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ACCIDENT VASCULAIRE CÉRÉBRAL (AVC): TYPES, ÉTIOLOGIE, SYMPTÔMES, DIAGNOSTIC, TRAITEMENTS

L’accident vasculaire cérébral, encore en acronyme « AVC », est le terme médical qui désigne une lésion des tissus cérébraux. On parle également d’AVC en cas d’altération d’une partie du cerveau en raison d’un apport sanguin insuffisant. Parce qu’il affecte le cerveau, l’accident vasculaire cérébral est une affection grave, beaucoup plus fréquente chez les hommes. De nombreux facteurs peuvent contribuer à un AVC et ils varient d’une victime à l’autre. Types, causes, symptômes, diagnostic, options de traitement et mesures de prévention, voici tout ce que vous devez savoir sur cette maladie !

AVC : DEFINITION

L’accident vasculaire cérébral (AVC) est une affection sévère, potentiellement mortelle. Il survient lorsque l’apport de sang oxygéné à une zone du cerveau est interrompu ou réduit. Le cerveau est en effet un organe qui a besoin, plus que les autres, d’oxygène et de nutriments. Alors, lorsque ces apports sont réduits ou interrompus, le cerveau ne fonctionne plus normalement, provoquant ainsi des lésions parfois très graves.

Entre autres, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) définit cette affection comme une perte rapide des fonctions cérébrales du fait d’une ischémie ou hémorragie du parenchyme cérébral. Les symptômes qui en résultent durent au moins 24 heures et sont exclusivement associés à des causes vasculaires.

AVC : TYPES

Sur la base des mécanismes par lesquels se produit l’interruption de l’apport sanguin au cerveau, on distingue trois formes différentes d’AVC :

  • L’AVC ischémique ;
  • L’AVC hémorragique ;
  • L’accident ischémique transitoire (AIT).

AVC ISCHÉMIQUE

L’AVC ischémique est la forme d’AVC la plus courante. En fait, cette forme représente environ 87 % du total des cas d’AVC. Elle survient à la suite d’un rétrécissement ou d’une occlusion complète de l’artère qui irrigue le cerveau (par exemple, les carotides). La cause de ces deux phénomènes peut être un thrombus ou un embole. En ce sens, il existe deux catégories d’AVC ischémique à savoir :

  • L’AVC ischémique de type thrombotique ;
  • L’AVC ischémique de type embolique.

Dans le premier cas, la réduction de l’apport du sang au cerveau est due à la présence d’un thrombus dans une artère cérébrale. Les thrombi sont des caillots sanguins qui se forment dans la paroi interne des vaisseaux à la suite d’une lésion de l’endothélium vasculaire. Ils peuvent également se former lors de la rupture d’une plaque d’athérome.

En ce qui concerne les emboles, ce sont de petits caillots sanguins circulants, résultats du clivage d’un thrombus. Ils deviennent dangereux lorsque, circulant dans le système vasculaire, ils atteignent un vaisseau dont le diamètre est égal ou plus petit que le lileur. Cela provoque alors, l’obstruction du vaisseau affecté et le blocage conséquent de la circulation sanguine.

AVC HÉMORRAGIQUE

On parle d’AVC hémorragique lorsqu’une artère cérébrale se rompt ou laisse échapper du sang   . Ce phénomène interrompt non seulement l’approvisionnement en sang garanti par le vaisseau impliqué, mais provoque également une hémorragie. Celle-ci exerce une telle pression sur le tissu cérébral qu’elle provoque des dommages.

L’AVC hémorragique est la forme d’AVC la plus grave. Aussi, selon le lieu où se produit le phénomène, on distingue une hémorragie intracérébrale ou une hémorragie sous- arachnoïdienne.

AVC AVEC HÉMORRAGIE INTRACÉRÉBRALE

On dit que l’AVC se présente avec une hémorragie intracérébrale lorsque le saignement a lieu à l’intérieur du cerveau. Autrement dit, une artère cérébrale qui irrigue les parties internes de l’organe est rompue. Dans ces circonstances, la pression exercée par le sang qui s’échappe du vaisseau altéré est forte et affecte les zones cérébrales environnantes.

