Bien-êtreSanté

Maladies allergiques : typologies, pathologies, précautions

Les maladies allergiques correspondent à un dérèglement du système immunitaire. Ce dernier réagissant afin de combattre les allergènes qui sont des éléments pourtant anodins. En fait, l’allergie impacte de nos jours près de 30 % des Français.

En cas d’allergie, le premier réflexe à adopter est de procéder à l’éviction de l’allergène. Cependant, lorsque la qualité de vie est altérée de façon significative, le recours aux médicaments revêt une importance capitale.

C’est ce qui fait l’objet de ce guide au travers duquel nous élucidons les causes, les symptômes, les diagnostics et les traitements des allergies. Vous y découvrirez également les typologies, et les précautions à adopter en cas de maladies allergiques.

Qu’est-ce que l’allergie ?

Les allergies se définissent comme un dérèglement du système immunitaire

. Il convient de rappeler que le système immunitaire est l’ensemble des tissus, organes, molécules et cellules qui assurent la protection de l’organisme contre les éléments exogènes menaçants.

Il peut s’agir en l’occurrence des virus, des parasites, des bactéries et autres. Cependant, en cas d’allergie, le système immunitaire répond vis-à-vis d’un élément à premier aspect bénin dénommé allergènes.

Vous l’aurez compris, les maladies allergiques sont des réactions inappropriées ou excessives au corps étranger (le non-soi). Ainsi, les réactions inadaptées du système immunitaire impliquent celles dirigées contre des constituants intrinsèques de l’organisme (le soi).

C’est la raison pour laquelle elles occasionnent des troubles auto-immuns.

Caractères hétéromorphes de l’allergie

L’allergie présente un résultat clinique extrêmement protéiforme. En effet, il existe de nombreux allergènes, mais aussi un large éventail de réactions allergiques. Comme allergènes, il peut s’agir des :

  • Pneumallergènes ou aéroallergènes, notamment les poils d’animaux, les acariens, les pollens ;
  • Trophallergènes ou allergènes alimentaires tels que les œufs, les arachides, les crustacés, les sojas et autres ;
  • Allergènes de contact. Il s’agit de certains métaux et latex ;
  • Venins d’insectes ;
  • Médicaments, etc.

De tels allergènes peuvent être à l’origine des réactions allergiques de types :

  • Respiratoires: asthme, rhinite et autres ;
  • Digestive: maux de ventre, diarrhées ;
  • Cutanée: urticaire, eczéma et autres ;
  • Généralisée: anaphylaxie.

Il faut noter par ailleurs que pour qu’une allergie se déclenche deux conditions sont requises. En effet, le sujet doit non seulement être prédisposé génétiquement, mais doit aussi être exposé de façon continuelle à l’allergène.

Si le nombre de personnes allergiques a évolué de façon considérable ces dernières années, il existe d’ores et déjà des méthodes de diagnostics très percutants. Idem pour les traitements qui sont très efficaces.

À noter aussi qu’une bonne prise en charge passe par l’éviction de l’allergène et quelquefois par la prise de médicaments. Une telle prise en charge peut également se faire à travers une méthode de désensibilisation.

Quelle est la fréquence des maladies allergiques ?

25 % à 30 % de la population sont affectés par une maladie allergique en France

. Et ces chiffres ne cessent de croître. C’est alors qu’on estime que dans quelques années 50 % des personnes seront atteints. En fait :

  • L’asthme affecte 7 à 10 % de la population ;
  • Les allergies alimentaires touchent environ 2 % d’adultes et 5 % d’enfants ;
  • La dermatite atopique touche 7 à 10 % de la population ;
  • La conjonctive allergique, et la rhinite15 à 20 % de la population.

Maladies allergiques : qui est concerné ?

Toutes les personnes peuvent souffrir d’une ou de différentes allergies. Mais les adolescents, les enfants, et les jeunes adultes sont les plus vulnérables. De même, les individus ayant des antécédents familiaux d’allergie sont beaucoup plus enclins à souffrir de cette affection.

C’est aussi le cas chez les personnes exposées de façon continue à un ou différents allergènes.

