Santé

La névralgie cervico-brachiale : signes, recommandations

De nombreuses situations de la vie quotidienne et certaines maladies dégénératives de la colonne vertébrale peuvent provoquer un syndrome que l’on appelle la névralgie cervico-brachiale. Elle se traduit par des signes qui peuvent avoir pour origine des causes physiques et chimiques. Ils se manifestent par des altérations dont la durée et l’intensité sont les facteurs qui expliqueront leur évolution.

Bien qu’il s’agisse d’une pathologie peu fréquente, il est important de connaitre ses facteurs de risques et ses premiers signes afin de s’adresser aux spécialistes compétents pour son traitement. Pour cela, voici un résumé des principales caractéristiques de cette maladie.

La névralgie cervico-brachiale : Présentation

La névralgie cervico-brachiale

est une affection clinique qui se traduit par une douleur qui s’étend à l’ensemble des membres supérieurs. Dans certains cas, elle présente les mêmes caractéristiques qu’une douleur radiculaire. En effet, cette pathologie est due à la compression de la racine nerveuse dans la colonne cervicale dont l’origine peut être infectieuse, tumorale, traumatique ou arthritique.

En réalité, le plus grand nombre de cas résulte d’un pincement de l’espace dans le foramen vertébral cervical. Ce phénomène s’explique par des proliférations ostéophytiques ou des déplacements du matériel discal, qui provoquent à terme une dégénérescence discale. En fait, les conditions qui en sont à l’origine peuvent dépendre de l’âge.

En effet, la première cause du conflit de la névralgie cervico-brachiale chez les jeunes est probablement une hernie discale. À l’âge moyen, la cause initiale du processus est la cervico-arthrose. Dans tous les cas, la dégénérescence discale s’accompagne d’une réaction ostéophytique et d’une proéminence de matériel discal. En effet, lorsqu’elles se produisent dans l’espace du foramen, elles finissent par compresser la racine nerveuse d’où le déclenchement des signes de douleur.

Toutefois, il existe également des preuves que la protrusion des ostéophytes discaux provoque un œdème inflammatoire dans le tissu conjonctif périradiculaire. Cet œdème étant réversible contribue à une affection caractéristique de la douleur.

La névralgie cervico-brachiale : localisation de la douleur

Dans la névralgie cervico-brachiale, la douleur se manifeste dans la région cervicale, au niveau de l’épaule. Elle se ressent aussi le long du membre supérieur sous forme d’une bande, correspondant à l’un des dermatomes du plexus brachial. En outre, les paresthésies accompagnent presque toujours la douleur et s’observent dans la partie distale du dermatome correspondant. Ce dernier est un symptôme dû à l’origine neurologique des malaises.

Par ailleurs, une faiblesse musculaire peut être présente et affecter le bras, la main et les doigts. De surcroit, si les racines cervicales responsables sont C7 et C8, il y aura une perte de force musculaire et une atrophie du triceps. Par contre, s’il s’agit des nerfs C6 et C7, le muscle qui en souffre sera le biceps. Dans ces conditions, l’atrophie s’étendra aux muscles de l’avant-bras et de la main. 

De plus, en cas d’atteinte cervicale, on peut observer une attitude antalgique avec contracture des muscles latéro-cervicaux. Le patient peut éprouver une limitation de la mobilité cervicale et une douleur à la pression sur les apophyses épineuses cervicales ou les muscles paravertébraux. Dans ces cas, les douleurs brachiales d’origine radiculaire s’aggravent souvent par les mouvements du cou et au lit. 

Toutefois, elles s’améliorent avec des positions spécifiques connues de chaque patient. La durée de la douleur est très variable. Elle dure rarement moins de deux semaines et persiste généralement pendant plus d’un mois. Parfois, la gêne persiste pendant plusieurs mois ou plus d’un an.

En général, la durée moyenne de la névralgie cervico-brachiale est de trois mois. Cependant, le patient peut avoir une amélioration à court terme, entre 2 et 8 semaines. De plus, 80 % des patients deviennent asymptomatiques dans les 3 mois. En effet, c’est un problème qui se répète facilement avec 44 % de nouvelles consultations pour le même motif la première année.