AVC AVEC HÉMORRAGIE SOUS-ARACHNOÏDIENNE

On parle d’AVC avec hémorragie sous-arachnoïdienne lorsque l’hémorragie survient à la surface du cerveau, dans l’espace qui sépare l’arachnoïde de la pie-mère. Par conséquent, c’est une artère cérébrale située à la surface du cerveau qui est rompue. En outre, il est à noter que la rupture d’un anévrisme cérébral provoque généralement un AVC avec hémorragie sous-arachnoïdienne.

ACCIDENT ISCHÉMIQUE TRANSITOIRE (AIT)

Un AIT se produit généralement en raison de l’insuffisance du flux sanguin vers une région du cerveau pendant une courte période. Après ce court laps de temps, le flux redevient normal et les signes disparaissent. C’est la raison pour laquelle on parle d’un micro-AVC, souvent un signe avant-coureur de l’AVC.

D’un autre côté, comme dans les AVC ischémiques, les caillots sanguins provoquent souvent un AIT. Généralement, un tiers de personnes qui ont un AIT et qui ne reçoivent pas de traitement subissent un AVC sévère dans l’année. De plus, le diagnostic et la prise en charge de cette forme peuvent réduire ce risque. En identifiant les causes, on peut donc éviter une future attaque.

AVC : ÉTIOLOGIE

ACCIDENT VASCULAIRE CÉRÉBRAL (AVC)

Tel énoncé, l’AVC a pour cause un arrêt ou une réduction de l’apport de sang oxygéné à une zone du cerveau. Chacune de ses formes peut survenir en raison d’un thrombus ou d’un embole qui obstrue le vaisseau qui alimente le cerveau. Aussi, on peut noter une hémorragie (rupture de l’artère cérébrale).

Quant aux facteurs de risque de l’AVC, ils sont multiples. On peut les classer en deux catégories : facteurs de risque modifiables et facteurs de risque non modifiables.

FACTEURS DE RISQUE MODIFIABLES

Les facteurs de risque pour lesquels il existe un remède médicamenteux, voire thérapeutique, sont appelés facteurs de risque modifiables. Ceux associés à l’AVC sont :

  • Hypertension chronique ou hypertension artérielle chronique (tension artérielle supérieure à 120 mmHg/80 mmHg) ;
  • Athérosclérose ;
  • Surpoids et obésité ;
  • Inactivité physique ;
  • Maladies cardiovasculaires et arythmies cardiaques ;
  • Abus d’alcool ;
  • Usage de drogues (amphétamines) ;
  • Tabagisme ;
  • Hypercholestérolémie (taux de cholestérol élevé) ;
  • Diabète ;

L’utilisation des contraceptifs contenant des œstrogènes et l’hormonothérapie sont également susceptibles d’augmenter le risque d’AVC. Il convient quand même de noter que pris individuellement, leur danger est réduit.

FACTEURS DE RISQUE NON MODIFIABLES

Contrairement aux facteurs modifiables, il n’existe pas de remèdes pour les facteurs non modifiables ; c’est-à-dire qu’ils ne peuvent être contrôlés. Ainsi, les principaux facteurs non modifiables associés à l’AVC sont le plus souvent :

  • Âge avancé: à partir de 55 ans, le risque d’AVC devient important et double tous les dix ans ;
  • Population d’appartenance : les Africains, les Caraïbes et les Asiatiques sont les plus exposés aux accidents vasculaires cérébraux ;
  • Antécédents familiaux d’une forme d’AVC ou de maladie cardiaque (crise cardiaque) ;
  • Sexe masculin: les hommes souffrent généralement d’AVC que les femmes.

Chez les femmes enceintes, une affection appelée prééclampsie, gestose ou toxémie gravidique est également un facteur de risque potentiel.

AVC : SYMPTÔMES

La symptomatologie de l’AVC indique globalement une perte plus ou moins importante des fonctions cérébrales.

PRINCIPAUX SYMPTÔMES

Les signes généraux associés à l’AVC sont :

  • Confusion ;
  • Difficultés à articuler et à comprendre ce que l’on dit ;
  • Maux de tête ;
  • Altération de la conscience des mouvements ;
  • Vomissements ;
  • Engourdissement ;
  • Incapacité à bouger des parties du visage, des membres (bras ou jambe) en particulier d’un côté du corps ;
  • Problèmes de vision ;
  • Difficultés à marcher ;
  • Étourdissements ;
  • Manque de coordination.

