Santé

Alzheimer : les signes d’alertes

Il est fréquent de se plaindre de sa mémoire en prenant de l’âge. Cela ne signifie pas pour autant qu’il est question de la maladie d’Alzheimer. En effet, oublier un code, un prénom ou l’endroit où l’on a posé ses paires de lunettes peut arriver à tout le monde.

Il peut ainsi s’agir de troubles de l’attention relatifs à la fatigue ou au stress. Mais lorsque cela se répète à l’ordinaire quitte à perturber la vie quotidienne, alors cela devient moins bénin. Idem lorsque l’information qui nous a fait défaut ou mise en cause ne nous revient jamais en mémoire.

Vous l’avez compris, dans de nombreux cas, les patients sont inconscients de l’ampleur de leur déficit. Ainsi, le rôle de l’entourage revêt une importance capitale à la détection de la maladie. Il est donc primordial d’identifier les signes d’alertes afin de mettre en œuvre une prise en charge précoce. C’est ce qui fait l’objet de ce guide où nous dévoilons les signes d’alertes de la maladie d’Alzheimer.

Maladie d’Alzheimer : qu’est-ce que c’est ?

La maladie d’Alzheimer est une maladie dégénérative du cerveau où des matières chimiques anormales s’amoncellent. Ces dernières provoquent une détérioration progressive de la mémoire et des capacités intellectuelles. Une telle affection n’intègre pas le processus normal de vieillissement et elle est irréversible.

Vous l’avez compris, la maladie d’Alzheimer est une maladie neurodégénérative chronique qui occasionne des lésions dans le cerveau. Ces lésions irréversibles conduisent à un déclin des fonctions cognitives dont l’objet est de traiter des informations au fur et à mesure que la maladie progresse.

Maladie d’Alzheimer : un trouble identifié que depuis peu

Si la maladie d’Alzheimer existe depuis des lustres, il n’en demeure pas moins que sa découverte n’est que récente. En effet, pendant les 100 dernières années, la maladie d’Alzheimer a été identifiée et reconnue.

Mais ce n’est qu’au cours des 50 dernières années que les recherches sur cette maladie ont connu des avancées importantes visant à reconnaitre l’impact de la maladie d’Alzheimer. De telles avancées ont aussi pour objet la découverte de traitements et de remèdes.

Ainsi, au cours des 20 dernières années des approches ont été adoptées dans le cadre de la lutte contre la stigmatisation relative à la maladie d’Alzheimer. De telles initiatives visent ainsi à soutenir les personnes impactées, les proches aidants et les familles.

Bien que beaucoup de progrès soit réalisé, il reste encore beaucoup à faire.

Maladie d’Alzheimer : différence avec le trouble neurocognitif

Si les termes « Maladie d’Alzheimer » et « Troubles neurocognitifs » sont souvent employés l’un en lieu et place de l’autre, il existe tout de même une différence flagrante entre les deux. À vrai dire, les troubles neurocognitifs ne sont pas une maladie particulière.

Il s’agit en effet d’une expression générique employée pour décrire un ensemble de symptômes. Ces derniers sont occasionnés par des troubles physiques qui impactent de façon délétère le cerveau. En revanche, la maladie d’Alzheimer est la forme la plus notoire de trouble neurocognitif.

Elle représente ainsi 60 à 80 % de tous les diagnostics. Il faut remarquer donc qu’une personne peut être atteinte de trouble neurocognitif sans pour autant être impactée par la maladie d’Alzheimer. En d’autres termes, tous les troubles neurocognitifs ne sont pas une forme de la maladie d’Alzheimer.

On retient que chaque cas de maladie d’Alzheimer est un exemple de trouble neurocognitif, mais chaque trouble neurocognitif n’est pas obligatoirement une maladie d’Alzheimer.

