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Grippe : présentation, voies de transmission, traitement

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Presque chaque indi­vi­du connait au moins une fois la grippe et ses symp­tômes désa­gréables dans sa vie. En effet, les infec­tions virales font par­tie des mala­dies les plus cou­rantes et qui touchent des per­sonnes de tous âges. Sans un trai­te­ment effi­cace, elles peuvent conduire à des com­pli­ca­tions graves pou­vant entraî­ner la mort. En fait, les sta­tis­tiques de l’OMS révèlent plus d’un demi-mil­lion de décès par an dus à la grippe.

Face à cette situa­tion, la solu­tion est de com­men­cer rapi­de­ment un trai­te­ment sous la super­vi­sion d’un pro­fes­sion­nel de la san­té. Tou­te­fois, il convient de connaitre les causes et les voies de trans­mis­sion de cette mala­die. Par ailleurs, se ren­sei­gner sur les pro­duits phar­ma­ceu­tiques les plus recom­man­dés et les plus effi­caces dans le trai­te­ment de la grippe est nécessaire.

Grippe : Description générale

La grippe est une mala­die virale qui affecte le naso­pha­rynx et la cavi­té buc­cale de l’homme. Ses pre­miers symp­tômes appa­raissent dans les deux jours sui­vant l’ingestion. Le début de la mala­die est tou­jours aigu en rai­son des virus et des intoxi­ca­tions. L’un des signes les plus frap­pants de la mala­die est une tem­pé­ra­ture éle­vée qui peut durer de cinq jours à une semaine. Les autres symp­tômes cou­rants de la grippe appa­raissent en quelques heures. Ils comprennent :

  • Maux de tête ;
  • Rou­geurs, maux de gorge ;
  • Des fris­sons et une forte fièvre ;
  • Des cour­ba­tures ain­si que des dou­leurs arti­cu­laires et musculaires ;
  • Dou­leur dans les yeux ;
  • Grande fai­blesse, etc.
  • Lar­moie­ment abon­dant et conges­tion nasale ;
  • Toux sèche et pressante.

Les périodes les plus dif­fi­ciles concer­nant cette affec­tion sont celles des trois à cinq pre­miers jours. Une fois cette étape ter­mi­née, la tem­pé­ra­ture cor­po­relle du patient com­mence à se nor­ma­li­ser et un réta­blis­se­ment pro­gres­sif s’opère. S’il n’y a pas d’amélioration, il est pro­bable que les bac­té­ries se joignent à l’action du virus de la grippe. Ain­si, les com­pli­ca­tions sur­viennent en l’absence de trai­te­ment ou au cours de l’auto-traitement des patients. Le plus sou­vent, elles affectent la fonc­tion du cœur, des pou­mons, des reins, ain­si que d’autres organes vitaux du patient.

Grippe : Causes et voies de transmission

La cause de la mala­die est due à des virus sai­son­niers (automne et hiver). Il existe dif­fé­rents types de grippe, et on en dis­tingue trois : A, B et C. Les formes légères de la mala­die sont rela­tives aux types C, tan­dis que les pre­mières caté­go­ries sont carac­té­ris­tiques des com­pli­ca­tions sévères. Tou­te­fois, ces der­nières sur­viennent en rai­son des fac­teurs de risques de cette mala­die, dont :

  • Des enfants de moins de 6 ans et des adultes de plus de 60 ans ;
  • La pré­sence de mala­dies cardiovasculaires ;
  • L’insuffisance rénale chro­nique ;
  • Mala­dies respiratoires ;
  • Gros­sesse ;
  • Immu­ni­té réduite due au can­cer, au VIH/SIDA ;
  • Troubles neu­ro­lo­giques ;
  • Troubles méta­bo­liques.

En ce qui concerne la voie de trans­mis­sion, la grippe se trans­met par des gout­te­lettes en sus­pen­sion dans l’air. Il faut noter qu’une goutte invi­sible (0,000 1 ml) de sécré­tion du naso­pha­rynx suf­fit pour s’infecter. En outre, le virus est trans­mis par voie domes­tique. S’il y a un patient dans la mai­son, il doit avoir des articles et des usten­siles d’hygiène indi­vi­duels, du linge de lit. Il faut aus­si noter que l’infection se trans­met par contact.

Par exemple, une per­sonne éter­nue en se cou­vrant la bouche avec sa main sans la laver avec du savon ou un dés­in­fec­tant. En tou­chant plu­sieurs objets, ce patient élar­git la zone poten­tielle d’infection. Toute per­sonne qui touche des objets déjà uti­li­sés par ce patient est sus­cep­tible de contrac­ter l’infection. En outre, les groupes de per­sonnes et les pièces fer­mées sont des lieux où la grippe se pro­page à la vitesse de l’éclair.

