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ALLERGÈNES : TYPOLOGIE, SOURCES ET MALADIES ASSOCIÉES

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Les aller­gies sont des patho­lo­gies très cou­rantes qui résultent d’une réponse du sys­tème immu­ni­taire à des sub­stances, corps ou par­ti­cules appe­lés aller­gènes. Ces agents qui sont inof­fen­sifs pour la plu­part peuvent pro­vo­quer des réac­tions, prin­ci­pa­le­ment chez les vic­times sen­sibles à leur contact (aller­giques). Pou­vant pro­ve­nir de sources diverses, ils sont très variés et impli­qués dans plu­sieurs types de maladies.

Alors, com­ment les aller­gènes déclenchent-ils des réac­tions aller­giques ? Quels sont les types les plus cou­rants et quelles sont leurs sources ? Quelles sont les mala­dies dans les­quelles ils peuvent être impli­qués ? Voi­ci des réponses à ces questions !

ALLERGÈNES : MÉCANISME DE LA RÉACTION ALLERGIQUE

Le sys­tème immu­ni­taire a pour rôle de pro­té­ger l’organisme contre les attaques d’agents dan­ge­reux ou poten­tiel­le­ment dan­ge­reux. Il s’agit notam­ment des virus et des bac­té­ries. Les autres sub­stances ou corps étran­gers sont nor­ma­le­ment inof­fen­sifs. Lorsqu’ils entrent en contact avec le sys­tème de défense (sys­tème immu­ni­taire), celui-ci les ignore puisqu’ils ne consti­tuent géné­ra­le­ment aucun pro­blème. Cepen­dant, chez les per­sonnes sen­sibles, l’organisme déclenche une réac­tion d’hypersensibilité aller­gique à des aller­gènes spé­ci­fiques.

MÉCANISME DE DÉFENSE

Cette réac­tion est défen­sive, exa­gé­rée et le plus sou­vent inap­pro­priée, car ces sub­stances et corps étran­gers sont désor­mais consi­dé­rés comme dan­ge­reux. Par consé­quent, après une expo­si­tion à un aller­gène, le sys­tème immu­ni­taire réagit en déclen­chant un pro­ces­sus inflam­ma­toire. Cela se mani­feste par les symp­tômes typiques d’une aller­gie. De plus, une expo­si­tion pro­lon­gée ou régu­lière à l’allergène en cause peut aggra­ver cette der­nière, jusqu’à ce que l’on assiste à une inflam­ma­tion chro­nique (asthme aller­gique). Les autres symp­tômes les plus cou­rants sont une érup­tion cuta­née et des déman­geai­sons asso­ciées à une urticaire.

PHASES DE LA RÉACTION ALLERGIQUE

Pour aller plus loin, la réponse immu­ni­taire qui se mani­feste par la réac­tion aller­gique a pour média­teur les anti­corps appe­lés les immu­no­glo­bu­lines E (IgE). Chez la per­sonne aller­gique, ils sont pro­duits par les mas­to­cytes (cel­lules inter­ve­nant dans les pro­ces­sus inflam­ma­toires). Cela n’arrive que lorsque celle-ci entre une pre­mière fois en contact avec l’allergène auquel elle est sen­si­bi­li­sée (phase de sensibilisation).

La réponse anor­male (aller­gie) n’apparaît en réa­li­té qu’après un second contact de l’allergène avec l’organisme. En effet, grâce à la mémoire immu­no­lo­gique de ces mas­to­cytes, l’agent étran­ger est iden­ti­fié. Ain­si, les anti­corps (IgE) pro­duits contre lui le cap­turent, pro­vo­quant la libé­ra­tion de sub­stances, média­trices de l’inflammation. Par­mi elles figurent l’histamine, les chi­mio­kines, les leu­co­triènes, les pros­ta­glan­dines, etc.

ALLERGÈNES : TYPOLOGIE ET SOURCES

ALLERGÈNES

Les aller­gènes peuvent pro­ve­nir de ce que l’on consomme, res­pire, injecte ou applique sur le corps. On peut alors les clas­ser selon les aller­gies qu’ils pro­voquent à savoir :

  • Les aller­gies aux acariens ;
  • Les aller­gies alimentaires ;
  • Les aller­gies aux médi­ca­ments (aller­gies médicamenteuses) ;
  • Les aller­gies aux squames d’animaux ;
  • Les aller­gies aux pro­duits cosmétiques ;
  • Les aller­gies aux latex ;
  • Les aller­gies aux végétaux ;
  • Les aller­gies aux moisissures ;
  • Les aller­gies aux piqûres et mor­sures d’insectes ;
  • Les aller­gies aux pro­duits ménagers.

