Bien-êtreSanté

Photodermatoses : différentes formes

Les photodermatoses qu’on appelle également « lucites » ou « dermatoses photoallergiques » sont des affections rares. Elles concernent moins de 10 % de la population mondiale et peuvent apparaître à n’importe quel âge. Généralement, elles traduisent une altération des tissus cutanés et font suite à une exposition prolongée au soleil.

D’ordinaire, ces dermatoses présentent une composante génétique et surviennent en cas d’hypersensibilité à la lumière. Elles présentent différentes étiologies et on les diagnostique sur la base d’un examen clinique et divers tests cutanés. Les moyens de prise en charge proposés varient selon le type de photodermatoses considéré et reposent souvent sur une photoprotection.

Photodermatoses : Typologie

On distingue cinq principales formes de photodermatoses. Il y a entre autres :

  • Les lésions aiguës par exposition solaire abusive ;
  • Les phototoxidermatoses iatrogènes ;
  • Les photodermatoses idiopathiques ;
  • Les dermatoses photoaggravées ;
  • Les lésions cancéreuses et précancéreuses.

Ces différentes formes de photodermatoses présentent des étiologies et des manifestations variées. De même, on les prend en charge différemment et elles n’évoluent souvent pas de la même manière. Voir plus d’informations à leur propos dans les sections ci-après.

1. Lésions aiguës par exposition solaire abusive

Les lésions aiguës par exposition abusive au soleil (LAEAS) sont certainement les formes les plus légères de photodermatoses. Elles surviennent très fréquemment pendant les saisons estivales. En général, elles ne cachent aucun problème sous-jacent.

Symptômes

Les lésions aiguës par exposition solaire abusive entraînent des manifestations variées dont l’intensité dépend de trois paramètres clés. Il s’agit du temps d’exposition au soleil, de l’intensité du soleil et du degré de sensibilité de la peau.

Quelques minutes après l’exposition au soleil, le patient présente généralement un érythème, c’est-à-dire une rougeur de la peau. Ensuite, il apparaît une légère irritation de la peau qui finit parfois par se gonfler. Ensuite, le patient ressent des picotements et de légères démangeaisons.

Dans l’ordre normal des choses, les lésions aiguës par exposition solaire abusive ne devraient pas provoquer des cloques. Toutefois, on n’exclut pas la possibilité qu’on puisse les observer. Les éventuelles circonstances où elles apparaissent sont néanmoins très rares et dépendent des prédispositions génétiques du patient. En effet, les personnes à la peau claire ont un risque plus important de présenter les cloques que les autres.

Étiologies

Les lésions aiguës par exposition solaire abusive surviennent en réponse au contact prolongé de la peau aux rayons du soleil. En effet, en présence des rayons ultraviolets du soleil, la peau met à exécution plusieurs mécanismes. On y observe une exacerbation de la production de mélanine et d’histamine à l’origine d’une réaction inflammatoire entraînant la formation des lésions.

Les trois types de rayonnements ultraviolets du soleil, notamment les rayonnements UVA, les rayonnements UVB et les rayonnements UVC peuvent induire les LAEAS. En général, néanmoins, les rayons UVA sont les plus incriminés. Il faut noter, par ailleurs, que les LAEAS ne cachent souvent aucune maladie sous-jacente. De même, elles ne font suite ni à l’utilisation d’un médicament ni à l’exposition à un produit photosensibilisant.

Diagnostic

Le diagnostic des lésions aiguës par exposition solaire abusive ne requiert habituellement aucun test d’imagerie ou de laboratoire. En général, il repose exclusivement sur une anamnèse et un examen clinique. L’anamnèse retrace l’histoire de la pathologie. Elle permet au médecin d’établir une corrélation effective entre l’exposition solaire et le moment de formation des lésions. L’examen clinique quant à lui repose sur une observation. Il permet au médecin traitant de rechercher les manifestations cliniques évocatrices des lésions aiguës par exposition solaire abusive.

Traitement

Les lésions aiguës par exposition solaire régressent généralement même en l’absence d’un traitement. Pour soulager le patient, cependant, il est possible de lui administrer un anti-inflammatoire. Ce produit réduit l’inflammation et les symptômes observés.