Les signes précurseurs de la maladie d’Alzheimer

Si votre santé ou celui d’une personne que vous aimez vous préoccupe, il est essentiel de connaitre les signes d’alertes de la maladie d’Alzheimer. Cela permettra à votre médecin traitant d’établir au plus tôt un diagnostic afin de pallier quelques désagréments relatifs à cette maladie.

Ainsi, l’on peut citer comme signes d’alertes :

Les pertes de mémoire qui impactent la vie quotidienne

Si vous éprouvez de difficultés à retenir des informations récentes, alors, il n’est pas exclu la possibilité d’un risque d’Alzheimer

. En fait, il est normal et notoire d’oublier quelques fois un rendez-vous, un numéro de téléphone, le nom d’un collègue et de s’en souvenir plus tard.

Par contre, lorsque vous êtes atteint de la maladie d’Alzheimer, vous oubliez plus fréquemment. En d’autres termes, vous avez des difficultés fréquentes à vous souvenir des informations récentes.

Une difficulté à effectuer les tâches familières

Lorsque vous oubliez comment vous acquitter d’une tâche familière pourtant habituelle tels que vous habiller ou préparer un repas, il peut s’agir d’une maladie d’Alzheimer

.

En fait, il arrive souvent aux personnes très occupées d’être tellement distraites qu’elles en oublient quelquefois de servir une partie du repas et de se le rappeler que plus tard. En revanche, si vous êtes atteint de la maladie d’Alzheimer, vous pourrez avoir de la difficulté à vous acquitter des tâches que vous avez pourtant accomplies toute votre vie. De telles tâches peuvent intégrer la préparation d’un repas ou un jeu de société.

Des troubles du langage

Si vous oubliez certains mots ou utilisez des mots qui n’ont rien à voir dans vos conversations, vous souffrez peut-être de la maladie d’Alzheimer

.

Certes, toute personne peut présenter des difficultés à trouver le mot adéquat lors d’un débat. Cependant, lorsque vous oubliez les mots simples à l’usage ou un mot en lieu et place d’un autre, vous souffrez probablement de l’Alzheimer. Il convient aussi de préciser qu’une telle défaillance rend souvent vos phrases difficiles à comprendre par votre auditoire. Vous l’avez compris, si vous présentez de tels troubles de langage, ne banalisez surtout pas le risque d’Alzheimer.

La désorientation dans le temps et l’espace

Si vous avez des difficultés à retenir des jours de la semaine ou si vous vous perdez dans les endroits familiers, alors, il se pourrait que vous soyez atteint de l’Alzheimer

.

Avez-vous déjà oublié quel jour de la semaine vous êtes ? Ou ne vous souvenez-vous pas de pourquoi vous avez emprunté cette ruelle ? Retenez qu’il est normal d’avoir par moment ces oublis. Mais, les personnes impactées par un trouble neurocognitif peuvent se perdre dans leur propre rue, en oubliant comment elles sont venues en ce lieu.

Elles ignorent par la suite comment rentrer chez elles. Et pourtant, c’est la rue qu’elles ont empruntée durant des années où elles n’avaient aucune difficulté à se retrouver auparavant.

Des jugements affaiblis

Lorsque vous avez de la difficulté à évaluer une défaillance avérée de votre santé ou un risque vraisemblable de votre sécurité, alors il se pourrait que vous soyez atteint de la maladie d’Alzheimer

.

En fait, il est possible de prendre des décisions discutables telles que reporter une consultation chez le médecin. À l’inverse, une personne souffrante de la maladie d’Alzheimer peut avoir des difficultés à évaluer une simple situation ou se décider par rapport à un événement qui requiert son attention.

Par exemple, une personne impactée par le trouble neurocognitif peut banaliser un problème de santé qui nécessite une réaction immédiate. De telles personnes peuvent même porter des vêtements chauds en pleine canicule.

Les difficultés face aux notions abstraites

Si vous présentez des difficultés à comprendre ce que signifient les symboles et les chiffres pourtant notoires, alors il se pourrait que vous soyez impactés par la maladie d’Alzheimer

.