Classification des réactions d’hypersensibilité

Selon la classification de Gell et Coombs, les réactions d’hypersensibilité se déclinent en 4 catégories (I à IV). C’est pourquoi les réactions d’hypersensibilité impliquent le plus souvent plus d’un type de mécanisme. Ainsi, il peut s’agir des réactions d’hypersensibilité de :

Type I

Dénommées réactions d’hypersensibilités immédiates, les réactions d’hypersensibilité de type I sont transmises par les IgE. En effet, l’Ag se combine à des IgE fixées de façon préalable aux basophiles sanguins et mastocytes tissulaires qui déclenchent la libération de médiateurs préformés tels que : protéases, facteurs chimiotactiques, l’histamine.

Les mastocytes tissulaires et les basophiles sanguins déclenchent également la production d’autres médiateurs tels que : les leucotriènes, les prostaglandines, et les facteurs d’activation plaquettaire. Ces médiateurs sont à l’origine :

  • D’une augmentation de la perméabilité capillaire ;
  • D’une vasodilatation ;
  • D’une infiltration tissulaire à travers des éosinophiles ;
  • D’une infusion tissulaire des lymphocytes T de types 2 helpers (TH2) et au travers d’autres cellules inflammatoires ;
  • D’une hypersécrétion de mucus ;
  • D’une contraction des muscles.

Il faut souligner par ailleurs que les réactions d’hypersensibilité de types I prennent de l’ampleur après l’exposition à l’antigène. Ces réactions de type I provoquent des manifestations atopiques telles que :

  • La dermatite atopique ;
  • Rhinite et conjonctivite allergiques ;
  • L’anaphylaxie ;
  • Les œdèmes de Quincke ;
  • Les œdèmes d’urticaires ;
  • Les œdèmes d’allergies au latex et à quelques aliments.

Vous l’aurez compris, l’hypersensibilité de type I, rencontré fréquemment, est à l’origine de toutes les pathologies occasionnées par une synthèse exagérée d’IgE. Une telle réaction d’hypersensibilité est également responsable de nombreuses réactions allergiques.

Retenez aussi que si les termes allergie et atopie sont utilisés à l’ordinaire de façon commutable, ils sont tout de même différents.

L’atopie : qu’est-ce que c’est ?

L’atopie

est une réaction immunitaire exagérée à igE. À noter qu’également que l’atopie constitue un trouble d’hypersensibilité de type I.

Quelle est la différence entre l’atopie et l’allergie ?

Il faut au premier abord rappeler que l’allergie est toute réponse immunitaire exagérée à un antigène communément appelé le non-soi. Dans le cas de l’allergie, il convient de préciser que l’antigène ne dépend pas du mécanisme.

Par conséquent, si tous les troubles atopiques entrent en ligne de compte comme allergique, de nombreuses réactions allergiques ne sont pas pour autant atopiques. Retenez donc que tous les troubles atopiques sont allergiques, mais toutes les réactions allergiques ne sont pas atopiques.

Comment se manifestent les troubles atopiques ?

Les troubles atopiques touchent le plus souvent les yeux, le nez, les poumons et la peau. Ces pathologies sont relatives à :

  • Certaines formes d’angioœdème ;
  • L’eczéma atopique (le genre d’eczéma le plus fréquent) ;
  • L’urticaire à médiation immunitaire ;
  • Les troubles pulmonaires allergiques tels que l’asthme allergique et les composants à médiation igE de l’aspergillose bronchopulmonaire allergique ;
  • Les réactions allergiques aux piqures d’insectes ;
  • La rhinite allergique.

Type II

Les réactions de types II hypersensibilité (hypersensibilité cytotoxique dépendant des Ac) se manifestent suite à l’implantation des anticorps sur les corps étrangers (non-soi) de surface cellulaire ou bien sur une molécule associée à une surface cellulaire.

L’organisation antigène-anticorps de surface s’oppose au complexe antigène-anticorps intégrant l’hypersensibilité de type III. La structure antigène-anticorps de surface active les cellules qui contribuent à la cytotoxicité à médiation cellulaire subordonnée aux anticorps, au complément ou aux deux.

Comme anticorps, il peut s’agir ainsi des cellules tueuses naturelles, des macrophages, des éosinophiles. Il en ressort des lésions tissulaires et cellulaires. Les réactions du type 2 intègrent les troubles tels que :

  • Le rejet hyperaigu de greffon en cas de transplantation d’organe ;
  • La thyroïdite d’Hashimoto ;
  • La maladie des anticorps anti-membrane basale glomérulaire tels syndrome de Goodpasture ;
  • Les anémies hémolytiques à test de combes positif.

