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Comment traiter une ALLERGIE AUX ACARIENS ?

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L’aller­gie aux aca­riens est une mala­die répan­due qui touche de nom­breuses per­sonnes en France et à tra­vers le monde. Les aca­riens, être micro­sco­piques, se nour­rissent pour la plu­part de cel­lules mortes de l’épiderme humain et vivent essen­tiel­le­ment dans la pous­sière. Ce sont de petits ani­maux invi­sibles à l’œil, mais qui sont capables de se mul­ti­plier très faci­le­ment. Même s’ils ont l’air inof­fen­sifs, ils peuvent déclen­cher de fortes réac­tions aller­giques chez cer­taines per­sonnes, sur­tout chez celles qui ont un sys­tème immu­ni­taire fragile.

Qu’est-ce qu’une allergie ?

Une aller­gie est une riposte extrême du sys­tème immu­ni­taire, une réponse à une sub­stance qui, chez la plu­part des gens, ne pro­voque pas de réac­tions. Cette sub­stance, appe­lée aller­gène, peut être un ali­ment, une par­ti­cule inha­lée comme le pol­len ou les moi­sis­sures, une piqûre d’in­secte, un médi­ca­ment, etc. Lorsque l’organisme d’une per­sonne se trouve en contact d’un aller­gène, son sys­tème immu­ni­taire est infor­mé. S’il le juge dan­ge­reux, il peut immé­dia­te­ment éla­bo­rer des anti­corps en guise de réponse pour le com­battre. Il s’agit dans ce cas d’une autodéfense.

En effet, en pré­sence d’une aller­gie, le sys­tème immu­ni­taire pro­duit des anti­corps résis­tants aux immu­no­glo­bu­lines E (IgE). Ceux-ci déclenchent une cas­cade de réac­tions chi­miques dans l’or­ga­nisme pro­vo­quant ain­si des symp­tômes appa­rents. Il peut s’agir d’éternuements, de déman­geai­sons, de l’ur­ti­caire, de dif­fi­cul­tés res­pi­ra­toires, de vomis­se­ments, etc.

Par ailleurs, il faut noter qu’une aller­gie peut être mineure ou grave selon l’état du sys­tème atteint. Tou­te­fois, il existe plu­sieurs trai­te­ments. On peut citer l’é­vi­te­ment de l’aller­gène, les médi­ca­ments pour sou­la­ger les symp­tômes, l’im­mu­no­thé­ra­pie aller­gé­nique, etc.

Qu’est-ce qu’un acarien et comment provoque-t-il des allergies ?

Un aca­rien est un petit arthro­pode appar­te­nant à la classe des arach­nides. Ce groupe d’animaux est essen­tiel­le­ment com­po­sé d’êtres dépour­vus de pattes abdo­mi­nales. De taille moyenne avoi­si­nant 0,5 mm, les aca­riens sont une espèce diver­si­fiée qu’on peut chif­frer jusqu’à 1.000.000 d’êtres. Ils se nour­rissent, en géné­ral, de matières orga­niques telles que la pous­sière, les squames ani­males et de débris végétaux.

La plu­part d’entre eux vivent dans les endroits sombres et humides comme les mate­las, les cous­sins, les tapis, les draps, les rideaux, les meubles rem­bour­rés et les moquettes. On retrouve une autre espèce dans les jar­dins.  Cela dit, ces êtres invi­sibles à l’œil nu peuvent être l’origine d’une aller­gie chez cer­taines couches de la popu­la­tion, notam­ment chez les per­sonnes qui ont un sys­tème immu­ni­taire sen­sible. D’ailleurs, cer­taines sta­tis­tiques laissent croire que 25% des habi­tants de l’hexagone souffrent d’aller­gie aca­rien.

En effet, les aca­riens pro­duisent des pro­téines dans leurs excré­ments et leur corps qui sont libé­rées dans l’air lorsque leurs excré­ments se décom­posent. Ceux-ci sont sus­cep­tibles de déclen­cher une inflam­ma­tion et des réac­tions aller­giques. Ain­si prennent racine les aller­gies aux aca­riens qui se mani­festent à tra­vers plu­sieurs signes.

Allergie aux acariens : quels sont les symptômes ?