Évolution

Les lésions aiguës par exposition présentent souvent une issue favorable. Ils n’ont aucun impact sur le pronostic vital. Toutefois, elles peuvent évoluer vers une déshydratation et se compliquer de pathologies graves, par exemple, les cancers de la peau. Pour cela, malgré le caractère bénin de ces lésions, on recommande de consulter un médecin quand elles surviennent.

2. Phototoxidermatoses

Les phototoxidermatoses surviennent moins fréquemment que les lésions aiguës par exposition solaire abusive. Elles affectent principalement les enfants et font intervenir des photosensibilisants, c’est-à-dire des agents qui augmentent la vulnérabilité de la peau au soleil.

Symptômes

Les phototoxidermatoses entraînent une inflammation importante de la peau. Au début, elles présentent des manifestations ressemblant à celles d’une lésion aiguë par exposition solaire abusive. Le patient a la peau rouge, ressent des picotements et présente une irritation sévère. Au fil du temps, l’inflammation progresse et il apparaît d’autres signes plus graves. Il y a par exemple :

  • Les vésicules qui correspondent à de petites poches circulaires qui se forment à la surface de la peau ;
  • Les bulles qui ressemblent aux vésicules, mais sont plus grandes qu’elles. Elles possèdent généralement un diamètre supérieur à 0,5 cm ;
  • Les prurits qui correspondent à des démangeaisons intenses de la peau.

D’ordinaire, les vésicules et les bulles comprennent un liquide de viscosité variable qui souvent est inodore. Par ailleurs, il peut également arriver que les phototoxidermatoses causent des manifestations proches de celles d’autres dermatoses. L’eczéma et le chloasma, par exemple.

Étiologies

Les phototoxidermatoses résultent d’une exposition au soleil après utilisation d’un photosensibilisant. Les principaux photosensibilisants qu’on dénombre à ce jour sont des médicaments. Pour cela, on désigne aussi les phototoxidermatoses par l’appellation « photodermatoses iatrogènes ».

Les œstro-progestatifs et les cyclines représentent les médicaments photosensibilisants les plus communs. Outre eux, les autres médicaments qui présentent des effets photosensibilisants sont :

  • Les quinolones ;
  • Les phénothiazines ;
  • Les sulfamides ;
  • L’amiodarone ;
  • Les anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) ;
  • Les antiparkinsoniens ;
  • La fenofibrate.

Des études récentes ont également démontré que le furosémide, les tricycliques et les inhibiteurs de certains enzymes de conversion pouvaient causer une phototoxidermatose. C’est le cas, par exemple, de l’inhibiteur de l’enzyme de conversion de l’angiotensine.

Diagnostic

Le diagnostic des phototoxidermatoses se fait en deux étapes simples. À savoir l’anamnèse et l’examen physique. L’anamnèse retrace la chronologie de la maladie. Elle permet de situer les manifestations des phototoxidermatoses par rapport aux périodes d’utilisation de potentiels agents photosensibilisants et d’exposition solaire.

L’examen clinique permet quant à lui de rechercher des signes physiques d’une phototoxidermatose. Durant sa réalisation, le médecin met en évidence la présence de bulles, de vésicules et de pus. D’habitude, l’examen est indolore et il suffit pour confirmer le diagnostic de la maladie. Cependant, pour préciser l’étiologie de la phototoxidermatose, il peut arriver qu’on réalise des examens complémentaires. Il peut s’agir par exemple du dosage des substances actives présentes dans les agents photosensibilisants communs.

Traitement

Le traitement des phototoxidermatoses repose principalement sur l’arrêt de l’usage des produits photosensibilisants. Outre cette mesure, néanmoins, on peut envisager d’introduire un traitement symptomatique. Le choix des médicaments à utiliser dans le cadre du traitement symptomatique dépend du tableau clinique du patient. En général, il s’agit d’anti-inflammatoires et d’antihistaminiques. Ces médicaments permettent de réduire les effets de l’inflammation cutanée et de réduire les symptômes observés.

Évolution

Généralement, dès qu’on a introduit un traitement symptomatique et arrêté l’utilisation des produits photosensibilisants, la phototoxidermatose régresse. La quasi-totalité de ses manifestations connaît une atténuation et le patient retrouve un bien-être général. Il peut néanmoins arriver que dans certaines circonstances, la maladie se complique. Elle évolue alors vers des pathologies plus graves, parmi lesquelles on compte les mélanomes.