ALLERGIES AUX ACARIENS

Les aller­gies aux aca­riens sont l’une des plus fré­quentes. Les aca­riens sont en effet des arach­nides infi­ni­ment petits qui se nour­rissent des cel­lules de la peau. On les retrouve le plus sou­vent sur les tapis ou les lits. Leurs excré­ments reje­tés dans l’air ain­si que leur exos­que­lette (sque­lette externe) sont de véri­tables aller­gènes, res­pon­sables de réac­tions allergiques.

ALLERGIES ALIMENTAIRES

Les aller­gies ali­men­taires sont aus­si très cou­rantes et les aller­gènes sont des ali­ments. En par­ti­cu­lier, on peut citer :

  • Les noix : amandes, noix de pécan, pignons de pin, noix du Bré­sil, noix de cajou et pistaches ;
  • Les légu­mi­neuses comme les cacahuètes ;
  • Le lait prin­ci­pa­le­ment le lait de vache ;
  • Les œufs ;
  • Les fruits de mer (crus­ta­cés et mol­lusques) : crabes, homards, crevettes ;
  • Les céréales : blé, orge, avoine, seigle ;
  • La volaille ;
  • Les fruits
  • Le pois­son ;
  • Les légumes.

Ces ali­ments contiennent en effet des pro­téines pou­vant déclen­cher des réponses immu­ni­taires dans l’intestin ou la bouche. Cela se mani­feste alors par des aller­gies sur le corps.

ALLERGIES AUX MÉDICAMENTS

Les aller­gies médi­ca­men­teuses sont pro­vo­quées par des aller­gènes qui sont des sub­stances conte­nues dans les médi­ca­ments pres­crits par un méde­cin ou obte­nus sans ordon­nance. Ceux qui sont le plus impli­qués dans les aller­gies comprennent :

  • Les anti­bio­tiques : Péni­cil­line, Amoxi­cil­line, Tétra­cy­cline et Ampicilline ;
  • Les anti­con­vul­si­vants ou anti­épi­lep­tiques (contre l’épilepsie) ;
  • Les sul­fa­mides ;
  • Les anti-inflam­ma­toires non sté­roï­diens (AINS) : Ibu­pro­fène, Aspi­rine et Naproxène ;
  • Les médi­ca­ments contre le VIH ;
  • L’insuline ;
  • Les médi­ca­ments uti­li­sés dans la chimiothérapie ;
  • Les myo­re­laxants par injec­tion IV (relaxants musculaires) ;
  • Les anes­thé­siques.

Par­fois, les aller­gènes res­pon­sables sont des pro­duits de contraste employés dans les diagnostics.

ALLERGIES AUX ANIMAUX

Les aller­gies aux ani­maux sont très fré­quentes en rai­son de la domes­ti­ca­tion de ceux-ci. De nom­breuses per­sonnes ont ten­dance à habi­tuer leurs ani­maux à four­rure (chats et chiens) à s’installer dans les lits. Pour­tant, ils laissent par­tout des squames qui peuvent déclen­cher des réac­tions aller­giques. Et ce, même en l’absence de ces ani­maux domestiques.

Ain­si, lorsqu’une autre se rend dans ces mai­sons, bien qu’elle n’ait aucun ani­mal, elle revient avec des squames. Si elle y est hyper­sen­sible, il est donc fort pro­bable que son orga­nisme réponde néga­ti­ve­ment à ces aller­gènes.

Par ailleurs, les poils ain­si que la salive et l’urine de ces ani­maux à four­rure sont éga­le­ment des vec­teurs aller­gènes, res­pon­sables de plu­sieurs types d’allergies.

ALLERGIES AUX PRODUITS COSMÉTIQUES

Les pro­duits cos­mé­tiques bio ou même natu­rels contiennent des sub­stances aller­gènes (géné­ra­le­ment le nickel) pou­vant pro­vo­quer des réac­tions aller­giques. On peut notam­ment men­tion­ner les pom­mades, les par­fums, les pro­duits de maquillage et les tein­tures pour cheveux.