La névralgie cervico-brachiale :  Facteurs de risques

Certains des facteurs de risque qui augmentent les chances de souffrir de névralgie cervico-brachiale sont les suivants.

Certains types de travail

Le fait de soumettre la zone de la colonne cervicale, du cou et des épaules à un surmenage peut provoquer des douleurs. Des emplois tels que la construction, la couture et le travail de secrétariat affectent ces domaines et provoquent souvent des blessures ou des inflammations.

Mauvaise posture

Avoir de mauvaises habitudes de posture peut causer des blessures graves et même des déviations de la colonne cervicale. Par conséquent, cela causera beaucoup de douleur, car les nerfs s’enflamment et se compriment à chaque mauvaise posture.

Maladies sous-jacentes

Il existe de nombreuses maladies pouvant causer la névralgie cervico-brachiale, telles que l’arthrose, les infections, les maladies inflammatoires et autres. C’est pourquoi ceux qui souffrent de l’une de ces pathologies sont plus à risque de développer des douleurs cervico-brachiales.

Blessures

Être victime d’un accident de voiture ou subir une chute peut causer des blessures graves. Ces dernières affectent à leur tour le fonctionnement de la colonne cervicale et des nerfs qui l’entourent ainsi que la région du cou et des épaules.

Le glissement des vertèbres

Le glissement des vertèbres, quel que soit le sens ou le degré de mouvement, produit des névralgies lorsque le patient est en position statique prolongée. Il entraîne également des douleurs lors de mouvements de flexion ou d’extension de la tête. En plus du bras et du cou, le patient peut ressentir la douleur dans la région occipitale ou le trapèze.

Troubles des disques vertébraux

L’un des problèmes de ces disques concerne l’usure progressive des corps vertébraux connue sous le nom de spondylarthrose cervicale. Il s’agit d’une affection liée à l’âge qui apparaît généralement progressivement et provoque des douleurs d’intensité modérée. Ainsi, la limitation des mouvements due à la fois à la raideur et à la douleur devient importante. Par conséquent, le patient ressentant constamment une sensation de crépitement.

Par ailleurs, il existe d’autres troubles des disques vertébraux ou structures de fixation importantes tout au long de la colonne vertébrale qui provoquent souvent des névralgies cervico-brachiales. Dans ce groupe, on trouve les saillies.

Il s’agit d’une apparition soudaine de douleur qui s’associe éventuellement à une dégénérescence discale. En outre, il y a les hernies discales. Elles apparaissent lorsqu’une partie du contenu vertébral glisse à travers une faiblesse anormale des vertèbres. Elles provoquent des lésions importantes de la moelle épinière.

Lésions tumorales

Les lésions tumorales

peuvent exister dans les vertèbres. Elles peuvent être malignes, primaires ou secondaires, ou bénignes (kystes anévrismaux). Par ailleurs, elles peuvent se développer dans le canal rachidien (comme un névrome). Ainsi, elles expriment des radiculalgies avant la formation d’un tableau de compression de la moelle épinière.

Certains cancers

Dans ce groupe, on note le cancer de l’apex du poumon, qui s’exprime par le syndrome de Pan-coast-Tobias. Il consiste en la triade suivante :

  • Radiculalgie atroce ;
  • Syndrome de Claude Bernard-Horner,
  • Assombrissement de l’apex du poumon sur un cliché radiographique.

Par ailleurs, les côtes cervicales (côtes supercomplémentaires) peuvent déterminer une douleur du membre supérieur d’intensité modérée. Ils prennent parfois la forme d’une sensation de lourdeur qui s’accentue par certains mouvements ou positions. 

Il s’agit, par exemple, d’une position du bras en bas. Dans ces conditions, l’artériographie de l’artère sous-clavière peut révéler un déplacement du faisceau neurovasculaire.

La névralgie cervico-brachiale : Les signes caractéristiques

La névralgie cervico-brachiale

La cervico-brachialgie ne se traduit pas seulement par une douleur, mais aussi par une sensation de raideur, d’engourdissement. En outre, le patient peut ressentir de picotements dans les bras, une faiblesse musculaire et une altération des mouvements des bras.