Type III

Les réactions de type III

communément appelées maladies des complexes immuns entrainent une inflammation aiguë en réaction aux complexes antigène-anticorps immuns. Ces derniers sont disposés dans les vaisseaux ou tissus.

De tels complexes peuvent dynamiser le système du complément. Ils peuvent également se regrouper en vue d’activer certaines cellules du système immunitaire. Cette activation entraine la libération de médiateurs inflammatoire.

Il faut remarquer que la formation des complexes immuns a un impact subordonné en partie aux proportions relatives d’Ag et d’anticorps dans le complexe immun. De prime abord, lors de la réaction immunitaire, un excès d’antigène avec de petits complexes antigène-anticorps dont l’action ne stimule pas le complément est observé.

Par la suite, l’équilibre du rapport entre Ag et anticorps favorise le dépôt des complexes immuns dans différents tissus, notamment les vaisseaux sanguins et les glomérules. À noter aussi qu’à ce stade, les complexes humains sont plus gros et entrainent des réactions systémiques.

L’isotope des anticorps induit varie lors d’une réaction immunitaire et la glycosylation, l’isotype concourent à la réponse clinique. Les pathologies inhérentes aux réponses immunitaires de type III sont des affections subordonnées au sérum. Il peut s’agir :

  • Du lupus érythémateux disséminé ;
  • De la vascularite leucocytoclasique ;
  • De la polyarthrite rhumatoïde ;
  • Des différentes catégories de glomérulonéphrite ;
  • De la pneumopathie d’hypersensibilité aiguë.

Il est à souligner que les réactions de type III se manifestent 4 à 10 jours après l’exposition à l’antigène. Retenez aussi que l’exposition, si elle se poursuit, elle peut devenir chronique.

Type IV

Dénommées hypersensibilité retardée, les réactions de type IV n’impliquent pas les anticorps. En revanche, elles sont médiées par les lymphocytes T. Les lymphocytes T sont activés par l’exposition continue et la réexposition à l’ag.

Une telle activation des lymphocytes T est rendue possible grâce à leur sensibilisation après un contact avec un Ag adapté. Ainsi, les lymphocytes T occasionnent des lésions cellulaires par effets toxiques immédiats ou par libération de cytokines.

La libération de ces dernières provoque l’activation des éosinophiles, des monocytes, des neutrophiles, des macrophages et des cellules tueuses ou natural killer. Ainsi, les troubles responsables des réactions de type IV impliquent :

  • La neurolyse épidermique toxique (SJS/TEN) ;
  • Le syndrome de Stevens-Johnson ;
  • Le DRESS (drug rash with eosinophilia and systemic symptoms) ;
  • La pneumopathie d’hypersensibilité aiguë et chronique ;
  • Le rejet d’allogreffe aigu et chronique ;
  • La réponse immunitaire à la tuberculose ;
  • Différentes formes d’hypersensibilité médicamenteuses ;
  • La dermite de contact.

Qu’est-ce que l’allergie au Latex ?

L’allergie au latex

est une réaction immunitaire démesurée aux protéines hydrosolubles des produits en latex. Il peut s’agir des gants en caoutchouc, des canules d’appareil respiratoire, des irrigateurs à lavement avec ballonnets gonflables en latex, cathéters, des préservatifs.

En fait, depuis la fin des années 1980, l’incidence a évolué chez les travailleurs du secteur sanitaire. C’est alors que l’accent est mis sur les précautions universelles et a abouti à l’usage de gants à latex. Ainsi, les réactions en latex peuvent être aiguës (à médiation IgE) ou différées à médiation cellulaire.

Par ailleurs, il faut souligner que les réactions aiguës occasionnent de l’urticaire et une anaphylaxie. Les réactions non immédiates provoquent une dermatite. En outre, la peau est en général croûteuse et irritée après avoir porté des gants en latex.

Il convient aussi de préciser que de telles réactions résultent souvent d’une irritation chimique et non d’une allergie au latex. Retenez également que le diagnostic de sensibilité au latex repose en particulier sur l’anamnèse.

En outre, les tests cutanés et les dosages de détention des anticorps IgE sont accessibles. Si les établissements de soins sont, pour la plupart, exempts de latex, c’est parce que le traitement consiste dans l’éviction du latex. C’est alors que l’incidence au latex a diminué de façon considérable.

