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Maladie de Lapeyronie : clinique, diagnostic, traitement

La maladie de Lapeyronie fait allusion à une forme spécifique de fibrose touchant la verge. Elle concerne environ 5 % de la population masculine et entraîne d’importantes douleurs et une gêne pendant l’érection. Les causes précises de sa survenue restent encore inconnues. Toutefois, on l’associe à un certain nombre de conditions pathologiques et physiques. Il y a notamment, le diabète, l’obésité, la maladie de Ledderhose et l’hypertension artérielle.

Le diagnostic de la maladie de Lapeyronie repose principalement sur un examen clinique et une échographie. Dans la plupart des cas, elle présente une issue favorable et différentes approches thérapeutiques permettent sa prise en charge.

Maladie de Lapeyronie : présentation

La maladie de Lapeyronie quelquefois orthographiée « La Peyronie » est une pathologie typiquement masculine. Chaque année, elle affecte entre 30 et 80 personnes sur 1000 et survient principalement à un âge supérieur à 50. Elle se caractérise par une fibrose, c’est-à-dire une augmentation pathologique des tissus conjonctifs fibreux retrouvés au niveau des corps caverneux de la verge.

Dans la forme classique de La Peyronie, il se forme une plaque comprenant des fibrilles élastiques et du collagène. Considérée comme une conséquence directe de la fibrose, cette dernière est à l’origine des manifestations cliniques de la maladie. Elle est généralement étendue et s’accompagne d’une sclérose importante des tissus péniens.

Au sens médical du terme, on considère la maladie de Lapeyronie comme une affection bénigne. Cela implique qu’elle ne présente aucun impact sur le pronostic vital du patient. Néanmoins, elle peut en l’absence d’un traitement induire d’importantes complications pouvant altérer sa qualité de vie.

La Peyronie est une pathologie acquise. Par conséquent, elle n’est ni héréditaire ni congénitale. De même, elle est non transmissible et peut dans la forme chronique, évoluer sur de nombreuses années. Dans la forme aiguë, cependant, elle survient brusquement et entraîne des symptômes plus douloureux.

Maladie de Lapeyronie : clinique

Les signes cliniques caractérisant la maladie de Lapeyronie sont multiples et diversifiés. Les plus évocateurs incluent :

  • Une incurvation pénienne ;
  • Un raccourcissement de la verge ;
  • Des douleurs péniennes ;
  • Des troubles sexuels.

Quelquefois, le patient ressent également la présence d’un tissu cicatriciel sous l’enveloppe cutanée de sa verge.

Incurvation pénienne

L’incurvation pénienne correspond à une déformation de la verge survenant principalement durant l’érection. Dans la maladie de Lapeyronie, on la retrouve chez la quasi-totalité des patients reçus en milieu clinique. Il est possible qu’elle se fasse suivant plusieurs axes.

Dans les formes classiques de la maladie, elle se fait vers le haut, vers la gauche ou vers la droite. En revanche, dans les formes les plus complexes de La Peyronie, il apparaît des déformations plus sévères. C’est le cas, par exemple, de la déformation en sablier.

Ce type de déformation nécessite des soins spécifiques et une prise en charge beaucoup plus complète.

Raccourcissement de la verge

Le raccourcissement de la verge apparaît comme une conséquence directe de l’incurvation pénienne. Il se traduit par une diminution de la taille du pénis et survient chez près de 50 % des patients. Il se manifeste à des niveaux variables, suivant la taille initiale de la verge et la nature de la déformation.

Douleurs péniennes

Les douleurs péniennes, à l’instar du raccourcissement de la verge, font suite à l’incurvation pénienne. On les observe chez la majorité des patients et elles sont d’intensité variable. En général, elles connaissent un pic pendant que la verge est en érection et s’estompent progressivement après l’érection.

Troubles sexuels

La maladie de Lapeyronie est responsable sur le long terme de problèmes d’érection. Le patient peut alors éprouver à partir d’un certain moment d’importantes difficultés à obtenir et à maintenir l’érection. Cette condition le rend plus enclin à souffrir de certains troubles sexuels.