L’aller­gie aux aca­riens peut se mani­fes­ter de diverses manières. En fonc­tion des anté­cé­dents, de la sen­si­bi­li­té du patient ou de son état de san­té, les signes peuvent être plus ou moins graves. On dénombre par­mi les mani­fes­ta­tions cou­rantes qui pré­sagent de la pré­sence d’une aller­gie aux aca­riens :

  • Les éter­nue­ments (espa­cés ou fréquents) ;
  • Nez ou bouche qui coulent ;
  • Déman­geai­sons ;
  • Yeux rouges, irri­tés et larmoyants ;
  • Toux sèche ;
  • Res­pi­ra­tion sif­flante ou essoufflement ;
  • Dou­leurs tho­ra­ciques ou oppres­sion thoracique ;
  • Fatigue, irri­ta­bi­li­té et troubles du sommeil.

Ces symp­tômes peuvent appa­raître de manière sai­son­nière ou être per­sis­tants tout au long de l’an­née. Par ailleurs, les patients aller­giques aux aca­riens peuvent déve­lop­per d’autres patho­lo­gies ou remar­quer des symp­tômes d’asthme par exemple, sur­tout dans le cas d’une longue expo­si­tion à ces petits arthropodes.

Il est donc impor­tant de consul­ter un méde­cin si vous pré­sen­tez ces symp­tômes pour déter­mi­ner si vous êtes aller­gique aux aca­riens ou à d’autres aller­gènes en vue de béné­fi­cier d’un trai­te­ment approprié.

Comment diagnostique-t-on une allergie aux acariens ?

L’aller­gie aux aca­riens peut être déter­mi­née par plu­sieurs méthodes. Voi­ci les principales :

Test cutané d’allergie

Cette méthode consiste à pla­cer des extraits d’aller­gènes d’a­ca­riens sur la peau du bras ou du dos, puis à piquer légè­re­ment la peau, l’objectif étant de per­mettre aux aller­gènes de péné­trer dans la peau. Si une réac­tion aller­gique se pro­duit (rou­geurs, déman­geai­sons, gon­fle­ments), cela indique une sen­si­bi­li­té aux aller­gènes d’a­ca­riens.

Analyse sanguine

Un test san­guin peut être effec­tué pour mesu­rer chez une per­sonne, le taux d’an­ti­corps spé­ci­fiques aux aller­gènes d’a­ca­riens. Si les niveaux d’an­ti­corps sont éle­vés, cela indique une sen­si­bi­li­té aux aller­gènes d’a­ca­riens.

Examen des symptômes

Le diag­nos­tic peut se tra­duire par la réa­li­sa­tion d’un exa­men de symp­tômes. Si les symp­tômes sont carac­té­ris­tiques de l’aller­gie aux aca­riens, le méde­cin peut diag­nos­ti­quer l’aller­gie sans tests supplémentaires.

Quoiqu’il en soit pour être mieux fixé en ce qui concerne une aller­gie aux aca­riens, la chose la plus conseillée est de se réfé­rer à un aller­go­logue en vue d’avoir l’assurance d’un diag­nos­tic précis.

Allergie aux acariens : quelles sont les causes ?

L’aller­gie aux aca­riens est cau­sée par une réac­tion exces­sive du sys­tème immu­ni­taire aux aller­gènes pré­sents dans les excré­ments et les débris de peau des aca­riens. Ces aller­gènes peuvent être inha­lés ou entrer en contact avec la peau, pro­vo­quant ain­si des réac­tions aller­giques.

Inutile de rap­pe­ler que les aca­riens se repro­duisent rapi­de­ment sur­tout dans un milieu qui oscille entre humi­di­té et cha­leur. Ils sont donc plus sus­cep­tibles de se régé­né­rer dans les mate­las, les oreillers, les couettes, les tapis et les rideaux. C’est pour­quoi il est conseillé aux patients aller­giques aux aca­riens de faire atten­tion à ces milieux. En effet, de leur contact avec ceux-ci, des symp­tômes peuvent appa­raître (sur­tout si la pré­sence de ces êtres micro­sco­piques est soupçonnée).

Les aller­gènes d’a­ca­riens sont consti­tués de pro­téines qui sont libé­rées dans l’en­vi­ron­ne­ment à par­tir des matières fécales, des débris et des par­ti­cules micro­sco­piques des aca­riens. La réac­tion aller­gique vient de ces pro­téines. Les per­sonnes sen­sibles sont sur­tout les plus exposées.