Les causes de l’allergie ?

maladies allergiques

Si les réactions allergiques présentent une revue clinique extrêmement protéiforme, les causes de l’allergie sont tout aussi multiples. Ainsi, une réaction allergique peut être provoquée à travers :

Un dérèglement du système immunitaire

Le système de défense permet de déceler et de contrôler des éléments exogènes tels que les bactéries, les virus, les parasites et autres. En situation d’allergie, le système immunitaire adopte une réaction pareille d’immunité.

En effet, l’organisme se prémunit contre des éléments à priori bénins appelés allergènes. L’allergie provient de la libération d’anticorps et/ou des lymphocytes T. La plupart des allergies sont provoquées par des anticorps communément appelés immunoglobulines de type E (IgE). Ces allergies sont dénommées igE-dépendantes.

Si ces allergies s’associent à des igE, alors cette dernière va relarguer les médiateurs chimiques. Ces derniers sont à l’origine des symptômes inflammatoires tels que l’histamine, la prostaglandine, la tryptase, les leucotriènes et autres.

Une prédisposition génétique et un acquis

Deux conditions sont requises pour qu’une allergie se déclenche. Primo, l’individu doit avoir un champ allergique d’origine génétique héréditaire. Secundo, l’individu doit avoir été en contact avec un allergène de façon continue.

Il faut noter par ailleurs que si l’individu est atopique, il ne se manifestera pas les mêmes signes d’alarmes que pour ses parents. Une simple illustration définit cet état de choses : un père qui a une rhinite peut bel et bien avoir un enfant asthmatique.

Néanmoins, si l’enfant n’est pas exposée aux allergènes les plus rencontrés au quotidien, il est plausible que les symptômes de l’allergie ne se manifestent pas.

Par ailleurs, il convient de rappeler que l’atopie est une prédisposition génétique à évolution cumulative d’allergies courantes. Il peut s’agir ainsi :

  • De la dermatite atopique ;
  • D’un type d’eczéma tel que les allergies alimentaires diverses, la rhinite allergique.

Une personne diagnostiquée avec un syndrome atopique développe le plus souvent certaines de ces allergies. Une atopie est relative aux phénomènes d’hypersensibilité avec manifestation d’igE en présence de protéines actives. Il s’agit entre autres :

  • Des allergènes ;
  • Du pollen ;
  • De la poussière, etc.

Une exposition répétée à un allergène

Certaines substances allergènes sont à l’origine de l’allergie. Ces dernières peuvent être des allergènes de contact, des allergènes ingérés ou des allergènes respiratoires. Les allergènes les plus fréquents s’inscrivent dans la liste ci-dessous. Il s’agit des :

  • Poils d’animaux ;
  • Acariens ;
  • Graminées et pollens d’arbres ;
  • Moisissures ;
  • Latex ;
  • Tissus ;
  • Venins d’hyménoptères et cosmétiques ;
  • Hennés noirs ;
  • Métaux, en l’occurrence chrome, nickel ;
  • Substances cosmétiques et parfumées ;
  • Médicaments : antibiotiques, anti-inflammatoires non stéroïdiens ;
  • Arachides, laits, œufs, poissons, chocolats et kiwis ;
  • Myorelaxants ou curares utilisés en anesthésie générale.

Autres facteurs de risques de l’allergie

Si certains facteurs sont moins déterminants, ils favorisent tout de même le déclenchement de la maladie. Il s’agit entre autres :

  • Du tabac ;
  • D’un environnement aseptisé ;
  • De la pollution ;
  • D’eczéma : une maladie de peau qui est provoquée par pénétration des allergènes dans les pores ;
  • Des expositions à des niveaux élevés de germes, de toxines ;
  • Des expositions à des niveaux élevés de substances. Ces dernières étant en relation avec des animaux, des étables, des produits de fermes, de la consommation de lait cru pendant la grossesse ou durant l’enfance.

Les symptômes de l’allergie

Les réactions allergiques sont très diversifiées et peuvent se rapprocher des symptômes dus à une infection. Ainsi, si vous êtes sceptique par rapport aux symptômes que vous présentez, vous pouvez consulter un médecin.

