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Contraception œstroprogestative et diabète : quelles sont les possibilités ?

Toute femme diabétique a le droit d’une contraception efficace. Cependant, lorsque vous décidez d’adopter la contraception œstroprogestative, il est important d’accorder une attention particulière aux conditions nécessaires à cet effet.

Au premier abord, les contraceptifs œstroprogestatifs sont contre-indiqués aux femmes diabétiques. En effet, ces contraceptifs sont susceptibles de compliquer les cas de diabète et donc affecter la santé de la bénéficiaire. Ce trouble de la santé de la femme diabétique peut également compliquer sa future grossesse et in fine affecter la vie du bébé.

Pour cela, la femme diabétique doit bien se renseigner. Quels sont les types de contraception œstroprogestative ? Comment les concilier avec les traitements antidiabétiques ? Dans quels cas de diabète utiliser et ne pas utiliser des contraceptions hormonales ? Quelles sont les alternatives aux contraceptions hormonales ? Comment choisir une contraception avec un médecin en cas de diabète ?

Contraception œstroprogestative : définition, fonctionnement et efficacité

En matière de contraception œstroprogestative, on compte trois méthodes. Il s’agit de la pilule, l’anneau vaginal et le patch. Chaque méthode a son mode de fonctionnement et permet à leur niveau d’éviter la survenue d’une grossesse.

En quoi consiste la contraception œstroprogestative ?

La contraception œstroprogestative regroupe un ensemble de dispositifs à insérer dans le corps et de médicaments à ingérer par voie orale en vue d’éviter une grossesse sans porter atteinte à l’équilibre physiologique de la femme. Ces dispositifs et médicaments sont dits œstroprogestatifs, car ils sont composés d’hormones œstrogènes et progestatives.

La méthode de contraception œstroprogestative la plus répandue est la pilule œstroprogestative (orale). Bon nombre de personnes ont recours à cette méthode contraceptive. Toutefois, elle est suivie d’autres contraceptifs œstroprogestatifs moins courants, tels que l’anneau vaginal et le patch.

La pilule : la contraception œstroprogestative la plus utilisée

La pilule, méthode de contraception œstroprogestative orale très utilisée, se décline sous deux formes : la pilule combinée et la pilule séquentielle.

La pilule combinée est soit minidosée (faible), soit normodosée (forte) en œstrogènes. La pilule combinée revêt plusieurs variétés selon la quantité d’hormone ingérée en un cycle, notamment :

  • La pilule combinée peut être monophasique, c’est-à-dire que les quantités d’hormones sont constantes durant un cycle ;
  • Elle peut être biphasique, lorsque deux quantités de différentes hormones sont ingérées durant un cycle ;
  • Elle peut aussi être triphasique lorsque trois variétés d’hormones sont ingérées pendant un cycle.

La pilule séquentielle est la seconde forme de pilule œstroprogestative. Pour un fonctionnement de 7 à 14 jours, elle ne contient que des œstrogènes et pour un fonctionnement de 15 ou 7 jours, associe l’œstrogène et le progestatif.

Contraception œstroprogestative : des autres formes

Les autres contraceptifs œstroprogestatifs à savoir, le patch et l’anneau vaginal, sont composés d’œstrogène et de progestatif qui sont libérés dans la circulation sanguine. Autant qu’ils sont, l’ensemble des contraceptifs œstroprogestatifs ont un fonctionnement commun : libérer les hormones afin d’éviter les grossesses.

Toutefois, la durée, l’utilisation et le mode d’agissement varient d’une méthode à une autre.