La sensation douloureuse qui caractérise la cervico-brachialgie se traduit par une douleur lancinante ou brûlante. Des changements sont possibles au cours de la journée. Par exemple, le patient peut obtenir un changement par l’activité physique. En fait, il est possible de regrouper les signes selon plusieurs manifestations.

Douleur dans le cou de nature diverse

Cette douleur peut être sourde, fulgurante ou aiguë pulsatile et lancinante. En outre, elle s’irradie vers l’épaule et le bras, s’étendant à l’omoplate et à la région interscapulaire. L’intensité augmente généralement le matin et lors de l’exécution de certains mouvements.

La douleur s’intensifie lorsque le patient se penche et se tourne sur le côté ou lorsqu’il plie le cou, ainsi que lorsqu’il tousse. En outre, quand il éternue ou il essaie de pousser, il ressent le malaise. En effet, dans ce cas, la pression dans l’espace entre la dure-mère et le périoste des vertèbres augmente.

Syndrome musculo-tonique

Les muscles que les racines nerveuses pincées alimentent se tendent et se resserrent. En les palpant, on observe une douleur. Par conséquent, l’hypertonicité entraîne une raideur des muscles. Par ailleurs, dans certains cas, des contractions involontaires (convulsions) sont possibles.

Mobilité limitée du cou et des bras

En raison de la douleur intense et constante, le patient est contraint de maintenir sa tête dans une certaine position, ce qui réduit la tension musculaire et atténue la douleur. Par ailleurs, la posture antalgique, associée à l’hypertonie, entraîne une mobilité limitée. Dans ce cas, la rotation de la tête se produit en même temps que la rotation de l’ensemble du corps. En outre, l’amplitude de mouvement de la main douloureuse diminue et le patient peut avoir du mal à redresser complètement sa main.

La névralgie cervico-brachiale : Complication

Si la cervicalgie n’est pas prise en charge et sans un traitement efficace, il existe un risque de progression de la maladie à l’avenir. Cela peut entraîner des complications. La plus courante est le pincement d’une artère, qui entraîne une insuffisance de sang dans le cerveau, provoquant une privation d’oxygène.

Parallèlement, on note des signes tels que :

  • Perturbation des fonctions cérébrales ;
  • Détérioration de la vision ;
  • Apparition de signes d’irritabilité ; 
  • Dépressions nerveuses et de stress ;
  • Maux de tête fréquents ;
  • Somnolence et manque de coordination des mouvements.

Cette affection s’associe rarement à une banale douleur cervicale, ce qui retarde le diagnostic correct et l’instauration d’un traitement. En outre, une douleur intense et prolongée peut provoquer une hypotension (diminution du tonus) des muscles. En l’absence de traitement, une atrophie (fonte et perte de tissu musculaire) peut aussi se développer.

La névralgie cervico-brachiale : Diagnostic

Le diagnostic de la cervicalgie

commence par un interrogatoire du patient. Celui-ci permet de noter la présence de symptômes correspondant à la maladie, l’apparition des symptômes et la cause présumée du développement de cette affection. Ensuite, le médecin procède à l’examen.

Au cours de celui-ci, il attire l’attention sur la position de la tête et sur la présence d’une déformation du cou. Par ailleurs, il procède à une palpation (toucher) du cou. Il peut noter des phénomènes tels que la tension des muscles du cou et la douleur de la colonne cervicale. Après, le professionnel de santé peut prescrire plusieurs examens.

Radiographie

Pour pousser les études, le spécialiste peut demander une radiographie de la colonne cervicale pour confirmer de manière instrumentale les conditions qui conduisent au développement de la cervicalgie. L’étude se réalise en deux projections (antéropostérieure et latérale) pour un meilleur contenu informatif. Cette méthode de recherche se distingue par sa simplicité, son accessibilité et son contenu informatif.