En fait, le foyer de la mala­die est une per­sonne infec­tée dont les molé­cules virales sont résis­tantes à la sur­vie. De plus, la pièce où se trou­vait le patient peut res­ter poten­tiel­le­ment dan­ge­reuse pour des per­sonnes en bonne san­té pen­dant 9 heures. Sur les sur­faces en plas­tique, l’activité des molé­cules patho­gènes per­siste jusqu’à 2 jours. Par consé­quent, il est impor­tant de net­toyer et de dés­in­fec­ter ses endroits afin de pré­ve­nir la grippe.

Grippe : Diagnostic

Le diag­nos­tic de la grippe s’établit sur la base des mani­fes­ta­tions cli­niques. Aucune pré­pa­ra­tion par­ti­cu­lière n’est néces­saire pour consul­ter un spé­cia­liste des mala­dies infec­tieuses. Lors de ce ren­dez-vous, le méde­cin recueille­ra les anté­cé­dents médi­caux, pose­ra des ques­tions sur les vac­ci­na­tions, effec­tue­ra un exa­men et deman­de­ra des tests.

Au cas où le patient sui­vrait déjà un trai­te­ment anti­grip­pal, il doit en infor­mer son médecin.

Si l’identification du fac­teur étio­lo­gique est néces­saire, le spé­cia­liste aura recours à des tests rapides de détec­tion de l’antigène viral, à des tests par écou­villon­nage de la gorge et du nez, à la méthode RT-PCR. Ils ne font pas par­tie de la caté­go­rie des trai­te­ments obli­ga­toires pour tous, mais ils sont néces­saires pour les patients qui risquent de déve­lop­per des com­pli­ca­tions. Grâce à l’avancée de la méde­cine, il existe des tech­no­lo­gies modernes per­mettent de poser un diag­nos­tic pré­cis, de pres­crire un trai­te­ment ou, si besoin, d’hospitaliser.

Grippe : Contexte thérapeutique actuel

Si la méde­cine moderne a appris à trai­ter la grande majo­ri­té des infec­tions bac­té­riennes, la situa­tion est dif­fé­rente avec les mala­dies virales. En fait, la thé­ra­pie d’une infec­tion virale, y com­pris la grippe, est aujourd’hui un pro­blème com­plexe. La rai­son est que le trai­te­ment de beau­coup d’entre elles doit se faire de manière symptomatique.

Cela est dû prin­ci­pa­le­ment au fait que le virus infec­tieux de la grippe pénètre dans les cel­lules de la muqueuse des voies res­pi­ra­toires. Cela le rend inac­ces­sible à de nom­breux agents de la défense immu­ni­taire de l’organisme humain. Par consé­quent, il se mul­ti­plie faci­le­ment à l’intérieur des cel­lules et les détruit.

En outre, un autre aspect qui com­plique le pro­ces­sus de mise au point d’un trai­te­ment spé­ci­fique contre le virus de la grippe est son taux de muta­tion éle­vé. Ce der­nier évo­lue constam­ment dans l’organisme. Pour ces rai­sons, on a long­temps cru qu’il était impos­sible d’agir sur les virus sans cau­ser des dom­mages impor­tants à l’organisme.

Au fil du temps, les cher­cheurs ont rééva­lué cette hypo­thèse. Ain­si, la bonne nou­velle est que depuis la seconde moi­tié du siècle der­nier, les scien­ti­fiques ont mis au point des médi­ca­ments ayant un méca­nisme d’action dif­fé­rent. Ces anti­vi­raux sont capables d’agir à dif­fé­rents stades du cycle de vie de l’agent pathogène.

En effet, ils empêchent le virus de se fixer à la cel­lule, d’y entrer et d’en sor­tir avec des par­ti­cules virales matures, et d’interrompre la repro­duc­tion. L’action de ces médi­ca­ments à des doses thé­ra­peu­tiques est dom­ma­geable pour le virus et pra­ti­que­ment inof­fen­sive pour l’organisme.  Par consé­quent, afin de mettre au point une thé­ra­pie étio­trope effi­cace et favo­rable pour la grippe, il est impor­tant de choi­sir un médi­ca­ment qui agit sélec­ti­ve­ment sur les virus sans nuire aux cel­lules de l’organisme.

Grippe : les fausses croyances relatives au traitement

Grippe

L’idée fausse la plus répan­due est que les symp­tômes de la grippe dis­pa­raissent après trois jours, mais ce n’est pas du tout le cas. Bien sûr, le corps va com­battre la mala­die, mais la gué­ri­son ne vien­dra pas si vite. Il faut trois jours à l’organisme pour com­men­cer à déve­lop­per une immu­ni­té. De plus, ce n’est qu’après six ou sept jours qu’il com­men­ce­ra à com­battre le virus de la grippe.