Contraception œstroprogestative : fonctionnement et efficacité

Afin d’empêcher une grossesse, les hormones œstrogène et progestative sont libérées dans le corps. En effet, dans l’hypothalamus, les œstroprogestatifs ralentissent la sécrétion de la gonadolibérine (Gn-RH), l’hormone qui libère les gonadotrophines. Ainsi, l’ovulation ainsi que les sécrétions d’œstrogènes et de progestatifs par l’ovaire sont bloquées. Selon la méthode contraceptive œstroprogestative, le mode d’action et d’utilisation est différent :

  • Pilule œstroprogestative: elle est prise une fois par jour à une heure fixe pendant 21 ou 22 jours, et on observe une pause allant de 6 à 7 jours pour avoir ses règles. D’abord, la pilule ingérée inhibe l’ovulation. Ensuite, elle modifie la glaire cervicale afin de limiter le passage des spermatozoïdes. Enfin, elle empêche la nidation ;
  • Le patch: c’est un timbre qui se colle sur la peau (ventre, épaules, bas du dos) chaque semaine, pendant trois semaines du cycle menstruel. Il libère de l’œstrogène et le progestatif qui traverse la peau et atteint progressivement la circulation sanguine ;
  • L’anneau vaginal: pour une première utilisation, il est inséré le plus profondément possible dans le vagin le premier jour des règles. Pour des utilisations ultérieures, il peut être inséré le deuxième ou le cinquième jour des règles, à condition d’utiliser un préservatif les sept premiers jours. L’anneau doit obligatoirement être changé après trois semaines. Tout comme le patch, les hormones sont libérés dans la circulation sanguine.

Ces différentes méthodes contraceptives œstroprogestatives sont efficaces en théorie à 99,7 %. Une utilisation parfaite est nécessaire pour atteindre ce taux. Cependant, avec les risques d’accident comme l’oubli par exemple, ou encore les erreurs d’utilisation, l’efficacité pratique est estimée à 91 %.

Contraception œstroprogestative et traitement antidiabétique

Il faut rappeler que le patch et l’anneau vaginal sont des contraceptifs œstroprogestatifs de deuxième intention. De ce fait, la pilule est la méthode contraceptive œstroprogestative d’usage. Cependant, son utilisation en cas de diabète pourrait entrainer quelques complications.

Pilule et insuline sont-elles compatibles ?

Toute femme atteinte de diabète insulinodépendant et traitée par insuline peut adopter la pilule comme mode de contraception. En effet, la pilule ne présente aucune interaction avec l’insuline et n’est donc pas contre-indiquée.

Néanmoins, avant toute utilisation de la pilule, il est impératif que le diabète soit parfaitement contrôlé et qu’il ne soit pas susceptible d’occasionner une certaine complication cardiovasculaire. Il est possible que les œstrogènes présents dans la pilule aggravent les lésions de rétinopathie ou ceux de néphropathie laissés par le diabète.

Pour diminuer le risque d’une telle complication, la pilule doit être accompagnée d’un dosage de la microalbuminurie et/ou de la protéinurie. Une surveillance dans les trois mois qui suivent est nécessaire à cet effet.

Par ailleurs, il est souhaitable d’utiliser une pilule faiblement dosée en œstrogènes et progestérones. Toutefois, les pilules microdosées (faiblement dosé) sont bien moins tolérées sur le plan gynécologique. Elles requièrent de la rigueur pour être efficaces. En outre, elles sont réservées aux femmes pour qui les autres contraceptions ne sont pas indiquées.

Pilule et médicaments antidiabétiques sont-ils compatibles ?

La pilule œstroprogestative n’est pas contre-indiquée pour les femmes diabétiques qui suivent un traitement par antidiabétiques oraux. La condition qui sous-tend cette compatibilité est l’absence de complications microvasculaires (rétinopathie, néphropathie, neuropathie, pathologie cardiovasculaire).

En dehors de cette condition, la pilule peut être contre-indiquée dans les cas suivants :

  • Le diabète est connu depuis plus de 20 ans. Pour ce faire, un bilan est donc nécessaire pour rechercher l’âge du diabète et les autres facteurs de contre-indication de la pilule ;
  • Lorsque la patiente est en surpoids, il ne peut avoir l’utilisation de la pilule œstroprogestative en raison de la probabilité de survenue d’une phlébite et d’embolie pulmonaire. En cas de surpoids, l’insuffisance veineuse est fréquente et peut causer ces pathologies ;
  • En présence d’un seul des facteurs de risque thrombotique artériel, la pilule est aussi contre-indiquée. Il s’agit de l’âge de la patiente (supérieure à 35 ans), du tabagisme, des antécédents familiaux en matière d’accidents artériels au premier degré, du HTA, de la dyslipidémie et la migraine.