En réalité, n’importe quelle personne peut rencontrer des difficultés à réaliser des opérations interpellant la pensée abstraite. Il peut s’agir d’effectuer un simple calcul en faisant usage de la calculatrice ou tenir des comptes. Néanmoins, une personne impactée par la maladie d’Alzheimer peut présenter des difficultés à effectuer ce genre de tâches.

Vous l’aurez compris, une telle situation est possible parce que cette dernière ne comprend pas ce que représentent les chiffres ni leurs utilités.

Égarer les choses

Si vous avez l’habitude de disposer les objets là où ils ne devraient pas être rangés, cela pourrait cacher un risque d’Alzheimer.

Certes, toute personne peut égarer ses clés ou son porte-monnaie. Mais, un malade d’Alzheimer pourrait ranger des choses dans des endroits vraiment inappropriés. À titre d’illustration : une personne atteinte de la maladie d’Alzheimer pourrait ranger la montre dans le sucrier ou le fer à repasser dans le réfrigérateur.

Les changements d’humeur et de comportement

Lorsque vous avez souvent des changements d’humeur inexpliqués, vous pouvez aussi consulter votre médecin de famille pour un diagnostic relatif à l’Alzheimer

.

En réalité, toute personne peut éprouver un sentiment de tristesse ou être quelquefois maussade. Cela est tout à fait normal et justifié. À l’inverse, lorsqu’une personne est impactée par la maladie d’Alzheimer, elle peut changer très rapidement d’humeur, et ce, sans raison apparente. Vous l’avez compris, une telle personne peut passer d’une situation paisible aux larmes puis à la colère sans justification.

Les changements de personnalité

Si vous ou une tierce personne, vous vous comportez de manière étrange, alors il se pourrait que vous soyez atteints de la maladie d’Alzheimer

.

Il est vrai que la personnalité d’un individu peut changer de manière subtile au fil du temps. Par contre, une personne impactée par la maladie d’Alzheimer peut vivre des changements de personnalité beaucoup plus frappants. Elle peut même devenir renfermée, méfiante ou confuse. De tels changements peuvent se dénoter par l’apathie et la peur.

Une perte d’intérêt

Si vous ou la personne que vous connaissez avez de la difficulté à vous intéresser à vos amis, aux membres de votre famille ou même à vos activités préférées, alors vous pouvez vous pencher sur un risque avéré d’Alzheimer

.

Il va sans dire que par moment il nous arrive de nous lasser de notre travail, de nos obligations sociales ou du ménage, mais nous finissons toujours par retrouver notre enthousiasme. Cependant, lorsqu’une personne est atteinte de l’Alzheimer, elle pourrait devenir apathique et passive.

Elle aura forcément besoin d’être encouragée de façon subtile afin de s’impliquer dans ses activités. Il est donc nécessaire d’identifier au plus tôt ces signes précurseurs en vue de tirer avantage d’un diagnostic précoce.

Causes de la maladie d’Alzheimer

Alzheimer - les signes d'alertes

Si la majorité des causes de la maladie d’Alzheimer sont méconnues, les facteurs génétiques occupent tout de même une place prépondérante. En effet, 5 à 15 % des cas se révèlent dans les familles. De tels phénomènes mettent en jeu diverses anomalies spécifiques.

Certaines de ces anomalies peuvent être transmises si seulement un parent a le mauvais gène. Cela explique la domination du gène anormal. Il n’est donc pas surprenant que les parents atteints puissent posséder environ 50 % de chances de transmettre le gène anormal aux enfants.