Une autre opi­nion erro­née répan­due chez les patients est qu’il est pos­sible de gué­rir la grippe même sans uti­li­ser de médi­ca­ments spé­ciaux. Les com­pri­més doivent être pré­sents dans le trai­te­ment d’une mala­die virale. Bien évi­dem­ment, le patient peut comp­ter sur la bonne immu­ni­té de son corps, mais il ne faut pas oublier les éven­tuelles com­pli­ca­tions graves. Les dom­mages cau­sés aux organes internes, l’altération de leur fonc­tion ou même la mort sont quelques-unes des com­pli­ca­tions pos­sibles. Pour cela, il convient tou­jours de consul­ter un pro­fes­sion­nel de san­té.

Grippe : Prévention et vaccination

La vac­ci­na­tion contre la grippe est un moyen effi­cace de pré­ve­nir la mala­die. pour cela, les prof­fes­sion­nels ecom­mandent de se faire vac­ci­ner entre sep­tembre et jan­vier. L’OMS le recom­mande chaque année aux per­sonnes à risque et aux tra­vailleurs de cer­taines pro­fes­sions. Il s’agit notamment :

  • Des enfants âgés de 6 mois à 5 ans ;
  • Des per­sonnes atteintes de mala­dies chroniques
  • Des per­sonnes âgées ;
  • Des femmes enceintes ;
  • Per­son­nel médical ;
  • Des ensei­gnants ;
  • Des édu­ca­teurs ;
  • Des ven­deurs.

En effet, le vac­cin contre la grippe per­met aux anti­corps de se déve­lop­per dans le sang en 7 à 14 jours. Le sys­tème immu­ni­taire résiste à l’attaque du virus pen­dant envi­ron 6 mois. Suivre les règles d’hygiène, se laver les mains fré­quem­ment, évi­ter les per­sonnes enrhu­mées et se tenir à l’écart des lieux bon­dés est la meilleure pré­ven­tion de la grippe pour tous.

Grippe : Traitement à base des antiviraux

Les anti­vi­raux consti­tuent un autre groupe de médi­ca­ments qui agissent direc­te­ment sur l’agent res­pon­sable de l’infection. Pré­cé­dem­ment repré­sen­tés par la riman­ta­dine et l’amantadine, ils ne sont plus uti­li­sés pour le trai­te­ment en rai­son du déve­lop­pe­ment de la résis­tance des souches de grippe à ce groupe de médicaments.

Contrai­re­ment aux trai­te­ments symp­to­ma­tiques, qui ne font que réduire les symp­tômes, les anti­vi­raux sont plus effi­caces pour empê­cher le sui­vi du virus. En effet, ils empêchent le déve­lop­pe­ment et la pro­pa­ga­tion du virus de la grippe dans l’organisme.

Pour ce faire, ils bloquent la péné­tra­tion du virus dans les cel­lules, sa crois­sance, sa mul­ti­pli­ca­tion et son pas­sage dans l’environnement. Par consé­quent, en pre­nant ces médi­ca­ments, la per­sonne se réta­blit non seule­ment plus rapi­de­ment, mais elle empêche éga­le­ment la trans­mis­sion de l’infection à ses proches. En termes d’effets spé­ci­fiques obser­vés dans la lutte contre les mala­dies, les médi­ca­ments anti­vi­raux peuvent :

  • Réduire l’intensité des symp­tômes de la grippe ;
  • Réduire la durée de la maladie ;
  • Pré­ve­nir le déve­lop­pe­ment de complications ;
  • Réduire le risque de décès.

En outre, les per­sonnes en contact avec les patients peuvent aus­si les prendre pour réduire de 90 % le risque de pro­pa­ga­tion du virus.

Caractéristiques de l’utilisation des médicaments antigrippaux

Dans le trai­te­ment des infec­tions sai­son­nières, il est impor­tant de suivre les recom­man­da­tions d’un méde­cin. En guise de rap­pel, il est impor­tant de contac­ter ce pro­fes­sion­nel dès les pre­miers signes de malaise (sur­tout dans le cas de patients à risque).

Avec la mise en place pré­coce d’un trai­te­ment anti­vi­ral, il est pos­sible de limi­ter la pro­ba­bi­li­té de com­pli­ca­tions et la néces­si­té d’une hos­pi­ta­li­sa­tion. De plus, cela per­met à la mala­die elle-même de se résor­ber plus faci­le­ment et plus rapi­de­ment. Il convient de noter que la plu­part des médi­ca­ments anti­vi­raux sont plus effi­caces à une condi­tion. En effet, lorsque leur emploi se fait dans les pre­miers jours sui­vants l’apparition des symp­tômes de l’infection grippale.

Les médi­ca­ments anti­py­ré­tiques ne sont pas envi­sa­geables pour les adultes à des tem­pé­ra­tures infé­rieures à 38,0 °C. Tou­te­fois, en cas de tolé­rance sévère à une tem­pé­ra­ture éle­vée et de maux de tête impor­tants, il est pos­sible de les uti­li­ser. C’est aus­si le cas de dou­leurs arti­cu­laires, de convul­sions ou de tachy­car­die. Le méde­cin peut pres­crire un trai­te­ment par anti­py­ré­tiques ou anti-inflam­ma­toires dans la phase ini­tiale de la fièvre. Par ailleurs, il est impor­tant d’utiliser les anti­py­ré­tiques en cas d’infection grip­pale si :

  • L’enfant semble faible, léthargique ;
  • Il pré­sente une pâleur importante ;
  • Des fris­sons ou des dou­leurs musculaires.