ALLERGIES AU LATEX

C’est l’une des formes d’allergies les plus cou­rantes. Elle sur­vient en rai­son de la sen­si­bi­li­té aux pro­téines conte­nues dans le latex. Ce der­nier est employé dans la fabri­ca­tion de pro­duits tels que les gants, les mate­las, les pré­ser­va­tifs, les bal­lons, les jouets, les bon­nets de bain, etc.

ALLERGIES AUX VÉGÉTAUX

Les aller­gies aux pol­lens et à la résine des arbres tels que les chênes véné­neux sont très fré­quentes. Les pol­lens sont des grains minus­cules pro­duits dans les éta­mines des fleurs. Ils peuvent atter­rir n’importe où (peau, che­veux, oreillers, chaus­sures) par le biais des insectes et du vent péné­trant une mai­son. Cette forme d’allergie peut être éga­le­ment pro­vo­quée par les plants d’intérieurs comme le Ficus ben­ja­mi­na.

ALLERGIES AUX MOISISSURES, AUX PIQÛRES ET MORSURES D’INSECTES

Les moi­sis­sures sont des cham­pi­gnons qui végètent dans les lieux humides d’une mai­son ou d’un quel­conque endroit. Elles pro­duisent des spores très petites (aller­gènes d’intérieur) pou­vant pro­vo­quer des réac­tions aller­giques, par­fois graves. Par ailleurs, les sub­stances (poi­sons) des insectes déclenchent plu­sieurs aller­gies. Elles sont évi­dem­ment injec­tées dans le corps après les mor­sures ou piqûres d’insectes (par exemple des hymé­no­ptères).

ALLERGIES AUX PRODUITS MÉNAGERS

Les sub­stances nocives conte­nues dans les pro­duits ména­gers déclenchent des aller­gies par inha­la­tion. Par­mi ces pro­duits figurent les déter­gents, les dés­in­fec­tants, les anti­bac­té­riens ou les par­fums de maison.

ALLERGÈNES : MALADIES ASSOCIÉES

ALLERGÈNES

Outre les aller­gies men­tion­nées, les aller­gènes sont impli­qués dans plu­sieurs mala­dies de type ocu­laires, res­pi­ra­toires ou cardiaques.

1. CONJONCTIVITE ALLERGIQUE

Encore appe­lée aller­gie ocu­laire, la conjonc­ti­vite aller­gique est pro­vo­quée par une irri­ta­tion de la conjonc­tive en rai­son de la sen­si­bi­li­té à une sub­stance aller­gène. La conjonc­tive est en réa­li­té une mem­brane qui recouvre l’intérieur de la pau­pière et l’œil. Les aller­gènes res­pon­sables ici peuvent être les spores de moi­sis­sures, les pol­lens, les squames d’animaux à four­rure ou les aca­riens. Ceux-ci se déposent dans les yeux par le vent.

SYMPTÔMES

La conjonc­ti­vite aller­gique se carac­té­rise par le lar­moie­ment, les déman­geai­sons et les dou­leurs aux yeux. Par­fois, ceux-ci deviennent rouges et enflés. Dans cer­tains cas, les vic­times deviennent sen­sibles à la lumière et ont sou­vent l’impression d’avoir du sable dans les yeux.

OPTIONS DE TRAITEMENT

En ce qui concerne le trai­te­ment de la conjonc­ti­vite aller­gique, le méde­cin pro­cède d’abord à une éva­lua­tion des causes.

Si les squames ou les aca­riens sont à l’origine de cette affec­tion, on recom­mande d’éviter les ani­maux à four­rure. Aus­si, il fau­dra pas­ser un aspi­ra­teur avec un filtre HEPA, idéal pour éli­mi­ner des corps 300 fois plus petits comme les aca­riens. Par la même occa­sion, on réduit la poussière.

Si par contre, les pol­lens ou les moi­sis­sures sont les aller­gènes res­pon­sables, on conseille géné­ra­le­ment de por­ter des cha­peaux à bords larges. En le fai­sant, on réduit consi­dé­ra­ble­ment le risque que ces aller­gènes atter­rissent dans les yeux. Tou­te­fois, on peut opter pour des lunettes de soleil et des gouttes ocu­laires à appli­quer dans les yeux après expo­si­tion.