Maladie de Lapeyronie : étiologies

Les étiologies précises de la maladie de Lapeyronie restent encore non entièrement élucidées. Pour tenter de les expliquer, cependant, les spécialistes de la recherche médicale ont formulé de nombreuses hypothèses. Les plus probables suggèrent que la maladie ferait suite à mécanisme auto-immun ou à une série de microtraumatismes affectant la verge. D’autres, moins plausibles, suggèrent également que la maladie puisse avoir une origine ischémique ou infectieuse. Dans tous les cas, toutes ces hypothèses restent encore à vérifier par des études scientifiques.

Pour le moment, on sait juste que La Peyronie survient généralement en présence de certaines maladies. Il y a principalement :

  • Le diabète ;
  • L’hypertension artérielle ;
  • La maladie de Dupuytren ;
  • La maladie de Ledderhose ;
  • Les arthrites.

On associe également La Peyronie à l’obésité qui offre un environnement favorable à la survenue de plusieurs maladies chroniques. Par ailleurs, il faut noter que la maladie de Lapeyronie présente une forme iatrogène. Bien que rare, cette forme exceptionnelle de la maladie découlerait de l’utilisation de certains bêtabloquants. Il y a par exemple le méthotrexate et le métoprolol tartrate.

Diabète

Le diabète est une maladie non transmissible pouvant survenir à tout âge. Elle concerne aussi bien les femmes que les hommes et traduit une hausse de la glycémie sanguine. En général, elle évolue sur plusieurs années et résulte d’un défaut de sécrétion ou d’action de l’insuline.

Les manifestations du diabète sont nombreuses. Au départ, le patient présente une polyurie et une polydipsie. Par conséquent, il fait l’objet d’une soif importante et de mictions extrêmement fréquentes. Ensuite, il apparaît des symptômes plus évocateurs tels qu’un amaigrissement soudain, la fatigue et la lassitude. Beaucoup plus rarement, la maladie est responsable de légers troubles de vision.

À l’image de la plupart des maladies non transmissibles, le diabète est une maladie multifactorielle. Il survient en présence de différents facteurs, dont les plus importants sont l’obésité et la sédentarité. En effet, l’obésité qui dépend entre autres de la sédentarité entraîne une résistance de l’organisme à l’insuline. Or, c’est l’insuline qui est l’hormone assurant la régulation de la glycémie.

La consommation alimentaire est également un facteur susceptible d’influencer le développement du diabète. Les résultats de plusieurs études ont démontré une association entre elle et l’obésité. De même, une alimentation à faible densité calorique et riche en fruits et légumes présenterait un effet protecteur contre le diabète.

Les autres facteurs de risque du diabète comprennent les antécédents familiaux du diabète et l’alcoolisme chronique. Le contrôle du diabète passe par différents traitements et mesures hygiéno diététiques. De même, il comprend un suivi minutieux permettant de prévenir les complications de la maladie. Sur 100 patients diabétiques, on estime qu’environ 10 présenteront une complication Lapeyronienne.

Hypertension artérielle

L’hypertension artérielle est une condition pathologique caractérisée par une hausse de la pression sanguine à l’intérieur des artères. Elle affecte préférentiellement les hommes et les personnes ayant plus de 60 ans. Dans la forme classique, elle évolue sur plusieurs années par poussées.

Au stade de début, l’hypertension artérielle est asymptomatique, c’est-à-dire qu’elle n’entraîne aucun symptôme clinique spécifique. Au stade avancé, en revanche, il est possible qu’elle se manifeste par des symptômes variés. Il y a, par exemple, les céphalées sévères, l’essoufflement, l’anxiété et les sensations de pulsations dans la tête.

Comme les autres maladies chroniques, l’hypertension artérielle est une maladie multifactorielle. Elle apparaît généralement en présence d’un certain nombre de facteurs, notamment la consommation excessive de sel et l’obésité. Le sel provoque une hausse du taux de sodium présent dans le sang. Cela est à l’origine d’une contraction excessive des muscles vasculaires lisses et d’une limitation du flux de sang. L’obésité quant à lui provoque une modification de la fonction de « pompe » du cœur.