Vous pouvez même consulter ce dernier à distance pour recevoir un diagnostic. En fait, les allergies occasionnent différentes réactions qui sont relatives aux types d’allergies ou d’allergènes. Il peut ainsi s’agir :

  • Du nez qui coule : nez bouché, éternuement voire une rhinite allergique ;
  • Des inflammations et des gonflements du visage et de la peau ;
  • De la chute de la pression artérielle notamment le choc anaphylactique ;
  • Des yeux qui grattent : yeux larmoyants, yeux rouges, conjonctives allergiques ;
  • Des symptômes respiratoires : crise d’asthme ;
  • Des symptômes digestifs tels que les constipations, les diarrhées, les vomissements.

Par ailleurs, quelques allergies peuvent occasionner des symptômes oraux tels qu’un gonflement de la gorge (avec difficultés à avaler) et un gonflement des lèvres. En outre, certaines allergies sont susceptibles d’être un facteur de risques pour l’évolution de chalazions.

Malgré tout, retenez que dans certains, il peut s’agir d’un choc anaphylactique qui s’explique par une réaction allergique aiguë à médiation IgE qui peut être parfois mortelle. Vous l’aurez compris, il s’agit d’une urgence médicale.

Il convient aussi de préciser que si vous vous retrouvez dans de pareilles situations, une injection d’adrénaline est immédiatement requise.

Diagnostic d’une maladie allergique

Afin de confirmer non seulement l’allergie, mais aussi l’allergène mis en cause, le diagnostic est établi par le médecin allergologue. Ce dernier effectue en effet différents examens. Il s’agit entre autres :

  • D’une anamnèse : le patient donne les principales caractéristiques de ses symptômes à son médecin traitant. Il évoque ensuite l’existence éventuelle d’antécédents allergiques personnels ou familiaux ;
  • D’un examen clinique: cet examen implique les yeux (la conjonctive), l’eczéma sur la paupière, l’écoute des sifflements des poumons, l’aspect et la couleur des muqueuses du nez, de la présence des polypes du nez, l’état de l’obstruction du nez ;
  • Des tests cutanés ou prick-test : ils entrent en ligne de compte lorsque l’allergie mise en cause est corroborée par l’interrogation et l’examen clinique ;
  • Des examens sanguins: ils permettent de confirmer l’identité des allergènes décelés au cours des tests cutanés ;
  • Des tests de provocation : ils sont souvent demandés en cas d’allergie médicamenteuse et d’allergie alimentaire. Ces derniers sont effectués par administration de l’allergène au niveau de la muqueuse digestive ou respiratoire.

La prévention d’une maladie allergique

Afin de pallier les désagréments relatifs aux allergies, il faut prêter attention aux jeunes enfants et mettre en place une certaine approche. Cette dernière vise en effet à limiter les contacts avec les matières allergisantes. Ainsi, vous devez éviter les animaux à poils à domicile. Vous devez aérer au quotidien les endroits fermés, en particulier, vos domiciles.

Aussi, utilisez des appareils comme les climatiseurs, les aspirateurs, munis de filtres à particules de haute qualité. Veillez également à éviter les moquettes, les textiles d’intérieur, les rideaux, les peluches pour enfants.

Si vous voulez vous prémunir contre les maladies allergiques, vous devez en outre éviter tous les parfums d’intérieur tels que : les bougies en aérosols, les diffuseurs de parfums électrique ou automatique.

Autres aspects à observer

Notez aussi que lorsque vous allaitez longtemps votre enfant, vous pouvez le protéger contre les réactions allergiques. Évitez également les sorties de longues échéances les jours de pics de pollution atmosphérique. Encore une fois, afin de parer aux maladies allergiques, vous devez éviter les animaux à poils à domicile. Cela s’inscrit en effet dans les précautions de premiers ordres.

D’autre part, si vous connaissez les substances à l’origine des réactions allergiques, vous devez procéder à leur éviction. En effet, l’éviction des substances allergiques est fortement recommandée. Pour y parvenir, référez-vous à la carte d’identification des substances allergiques. Cette dernière permet en effet à l’individu d’avoir toujours sur lui la liste des allergènes auxquels il est vulnérable.

En outre, en cas d’allergies aux pollens, il est préconisé de porter des protections à l’extérieur. Il peut s’agir des lunettes de sol, des chapeaux et autres. Il est également conseillé de rincer le visage et les cheveux en fin de journée.

De telles dispositions s’avèrent en effet nécessaires à cause de la difficulté des pneumallergènes à être éjectés. Vous l’aurez compris, si vous suspectez la présente d’une allergie, consulter votre médecin traitant revêt une importance capitale.

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