Cer­tains pra­ti­ciens oph­tal­mo­lo­gistes recom­mandent des col­lyres cor­ti­coïdes. Ils sont très effi­caces, mais peuvent pro­vo­quer plu­sieurs effets indé­si­rables (cata­racte, aug­men­ta­tion de la pres­sion ocu­laire et infec­tion). Les injec­tions contre les aller­gies peuvent éga­le­ment s’avérer effi­caces, prin­ci­pa­le­ment à long terme.

2. RHINITE ALLERGIQUE

La rhi­nite aller­gique est éga­le­ment connue sous l’appellation « rhi­nite des foins ». Elle se déclenche à cause des pol­lens à dif­fé­rentes périodes de l’année (prin­temps à automne), d’où le terme « rhi­nite sai­son­nière ». Tou­te­fois, elle peut sur­ve­nir après expo­si­tion à des squames, à la salive ou à l’urine d’un ani­mal de com­pa­gnie. Les excré­ments et les blattes peuvent aus­si en être res­pon­sables. Dans ces cas, on parle de « rhi­nite per­an­nuelle ».

SYMPTÔMES

Les symp­tômes de cette affec­tion sont géné­ra­le­ment des déman­geai­sons nasales, ocu­laires et buc­cales. De nom­breuses vic­times éter­nuent à lon­gueur de jour­née et ont une conges­tion, favo­ri­sée par les odeurs fortes, la fumée et l’air frais. La rhi­nite aller­gique étant asso­ciée à la conjonc­ti­vite aller­gique, les per­sonnes atteintes peuvent avoir les yeux lar­moyants, pré­sen­tant des cernes.

OPTIONS DE TRAITEMENT

Après le diag­nos­tic, les causes étant connues, le spé­cia­liste éla­bore un plan de trai­te­ment qui consiste à évi­ter les aller­gènes res­pon­sables (pol­lens, aca­riens, spores, squames, et.). Par exemple, le pro­fes­sion­nel de san­té recom­mande de limi­ter les acti­vi­tés en plein air pen­dant le prin­temps et l’automne. Il peut éga­le­ment faire des injec­tions anti­al­ler­giques ou pro­cé­der à une immu­no­thé­ra­pie aller­gé­nique sub­lin­guale (ITSL). Dans ce cas, il s’agira d’administrer aux per­sonnes aller­giques des com­pri­més par voie sub­lin­guale (vapo­ri­sa­teurs nasaux, décongestionnants).

3. RHINOSINUSITE

La rhi­no­si­nu­site est beau­coup plus connue sous l’appellation sinu­site. Elle peut être aiguë ou chro­nique. Dans le pre­mier cas, les signes appa­raissent pen­dant 4 semaines au plus. Par contre, dans le second, ils durent plus de 12 semaines, mal­gré les trai­te­ments. Cette affec­tion est pro­vo­quée par une infec­tion des sinus et une rhi­nite aller­gique (sinu­site chronique).

Les symp­tômes incluent des conges­tions nasales, un épais­sis­se­ment des écou­le­ments nasaux, par­fois mal­odo­rants, la toux, la fièvre et les maux de dents.

Quant au trai­te­ment, il varie sui­vant la cause, la durée (aiguë ou chro­nique) et la gra­vi­té des symptômes.

SINUSITE AIGUË

Cette forme de sinu­site se résorbe dans la majo­ri­té des cas même sans trai­te­ment. Néan­moins, on peut réduire la sévé­ri­té des mani­fes­ta­tions ain­si que leur durée, prin­ci­pa­le­ment lorsqu’elle est due à une infec­tion bac­té­rienne. En outre, on peut employer des vapo­ri­sa­teurs nasaux ou des décongestionnants.

Les solu­tions salines pour sinus et les inha­la­tions d’infusions chaudes se sont éga­le­ment avé­rées très effi­caces. Outre ces options, on conseille de prendre des antal­giques (ibu­pro­fène ou aspi­rine) pour sou­la­ger les symptômes.