Un AVC peut provoquer à long terme des troubles de santé. Les incapacités susmentionnées peuvent être permanentes ou temporaires suivant la rapidité de la prise en charge, principalement le diagnostic de l’affection.

SYMPTÔMES SECONDAIRES

Outre les principaux symptômes cités, des personnes souffrant d’AVC peuvent avoir :

  • Des problèmes de contrôle des intestins ou de la vessie ;
  • Une dépression ;
  • Des difficultés à exprimer ou contrôler ses émotions ;
  • Une faiblesse ou une paralysie (un ou deux côtés du corps).

Ces états peuvent évidemment se compliquer selon la gravité de l’affection. Pour aller plus loin, les experts recommandent une astuce pour se souvenir des manifestations générales d’un AVC. Elle est très utile pour aider toute personne dans la recherche d’un traitement rapide adéquat. Aussi, elle permet de repérer une victime d’AVC. Cette astuce n’est rien d’autre que l’apprentissage de l’acronyme « FAST » qui signifie Face, Arm, Speech et Time. Voici en quoi elle consiste :

  • Visage pour Face: lorsque la personne concernée essaie de sourire, est-ce que l’un des côtés de son visage s’affaisse ?
  • Bras pour Arm (faiblesse des bras) : lorsque la personne essaie de lever les deux bras, l’un de ses bras est-il pendant ?
  • Difficulté d’élocution pour Speech: lorsque la personne essaie de répéter une phrase simple, son élocution est-elle inhabituelle ou brouillée ?

Si l’une des réponses à ces questionnements est affirmative, alors il faudra immédiatement contacter les services d’urgence. La rapidité est le résultat de Time pour temps d’action.

AVC : DIAGNOSTIC

ACCIDENT VASCULAIRE CÉRÉBRAL (AVC)

Après un épisode d’AVC, les examens médicaux ainsi que le diagnostic clinique ; c’est-à-dire l’examen physique sont indispensables pour déterminer :

  • La zone affectée ;
  • Le type d’AVC ;
  • La cause.

Il n’est pas difficile de reconnaître un accident vasculaire cérébral, car les signes sont visibles et clairs. Toutefois, il est souhaitable d’approfondir le diagnostic en recueillant des informations sur ses caractéristiques, car cela aide à établir le plan de traitement le plus approprié et à prévenir d’éventuelles rechutes.

L’EXAMEN PHYSIQUE ET L’ANAMNÈSE

Ces deux étapes sont les bases de tout diagnostic clinique. Le praticien interroge la victime sur les caractéristiques dans le cas où celle-ci peut parler. Sinon, il s’adresse directement aux membres de la famille ou les personnes ayant accompagné la victime.

Il cherche ensuite à reconstituer un récit des antécédents médicaux : le patient a-t-il déjà subi un traumatisme crânien ? A-t-il des antécédents familiaux d’AVC, de micro-AVC, de maladie cardiaque ? Souffre-t-il d’hypertension artérielle ou d’hypercholestérolémie ?

LES ANALYSES DE SANG

Elles fournissent des informations sur le type d’AVC et leurs causes. En outre, les analyses permettent d’évaluer la capacité du sang à se coaguler et la glycémie. Aussi, elles sont recommandées pour détecter des infections en cours. En effet, des études ont amplement démontré que les personnes qui ont subi un AVC sévère peuvent développer des processus infectieux.

LES EXAMENS INSTRUMENTAUX

Le diagnostic instrumental sert avant tout à définir clairement le type et la gravité d’un AVC. Il repose sur plusieurs tests et examens.

LE SCANNER CÉRÉBRAL ET ANGIO-TC (ANGIOSCANNER)

Le scanner cérébral montre le cerveau en détail et permet de comprendre le type d’AVC en cours. Il permet aussi de détecter d’autres troubles cérébraux, comme une tumeur. Lorsqu’on utilise un produit de contraste, le scanner permet alors d’observer le flux sanguin dans les artères, les veines du cou et du cerveau.