Pour les nour­ris­sons jusqu’à l’âge de 3 mois, le méde­cin peut les mettre sous trai­te­ment anti­py­ré­tique lorsque la tem­pé­ra­ture est supé­rieure à 38 °C. Cepen­dant, il convient de faire une excep­tion pour les enfants souf­frant de fièvre sévère, de convul­sions, de mala­dies res­pi­ra­toires ou cardiovasculaires.

Grippe : autres facteurs à prendre en compte

La ques­tion de savoir s’il faut se faire vac­ci­ner contre la grippe au cours d’une mala­die de masse a une réponse sans équi­voque : non. Une per­sonne peut déjà avoir un virus pen­dant une épi­dé­mie, ce qui crée une double charge infec­tieuse pour l’organisme. Dans ces condi­tions, il est impor­tant d’administrer le vac­cin contre la grippe en pre­mier. Par ailleurs, il faut faire atten­tion à l’aspirine.

C’est un excellent anti­py­ré­tique, mais pas pour la grippe. Il flui­di­fie le sang et aug­mente la péné­tra­tion des virus dans les vais­seaux san­guins et les cel­lules, ce qui aggrave la mala­die. Avant et pen­dant le trai­te­ment, il est impor­tant de prendre des bains de pieds chauds. Ils sont éga­le­ment connus pour aider à sou­la­ger le gon­fle­ment et la dou­leur. Ils aident à sou­la­ger l’inflammation de la muqueuse des voies res­pi­ra­toires supérieures.

Tou­te­fois, il est impor­tant de pro­cé­der à cela uni­que­ment pen­dant une période où il n’y a pas de tem­pé­ra­ture. Sinon, la charge sur le cœur aug­mente considérablement.

Grippe : Choix du médicament adéquat

Chaque méde­cin est confron­té au pro­blème du choix d’un médi­ca­ment pour trai­ter un patient atteint de la grippe. Lors du choix d’un médi­ca­ment pour le trai­te­ment étho­trope, le medé­cin doit prendre en compte la pré­sence d’un effet anti­vi­ral direct. Il convient aus­si de consi­dé­rer sa capa­ci­té à sup­pri­mer l’activité de la neu­ra­mi­ni­dase, sa bio­dis­po­ni­bi­li­té dans la muqueuse res­pi­ra­toire, ain­si que son pro­fil de sécurité.

Selon le mode d’administration, les médi­ca­ments réper­to­riés sont divi­sés en médi­ca­ments sys­té­miques et locaux. Les pre­miers agissent sur tous les organes et sys­tèmes. Par ailleurs, les seconds inter­viennent dans la zone d’application. Les pré­pa­ra­tions locales, en règle géné­rale, ont une concen­tra­tion plus éle­vée de la sub­stance active, agissent plus effi­ca­ce­ment, mais sur un foyer d’infection super­fi­ciel limité.

Par ailleurs, le méde­cin doit véri­fier les fac­teurs sui­vant pour effec­tuer un choix de trai­te­ment effi­cace. Il s’agit de :

  • Indi­ca­tions et contre-indications
  • Inter­ac­tions médicamenteuses ;
  • Effets phar­ma­co­lo­giques ;
  • Les res­tric­tions d’âge ;
  • L’universalité de l’action ;
  • Une com­bi­nai­son pos­sible d’effets anti­vi­raux et immunomodulateurs ;
  • L’absence de toxicité ;
  • Effets secon­daires minimes ;
  • L’absence de résis­tance du virus au médicament ;
  • Admi­nis­tra­tion orale (ambu­la­toire) ;
  • Dis­po­ni­bi­li­té des prix.

En tenant compte de ces élé­ments, le choix devient plus facile. Par ailleurs, le niveau de déve­lop­pe­ment et de pro­pa­ga­tion du virus est nécessaire.

Grippe : Efficacité des inhibiteurs de neuraminidase dans le traitement de la grippe

Grippe

Les inhi­bi­teurs de la neu­ra­mi­ni­dase com­prennent l’oseltamivir (Tami­flu) et le zana­mi­vir (Relen­za). Ils sont effi­caces dans le trai­te­ment de la grippe lorsqu’ils sont pres­crits au plus tard 24–48 heures après l’apparition des symp­tômes cli­niques de la maladie. 

En effet, la neu­ra­mi­ni­dase est l’une des prin­ci­pales enzymes impli­quées dans le pro­ces­sus de libé­ra­tion de nou­velles par­ti­cules virales par une cel­lule infec­tée. Cette der­nière infecte ensuite d’autres cel­lules de l’organisme, entraî­nant une aug­men­ta­tion du pro­ces­sus infec­tieux. Paral­lè­le­ment, les inhi­bi­teurs de la neu­ra­mi­ni­dase sup­priment sélec­ti­ve­ment l’activité de cette enzyme du virus de la grippe. 