Quels que soient les risques de contre-indications chez une femme diabétique, une consultation chez un médecin généraliste, un gynécologue ou une sage-femme est nécessaire pour adopter une méthode fiable et sans répercussions.

Contraception œstroprogestative et diabète : les effets secondaires de la pilule

Les effets secondaires de la pilule sont les mêmes chez une femme souffrant du diabète que chez une autre qui n’en souffre pas. Toutefois, certaines pilules peuvent causer des désagréments chez la femme diabétique, tels que les déséquilibres hormonaux et de la flore vaginale, les infections mycosiques et la sécheresse vaginale.

En revanche, la pilule ne peut faire grossir. En effet, les nouveaux dosages réduisent le risque de prise de poids excessive. Au maximum, un à deux kilos peuvent s’ajouter au poids corporel. Le risque de prise de poids dû à la pilule étant minime, il est judicieux de contrôler son alimentation lorsqu’on constate une prise de poids excessive. Aussi, il faut penser au sevrage tabagique.

Pilule, tabac et diabète : les risques

Contraception œstroprogestative - pilule et diabète

Il est fortement déconseillé d’utiliser la pilule œstroprogestative en cas de tabagisme. En effet, le tabac et la pilule œstroprogestative ne font pas bon ménage. Lorsque le tabac et la pilule œstroprogestative sont combinés, le risque de thrombose artérielle est fortement augmenté.

Cette situation favorise les accidents vasculaires graves. Aussi, en cas de diabète, le tabagisme accentue exponentiellement les complications macrovasculaires à savoir les accidents vasculaires cérébraux et les infarctus du myocarde.

Le tabagisme peut également être à l’origine des complications microvasculaires. Il s’agit des risques de neuropathie, de néphropathie et de rétinopathie. Le tabagisme se révèle donc la cause principale des complications cardiovasculaires lorsqu’on utilise la pilule en cas de diabète.

Contraception œstroprogestative patch ou anneau vaginal : qu’en est-il  en cas de diabète ?

Les contraceptifs œstroprogestatifs patch et anneau vaginal répondent aux mêmes restrictions que la pilule œstroprogestative. Ils sont donc contre-indiqués en cas de :

  • Tabagisme ;
  • Âge supérieur à 35 ans ;
  • Surpoids ou obésité ;
  • Hypertension artérielle ;
  • Dyslipidémie, même celle contrôlée ;
  • Migraine simple ou avec aura ;
  • Antécédent familial au 1erdegré d’infarctus du myocarde ou d’AVC survenu avant 65 ans ;
  • Situation diabétique connue depuis plus de 20 ans ;
  • Complication cardiovasculaire du diabète.

En l’absence de contre-indication, il peut être prescrit une pilule œstroprogestative de deuxième génération pourvue d’une faible dose d’éthinyl œstradiol. Le patch et l’anneau vaginal sont contre-indiqués en première intention, car ils contiennent un progestatif de troisième génération, et sont donc trop rigides pour une diabétique.

Diabète de type 1 et 2 : prescription des contraceptifs hormonaux adaptés

Pour éviter tout risque de complications, les œstroprogestatifs peuvent être substitués par d’autres contraceptifs hormonaux. Étant donné que la pilule œstroprogestative est utilisée sous réserve chez une diabétique et que son utilisation présente des risques de complications, elle peut être remplacée par d’autres contraceptifs hormonaux en dehors du patch et de l’anneau vaginal.