L’équipement nécessaire à la radiographie est disponible dans n’importe quelle institution médicale de n’importe quelle ville. Par conséquent, il n’y a pas de difficulté pour la réalisation de ce type d’étude. En outre, il est possible de procéder une radiographie du rachis cervical. Cette dernière peut révéler des déformations pathologiques des articulations des disques intervertébraux, une sciatique cervicale, de l’arthrite et une inflammation.

Scanner

Le scanner et l’IRM sont plus informatifs que la radiographie. Ces examens sont prescrits dans les cas où les études réalisées ne permettent pas une évaluation détaillée de l’état de la colonne cervicale. Ils sont aussi efficaces quand la clinique correspondante indique la présence de douleurs cervicales. Dans ce cas, le scanner et l’IRM sont des études décisives qui confirmeront ou infirmeront la présence d’un processus pathologique.

Myélographie

La myélographie permet d’évaluer l’état de la moelle épinière. Il s’agit d’une méthode de recherche dans laquelle un agent de contraste est injecté dans l’espace sous-arachnoïdien de la moelle épinière, suivie d’une fluoroscopie. La radiographie conventionnelle aide à évaluer les structures osseuses de la colonne vertébrale. En revanche, la myélographie fournit des informations sur l’état de la moelle épinière, de ses membranes et de ses racines nerveuses.

Autres tests

Les analyses sanguines de laboratoire peuvent révéler des processus inflammatoires, la concentration en hormones thyroïdiennes, des signes d’infections virales ou bactériennes. Dans ces cas, le syndrome infectieux général est une indication de prélèvement de frottis pharyngé.

Par ailleurs, l’association d’une douleur au cou et d’un mal de gorge est une raison de contacter un oto-rhino-laryngologiste. Les personnes de plus de 65 ans se voient prescrire un électrocardiogramme, qui permet d’exclure de l’anamnèse les formes atypiques d’angine et d’infarctus du myocarde. En cas de lésion de la colonne vertébrale, le professionnel de santé réalise myélogramme pour vérifier l’intégrité du canal rachidien.

En outre, l’angiographie vérifiera le travail des vaisseaux sanguins et la présence de caillots sanguins. Ce n’est qu’après toutes les manipulations et la collecte des tests que le médecin pourra diagnostiquer la cervico-brachialgie à droite ou à gauche.

La névralgie cervico-brachiale : Traitements

La névralgie cervico-brachiale

Le traitement commence par la prise d’anti-inflammatoires non stéroïdiens pour éliminer la douleur. Il convient de traiter ces médicaments avec prudence. En effet, en cas d’utilisation prolongée, ils peuvent entraîner des complications du tube digestif de gravité variable.

En outre, en cas des doses élevées, ces produits entraînent de la dyspepsie et des ulcères gastroduodénaux à des affections aussi graves que la perforation d’un ulcère. Pour prévenir ces complications, on prescrit, en plus des anti-inflammatoires non stéroïdiens, des inhibiteurs de la pompe à protons. En effet, ils protègent les muqueuses gastrique et duodénale.

En cas de spasme des muscles paraspinaux de la clinique, des myorelaxants (médicaments qui détendent les muscles) sont utiles. Dans les cas graves, lorsque les myorelaxants ne suffisent pas, on procède à des injections d’anesthésiques locaux (procaïne, novocaïne). Dans de rares cas, lorsqu’il n’a pas été possible d’éliminer le syndrome douloureux avec les médicaments ci-dessus, des glucocorticostéroïdes systémiques sont utiles. 

Si un patient se plaint d’insomnie, il est possible de lui prescrire des médicaments pour résoudre le problème. Le médecin tient également compte du fait que les médicaments doivent se compléter. Le choix du traitement revient à un spécialiste, en fonction des symptômes et des plaintes. Plus vite le traitement arrive, plus vite la douleur passe.

Traitement naturel

La traction (étirement) de la colonne vertébrale a un bon effet. Cette méthode vise à renforcer le système musculaire et ligamentaire du dos, à réduire la charge sur les disques intervertébraux, à améliorer l’apport sanguin et le flux veineux des vertèbres. Il existe deux types d’étirements : verticaux et horizontaux. La durée initiale de la procédure et la charge sont progressivement s’augmentent jusqu’à l’obtention du nombre requis. Le nombre de procédures est de 8 à 10.