Par ailleurs, ces derniers souffrent de la maladie d’Alzheimer avant 65 ans. L’une de ces anomalies génétiques implique l’apolipoprotéine E dénommé Apo E. Cette dernière s’apparente à un composant protéique des lipoprotéines qui favorisent le transport du cholestérol dans le sang. L’apolipoprotéine E se décline en trois catégories :

  • Epsilon 4 : les individus diagnostiqués du type epsilon-4 développent plus fréquemment et de façon précoce la maladie d’Alzheimer que les autres ;
  • Epsilon 2 : les personnes présentant le type d’epsilon-2 sont prémunies contre la maladie d’Alzheimer ;
  • Epsilon 3 : les individus présentant le typeEpsilon-3 ne courent aucun risque de développer la maladie. Dans le même temps, ils ne sont pas non plus protégés contre celle-ci.

Par ailleurs, sachez que les expériences génétiques réalisées sur l’Apo E révèlent qu’il est impossible de savoir si une personne développera ou pas l’affection relative à l’Alzheimer. Il est donc déconseillé de procéder à une telle exploration génétique.

En revanche, certains facteurs optimisent le risque de la maladie d’Alzheimer. Il s’agit entre autres du tabagisme, des taux élevés de cholestérol, du diabète et autres. À 40 ans, le traitement des facteurs de risque de ce mal minimise le risque de déclin cognitif chez les personnes d’un certain âge.

Des changements avérés au niveau du cerveau

Il convient de retenir que la maladie d’Alzheimer provoque la dégénération de certaines parties du cerveau. En outre, elle détruit les neurones et réduit la plupart des capacités de réponses des neurotransmetteurs.

N’oubliez surtout pas que ces messagers chimiques facilitent dans le cerveau la transmission du signal intercellulaire. Dans le tissu cérébral, la maladie d’Alzheimer suscite les anomalies suivantes :

  • Le dépôt de bêta-amyloïde: les bêta-amyloïdes constituent une protéine insoluble anormale qui s’accumule. En fait, les cellules ne sont pas capables de les traiter ou de les retirer ;
  • Les plaques séniles ou névritiques: autour du bêta-amyloïde, vous trouverez les plaques séniles qui s’apparentent à des amas de cellules nerveuses mortes ;
  • Les dégénérescences neurofibrillaires: il s’agit des filaments torsadés de protéines insolubles dans les terminaisons nerveuses ;
  • La croissance des concentrations de tau. Il s’agit d’une protéine anormale qui est un constituant des dégénérescences neurofibrillaires et de bêta-amyloïde.

Il faut noter par ailleurs que plus vous grandissez en âge, plus ces anomalies se développent. Elles peuvent être diagnostiquées chez tout le monde. Toutefois, elles sont plus fréquentes chez les individus souffrants de la maladie d’Alzheimer.

Il convient en outre de signaler qu’avec l’âge, certaines anomalies cérébrales relatives à la maladie d’Alzheimer se développent chez chaque individu de manière plus spécifique.

Symptômes de la maladie d’Alzheimer

Tout d’abord, il faut préciser que la maladie d’Alzheimer présente des symptômes semblables à ceux d’autres démences. Ainsi, la plupart des affectés ont souvent de la difficulté à s’endormir où à rester endormis.

Elles ont donc de l’insomnie. Certains confondent même la nuit et le jour. À un certain stade de la maladie, un comportement psychotique, notamment le délire, l’hallucination ou la paranoïa se développent chez la plupart des personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer.

Maladie d’Alzheimer : stades ultérieurs

Au fur et à mesure que le mal évolue, les individus atteints ne se souviennent plus des événements passés. Ils oublient les noms de leurs proches et de leurs amis. De même, pour satisfaire ses divers besoins (aller aux toilettes, se lever, s’habiller, manger), vous devez les aider. Ils perdent ainsi la notion du lieu et du temps.

Par exemple, ces personnes peuvent se perdre en se rendant à la salle de bain de leur domicile. Le développement de la confusion incarne un risque de chute. Les agitations, la déambulation, les agressions physiques, les hostilités sont au rendez-vous. Au stade ultime surviennent le coma ainsi que le décès à cause des infections.