L’IRM DU CERVEAU

L’IRM fournit une image détaillée du cerveau et identifie les tissus endommagés par l’AVC, qu’il soit ischémique ou hémorragique. Encore une fois, il est possible de visualiser spécifiquement le flux sanguin dans les artères et les veines du cerveau. On le fait grâce à un produit de contraste (angio-ARM).

L’ÉCHOGRAPHIE CAROTIDIENNE (DOPPLER CAROTIDIEN)

L’échographie carotidienne est un examen conçu pour visualiser les artères carotides internes du cou. Indolore et non invasive, cette procédure de diagnostic permet d’identifier d’éventuelles plaques d’athérome dans les canaux vasculaires. Ces derniers sont des facteurs susceptibles de déclencher l’épisode d’AVC.

L’ANGIOGRAPHIE CÉRÉBRALE

Cet examen consiste à injecter un produit de contraste et à se servir d’un appareil à rayons X pour observer le flux sanguin. Autrement dit, l’angiographie cérébrale permet de voir comment se déroule la circulation sanguine à l’intérieur des gros vaisseaux du cerveau et du cou.

L’ÉCHOCARDIOGRAPHIE CLASSIQUE ET L’ÉCHOCARDIOGRAPHIE TRANSŒSOPHAGIENNE (ETO)

Indiqués en cas d’AVC ischémique dû à des emboles, ces examens permettent d’identifier la zone de provenance de l’embole qui obstrue les vaisseaux.

L’échocardiographie par voie transœsophagienne utilise une sonde à ultrasons. Le spécialiste l’insère dans l’œsophage de la victime afin de visualiser le cœur et les caillots sanguins formés.

AVC : TRAITEMENTS

ACCIDENT VASCULAIRE CÉRÉBRAL (AVC)

Les types d’AVC (ischémique et hémorragique) ont des causes et des conséquences différentes sur l’organisme. Par conséquent, on recommande un traitement distinct pour chacun d’eux en tenant compte de la zone du cerveau altérée. Il peut être utile de faire une réadaptation.

TRAITEMENT DE L’AVC ISCHÉMIQUE

En présence d’un AVC ischémique, l’objectif du traitement est de rétablir le flux sanguin dans les vaisseaux du cerveau. En ce sens, les options de traitement comprennent généralement les médicaments et des interventions chirurgicales.

TRAITEMENT MÉDICAMENTEUX

Les médicaments indiqués pour le traitement de l’AVC ischémique sont les antithrombotiques et les anticoagulants. Ces médicaments sont utilisés pour prévenir la formation de thrombus et pour diluer le sang (thrombolyse).

Pour aller plus dans les détails, voici la liste des médicaments recommandés dans le traitement de l’AVC ischémique.

  • Aspirine : c’est le principal médicament antithrombotique pour le traitement immédiat de l’AVC ischémique. Il a également un effet préventif et son administration se poursuit même après l’urgence.
  • Activateur tissulaire du plasminogène (tPA) : administré par voie intraveineuse dans un bras, il a aussi une fonction thrombotique.
  • Autres anticoagulants : il s’agit notamment de l’héparine, du clopidogrel, de la warfarine ou du dipyridamole.

Ces médicaments sont rarement utilisés en urgence, car ils ont un temps d’action long. Toutefois, ils deviennent plus utiles à la fin de l’urgence.

INTERVENTIONS CHIRURGICALES

Dans quelques cas d’AVC ischémique, il peut être nécessaire de procéder à des interventions chirurgicales. Bien que le processus soit différent, ces interventions ont toutes le même but. Elles permettent de dégager les vaisseaux sanguins partiellement ou totalement obstrués par les caillots ou plaques. Parmi ces interventions, figurent :

  • L’administration directe du tPA dans une artère du cerveau grâce à cathéter.
  • L’élimination mécanique du caillot sanguin : le chirurgien utilise un cathéter avec un dispositif spécial pour saisir et retirer les caillots sanguins.
  • L’endartériectomie carotidienne: elle est employée lorsque l’obstruction au passage du sang se trouve dans les carotides.

Dans certains cas, on procède à une angioplastie par pose d’un stent (endoprothèse). Elle permet également de dégager les carotides obstruées.