Dans certains cas, le professionnel peut prescrire un collier cervical. Son choix doit s’effectuer avec une attention particulière. Il est nécessaire de sélectionner avec précision la taille pour éviter une extension excessive du cou. La durée du port du collier est de 1 à 3 semaines.

Après avoir réduit le syndrome douloureux, le médecin peut demander une cure de physiothérapie :

  • Massage ;
  • Électrophorèse ;
  • Physiothérapie ;
  • Acupuncture ;
  • Thérapie magnétique ;
  • Thérapie manuelle.

Actuellement, la thérapie manuelle gagne en popularité. Toutes les méthodes de cette thérapie s’effectuent par un médecin spécialement formé, car une mauvaise exécution des techniques peut nuire à la personne. L’objectif de la thérapie manuelle est de rétablir la position anatomique correcte des vertèbres et des disques intervertébraux. En conséquence, le syndrome douloureux s’arrête et la mobilité des vertèbres se restaure. Il convient toutefois de noter que cette méthode de traitement n’élimine pas la cause de la maladie. Toutefois, elle permet seulement de réduire la manifestation des symptômes. Sa prescription doit strictement se faire par un médecin spécialiste, car cette option thérapeutique a ses propres caractéristiques et contre-indications.

Traitement conservateur

Le médecin peut prescrire des opérations en cas de maladies chroniques de la colonne vertébrale, entraînant une pression excessive sur les racines nerveuses et la formation de hernies. Dans ces cas, les chirurgiens pratiquent un plusieurs opérations en fonction de la maladie sous-jacente. Par ailleurs, il traite les lésions dégénératives de la colonne vertébrale par fusion vertébrale.

En effet, il existe un certain nombre d’indications pour lesquelles un traitement chirurgical est nécessaire. Par ailleurs, le traitement chirurgical permet de traiter les lésions de la moelle épinière cervicale. Il s’agit de celles qui se manifestent par une parésie centrale, des troubles de la sensibilité et un dysfonctionnement des organes pelviens. Il faut noter qu’il existe plusieurs domaines de traitement chirurgical :

  • La discectomie (ablation complète ou partielle du disque atteint) ;
  • Foraminotomie (augmentation du diamètre du foramen intervertébral)
  • Laminectomie (ablation de l’arc vertébral).

Ces opérations permettent de réduire la pression sur les structures nerveuses, ce qui entraîne l’élimination de la douleur.

La névralgie cervico-brachiale : Médicaments

Dans le traitement de la névralgie cervico-brachiale, le médecin peut prescrire plusieurs groupes de médicaments.

AINS

Les anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) constituent le principal groupe de médicaments pour le traitement des douleurs cervicales. Ce groupe de médicaments a des effets anti-inflammatoires, antipyrétiques et analgésiques. Ces effets sont obtenus en bloquant des variétés de l’enzyme COX (cyclooxygénase).

En effet, cette dernière est présente dans tous les tissus de l’organisme et est responsable de la production de diverses substances biologiquement actives, dont les prostaglandines. À leur tour, les prostaglandines sont des médiateurs de l’inflammation. Plus il y a de prostaglandines dans l’organisme, plus le processus inflammatoire est prononcé.

Les AINS, en bloquant l’action des COX, réduisent le processus inflammatoire et atténuent la douleur. Dans le groupe des AINS pour le traitement des douleurs cervicales, la préférence, on utilise des médicaments tels que le diclofénac, le nimésulide, l’ibuprofène, l’indométhacine.

Ils sont prescrits sous forme de comprimés, la fréquence d’administration dépend de l’intensité de la douleur. En outre, il est possible d’agir localement, dans ce cas, on utilise des pommades et des gels (nise, dicloran, voltaren emulgel). L’utilisation à long terme des AINS pouvant entraîner des complications au niveau du tractus gastro-intestinal, des inhibiteurs de la pompe à protons sont utiles. Leur but est de protéger la muqueuse de l’estomac et du duodénum des effets nocifs des AINS.

