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Quel est le prix d’un défibrillateur ?

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La sur­ve­nue d’un acci­dent car­diaque est le plus sou­vent brusque. Le risque de mor­ta­li­té lié à un tel évè­ne­ment est très éle­vé. Le drame peut tou­te­fois être évi­té grâce à l’utilisation d’un appa­reil qui per­met de sti­mu­ler l’activité car­diaque. Cet appa­reil est appe­lé défi­bril­la­teur et pos­sède diverses carac­té­ris­tiques. En rai­son de son impor­tance vitale, il est sou­vent recom­man­dé de l’avoir en entre­prise et dans les endroits rece­vant du public. Ain­si, il est pos­sible d’en faire direc­te­ment l’acquisition ou de le louer. Les prix de ces deux opé­ra­tions varient en fonc­tions de cer­tains critères.

Qu’est-ce qu’un défibrillateur cardiaque ?

Le défi­bril­la­teur car­diaque est un appa­reil qui per­met de déli­vrer un choc élec­trique dans le cœur, lorsqu’une per­sonne souffre d’un trouble du rythme car­diaque. Une telle inter­ven­tion aug­mente les chances de sur­vie de la vic­time. Cet appa­reil a donc une fonc­tion vitale, qui a d’ailleurs contri­bué à ce que son acqui­si­tion soit à la por­tée du grand public. Il est pos­sible d’en savoir davan­tage sur l’utilisation d’un défi­bril­la­teur via ce lien www.cardiopro.fr. Une fois le défi­bril­la­teur à dis­po­si­tion, il est impor­tant d’en connaître les prin­ci­pales carac­té­ris­tiques.

En effet, les défi­bril­la­teurs sont consti­tués de deux élé­ments prin­ci­paux que sont : le bloc élec­trique et les élec­trodes. Le bloc élec­trique assure la déli­vrance du cou­rant élec­trique en direc­tion du cœur. Quant aux élec­trodes, elles consti­tuent le moyen de trans­mis­sion qui assure l’acheminement du cou­rant élec­trique vers le cœur. Le fonc­tion­ne­ment de ces élec­trodes néces­site qu’elles soient recou­vertes d’un gel qui assure la conduc­tion du cou­rant élec­trique. Il existe aus­si des élec­trodes adap­tées au for­mat pédia­trique, peu importe le type de défi­bril­la­teur utilisé.

Rela­ti­ve­ment à ces types de défi­bril­la­teur, il en existe de deux sortes. Il s’agit des défi­bril­la­teurs semi-auto­ma­tiques (DSA) et des défi­bril­la­teurs entiè­re­ment auto­ma­tiques (DEA). La pre­mière caté­go­rie de défi­bril­la­teur fonc­tionne en ana­ly­sant d’abord l’activité élec­trique du cœur du patient. En fonc­tion des résul­tats de cette ana­lyse, l’appareil juge­ra oppor­tun ou non, de pro­cé­der à la défi­bril­la­tion. Si la trans­mis­sion du choc car­diaque est pos­sible, l’équipement en fera la recom­man­da­tion à l’équipe de secours, dont l’un des membres se char­ge­ra de réa­li­ser la défibrillation.

La seconde caté­go­rie de défi­bril­la­teur fonc­tionne de façon auto­nome. D’abord, ils pro­cèdent à l’analyse du rythme car­diaque en le sui­vant grâce au tra­cé. Sur base de cette ana­lyse, ils jugent de la néces­si­té de déli­vrer ou non un choc élec­trique. Si la défi­bril­la­tion est néces­saire, l’appareil pro­cède lui-même au cal­cul de l’énergie néces­saire à la reprise de l’activité car­diaque, puis envoie le choc.

Comment utiliser le défibrillateur en cas d’accident cardiaque ?

Avant toute chose, il est impor­tant d’indiquer que le but de l’utilisation du défi­bril­la­teur n’est pas de trai­ter la cause de l’accident car­diaque. Cet appa­reil est un moyen de réani­ma­tion qui per­met de sti­mu­ler le redé­mar­rage de l’activité car­diaque. D’ailleurs, le retour à la nor­male du rythme car­diaque de l’individu ne garan­tit pas sa sur­vie. Le défi­bril­la­teur est donc un appa­reil qui, dans le pire des cas, per­met de retar­der le drame en atten­dant l’arrivée d’une équipe de secours.

Pour cela, il est impor­tant de mai­tri­ser son mode d’utilisation afin d’être à même de réagir en cas d’accident car­diaque d’un proche. Ain­si, lorsqu’une per­sonne est vic­time d’une crise car­diaque, il est d’abord impor­tant d’analyser sa situa­tion puis d’appeler immé­dia­te­ment les secours. La des­crip­tion des symp­tômes obser­vés chez la vic­time est éga­le­ment impor­tante. Par la suite, il est recom­man­dé d’essayer une réani­ma­tion car­dio-res­pi­ra­toire en fai­sant 30 com­pres­sions de 5 à 6 cm, à un rythme de 100 à 120. Il faut ensuite réa­li­ser deux insuf­fla­tions et obser­ver la réac­tion de la victime.