3. Dermatoses photoaggravées

Photodermatoses

Les dermatoses photoaggravées correspondent à des affections cutanées préexistantes dont les manifestations s’aggravent au moment d’une exposition solaire. Elles regroupent plusieurs pathologies dont les plus communs sont l’acné solaire photoaggravée et le lupus érythémateux photoaggravé.

Symptômes

Les manifestations des dermatoses photoaggravées dépendent des symptômes présentés à l’origine par le patient. En cas d’acné solaire photoaggravée, elles comprennent une importante poussée inflammatoire. Les instants après l’exposition solaire, il s’ensuit alors un accroissement des nodules et une accentuation des lésions acnéiques. Le patient présente alors de gros boutons rouges et des pustules douloureuses sur le visage et les régions découvertes. Il y a entre autres le cou, le bras et l’épaule.

Dans le cas du lupus érythémateux photoaggravée, en revanche, il survient des manifestations beaucoup plus graves que celles de l’acné photoaggravée. Le patient présente un érythème sévère qui s’accompagne de plaques prenant la forme d’un masque d’ailes de papillon. Ensuite, il s’installe de nombreux œdèmes sur sa peau qui se desquame. Enfin, dans les cas extrêmes de lupus érythémateux photoaggravés, on peut remarquer également des placards violacés.

Étiologies

Les étiologies des photodermatoses aggravées sont multiples et diversifiées. Elles sont pour la plupart liées aux mécanismes de déclenchements des dermatoses préexistantes.

D’ordinaire, elles comprennent des antécédents génétiques et familiaux de photodermatoses aggravées. Il peut arriver, cependant, qu’elles se rapportent à l’existence d’antécédents médicaux de maladies auto-immunes. En effet, on observe une prévalence plus importante de photodermatoses aggravées dans les populations de personnes souffrant de troubles auto-immunes. Les mécanismes qui expliquent cet état de choses sont encore non entièrement élucidés.

Diagnostic

Pour poser le diagnostic des photodermatoses aggravées, il faut réaliser en amont une anamnèse. Le médecin traitant, pour commencer, devra alors poser des questions spécifiques au patient. Se faisant, il recueille un ensemble de données desquelles il pourra déduire si le patient présente un antécédent de dermatose. À cette étape, il pourra confirmer l’hypothèse d’une dermatose préexistante. Les investigations pourront alors continuer.

Toujours avec les données recueillies, il pourra situer la période d’aggravation de la dermatose par rapport aux périodes d’intenses expositions solaires du patient. Cela lui permettra de signifier que le soleil joue un rôle effectif dans l’aggravation de la dermatose.

Au terme de ces différentes étapes, le médecin peut déjà poser un diagnostic. Cependant, pour confirmer cela, il lui faut réaliser un examen clinique et au besoin des examens complémentaires. L’examen clinique met en évidence les signes d’aggravations de la dermatose existante. Il repose généralement sur une simple observation. Selon le cas considéré, les examens complémentaires sont très variables. C’est généralement au médecin qu’il revient de les choisir.

Traitement

Le traitement des dermatoses photoaggravées repose dans la plupart des cas sur une médication. On administre au patient les médicaments utilisés en temps normal pour pallier la dermatose préexistante. Dans le cas de l’acné solaire photoaggravée, un anti-inflammatoire suffit généralement pour que les symptômes régressent. En revanche, dans le cadre du lupus érythémateux photoaggravé, il faut associer l’anti-inflammatoire à d’autres médicaments. Il y a par exemple, un antalgique, un immunosuppresseur et un anti-histaminique. Tout dépend du tableau clinique du patient.

Évolution

Les dermatoses photoaggravées régressent dans la majorité des cas. Néanmoins, parfois, elles évoluent vers des complications sévères. Il y a par exemple les éruptions cutanées malaires, les pleurésies et les œdèmes sévères. Beaucoup plus rarement, ces dermatoses provoquent une cancérisation exposant le patient à faire des cancers sur le long terme.

4. Lésions cancéreuses et précancéreuses de la peau

Les lésions cancéreuses et précancéreuses de la peau (carcinome spinocellulaire, kératoses actiniques) sont les photodermatoses les plus redoutées. À l’opposé des autres photodermatoses, elles peuvent engager le pronostic vital du patient. Pour ce fait, elles constituent une urgence médicale.