Les autres facteurs de risque de l’hypertension artérielle comprennent la sédentarité, le tabagisme, le stress et les antécédents familiaux. Les complications possibles d’une hypertension sont nombreuses. On dénombre dans leur rang La Peyronie dont on évalue la prévalence à 5 % dans les populations d’hypertendues.

Maladie de Dupuytren

La maladie de Dupuytren aussi désignée par l’appellation « Contracture de Dupuytren » est une pathologie rare. Elle présente un caractère chronique et affecte principalement les femmes et les adultes de plus de 50 ans. Classiquement, elle traduit une condition où certains doigts de la main se plient dans la direction de la paume. Elle est la conséquence de la croissance de tissus conjonctifs fibreux entre les tendons.

La déformation des doigts est le symptôme le plus évocateur de la maladie de Dupuytren. Cependant, les patients peuvent également présenter d’autres symptômes. Il y a par exemple la formation de cordons numériques, la contracture de flexion et les nodules cutanés.

Les causes précises qui sous-tendent la survenue de la maladie de Dupuytren restent encore inconnues. On sait, toutefois, qu’elle apparaît généralement sur un terrain favorable. Les principaux facteurs de risque qui lui sont corrélés comprennent les prédispositions génétiques, le tabagisme, le diabète et l’alcoolisme.

Même si elle ne présente aucun impact sur le pronostic vital, la maladie de Dupuytren peut évoluer vers d’autres maladies. La maladie de Lapeyronie par exemple. Dans les populations de personnes souffrant de la maladie de Dupuytren, on évalue sa prévalence à environ 10 %.

Maladie de Ledderhose

La maladie de Ledderhose est une affection rare se caractérisant par l’hypertrophie de l’aponévrose plantaire. Elle est responsable de la formation de nodules sur la plante des pieds et touche principalement les femmes. Sur le plan clinique, elle provoque d’importantes douleurs et peut induire des déformations aux orteils.

L’origine exacte de la maladie de Ledderhose n’est pas encore connue. On sait, néanmoins, qu’elle dépend des mêmes facteurs que la maladie de Dupuytren. Elle a donc tendance à survenir en cas d’antécédents familiaux, de diabète, d’alcoolisme et de tabagisme.

À l’instar des autres maladies abordées dans ces rubriques, la maladie de Ledderhose peut se compliquer en La Peyronie. On estime que sur 100 patients qui en souffrent, environ 10 la présenteront sur le long terme.

Arthrites

Les arthrites correspondent à des maladies articulaires fréquentes chez les femmes et les personnes âgées. Elles traduisent une condition où les régions articulaires sont gonflées et concernent toutes les articulations du corps. En fonction de l’articulation touchée, les arthrites peuvent présenter différentes manifestations.

Il existe, néanmoins, des symptômes communs à toutes les formes d’arthrites. Il s’agit de la raideur, de la douleur, du gonflement et de la sensibilité des articulations.

Les causes possibles de survenue d’une arthrite sont nombreuses. Elles comprennent principalement :

  • Une usure des tissus cartilagineux présents dans les articulations ;
  • Une infection virale ou bactérienne ;
  • Les anomalies métaboliques ;
  • Les blessures articulaires.

Il y a également certaines maladies auto-immunes qui peuvent, par un mécanisme non élucidé, induire les arthrites.

Les complications des arthrites sont essentiellement physiques. Cependant, il peut arriver dans certains cas qu’elles évoluent vers d’autres maladies comme la maladie de Lapeyronie. Dans les populations de patients présentant une arthrite, on estime la prévalence de La Peyronie à 5 %.

Maladie de Lapeyronie : diagnostic clinique

Le diagnostic clinique de la maladie de Lapeyronie repose essentiellement sur un examen clinique et une échographie.