TRAITEMENT DE L’AVC HÉMORRAGIQUE

Dans le cas d’un AVC hémorragique, le but du traitement est d’arrêter le saignement en cours. Aussi, il faudra réduire la pression exercée sur le tissu cérébral par le sang qui fuit. Ici encore, les options de traitement comprennent les médicaments et la chirurgie.

TRAITEMENT MÉDICAMENTEUX D’URGENCE

L’AVC hémorragique nécessite en premier lieu l’administration de médicaments à action coagulante, contrairement aux anticoagulants. C’est-à-dire que les médicaments utilisés dans ce cas favorisent plutôt la coagulation et arrêtent ainsi le saignement.

L’utilisation de ces médicaments est encore plus importante si la victime prend des médicaments anticoagulants (warfarine, agents antiplaquettaires, etc.). Selon la gravité, le patient peut avoir besoin de médicaments qui réduisent la pression intracrânienne et de médicaments hypotenseurs.

INTERVENTIONS CHIRURGICALES

Les complications d’un AVC hémorragique qui nécessitent une intervention chirurgicale sont :

  • Le saignement a été abondant ;
  • Le sang exerce une pression sur les tissus cérébraux, pression qui peut endommager davantage le cerveau.

Dans de telles circonstances, une craniotomie est nécessaire. Elle doit être suivie d’une élimination de l’excès de sang. Si l’AVC hémorragique provient de la rupture d’un anévrisme et d’une malformation vasculaire congénitale, une réparation des vaisseaux touchés est nécessaire. Principalement, on peut procéder à un clipping de l’anévrisme. Après la craniotomie, le chirurgien applique une sorte de pince (clip) à la base de l’anévrisme, pour empêcher le sang de refluer. Toutefois, on peut réaliser une embolisation endovasculaire.

En cas d’une malformation vasculaire congénitale, on peut retirer pour réduire le risque d’un autre épisode d’AVC. En outre, il est possible de favorise la réparation grâce à un rayonnement focalisé (radiochirurgie stéréotaxique).

RÉÉDUCATION

La rééducation d’une victime d’un AVC est une étape fondamentale et obligatoire. Sans elle, en effet, la récupération de certaines facultés (motrice, langage, équilibre, etc.) ne serait pas possible. De plus, elle redonne force et rétablit la coordination de la victime, lui permettant ainsi de retrouver sa vie normale. Parmi les thérapies recommandées, on peut citer :

  • L’orthophonie ;
  • La kinésithérapie ;
  • L’ergothérapie ;
  • Le soutien des proches et amis.

Il peut être nécessaire d’intégrer des groupes de soutien.

AVC : PRÉVENTIONS

ACCIDENT VASCULAIRE CÉRÉBRAL (AVC)

On distingue 3 stades de préventions de l’AVC à savoir :

  • La prévention primaire ;
  • La prévention secondaire ;
  • La prévention tertiaire.

PRÉVENTION PRIMAIRE

La prévention primaire de l’AVC passe par le contrôle des valeurs de la tension artérielle, l’adoption d’une alimentation équilibrée. Pour ce faire, on consacre une attention particulière au sel et à l’excès de tout aliment en général. On recommande par ailleurs la pratique régulière d’une activité physique.

PRÉVENTION SECONDAIRE

La prévention secondaire, quant à elle, repose sur un diagnostic précoce et sur une thérapie chirurgicale, pharmacologique et comportementale des maladies prédisposantes.

PRÉVENTION TERTIAIRE

Enfin, la prévention tertiaire concerne les personnes qui ont déjà subi un AVC et présentent un risque de récidive assez élevé. Le traitement dans ces cas fait appel à des mesures comportementales générales, chirurgicales et médicamenteuses (antiplaquettaires et anticoagulants).

AUTRES MESURES PRÉVENTIVES

Outre ces mesures, il est recommandé :

  • D’adopter une alimentation saine: cela inclut de prendre des légumes, des fruits, des céréales, des graines, des légumineuses et des noix.
  • D’éviter les drogues.
  • De réduire le tabagisme.
  • D’éviter l’alcool ou d’en prendre de façon mesurée.
  • De traiter efficacement le diabète.

Il faudra en outre limiter la quantité de viande transformée et de viande rouge dans l’alimentation. Aussi, il est souhaitable de réduire les aliments riches en cholestérol et les graisses saturées.

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