Ain­si, ils limitent sa péné­tra­tion dans la cel­lule, la libé­ra­tion du virion à la fin du cycle de répli­ca­tion et, par consé­quent, la défaite de nou­velles cel­lules. Sous l’influence des inhi­bi­teurs de la neu­ra­mi­ni­dase, la résis­tance des virus aux effets néfastes de la sécré­tion de la muqueuse des voies res­pi­ra­toires est réduite.

En outre, les inhi­bi­teurs de la neu­ra­mi­ni­dase réduisent la pro­duc­tion de cyto­kines, empê­chant ain­si le déve­lop­pe­ment d’une réponse inflam­ma­toire locale. De sur­croit, ils réduisent la gra­vi­té des mani­fes­ta­tions sys­té­miques d’une infec­tion virale, comme la fièvre. Cepen­dant, les pro­fes­sion­nels décon­seillent l’utilisation de ces pro­duits pour trai­ter d’autres infec­tions virales res­pi­ra­toires aiguës. En effet, ils n’ont qu’un effet sélec­tif sur la neu­ra­mi­ni­dase du virus de la grippe.

Oseltamivir (Tamiflu)

Actuel­le­ment, l’oseltamivir (Tami­flu) est l’un des médi­ca­ments anti­vi­raux recom­man­dés par l’OMS pour le trai­te­ment et la pré­ven­tion de la grippe. La dose habi­tuelle d’oseltamivir est de 75 mg deux fois par jour pen­dant 5 jours (pour le trai­te­ment). Selon les recom­man­da­tions de l’OMS, il est néces­saire de com­men­cer le trai­te­ment le plus tôt pos­sible, car l’effet posi­tif est plus pro­non­cé dans ce cas.

Par ailleurs, il est recom­man­dé d’utiliser l’oseltamivir en asso­cia­tion avec d’autres médi­ca­ments anti­vi­raux, des induc­teurs d’interféron. En effet, cela empê­che­ra une nou­velle aug­men­ta­tion de la résis­tance et amé­lio­re­ra l’efficacité du trai­te­ment. Ce médi­ca­ment est éga­le­ment indi­qué pour la pré­ven­tion de la grippe chez les adultes et les enfants de plus d’un an après un contact avec un patient ayant reçu un diag­nos­tic de grippe.

Efficacité de l’oseltamivir

L’efficacité et le pro­fil de sécu­ri­té de l’oseltamivir sont bien éta­blis. Selon les résul­tats des études cli­niques, le médi­ca­ment réduit de manière signi­fi­ca­tive la durée des symp­tômes de la mala­die. Il limite aus­si la gra­vi­té de la pro­gres­sion de la mala­die et la fré­quence des com­pli­ca­tions. De plus, les résul­tats d’études par pla­ce­bo montrent que l’utilisation de l’oseltamivir réduit signi­fi­ca­ti­ve­ment l’incidence des com­pli­ca­tions de la grippe telles que la pneu­mo­nie et la bronchite.

Chez les enfants, l’utilisation de l’oseltamivir réduit d’environ 24 à 36 heures la durée de la mala­die dans le cas d’une évo­lu­tion non com­pli­quée et accé­lère le retour à une acti­vi­té nor­male par rap­port au pla­ce­bo. En outre, l’oseltamivir réduit de moi­tié le risque de com­pli­ca­tions des voies res­pi­ra­toires infé­rieures néces­si­tant une anti­bio­thé­ra­pie par rap­port au pla­ce­bo. En outre, les études cli­niques prouvent que l’oseltamivir pré­sente un pro­fil de sécu­ri­té favorable.

Zanamivir

Le zana­mi­vir a le même méca­nisme d’action que le médi­ca­ment pré­cé­dent. Avec ce médi­ca­ment ; on obtient un sou­la­ge­ment rapide de la fièvre, de l’intoxication et des symp­tômes catar­rhaux de la grippe. Les recherches ont mon­tré une effi­ca­ci­té maxi­male avec une ini­tia­tion pré­coce du trai­te­ment (dans les 24 heures sui­vant le début de la mala­die). De manière signi­fi­ca­tive, le zana­mi­vir réduit pra­ti­que­ment le besoin d’antipyrétiques le pre­mier jour du trai­te­ment. En même temps, en cas de trai­te­ment tar­dif, il contri­bue à la pré­ven­tion des com­pli­ca­tions bac­té­riennes néces­si­tant des antibiotiques.