Les causes d’une aller­gie aux aca­riens peuvent aus­si se recher­cher dans la lignée. En effet, les per­sonnes souf­frant d’aller­gies aux aca­riens peuvent avoir des anté­cé­dents fami­liaux d’aller­gies favo­rables. Il peut s’agir de l’asthme ou d’ec­zé­ma par exemple. Cette situa­tion ouvre la voie à des com­pli­ca­tions éventuelles.

Les conséquences d’une telle allergie

L’aller­gie aux aca­riens peut avoir des effets néfastes majeurs sur le mode de vie des per­sonnes atteintes. Mais en géné­ral, une affec­tion aller­gique aux aca­riens peut provoquer :

  • Des éter­nue­ments réguliers ;
  • Des érup­tions cutanées ;
  • Des dif­fi­cul­tés res­pi­ra­toires, comme la res­pi­ra­tion sif­flante et la toux ;
  • Des cépha­lées ;
  • Des écou­le­ments ;
  • L’insomnie ;
  • Une conges­tion des fosses nasales ;
  • La fatigue diurne, etc.

Dans bien des cas, l’aller­gie aux aca­riens peut affec­ter le cycle du som­meil et la qua­li­té de vie. Mieux, elle peut per­tur­ber le tra­vail, la sco­la­ri­té ou leurs acti­vi­tés quo­ti­diennes de la per­sonne atteinte. De plus, l’aller­gie aux aca­riens incite au déve­lop­pe­ment de l’asthme, une affec­tion sus­cep­tible de pro­vo­quer des inflam­ma­tions ou d’autres patho­lo­gies poten­tiel­le­ment mortelles.

Comment prévenir une allergie aux acariens ?

Voi­ci quelques mesures à prendre pour réduire votre expo­si­tion aux aller­gènes d’a­ca­riens et pré­ve­nir une aller­gie aux aca­riens :

  • Réduire l’hu­mi­di­té dans votre mai­son en uti­li­sant un déshu­mi­di­fi­ca­teur ou en ven­ti­lant régu­liè­re­ment les pièces ;
  • Évi­ter de tapis­ser les sols de votre mai­son, sur­tout les pièces à vivre ;
  • User d’o­reillers anti­aca­riens et de housses de mate­las afin d’éviter que les aca­riens se nichent dans vos draps et coussins ;
  • Laver régu­liè­re­ment votre lite­rie, vos rideaux et vos cou­ver­tures à l’eau chaude (au moins 60 degrés Cel­sius) pour tuer les acariens ;
  • Aspi­rer régu­liè­re­ment votre mai­son avec un aspi­ra­teur équi­pé d’un filtre HEPA pour réduire les niveaux d’aller­gènes d’a­ca­riens dans l’air ;
  • Évi­ter d’u­ti­li­ser des oreillers en plumes ou des couettes en duvet, car ils peuvent favo­ri­ser la pro­li­fé­ra­tion des acariens ;
  • Gar­der votre mai­son propre et bien aérée pour évi­ter le dépôt de poussière ;
  • Évi­ter les tapis et les moquettes dans la salle de bain et la cuisine ;

En outre, il est impor­tant de consul­ter un aller­go­logue si vous pré­sen­tez des symp­tômes d’aller­gie aux aca­riens.

Quels sont les traitements disponibles contre une allergie aux acariens ?

Les trai­te­ments dis­po­nibles pour l’aller­gie aux aca­riens comprennent :

Les corticostéroïdes

Les cor­ti­co­sté­roïdes nasaux peuvent aider à réduire l’in­flam­ma­tion nasale et les symp­tômes d’aller­gie. Ils peuvent même être uti­li­sés pour trai­ter l’asthme asso­cié à une aller­gie aux aca­riens.

Les immunothérapies allergéniques

Ils sont éga­le­ment connus sous le nom de désen­si­bi­li­sa­tion. Ces trai­te­ments consistent à admi­nis­trer pro­gres­si­ve­ment de petites doses d’aller­gènes d’a­ca­riens pour habi­tuer le sys­tème immu­ni­taire à ne pas réagir de manière exces­sive. Cette thé­ra­pie peut être admi­nis­trée sous forme de piqûres ou de com­pri­més sublinguaux.

Les décongestionnants

Ils sont effi­caces. Cepen­dant, il ne faut pas en abu­ser, ceci parce qu’ils sont sus­cep­tibles de géné­rer des effets secon­daires : insom­nie, ner­vo­si­té permanente.