Symptômes

Au début, les lésions cancéreuses et précancéreuses de la peau sont généralement asymptomatiques. En d’autres termes, elles ne se manifestent par aucun signe clinique en particulier. Aux stades avancés, néanmoins, elles peuvent entraîner une panoplie de manifestations cutanées et parfois extra-cutanées. Le patient présente dans un premier temps des signes peu évocateurs tels que la formation de plaques grisâtres. De tailles variables et parfois hypertrophiques, ces plaques sont souvent rugueuses. Elles constituent le siège d’érythèmes et sont douloureuses au toucher.

Au fil du temps, ces signes vont évoluer vers d’autres signes plus évocateurs. Il y a par exemple :

  • L’apparition de lésions saillantes et bourgeonnantes sur la peau ;
  • L’ulcération des tissus cutanés ;
  • La modification de l’aspect de la peau ;
  • L’induration de la base de la peau.

Dans la plupart des cas, les lésions cancéreuses et précancéreuses se forment sur les zones de peau les plus exposées au soleil. On peut cependant voir des cas où elles s’étendent à tout le corps.

Étiologies

Les lésions cancéreuses et précancéreuses de la peau sont des photodermatoses multifactorielles. Elles font intervenir de nombreux facteurs. On sait, toutefois, que la principale cause de leur survenue est une exposition très prolongée au soleil. En effet, ces lésions apparaissent à la suite des dommages structurels occasionnés par les rayons UV aux tissus cutanés. Les autres facteurs susceptibles de favoriser la formation des lésions cancéreuses et précancéreuses de la peau sont :

  • L’âge ;
  • La couleur de peau ;
  • Les antécédents familiaux ;
  • Un mauvais mode de vie.

D’après plusieurs études, en effet, l’âge avancé (à partir de 40 ans) est un facteur de risque des lésions cancéreuses et précancéreuses de la peau. Cela est dû au fait que les dommages occasionnés par le soleil sur la peau sont cumulatifs. Plus une personne prend de l’âge, plus elle a donc de chance de faire la maladie.

De la même manière, la couleur de peau et les antécédents familiaux constituent des facteurs de risque majeurs de ces lésions. En réalité, des résultats d’études scientifiques concordantes ont montré que les lésions étaient plus fréquentes chez les personnes à la peau claire que les autres. Il en est de même pour les personnes présentant des antécédents familiaux.

Enfin, on note également une forte prévalence de lésions précancéreuses chez les personnes ayant de mauvaises habitudes de vie. Les composantes du mauvais mode de vie les plus associées à la maladie sont l’alcoolisme et le tabagisme.

Diagnostic

Le diagnostic des lésions cancéreuses et précancéreuses est principalement clinique. Elle repose presque exclusivement sur une observation des lésions présentées par le patient. En effet, l’aspect des lésions précancéreuses est généralement très alarmant.

Une personne avisée telle qu’un professionnel de santé peut donc les identifier, rien qu’en les observant attentivement. Outre l’examen clinique, il se peut que le médecin traitant fasse des examens complémentaires. Par exemple, un examen d’imagerie. Dans tous les cas, il s’agira rarement d’un examen biochimique.

Traitement

Pour le traitement des lésions cancéreuses et précancéreuses, plusieurs options thérapeutiques s’offrent au patient. Il y a entre autres :

  • La chirurgie ;
  • Le traitement topique ;
  • Le traitement photodynamique ;
  • Les traitements combinés.

Ces traitements ont tous démontré une grande efficacité sur les lésions cancéreuses et précancéreuses. C’est le médecin traitant qui se chargera néanmoins de choisir l’option de traitement la plus adaptée au patient.

Chirurgie

La chirurgie des lésions cancéreuses consiste souvent en un peeling chimique, une cryothérapie, une application de laser ou un curetage. Le peeling chimique repose sur l’usage d’un produit chimique décapant. Pour le réaliser, le médecin applique le produit de peeling sur les lésions. Après quelques instants, il s’observe un décollement spontané des couches superficielles de la peau. Les lésions disparaissent alors et on observe après une régénération des couches décollées.