Maladie d’Alzheimer : troubles du comportement

Les comportements inappropriés des personnes souffrantes sont désignés troubles de comportement. Ainsi, les malades agissent de manière inappropriée en société. En public, ceux-ci peuvent par exemple se déshabiller.

En cas de pulsions sexuelles, ils peuvent aussi se masturber, utiliser un langage obscène ou un mauvais registre. Hormis cela, ces derniers interprètent les aides extérieures comme des menaces. En voulant les aider à se déshabiller par exemple, ils peuvent essayer de se protéger sans raison apparente.

De surcroît, ils demandent une attention particulière et répètent des conversations ou des questions. Aussi, lorsqu’ils n’obtiennent pas ce qu’ils veulent, ils peuvent se mettre en colère.

Progression de la maladie d’Alzheimer

Il est impossible de prévoir la progression de cette maladie. Après la réalisation du diagnostic, les personnes vivent 7 ans en moyenne. En ce qui concerne ces malades qui ne marchent plus, leur durée de vie est limitée à 6 mois.

Malgré tout, retenez que cette espérance de vie varie en fonction de différents critères.

Traitements de la maladie d’Alzheimer

À l’instar de toutes les démences, la maladie d’Alzheimer implique des approches générales visant à apporter aide et sécurité. Ces approches peuvent se décliner en deux volets. Il s’agit des mesures de sécurité et d’assistance et des comprimés qui améliorent la fonction cognitive.

Mesures de sécurité et d’assistance

Créer un environnement sûr et aidant s’avère assez utile. De façon générale, les environnements doivent être lumineux, stables, joyeux, sûrs dans le but de favoriser les orientations. Les stimulations excessives sont radicalement négatives.

Mais, vous pouvez opter pour une stimulation simple : la radio, la télévision, etc. En optant pour un entourage structuré, vous procurez à votre malade un sentiment de stabilité. La mise en place de la routine lui permettra de mieux s’orienter et de se sentir en sécurité.

La routine dans les tâches lui permettra de se souvenir par exemple. Au moment du coucher, cette routine quotidienne lui permettra d’épouser un sommeil réparateur.

Un cadre bénéfique pour les personnes atteintes de démence

Tout individu souffrant de la démence devrait avoir :

  • Un entourage sûr: les mesures de sécurité supplémentaires se révèlent indispensables. Vous pouvez utiliser les panneaux de grande taille pour que le souffrant se rappelle des mesures de sécurité. Par exemple, afin d’éviter les accidents, vous pouvez cacher vos clés de voiture. En outre, la mise en place des détecteurs sur les portes évite les déambulations ;
  • Familier : gardez en tête que les personnes souffrant de la démence se comportent mieux dans un milieu familier. Le déménagement vers une nouvelle maison provoquera la désorganisation ;
  • Stable: il vous incombe d’établir des procédures qui procureront un sentiment de stabilité aux individus souffrants de la démence. Les contacts physiques réguliers avec la même personne se révèlent assez fiables ;
  • Faciliter l’orientation spatiale: une radio, une horloge à gros chiffres, une veilleuse favorisent les orientations. De même, vous pouvez également entamer des discussions avec le sujet pour lui rappeler là où il se trouve.

Médicaments

Outre les mesures de sécurité et d’assistance, d’autres médicaments sont également utilisés dans le traitement de la maladie d’Alzheimer. Il s’agit entre autres :

Des inhibiteurs de la cholinestérase

Dans un premier temps, on note les inhibiteurs de la cholinestérase qui optimisent dans le cerveau le taux d’acétylcholine. Souvent, ce taux est faible chez des malades d’Alzheimer. Ainsi, il existe certains médicaments qui améliorent les fonctions cognitives de façon transitoire.

De la mémantine

Dans un second temps, on retrouve la mémantine qui soulage les symptômes de la maladie d’Alzheimer. Vous pouvez vous servir d’un inhibiteur de la cholinestérase pour pouvoir utiliser la mémantine.