Les collyres

Les col­lyres peuvent aider à sou­la­ger les yeux rouges et irri­tés asso­ciés à une aller­gie aux aca­riens.

A noter que le trai­te­ment peut varier en fonc­tion de la gra­vi­té des symp­tômes, des anté­cé­dents, de l’état géné­ral du malade ou de son âge. En outre, des mesures pré­ven­tives telles que l’é­li­mi­na­tion des aller­gènes d’a­ca­riens de l’en­vi­ron­ne­ment de la per­sonne aller­gique peuvent éga­le­ment être néces­saires pour gérer l’aller­gie aux aca­riens.

Par ailleurs, il est pré­fé­rable de consul­ter un méde­cin spé­cia­li­sé. Celui-ci sera en mesure de déter­mi­ner le meilleur trai­te­ment pour votre aller­gie aux aca­riens.

Les médicaments sont-ils efficaces pour éliminer les manifestations d’une allergie aux acariens ?

Les médi­ca­ments peuvent être effi­caces pour sou­la­ger les symp­tômes de l’aller­gie aux aca­riens, mais ils ne sont pas en mesure d’é­li­mi­ner com­plè­te­ment les mani­fes­ta­tions aller­giques. Les anti­his­ta­mi­niques, les cor­ti­co­sté­roïdes et les décon­ges­tion­nants peuvent aider à sou­la­ger les symp­tômes tels que les éter­nue­ments, la conges­tion nasale, les déman­geai­sons et les rou­geurs des yeux. Les col­lyres peuvent aider à sou­la­ger les symp­tômes oculaires.

Cepen­dant, ces médi­ca­ments ne sont pas par­ve­nus à la cause sous-jacente de l’aller­gie aux aca­riens qui est la réac­tion exces­sive du sys­tème immu­ni­taire aux aller­gènes d’a­ca­riens. Pour trai­ter la cause sous-jacente de l’aller­gie, l’im­mu­no­thé­ra­pie aller­gé­nique peut être uti­li­sée, ce qui consiste à admi­nis­trer pro­gres­si­ve­ment des doses crois­santes d’aller­gènes d’acariens pour aider le sys­tème immu­ni­taire à deve­nir moins réactif.

Il est donc impor­tant de dis­cu­ter avec un méde­cin pour déter­mi­ner le trai­te­ment le plus effi­cace pour votre aller­gie aux aca­riens, car cela dépen­dra de la gra­vi­té de vos symp­tômes et de votre état de san­té géné­ral. En outre, il ne faut pas oublier les mesures pré­ven­tives qui consti­tuent une alter­na­tive favorable.

Les astuces grand-mère pour remédier à une hypersensibilité de l’organisme face aux acariens

Il existe cer­taines astuces grand-mère qui aident à réduire la pré­sence d’a­ca­riens dans la mai­son et à sou­la­ger les symp­tômes d’aller­gie qui leur sont dus. En voi­ci quelques-unes :

Les huiles essentielles

Cer­taines huiles essen­tielles, telles que l’huile essen­tielle d’eu­ca­lyp­tus, de lavande, de thym ou de menthe poi­vrée, sont répu­tées pour leurs pro­prié­tés anti­al­ler­giques et anti­sep­tiques. Elles peuvent aider à réduire les symp­tômes d’aller­gie et à puri­fier l’air. Cepen­dant, il est impor­tant de diluer les huiles essen­tielles avec une huile por­teuse et d’é­vi­ter de les inha­ler directement.

Utilisation du vinaigre blanc

Le vinaigre blanc peut être uti­li­sé pour net­toyer les sur­faces de la mai­son et réduire les niveaux d’a­ca­riens. Il suf­fit d’en mélan­ger une par­tie avec de l’eau et de s’en ser­vir pour net­toyer les surfaces.

Carbonate de soude

Le bicar­bo­nate de soude peut être un allié de taille dans la lutte contre les aca­riens. Il suf­fit de s’en ser­vir pour net­toyer les moquettes et les tapis. Tou­te­fois, il faut attendre 60 min en moyenne avant de pas­ser l’as­pi­ra­teur pour un trai­te­ment efficace.

Les plantes d’intérieur

Cer­taines plantes d’in­té­rieur, comme le pal­mier d’A­re­ca ou le lierre, peuvent aider à puri­fier l’air et à réduire les niveaux d’a­ca­riens dans la maison.