La cryothérapie repose sur l’application d’azote liquide sur les lésions cancéreuses. Elle provoque une gélation des couches supérieures lésées qui finissent par tomber permettant à des couches neuves d’émerger. Le processus est indolore et ne dure que quelques minutes. Il en est de même pour la chirurgie au laser. Seulement, cette dernière repose sur la vaporisation des lésions par projection de faisceau laser et non d’azote liquide.

Le curetage, pour finir, est la plus douloureuse de toutes les chirurgies de lésions cancéreuses. Durant ce processus, le médecin traitant gratte les lésions et les rase entièrement. Après cela, il applique de la chaleur sur la peau pour arrêter les saignements. On recommande d’opter pour cette chirurgie en dernier recours.

Traitement topique

Le traitement topique des lésions précancéreuses repose souvent sur l’application directe de produits spéciaux sur les lésions. Il y a par exemple les crèmes et les gels. Les principes actifs de ces produits sont généralement le 5-fluorouracile, le diclofénac et l’imiquimod. Plus rarement, on peut opter pour une crème topique à base de tirbanibuline.

Traitement photodynamique

Le traitement photodynamique des lésions cancéreuses se base sur l’application d’agents photosensibles puis de lumières. Au prime abord, le médecin applique un agent photosensible sur les lésions pendant un bout de temps. Ensuite, il les expose à une lumière de couleur bleue pour les détruire. À défaut de la lumière bleue, on peut utiliser la lumière rouge. Le traitement photodynamique a l’avantage de préserver l’intégrité des cellules saines.

Les traitements combinés

Dans le cadre des traitements combinés, on associe plusieurs des traitements de lésions cancéreuses précédents. En général, c’est le traitement topique qu’on associe à la chirurgie. Quoi qu’il en soit, rien n’est figé. Le médecin peut décider de combiner d’autres traitements selon les spécificités du patient et les manifestations qu’il présente.

Évolution

Les lésions cancéreuses et précancéreuses régressent dans plus de 80 % des cas. Cependant, dans environ 20 % de cas, elles évoluent vers des maladies graves. Il s’agit notamment des carcinomes épidermoïdes sévères et des cancers de la peau.

5. Photodermatoses idiopathiques

Les photodermatoses idiopathiques sont des photodermatoses qui surviennent en réponse au soleil sans qu’on puisse identifier leurs étiologies. Il y a principalement :

  • L’urticaire solaire ;
  • La lucite estivale bénigne ;
  • La lucite polymorphe ;
  • L’actinoreticulose ;
  • Les dermites chroniques actiniques.

Voir les manifestations communes à ces photodermatoses ainsi que les méthodes utilisées pour leur diagnostic et leur traitement.

Symptômes

Les symptômes caractéristiques des photodermatoses idiopathiques sont variés et très diversifiés. Ils regroupent, généralement :

  • L’apparition d’une éruption prurigineuse polymorphe ;
  • La formation de vésicules ;
  • La formation papules ;
  • Le gonflement de la peau ;
  • Les érythèmes ;
  • Les démangeaisons
  • Les infiltrations cutanées.

D’habitude, les symptômes susmentionnés s’accompagnent d’autres signes moins évocateurs d’une photodermatose idiopathique. Il y a par exemple, la fièvre, le mal de tête et le mal-être général.

Diagnostic

Le diagnostic des photodermatoses idiopathiques repose principalement sur une observation minutieuse des lésions et une anamnèse. Habituellement, c’est un agent de santé et plus précisément un dermatologue qui se charge d’observer le patient et de l’interroger.

Pour confirmer le diagnostic, il peut arriver qu’on réalise des examens complémentaires. La nature de ces derniers dépend des manifestations cliniques que le patient présente. Il peut s’agir d’examens d’imagerie, de tests cutanés, mais rarement d’examens biochimiques.

Traitement

La prise en charge des photodermatoses idiopathiques repose essentiellement sur deux mesures. La première est l’administration d’antihistaminiques au patient. Elle permet de réduire les effets de l’histamine et entraîne une réduction des effets de la maladie. La seconde quant à elle repose sur une corticothérapie générale ou locale. Elle permet de réduire les manifestations douloureuses de la maladie et de soulager le patient.

Évolution

Les photodermatoses idiopathiques évoluent de différentes manières. Dans certains cas, elles régressent totalement. Dans d’autres cas, par contre, elles perdurent et se compliquent. Il s’ensuit alors des maladies plus graves, dont les cancers de la peau.

 

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