Les inhibiteurs et les myorelaxants

Les inhibiteurs de la pompe à protons sont bien tolérables et peuvent être utiles pendant une longue période (jusqu’à 1 an). Parmi leurs représentants, on note l’oméprazole (omez), le pantoprazole, le rabeprozole. Leur prescription est de 1 à 2 fois par jour, une heure avant les repas.

Les myorelaxants sont des médicaments qui détendent les muscles. Leur utilisation dans les cervicalgies permet de réduire la durée du traitement et de diminuer la posologie des autres médicaments. Ils sont prescrits sous forme de comprimés ou d’injections. Pour obtenir un effet, il est nécessaire de prendre des comprimés pendant au moins 10 jours, l’effet le plus prononcé s’obtient par l’utilisation de médicaments sous forme d’injections.

En cas de cervicalgie, les médicaments suivants sont le plus souvent prescrits.

Tolpérisone (mydocalm)

Ce médicament est disponible à la fois sous forme de comprimés et sous forme d’injections. L’effet s’obtient dans un délai d’un jour après la première dose. Toutefois, n’oubliez pas que pour renforcer l’effet, il est nécessaire de prolonger la réception, au moins jusqu’à 10 jours.

Tizanidine (sirdalud)

L’effet de ce médicament est similaire à celui de la tolpérisone et consiste à réduire la douleur locale. Il y a une différence, ce médicament refuse un léger effet sédatif, son emploi doit uniquement se fait le soir.

Glucocorticoïdes

Parmi les médicaments glucocorticoïdes, on utilise la prednisone. Elle n’est prescrite qu’en cas de clinique prononcée, qui ne s’élimine pas après un traitement par les principaux médicaments. La forme d’administration du médicament et le dosage se déterminent par le médecin individuellement pour chaque patient.

En effet, ce médicament a un certain nombre d’effets secondaires. Il peut augmenter la pression artérielle, supprimer le système immunitaire, augmenter le taux de glucose dans le sang et dans l’urine. En outre, il peut contribuer au développement de l’ostéoporose. Pour cela, il faut faire attention dans sa prescription.

La névralgie cervico-brachiale : recommandations de traitement à la maison

Pour éviter l’apparition de douleurs cervicales, il convient de suivre certaines mesures préventives. Il faut noter que c’est en position assise que l’on sollicite le plus la colonne vertébrale. Par conséquent, en cas de travail sédentaire prolongé (au bureau, devant un ordinateur), il est préférable de faire des pauses pour réduire la charge.

Par exemple, il convient de marcher et de s’étirer au moins une fois par heure pendant 5 minutes. De plus, il est important d’avoir un équipement de lit adéquat. Puisque le sommeil occupe une grande partie de la vie, il ne faut pas négliger la création d’un confort. Le lit doit être suffisamment dur, il est préférable de choisir un oreiller orthopédique.

De plus, des exercices physiques aideront à renforcer les muscles du cou et du dos. Pour prévenir l’apparition de douleurs cervicales, il faut repenser complètement son mode de vie en faisant régulièrement des exercices légers.

Cependant, il ne faut en aucun cas soulever des poids de manière brusque, il faut effectuer les exercices de manière mesurée. Il est également intéressant de courir le matin, de bien manger et de surveiller son poids. En effet, l’excès de poids est une charge supplémentaire pour la colonne vertébrale, donc chez les personnes en surpoids, ce type de pathologie est plus fréquent. Pour éviter cela, il convient de penser à une alimentation correcte et rationnelle.

En outre, pour ne pas altérer la tension musculaire des épaules et du cou, il est nécessaire de se reposer suffisamment longtemps. Il faut également maintenir de bonnes habitudes alimentaires, celles qui aident à renforcer les muscles, les tendons et les articulations du corps.

Il est également indispensable de se rendre fréquemment chez un spécialiste, pour se contrôler régulièrement et éviter que la maladie ne se complique. Les exercices thérapeutiques et les massages ne gêneront pas non plus. Les blessures sont à éviter, notamment lors de la pratique de sports de contact.

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