Choix entre Oseltamivir et zanamivir

Ces deux médi­ca­ments sont très effi­caces contre les souches de la grippe sai­son­nière. Mais le zana­mi­vir n’est effi­cace que dans les sprays nasaux et les inha­la­teurs, ce qui rend son uti­li­sa­tion dif­fi­cile chez les patients âgés et les jeunes enfants. En outre, la voie d’administration par aéro­sol peut pro­vo­quer des effets secon­daires indé­si­rables, tels que le bron­chos­pasme ou l’œdème laryn­gé, de sorte que son admi­nis­tra­tion n’est pas tou­jours justifiée.

Les médi­ca­ments alter­na­tifs, le per­ami­vir et le lani­na­mi­vir ne béné­fi­cie pas d’une large appli­ca­tion. L’emploi du pre­mier se fait par voie intra­vei­neuse et le second par inha­la­tion. Cela rend son uti­li­sa­tion dif­fi­cile pour un large éven­tail de patients. Admi­nis­tré sous forme de gélule, l’oseltamivir ne pré­sente pas les incon­vé­nients des médi­ca­ments simi­laires. Par ailleurs, son emploi peut se faire pour trai­ter la grippe dans tous les groupes de patients, y com­pris les enfants et les per­sonnes âgées. En outre, il s’agit du seul groupe de cette caté­go­rie de médi­ca­ments le plus accessible.

Grippe : Efficacité des interférons (IFN) et leurs inducteurs

La pro­duc­tion d’interférons consti­tue la pre­mière ligne de défense cel­lu­laire contre une infec­tion virale, bien avant la syn­thèse d’anticorps spé­ci­fiques et d’autres fac­teurs immu­ni­taires. Contrai­re­ment aux anti­corps, les IFN inhibent les étapes intra­cel­lu­laires de la répli­ca­tion virale dans les cel­lules infectées.

De plus, ils confèrent une résis­tance au virus dans les cel­lules saines envi­ron­nantes. Pas­sant de la porte d’entrée de l’infection à la cir­cu­la­tion san­guine, les IFN se répar­tissent dans tout l’organisme, empê­chant les virus de se pro­pa­ger davantage.

La rela­tion entre le sys­tème IFN et les virus de la grippe béné­fi­cie d’une étude en détail. Ain­si, il en res­sort que la pro­téine NS1 du virus inhibe la pro­duc­tion d’IFN par les cel­lules infec­tées, ce qui contri­bue à la pro­gres­sion rapide de l’infection. Par ailleurs, cette pro­téine peut sup­pri­mer l’effet pro­tec­teur de l’IFN dans l’infection res­pi­ra­toire syn­cy­tiale et cer­taines autres infec­tions virales res­pi­ra­toires aiguës. Ces faits ont ser­vi de base à l’utilisation de pré­pa­ra­tions d’IFN dans le trai­te­ment et la pré­ven­tion de la grippe. Ils ont per­mis d’encourager l’utilisation d’inducteurs d’interféron à cette fin.

Les IFN recom­bi­nants natio­naux sont lar­ge­ment effi­caces. Il s’agit de : Alfa­ron, Gripp­fe­ron, Inga­ron (uti­li­sés sous forme de gouttes nasales), ain­si que Vife­ron (gel, pom­made, sup­po­si­toires), etc.

Les inducteurs d’interféron II

La nou­velle géné­ra­tion de médi­ca­ments com­prend les induc­teurs d’interféron (II). Ils ont non seule­ment de larges pro­prié­tés anti­vi­rales, mais aus­si un effet immunomodulateur.

En effet, les induc­teurs d’interféron II pré­sentent un cer­tain nombre d’avantages par rap­port aux IFN eux-mêmes. Ils sont légè­re­ment aller­gènes, n’entraînent pas la for­ma­tion d’anticorps contre l’IFN. De plus, ces sub­stances sti­mulent la pro­duc­tion pro­lon­gée de l’interféron propre à l’organisme.

Par consé­quent, cela est suf­fi­sant pour obte­nir des effets thé­ra­peu­tiques et pro­phy­lac­tiques. En outre, ces pro­duits se com­binent bien avec les anti­bio­tiques, les immu­no­mo­du­la­teurs et les autres anti­vi­raux. Leur emploi en com­bi­nai­son d’autres agents symp­to­ma­tiques uti­li­sés dans le trai­te­ment com­plexe de la grippe et d’autres infec­tions virales res­pi­ra­toires aiguës est tolé­rable. De sur­croit, la résis­tance virale aux induc­teurs d’interféron ne se forme pas.

Contre-indication des inducteurs d’interféron

Tous les médi­ca­ments les plus célèbres de ce groupe incluent :  Tilo­ron, Cyclo­fe­ron, Kago­cel, Neo­vir, etc. Tou­te­fois, la prise de fortes doses d’interféron peut entraî­ner l’apparition de divers effets secon­daires. On note par exemple le syn­drome grip­pal, qui est par­ti­cu­liè­re­ment fréquent.