SINUSITE CHRONIQUE

La sinu­site chro­nique étant cau­sée par une rhi­nite aller­gique et une com­pli­ca­tion des symp­tômes, le meilleur trai­te­ment serait de réduire au maxi­mum les fac­teurs sus­cep­tibles de les aggra­ver. Pour ce faire, les vapo­ri­sa­teurs de cor­ti­coïdes peuvent être indi­qués. En cas d’allergies dues à des cham­pi­gnons, ce sont les anti­fon­giques qui sont pres­crits. Aus­si, dans cette situa­tion, les injec­tions contre aller­gies sont tout aus­si recommandées.

En cas d’inefficacité de ces plans de trai­te­ments, on peut pro­cé­der à une inter­ven­tion chi­rur­gi­cale qui consiste à élar­gir les voies nasales. On uti­lise des endo­scopes nasaux d’où le nom chi­rur­gie endo­sco­pique des sinus. Il convient quand même de noter que cette inter­ven­tion est plus ou moins com­plexe. Par consé­quent, la vic­time doit mieux mûrir sa réflexion en ayant un entre­tien avec un immunologiste.

Ce spé­cia­liste a l’obligation de lui expli­quer les étapes ain­si que les enjeux de ce type d’opération. D’ailleurs pour toutes ces rai­sons, la chi­rur­gie endo­sco­pique des sinus ne doit en aucun cas faire par­tie des pre­miers plans de trai­te­ment d’un enfant atteint de sinu­site chro­nique.

4. ASTHME ALLERGIQUE

L’asthme aller­gique est une forme très fré­quente de l’asthme due à l’exposition à des aller­gènes (par inha­la­tion le plus sou­vent). Ici, la réac­tion du sys­tème immu­ni­taire pro­voque un gon­fle­ment et une inflam­ma­tion des voies res­pi­ra­toires et pulmonaires.

Par consé­quent, les vic­times ont une res­pi­ra­tion sif­flante et bruyante ain­si qu’une toux sévère et per­sis­tante. L’asthme aller­gique peut éga­le­ment se tra­duire par d’autres symp­tômes de l’asthme, dont les dif­fi­cul­tés à res­pi­rer et les sen­sa­tions d’oppression (au niveau de la cage thoracique).

5. ANAPHYLAXIE

Cette mala­die est très sévère et peut entraî­ner la mort dans cer­tains cas. Elle est due à des aller­gènes ali­men­taires, médi­ca­men­teux et ain­si qu’aux poi­sons de piqûres d’insectes et au latex. Les symp­tômes de la réac­tion aller­gique se pro­pagent sou­vent à plu­sieurs zones du corps. De plus, ils sont plus répan­dus au fur et à mesure qu’ils s’aggravent. Par consé­quent, la prise en charge de l’anaphylaxie doit se faire assez rapidement.

SYMPTÔMES

Les spé­cia­listes (aller­go­logues) éta­blissent un diag­nos­tic sur la base des signes suivants :

  • Urti­caire et érup­tions cuta­nées pru­ri­gi­neuses de cou­leur rouge ;
  • Gon­fle­ment de la gorge et des zones du corps touchées ;
  • Res­pi­ra­tion bruyante ou sifflante ;
  • Éva­nouis­se­ments ;
  • Sen­sa­tion d’oppression (comme le cas de l’asthme) ;
  • Dys­pho­nie (enroue­ment de la voix) ;
  • Dif­fi­cul­tés à res­pi­rer et à avaler ;
  • Toux ;
  • Diar­rhées ;
  • Crampes dans l’estomac ;
  • Dépres­sion.

Ces symp­tômes appa­raissent peu de temps après l’exposition à l’allergène (entre 5 et 30 minutes).

OPTIONS DE TRAITEMENT

Le meilleur moyen de réduire les symp­tômes est d’éviter les aller­gènes res­pon­sables et de s’apprêter en cas d’urgence. Par exemple, la vic­time doit gar­der sur elle des auto-injec­teurs d’adrénaline et s’en appro­vi­sion­ner auprès de son four­nis­seur lorsqu’il y a rup­ture de stock. En effet, ils peuvent éga­le­ment aider d’autres per­sonnes qui pré­sentent des signes d’anaphylaxie.

La vic­time doit alors maî­tri­ser com­ment employer ce dis­po­si­tif de trai­te­ment. Il en est de même pour les membres de sa famille ain­si que ses proches (enfants, col­lègues, cama­rades de classe ou amis). Il est impor­tant d’avertir les ser­vices d’urgence immé­dia­te­ment après l’auto-injec­tion.

 

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