Si son état ne varie pas, il faut main­te­nant recou­rir au défi­bril­la­teur. Il faut le mettre en marche et res­ter atten­tif aux ins­truc­tions qu’il donne via le guide vocal dont il est équi­pé jusqu’à l’arrivée des secours. Sur base de ces ins­truc­tions, il fau­dra véri­fier que la peau de la vic­time n’est pas au contact de l’eau ou de tout autre élé­ment conduc­teur. Ensuite, il faut dévê­tir le torse de la vic­time et sor­tir les élec­trodes. Si elles ne sont bran­chées, la per­sonne en charge de la réani­ma­tion doit les bran­cher au bloc électrique.

Tou­jours en sui­vant les ins­truc­tions du guide vocal, les élec­trodes doivent être pla­cées de part et d’autre du cœur. L’une doit se situer sous l’épaule droite, et l’autre sous l’aisselle gauche. Une fois le choc envoyé, il pour­ra tra­ver­ser le muscle car­diaque. Dès que les élec­trodes sont posées sur le tho­rax de la vic­time, le défi­bril­la­teur prend le relai pour ana­ly­ser le rythme car­diaque, et pro­cé­der à la déli­vrance du choc élec­trique si nécessaire.

Comment faire le choix d’un défibrillateur cardiaque ?

L’achat d’un défi­bril­la­teur car­diaque doit être basé sur des cri­tères bien défi­nis. D’abord, il est décon­seillé de choi­sir des marques peu connues dans le domaine du secou­risme. Ain­si, il faut pri­vi­lé­gier les marques célèbres ayant une cer­ti­fi­ca­tion CE, et pour les­quelles le fabri­cant offre une garantie.

Par la suite, le seuil de détec­tion du bat­te­ment car­diaque doit ensuite être véri­fié, de même que la puis­sance des chocs. Rela­ti­ve­ment au seuil mini­mum de détec­tion, il doit être de 150 micro­volts. Par la suite, la résis­tance de la bat­te­rie ou des piles uti­li­sées doit être contrô­lée. L’avis d’un pro­fes­sion­nel serait de toute uti­li­té sur ce critère.

En outre, il est impor­tant de faire le choix d’un défi­bril­la­teur ayant un indice de pro­tec­tion (IP) 54 au mini­mum. Enfin, pour les défi­bril­la­teurs à ins­tal­ler dans les lieux publics accueillant des per­sonnes de diverses natio­na­li­tés (sites tou­ris­tiques, aéro­ports), il est essen­tiel de contrô­ler la pos­si­bi­li­té du choix de la langue. Ce n’est qu’après avoir véri­fié l’effectivité de ses cri­tères qu’il faut s’intéresser au prix d’achat ou de loca­tion du défibrillateur.

Combien coûte un défibrillateur cardiaque ?

L’installation d’un défi­bril­la­teur auto­ma­ti­sé externe est une impo­si­tion de la loi fran­çaise. Cette impo­si­tion s’adresse à tout éta­blis­se­ment rece­vant du public. Ain­si, ces éta­blis­se­ments peuvent pro­cé­der à l’achat ou à la loca­tion d’un défi­bril­la­teur. Le coût des défi­bril­la­teurs varie en fonc­tion de sa caté­go­rie et de son fabri­cant, que ce soit dans le cadre d’un achat ou d’une loca­tion. Tou­te­fois, il existe des four­chettes de prix qui per­mettent de faire une esti­ma­tion glo­bale du prix d’un défibrillateur.

Ain­si pour les achats, les prix de défi­bril­la­teurs s’inscrivent dans la four­chette de 1190 euros à 2490 euros. Cet inter­valle de prix s’applique aus­si bien aux défi­bril­la­teurs entiè­re­ment auto­ma­tiques qu’aux défi­bril­la­teurs semi-auto­ma­tiques. Les fabri­cants ayant les marques les plus chères sont Car­diac Science, Defib­tech, Col­son ou encore ZOLL. Quant aux marques ayant les prix les plus abor­dables sur le mar­ché, on peut citer Hage­nuk, CARDIAID ou encore Heart­sine.

Il est tout de même impor­tant de pré­ci­ser que cha­cune de ces marques fabrique éga­le­ment des défi­bril­la­teurs adap­tés aux soins pédia­triques. Les coûts de ces der­niers varient entre 900 et 1700 euros. Il n’est tou­te­fois pas exclu de pré­fé­rer l’achat des élec­trodes pédia­triques qui seront rac­cor­dées au défi­bril­la­teur uti­li­sé pour les adultes. Le prix de ces élec­trodes varie entre 150 et 200 euros.

Rela­ti­ve­ment à la loca­tion d’un défi­bril­la­teur, il s’agit d’une opé­ra­tion auto­ri­sée et règle­men­tée par la loi fran­çaise. Le prix de la loca­tion varie en fonc­tion de la durée de la loca­tion, de la marque du défi­bril­la­teur et des charges d’entretien et de main­te­nance. Ain­si, pour une loca­tion men­suelle d’un défi­bril­la­teur, on se retrouve avec un prix situé entre 39 et 69 euros. Cette four­chette de prix peut varier si des pres­ta­tions de for­ma­tion à l’usage de l’appareil s’ajoutent au tableau.

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