Examen clinique

Dans le diagnostic de la maladie de Lapeyronie, l’examen clinique permet de rechercher la présence de tissus cicatriciels sur la verge. Il consiste en une observation directe du patient et ne fait intervenir aucun appareil en particulier. D’ordinaire, c’est un médecin généraliste ou un urologue qui se charge de le réaliser. Il est rare qu’un infirmier ou un aide-soignant le réalise.

La durée de l’examen clinique varie selon l’expérience du prestataire. En moyenne, il se fait pendant une quinzaine de minutes. Durant l’examen clinique, il peut arriver que le médecin traitant procède à une palpitation pénienne pour apprécier l’étendue des plaques. De même, il se peut également qu’il demande au patient de se munir d’une photographie de sa verge en érection.

À l’aide de celui-ci, il pourra procéder à un examen plus approfondi du pénis. De plus, il pourra faire aisément son diagnostic même s’il arrivait que le patient ne puisse obtenir une érection durant l’examen clinique.

Pour finir, il convient de préciser qu’en général, l’examen clinique est précédé d’un bref interrogatoire. L’objectif principal de celui-ci est d’établir l’histoire de la maladie. Toutefois, il permet également au médecin de poser un diagnostic étiologique. Par ailleurs, l’examen clinique est indolore.

Échographie

L’examen clinique peut permettre à lui seul de poser le diagnostic de la maladie de Lapeyronie. Néanmoins, pour procéder à la confirmation du diagnostic, on procède souvent à la réalisation d’une échographie pénienne. Il s’agit d’un test d’imagerie permettant une examination profonde de la verge à partir d’ondes sonores à haute fréquence. Il se réalise en deux phases : la phase de préparation et la phase du déroulement même du test.

D’ordinaire, le prestataire chargé de la réalisation d’une échographie est un professionnel de santé. Il peut s’agir d’un médecin généraliste ou un urologue.

Durant la phase préparatoire, le patient a pour instruction de ne prendre aucun aliment solide 8 heures avant le test. Ensuite, le jour même du déroulement de l’examen, il lui est recommandé de ne porter aucun accessoire métallique.

Si éventuellement il porte des bijoux de cette nature, il devra les enlever avant le début de l’échographie. Pour finir, toujours lors de la phase préparatoire le patient reçoit des instructions concernant son habillement. On lui recommande, en effet, de porter des vêtements amples, confortables et faciles à retirer.

Durant la phase de déroulement, le patient procède, pour commencer, au retrait de ses vêtements. Ensuite, après avoir mis une blouse prévue pour l’occasion, il s’allonge sur le dos. Il revient alors au prestataire d’appliquer du gel à base d’eau sur sa verge et d’y transmettre des ondes en se servant d’un transducteur.

Il recueille grâce aux ondes réfléchies des images qu’il se chargera d’analyser. Ces dernières lui permettront de confirmer ou d’infirmer le diagnostic de la maladie de Lapeyronie. À l’instar de l’examen physique, l’échographie est un test indolore.

Maladie de Lapeyronie : diagnostic différentiel

La maladie de Lapeyronie ne doit pas être confondue aux maladies ci-après :

  • Les courbures congénitales de la verge ;
  • La brièveté du frein ;
  • L’hypospade.

Il existe aussi les courbures traumatiques de la verge qu’on ne doit pas confondre à la maladie de Lapeyronie.

Courbures congénitales de la verge

Les courbures congénitales de la verge correspondent à des déformations péniennes identiques à celles caractéristiques de La Peyronie. À la différence de ces dernières, cependant, elles existent depuis la naissance. On dit alors qu’elles sont « non acquises ». Dans la plupart des cas, elles font suite à des malformations fœtales et à certaines anomalies génétiques.

En fonction de leur gravité, les courbures congénitales sont réparties en deux groupes. Ainsi, on distingue les courbures congénitales simples et les courbures congénitales complexes. Dans le cas des courbures congénitales simples, on n’observe généralement aucune anomalie du spongieux. En revanche, dans le cas des courbures complexes, il est courant d’observer des anomalies du spongieux et d’autres comorbidités. Par exemple, un hypospadias associé. La prise en charge des courbures congénitales de la verge est identique à la prise en charge de La Peyronie.