De l’aducanumab

L’aducanumab, ce nouveau médicament semble assez efficace pour traiter ce trouble. Ce traitement est injecté une fois par mois, par la voie sous-cutanée. Cet anticorps monoclonal cible encore la protéine bêta-amyloïde qui s’accumule dans le cerveau des malades.

Certaines études révèlent que ce traitement réduit le nombre de plaques bêta-amyloïdes.

Autres médicaments employés

De toute évidence, les experts continuent à effectuer des études des autres comprimés qui pourraient ralentir le développement de cette affection. Pour les femmes, les expériences ont été réalisées sur les anti-inflammatoires non stéroïdiens, le ginkgo biloba et l’œstrogénothérapie. Toutefois, ces derniers ne sont pas d’une réelle efficacité.

Vitamine E

La vitamine E qui représente un oxydant vise à protéger les cellules nerveuses des lésions. Hormis cela, elle peut également favoriser un bon fonctionnement. Malgré tout, son utilité est incertaine.

Des soins pour les soignants

Avant tout, retenez que les soins des malades d’Alzheimer stressent énormément. Souvent, les médecins s’épuisent ou font une dépression lorsqu’ils négligent leur propre santé mentale et physique. Comme mesures utiles pour les soignants, il est alors nécessaire de :

  • Comprendre et combler les attentes des individus atteints de la maladie d’Alzheimer et tout ce qu’on doit attendre deux ;
  • Demander de l’aide dès que le besoin se fait sentir ;
  • S’autoprotéger.

Soins à long terme

La maladie d’Alzheimer est évolutive. Avant de placer le malade dans un environnement adapté, les membres de la famille doivent donc prévoir les soins à long terme. Les membres du personnel des établissements de soins de longue durée savent comment agir face à ces malades.

Ils savent en outre comment les disposer. Certaines structures soumettent des routines qui leur permettent de se sentir impliqués dans la vie et d’être en l’occurrence productifs. En outre, elles abritent des établissements de sécurité appropriés.

La prise en compte d’une telle caractéristique revêt une importance capitale pour le choix de votre établissement.

Anticiper sur les problèmes de la phase terminale

Avant que vos malades d’Alzheimer ne soient trop handicapés, pensez à prendre des dispositions par rapport aux soins médicaux. N’oubliez pas aussi de prendre des mesures financières légales. Ce sont des directives à anticiper.

Les malades désignent de façon légale une personne capable de prendre des décisions thérapeutiques pour leur compte. En termes de soins, ils discutent de leurs désirs avec leur représentant et le soignant. À noter aussi que les soins doivent améliorer le confort du malade. D’une façon ou d’une autre, cela peut prolonger son espérance de vie.

Diagnostic de la maladie d’Alzheimer

Le diagnostic de la maladie d’Alzheimer est semblable à celui d’autres démences. Au premier abord, les médecins doivent vérifier si la personne est atteinte de démence. Par la suite, il contrôlera s’il s’agit bel et bien d’une maladie d’Alzheimer.

C’est ainsi que les informations issues des analyses supplémentaires aident les médecins à établir un diagnostic de la maladie d’Alzheimer. Cela leur permet en outre d’écarter d’autres types et causes de démence.

Malgré tout, il est possible d’obtenir le diagnostic formel de la maladie d’Alzheimer par autopsie du cerveau post-mortem. Les chercheurs observent en effet les lésions cérébrales liées à la maladie : les dégénérescences neurofibrillaires et les plaques amyloïdes qui se trouvent dans les régions cérébrales particulières.

Retenez cependant que le recours à une biopsie cérébrale sur un sujet vivant dans le but de diagnostiquer la maladie d’Alzheimer est fortement déconseillé. D’ailleurs, cet examen est peu utile et peut être préjudiciable aussi bien pour le patient que pour le médecin, car la biopsie doit passer à côté des lésions cérébrales.

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