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Dyslipidémie

La prévention cardiovasculaire se conçoit à trois niveaux :

—- la prévention primaire concerne les patients sans maladie cardiovasculaire pour lesquels le risque cardiovasculaire global doit être évalué
—- la prévention primaire des patients diabétiques
—- la prévention secondaire concerne les patients qui ont une maladie cardiovasculaire.

PRINCIPAUX MESSAGES

  • Le dépistage d’une dyslipidémie repose sur l’EAL (exploration d’une anomalie lipidique), qui détermine les concentrations de cholestérol total, triglycérides, HDL-cholestérol et LDL-cholestérol.
    Tous les adultes doivent être dépistés mais il n’est pas justifié de répéter ce bilan, lorsqu’il est normal.
  • Cinq niveaux « cibles » de LDL-cholestérol définissent l’intervention thérapeutique. Ces objectifs ont été déterminés en fonction de l’état vasculaire du patient et du nombre des facteurs de risque cardiovasculaire associés.
  • La prescription d’hypolipémiants n’est pas justifiée chez de nombreux patients ayant un risque cardiovasculaire faible. Le traitement diététique est la base de la prise en charge de ces patients.
  • Quand une thérapeutique médicamenteuse est indiquée, il s’agit le plus souvent d’une statine, sauf dans les 3 circonstances suivantes :
    • intolérance aux statines ;
    • LDL-cholestérol
    • hypertriglycéridémie sévère isolée (TG > 4 g/l).
  • Le traitement hypolipémiant débute habituellement par les posologies les plus faibles. En l’absence d’évaluation suffisante, l’utilisation de fortes doses, voire de combinaisons thérapeutiques, est à discuter au cas par cas. Elle ne doit pas se faire au détriment d’une bonne tolérance et d’une bonne observance du traitement.
  • La surveillance de l’efficacité et de la tolérance commence entre 1 et 3 mois après le début du traitement.
  • La prise en charge d’une dyslipidémie doit être associée à celle des autres facteurs de risque cardiovasculaires.

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