les pays développés que ceux en développement.

Enfin, ces 4 virus peuvent en association provoquer la prolifération de cellules cancéreuses du sein. Leur collaboration est susceptible d’augmenter leur oncogénicité impliquée.

Cancer du sein : symptômes

Le symptôme le plus courant du cancer du sein est l’apparition d’un nodule, ressenti comme une masse dans la glande. Si cette masse est dure, indolore et a des bords irréguliers, elle est plus susceptible d’être maligne. Toutefois, il existe quelques exceptions.

Les autres signes possibles de cette maladie comprennent :

  • Gonflement de tout ou partie du sein (bien qu’aucune boule ne soit ressentie au toucher) ;
  • Douleurs aux seins ou aux mamelons ;
  • Irritation ou plissement de la peau ;
  • Rétraction du mamelon qui se replie sur lui-même ;
  • Écoulement autre que le lait maternel du mamelon ;
  • Épaississement de la peau du mamelon ;
  • Changements dans la taille ou la forme des seins.

Dans certains cas, le cancer peut se propager aux ganglions lymphatiques axillaires et provoquer l’apparition d’un gonflement suspect dans l’aisselle. C’est un signe avant-coureur. Aux premiers stades, le cancer du sein ne provoque généralement pas de douleur. On recommande néanmoins de toujours consulter un médecin si les symptômes persistent.

Cancer du sein : diagnostic

Cancer du sein

Le diagnostic du cancer du sein repose sur un examen physique et une anamnèse. Lors de cette dernière, le professionnel cherche à connaître les antécédents de la victime.

L’examen physique peut consister en une palpation des seins, une mammographie ou d’autres tests d’imagerie permettent de montrer les tissus internes. Grâce à une palpation du sein, le médecin peut détecter la présence de grumeaux kystiques et essayer d’en identifier la cause. Il vérifie aussi si la masse se déplace facilement.

Les mammographies des radiographies mammaires qui donnent des images claires et détaillées des seins. Les médecins l’utilisent pour en savoir plus sur les modifications inhabituelles des seins, notamment une grosseur, un épaississement du mamelon. On peut également noter un changement de taille ou de forme des seins.

Enfin, en cas de doute, une biopsie peut être nécessaire, examen qui permet un diagnostic sûr. Pour cet examen, les médecins peuvent consulter un chirurgien ou un spécialiste des maladies. On prélève alors un petit échantillon du liquide ou du tissu suspect et on l’analyse en laboratoire.

Cancer du sein : traitement et prévention

En général, le traitement du cancer du sein repose essentiellement sur les interventions chirurgicales pour retirer les tissus affectés. Néanmoins, il existe d’autres approches comme les médicaments administrés par voie orale ou intraveineuse afin d’atteindre les cellules cancéreuses. Par exemple, on peut citer la chimiothérapie, la thérapie ciblée et l’hormonothérapie.

Comment prévenir cette affection ? En effet, comme indiqué, le cancer du sein est associé à divers facteurs de risque. Malheureusement, certains d’entre eux ne peuvent pas être modifiés (âge avancé ou prédisposition). D’autres en revanche sont modifiables. C’est donc sur ceux-là que les femmes doivent agir pour réduire les risques de développer un cancer du sein. Voici donc quelques recommandations utiles :

  • Pratiquer une activité physique régulière et adopter une alimentation saine et équilibrée. Cela implique d’éviter le surpoids et l’obésité.
  • Éviter ou réduire la consommation des boissons alcoolisées.
  • Limiter l’hormonothérapie.
  • Faire des tests de dépistage pour une détection précoce du cancer du sein. Le diagnostic précoce des formes néoplasiques et leur traitement sont une sorte de mesure préventive contre des cancers plus sévères.
  • Faire une mastectomie préventive (ablation) en présence de mutations dans les gènes les plus impliqués.
  • Effectuer un autopalpation ou autoexamen régulier des seins.

Cette dernière pratique ne réduit pas le risque de cancer du sein. Toutefois, elle est importante, car elle permet aux femmes de connaître leur corps, principalement leurs seins. Par la suite, celles—ci pourront vite identifier les anomalies qui peuvent se développer à un certain stade de leur vie.

 

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