Tou­te­fois, il est impor­tant de noter que ces astuces grand-mère ne rem­placent pas les trai­te­ments médi­caux recom­man­dés par un méde­cin dans le cadre d’une aller­gie aux aca­riens.

Comment peut-on éviter les déclencheurs de l’allergie aux acariens lors du voyage ?

Il peut être dif­fi­cile d’é­vi­ter com­plè­te­ment les déclen­cheurs de l’aller­gie aux aca­riens lors des voyages. Cepen­dant, il y a cer­taines mesures que vous pou­vez prendre pour réduire votre expo­si­tion aux aca­riens pen­dant vos dépla­ce­ments. À cet effet, voi­ci quelques conseils pratiques :

Choisir des hébergements propres

Lors de la recherche d’un héber­ge­ment pour votre voyage, prio­ri­sez des éta­blis­se­ments qui ont une bonne répu­ta­tion pour la pro­pre­té. Les hôtels qui ont des normes d’hy­giène éle­vées peuvent être un bon choix. Si pos­sible, choi­sis­sez des chambres qui sont équi­pées de filtres à air et de climatisation.

Voyager léger

Si vous le pou­vez, empor­tez avec vous seule­ment les articles de voyage essen­tiels. Moins vous avez de choses à trans­por­ter, moins il y aura de risque de trans­por­ter des aca­riens et d’autres aller­gènes.

Éviter les coussins et les couettes en plumes

Les aca­riens et les aller­gènes peuvent se nicher dans les cous­sins et les couettes en plumes. Si vous êtes aller­gique à ces ani­maux, pri­vi­lé­giez plu­tôt des oreillers et des couettes en fibres synthétiques.

Utiliser des housses antiacariennes

Si vous voya­gez avec votre propre lite­rie, uti­li­sez des housses anti­aca­riennes pour les oreillers et les matelas.

Éviter les tapis et les moquettes

Les tapis et les moquettes peuvent conte­nir des aca­riens et d’autres aller­gènes. Sur ce, essayez de réser­ver des chambres d’hô­tel qui ont des sols en bois dur plu­tôt que des tapis.

Éviter les endroits poussiéreux

Évi­tez les endroits pous­sié­reux tels que les écu­ries, les granges ou les entre­pôts pous­sié­reux, car ils peuvent conte­nir des aca­riens et d’autres aller­gènes.

En inté­grant ces conseils, vous met­tez toutes les chances de votre côté pour réduire votre expo­si­tion aux aca­riens pen­dant votre voyage. Cepen­dant, si vous souf­frez d’une aller­gie aux aca­riens, il est impor­tant de par­ler à votre méde­cin avant de par­tir en voyage. Il pour­ra voir avec vous les mesures de pré­cau­tions adap­tées à votre situation.

En conclu­sion, l’aller­gie aux aca­riens est une affec­tion cou­rante qui peut cau­ser des symp­tômes gênants tels que des éter­nue­ments, un nez bou­ché, des déman­geai­sons et des pro­blèmes res­pi­ra­toires. Les aca­riens de la pous­sière sont pré­sents par­tout dans les mai­sons et les lieux publics, ce qui com­plique la volon­té d’é­vi­ter com­plè­te­ment une expo­si­tion à leurs aller­gènes. Cepen­dant, il existe des mesures pré­ven­tives que l’on peut prendre pour être à l’abri d’une crise d’aller­gie aux aca­riens.

Elles consistent à uti­li­ser des housses de mate­las et d’o­reiller anti­aca­rien, à mettre les draps et la lite­rie régu­liè­re­ment au propre. Le fait de gar­der une hygiène de mai­son adé­quate en uti­li­sant des filtres à air et en évi­tant les endroits pous­sié­reux consti­tue aus­si une alter­na­tive. Par ailleurs, les médi­ca­ments anti­his­ta­mi­niques, les cor­ti­co­sté­roïdes, les décon­ges­tion­nants et les immu­no­thé­ra­pies sont des trai­te­ments dis­po­nibles pour les per­sonnes souf­frant de l’aller­gie aux aca­riens.

Tou­te­fois, il est impor­tant de consul­ter un méde­cin si vous soup­çon­nez une aller­gie aux aca­riens afin de déter­mi­ner la cause de vos symp­tômes et de rece­voir un trai­te­ment approprié.

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