De même, le patch et l’anneau vaginal aussi ne garantissent pas dans tous les cas de diabète la réussite de la contraception. Il est alors judicieux de se tourner vers d’autres méthodes contraceptives.

Il s’agit de méthodes de contraception de deuxième intention qui peuvent être prescrites spontanément lorsqu’une diabétique ne souhaite pas utiliser la pilule, mais compte utiliser un contraceptif hormonal. Ainsi, compte tenu du type de diabète, le médecin peut prescrire différents contraceptifs hormonaux.

Diabète de type 1

Selon la période de vie génitale et selon l’évolution du diabète de type 1, il peut être proposé les contraceptifs qui suivent :

Pilule microprogestative

La pilule microprogestative contient uniquement la progestérone à faible dose. Elle n’augmente pas le risque de thrombose artérielle chez la femme diabétique. La pilule au désogestrel est celle qui assure la meilleure efficacité.

Implant progestatif

L’implant progestatif

présente une grande efficacité et n’a pas de majoration du risque de thrombose artérielle. Le générique qui correspond à ce contraceptif est le Nexplanon®. Sa pose nécessite tout de même une courte formation.

Macroprogestatifs oraux (hors AMM)

En matière de macroprogestatifs oraux, sont indiqués les génériques suivants :

  • Lutéran® chlormadinone 10 mg/jour ;
  • Colprone® médrogestone 10 mg/jour ;
  • Lutényl® nomégestrol 5 mg/jour ;
  • Surgestone® promégestone 500 mg/jour.

Ces comprimés sont pris au minimum 20 jours sur 28 jours. Toutefois, ils sont contre-indiqués ou nécessitent une précaution d’emploi lorsque la patiente a des antécédents de thrombose veineuse ou artérielle.

Diabète de type 2

Lorsqu’une patiente souffre d’un diabète de type 2, les œstroprogestatifs sont classiquement contre-indiqués. Les contraceptifs à utiliser en cas de diabète de type 2 sont entre autres :

  • DIU au cuivre ou au lévonorgestrel ;
  • Microprogestatifs tels que la pilule au désogestrel, et l’implant progestatif ;
  • Macroprogestatifs oraux hors MMA ;
  • Et la stérilisation tubaire.

Ces contraceptions sont compatibles en cas de diabète de type 2 seulement chez une femme multipare, dont le diabète est tardif et qui présente en général des facteurs de risques cardiovasculaires. Il ne faut en aucun cas utiliser les œstroprogestatifs en cas de diabète de type 2.

Le stérilet, une meilleure alternative en cas de diabète

Quel que soit le type de diabète, le stérilet est recommandé comme méthode contraceptive compatible. Il existe deux types de stérilets, à savoir :

  • Le stérilet hormonal ou progestatif: il n’accentue pas les atteintes microvasculaires liées au diabète. Il ne modifie pas non plus le profil lipidique et n’accroit pas la pression artérielle ;
  • Le stérilet au cuivre: il ne présente aucun effet sur tous les paramètres qui pourraient compliquer l’utilisation d’un œstroprogestatif en cas de diabète. Il n’a pas non plus d’incidence sur le diabète.

Au vu de tous ces éléments, le stérilet parait une solution intéressante pour les diabétiques qui risquent des complications liées aux contraceptifs œstroprogestatifs ou encourent des risques de complications vasculaires.

Par ailleurs, le stérilet est un contraceptif permanent. En effet, le stérilet hormonal peut durer 5 ans tandis que le stérilet au cuivre peut être efficace de quatre à cinq ans voire dix ans. Tout dépend des dispositions prises par le médecin. Aussi, les stérilets sont sans danger pour la fertilité et la santé en général.

Le préservatif féminin : un contraceptif sain à adopter en cas de diabète

Le préservatif féminin est une contraception peu connue et donc peu utilisée. Pourtant, il est une solution intéressante pour éviter les grossesses non désirées. En plus d’être dépourvu de substances hormonales qui pourraient interagir avec des prédispositions diabétiques, le préservatif féminin protège contre les infections sexuellement transmissibles.