D’autres effets plus rares sont la throm­bo­cy­to­pé­nie, la leu­co­pé­nie et les réac­tions auto-immunes. Les pro­fes­sion­nels décon­seillent l’utilisation des inter­fé­rons en cas d’hépatite auto-immune, de mala­dies graves du sys­tème car­dio­vas­cu­laire, de cir­rhose, de thy­roï­dite auto-immune.  Par ailleurs, le méde­cin doit éloi­gner tous les risques pos­sibles en cas de situa­tion grave afin de déter­mi­ner si le trai­te­ment à base d’inducteur d’interféron est l’option la plus efficace.

Grippe : autres types de médicaments dans le traitement

En plus des médi­ca­ments de pre­mier choix déjà men­tion­nés, il est éga­le­ment pos­sible de faire recours à cer­tains pro­duits effi­caces pour vite lut­ter contre le virus de la grippe.

Chlorure d’ambénonium

Cette sub­stance active fait réfé­rence aux acides ami­nés syn­thé­tiques. C’est un bon médi­ca­ment anti­vi­ral pour la grippe, la polio­myé­lite et l’encéphalite virale. Il active l’activité des glo­bules blancs, ce qui aide l’organisme à faire face aux infec­tions. L’effet maxi­mal se pro­duit 30 à 60 minutes après l’administration.

Ce médi­ca­ment est dis­po­nible sous deux formes : com­pri­més de 1, 5 et 10 mg et poudre. Le trai­te­ment de la grippe s’effectue pen­dant 3–4 jours avec une double dose de 5 mg. Pour les autres infec­tions, le sché­ma thé­ra­peu­tique consiste en 15–20 doses de 5–10 mg par jour ou tous les deux jours.

Ribonucléate de sodium

La sub­stance active est l’acide ribo­nu­cléique de la levure, qui s’obtient à par­tir de cham­pi­gnons. Ce pro­duit fait par­tie de la liste des meilleurs moyens de pré­ven­tion de la grippe et du SRAS. Son emploi est aus­si effi­cace dans le trai­te­ment des infec­tions her­pé­tiques, de la chla­my­dia, des mala­dies de la peau et des muqueuses qui résultent des virus. 

En effet, il s’agit d’un bon médi­ca­ment contre les infec­tions à arbo­vi­rus trans­mises par les insectes héma­to­phages. En plus de son acti­vi­té anti­vi­rale, il sti­mule le sys­tème immu­ni­taire par la for­ma­tion d’interféron, inhibe la crois­sance des tumeurs et a un effet anti­bac­té­rien. Il est dis­po­nible sous forme de poudre pour la pré­pa­ra­tion de solu­tions de per­fu­sion ou d’applications intraveineuses.

Acétate d’acridone Meglumine

Il s’agit d’un immu­no­mo­du­la­teur qui sti­mule la pro­duc­tion d’interférons dans l’organisme. Il a éga­le­ment des effets anti­vi­raux et anti­tu­mo­raux. Puisque la plus forte concen­tra­tion d’interférons se pro­duit dans le cer­veau, on uti­lise aus­si ce médi­ca­ment dans le trai­te­ment des neu­roin­fec­tions. Il s’agit par exemple des encé­pha­lites, ménin­gites séreuses et autres patho­lo­gies. L’acétate d’acridone meglu­mine est aus­si effi­cace contre l’herpès, les hépa­tites A, B, C et D. Il est dis­po­nible en ampoules et en com­pri­més. La récep­tion se fait selon un cer­tain sché­ma, qui dépend de la pres­crip­tion du médecin.

Umifenovir

Ce prin­cipe actif est la base des médi­ca­ments popu­laires contre la grippe, le parain­fluen­za, les adé­no­vi­rus, les rhi­no­vi­rus et cer­tains coro­na­vi­rus. En outre, il est aus­si effi­cace contre le rota­vi­rus chez les enfants de plus de 6 ans. Ce médi­ca­ment contri­bue à ren­for­cer le sys­tème immu­ni­taire et à aug­men­ter la résis­tance de l’organisme aux infec­tions virales. En outre, il réduit le risque de déve­lop­per des com­pli­ca­tions liées au virus. Tou­te­fois, il est prin­ci­pa­le­ment pro­duit sous forme de gélules et sa durée du trai­te­ment est de 5–7 jours. Dans le cas d’une pré­ven­tion, elle est de 2–3 semaines.

Kagocel

L’emploi du kago­cel, jusqu’à 96 heures après le début de la mala­die, a un effet thé­ra­peu­tique pro­non­cé dans la grippe non com­pli­quée. Il s’agit de celle qui résulte des virus A (H1N1), A (H3N2) et B. Par ailleurs, il convient d’utiliser ce médi­ca­ment dans le cas de la grippe qui résulte d’une amyg­da­lite bactérienne.