Brièveté du frein

La brièveté du frein est une expression médicale utilisée pour signifier que le frein pénien est court. En anatomie humaine, on considère le frein pénien comme une fine muqueuse de forme longitudinale permettant de relier le gland au prépuce. Dès qu’il présente une taille inférieure à la normale, on le considère comme court. Il peut alors occasionner des anomalies telles que les déformations péniennes durant l’érection. C’est ainsi que durant un rapport sexuel, le patient se retrouve avec la verge incurvée d’un côté.

À la différence de La Peyronie, les courbures de la brièveté du frein ne sont pas liées à une fibrose. Cela suppose que les tissus conjonctifs fibreux de la verge n’ont subi aucune augmentation pathologique. Les approches thérapeutiques utilisées pour traiter la brièveté du frein et La Peyronie sont très différentes.

Hypospade

L’hypospade désigne une condition où l’ouverture de la verge se trouve à un point autre que la pointe pénienne. Elle se caractérise par une courbure du pénis vers le bas et entraîne une pulvérisation anormale de l’urine. Les causes d’un hypospade sont encore inconnues. On sait, néanmoins, que la maladie fait intervenir un certain nombre de facteurs. Il y a notamment les facteurs génétiques et les facteurs familiaux. On observe également une recrudescence des cas d’hypospade chez les enfants nés de mères de plus de 35 ans.

À l’instar de la brièveté du frein, l’hypospade ne représente pas la conséquence d’une fibrose. On ne note donc aucune augmentation pathologique de tissus conjonctifs fibreux dans la verge. De même, les moyens utilisés pour le traitement de La Peyronie sont différents de ceux utilisés pour traiter un hypospade.

Maladie de Lapeyronie : traitement

Le traitement de la maladie de Lapeyronie repose principalement sur une médication et différents procédés chirurgicaux.

Traitement médicamenteux

Dans la maladie de Lapeyronie, le traitement médicamenteux manque de preuves. Il a démontré une certaine efficacité au début de la maladie. Cependant, aux stades plus avancés, il montre des résultats divergents. Il repose sur différentes classes de médicaments. Il y a, principalement :

  • Les agents hémorrologiques induisant une amélioration de la circulation sanguine et une réduction du tissu cicatriciel dans la verge.
  • Les enzymes permettant une amélioration de la courbure du pénis et des symptômes douloureux qu’elle entraîne.
  • Les anti-hypertenseurs qui permettent de corriger la pression artérielle chez les patients hypertendus.
  • Les hypoglycémiants qui permettent de corriger la glycémie chez les patients diabétiques.
  • Les protéines assurant l’amélioration de la courbure et des symptômes douloureux qu’elle entraîne.

La durée du traitement avec ces différentes classes de médicaments est définie par le médecin traitant. Il en est de même pour les posologies usuelles et le choix des médicaments à utiliser. Chez certains patients, le médecin traitant peut décider de recourir directement à un procédé chirurgical. Dans ce cas, le traitement médicamenteux n’est plus nécessaire.

Procédés chirurgicaux

Dans le traitement de la maladie de Lapeyronie, divers procédés chirurgicaux sont utilisés. Il y a principalement :

  • La plication qui consiste en une suture ou un pliage du côté de la verge non affectée pour qu’elle se redresse.
  • L’incision couplée à la greffe. Elle est souvent réalisée au sein du tissu cicatriciel en vue d’étirer le fourreau et de redresser la verge.
  • L’Iontophorèse durant laquelle un stéroïde et le vérapamil sont employés sur le patient de manière non invasive. Cela permet l’amélioration de la courbure de la verge et des fonctions érectiles.
  • La chirurgie d’implant pénien qui permet de remplacer le tissu spongieux par un autre tissu.

Ces différentes opérations sont conduites par une équipe de professionnels de santé composée entre autres d’un chirurgien et d’un réanimateur. Elles ont démontré de très bons résultats et sont peu risquées.

 

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