Contrairement aux stérilets et implants, il protège principalement le vagin, le col de l’utérus et les organes génitaux externes des IST et MST, le VIH en occurrence. De plus, le préservatif féminin ne nécessite aucune prescription médicale. Son utilisation est pratique contrairement aux contraceptifs hormonaux qui requièrent de l’attention et la régularité dans la prise des comprimés ou encore le suivi médical.

Le préservatif féminin peut même être porté huit heures à l’avance avant l’acte sexuel. Par ailleurs, avec les nouvelles avancées, des dispositions sont prises pour que le préservatif féminin ne cause pas de désagréments aux utilisatrices.

Le modèle récent Female condom FC2 est conçu à base de nitrite. Un produit qui ne contient pas de latex. Il peut donc être utilisé par les femmes qui sont allergiques au latex. Cependant, il faudrait s’habituer à utiliser le préservatif féminin.

En effet, lors des premières utilisations, la longueur et la lubrification du préservatif peuvent dégouter. Toutefois, de petites astuces permettent une utilisation profitable.

Utilisation du préservatif féminin : quelques bonnes pratiques

Voici de bons gestes à observer pour un usage judicieux du préservatif féminin :

  • Bien maintenir en place l’anneau afin que le pénis glisse correctement au sein de la protection ;
  • Être vigilant en cas de changement de position pour que le dispositif ne se déplace pas ;
  • Lorsque le préservatif est placé avant le rapport sexuel, cela signifie que le vagin n’est pas encore dilaté. Il y a lieu de laisser l’extrémité du préservatif à l’extérieur ;
  • Faire rentrer (à l’intérieur) l’extrémité extériorisée auparavant au moment de la pénétration.

Il faut savoir que le préservatif féminin ne s’utilise qu’une seule fois. Il est donc impératif de jeter le préservatif après un rapport sexuel.

Pilule du lendemain : qu’en est-il en cas de diabète ?

En cas de diabète, la contraception d’urgence est tolérée. Étant donné qu’il s’agit d’une urgence, la femme diabétique peut s’administrer des pilules dédiées à cet effet. Les types de contraceptions d’urgence qui peuvent être ingérées sont aux nombres de deux catégories : la pilule du lendemain composé d’un progestatif, ou la pilule composée d’un anti-progestatif.

Ces contraceptions sont ingérées par voie orale dans les 3 à 5 jours suivants. Selon qu’il s’agisse d’une pilule progestative ou anti-progestative, l’efficacité diminue. Il est alors judicieux de prendre la contraception le plus tôt possible.

Par ailleurs, pour éviter une grossesse en cas de rapport sexuel non protégé, le stérilet au cuivre est une option plausible. Particulièrement, le stérilet au cuivre doit être inséré dans l’utérus dans les cinq jours qui suivent le rapport.

Consultation pour le choix d’un contraceptif en cas de diabète

Pour une première consultation concernant le choix d’un contraceptif, différentes étapes doivent être rigoureusement suivies. C’est une procédure qui va permettre de faire un choix idoine d’un contraceptif œstroprogestatif. Voici comment procéder :

  • Le médecin s’enquiert du bon suivi du diabète, notamment le traitement en cours, les bilans biologique, ophtalmologique et cardiovasculaire ainsi que le régime ;
  • Ensuite, il fait un examen clinique  pour proposer les contraceptions les plus appropriées au type de diabète et selon son ancienneté. Bien entendu qu’il tient également compte des complications du diabète, et des autres facteurs de risque de thromboembolique artérielle et veineuse, fréquemment associés au diabète ;
  • Enfin, le spécialiste informe la patiente des avantages et inconvénients de chacune des contraceptions qu’il a proposées.

Il est impératif que le médecin fasse un suivi, trois mois après. Cette visite de la patiente diabétique a pour objectif de s’assurer de la tolérance biologique adéquate et clinique de la contraception choisie.

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