Enfin, le kago­cel a un effet thé­ra­peu­tique dans d’autres infec­tions virales res­pi­ra­toires aiguës (parain­fluen­za, adé­no­vi­rus). Il agit en rédui­sant la fièvre, en rac­cour­cis­sant et en atté­nuant les symp­tômes d’intoxication chez jusqu’à 90 % des patients. Selon les don­nées cli­niques et de labo­ra­toire (ana­lyses cli­niques du sang et de l’urine), Kago­cel ne pro­voque pas de réac­tions indé­si­rables et toxiques. De plus, il n’a pas d’effet immu­no­sup­pres­seur sur les para­mètres de l’immunité humo­rale et cellulaire.

Ribavirine

La riba­vi­rine a un large spectre d’action et figure sur les listes des médi­ca­ments les plus effi­caces contre la grippe A et B.  Elle s’emploie éga­le­ment dans le cas de diverses infec­tions virales res­pi­ra­toires aiguës et les infec­tions her­pé­tiques de types 1 à 3. En outre, ce médi­ca­ment convient pour le trai­te­ment des infec­tions exo­tiques telles que la fièvre hémor­ra­gique d’Asie cen­trale ou la fièvre du Nil occi­den­tal. Elle est dis­po­nible sous forme de gélules, de com­pri­més, ain­si qu’un concen­tré liquide pour pré­pa­rer des solu­tions pour compte-gouttes.

Grippe : Traitement chez les femmes enceintes et allaitantes

Les femmes enceintes doivent être par­ti­cu­liè­re­ment pru­dentes dans le choix de leurs médi­ca­ments. Par exemple, l’utilisation des anti­py­ré­tiques ne peut se fait que dans les cas extrêmes et sous la sur­veillance d’un méde­cin. En règle géné­rale, on pres­crit du para­cé­ta­mol ou de l’ibuprofène pour faire bais­ser la tem­pé­ra­ture et amé­lio­rer le bien-être. Paral­lè­le­ment, les femmes enceintes peuvent uti­li­ser l’oseltamivir dès les pre­miers signes de la mala­die pour sup­pri­mer le virus et pré­ve­nir les com­pli­ca­tions. Lorsque l’on pres­crit un médi­ca­ment à une femme qui allaite, il est néces­saire d’évaluer soi­gneu­se­ment les risques et les avan­tages potentiels.

En outre, compte tenu de la forte conta­gio­si­té de la grippe et de la ten­dance à déve­lop­per des com­pli­ca­tions, la femme allai­tante doit éga­le­ment faire atten­tion. En effet, il ne faut pas faire d’automédication ou uti­li­ser sans dis­cer­ne­ment les médi­ca­ments dis­po­nibles. Seul un méde­cin qua­li­fié peut éva­luer objec­ti­ve­ment l’état du patient et recom­man­der le trai­te­ment le plus effi­cace contre le virus. Il est par­ti­cu­liè­re­ment impor­tant de sur­veiller le trai­te­ment des infec­tions sai­son­nières chez les femmes enceintes, les jeunes enfants et les per­sonnes âgées. Toutes les recom­man­da­tions dans le cas des femmes enceintes sont les mêmes que chez les femmes allaitantes.

Grippe : Remède accompagnateur à la maison

Si la per­sonne n’est pas à haut risque, le trai­te­ment de la grippe se fait de manière symp­to­ma­tique. À la mai­son, il convient de suivre un régime. Il doit com­prendre non seule­ment des légumes et des fruits, mais aus­si leurs jus, des bois­sons aux fruits, de l’eau miné­rale sans gaz, des tisanes (menthe, camo­mille, fram­boise). L’apport quo­ti­dien opti­mal en eau pour une per­sonne malade est de 2 à 3 litres. Il est éga­le­ment pos­sible de boire de l’eau alca­line, des com­potes, des thés ou diverses décoc­tions de plantes.

En effet, la thé­ra­pie à domi­cile doit consis­ter en un thé au gin­gembre et du lait avec du miel. Le patient peut man­ger du pois­son, de la viande maigre, des pro­duits lai­tiers et des œufs. Ils per­met­tront d’éliminer rapi­de­ment les rési­dus de virus de l’organisme qui ont un effet néfaste sur un corps humain affai­bli. Il vaut la peine de renon­cer aux ali­ments lourds, gras et frits, à l’alcool, au cacao et aux pâtis­se­ries fraîches.  En outre, il est impor­tant de se repo­ser au lit et d’aérer constam­ment la pièce.

Pour que la mala­die dis­pa­raisse plus rapi­de­ment, il faut suivre toutes les ins­truc­tions du méde­cin, évi­ter le stress et se repo­ser. Cela per­met­tra au corps de se ren­for­cer et de faire face au virus plus rapidement.

Un remède popu­laire est l’inhalateur. En effet, il est pos­sible d’inhaler de la sauge, de l’eucalyptus ou de l’écorce de chêne. En outre, il ne faut pas oublier les phy­ton­cides, qui sont conte­nus dans les oignons et l’ail. Le patient peut aus­si les consom­mer frais. En effet, ils aident à résis­ter à divers virus.

Par ailleurs, ils rem­plissent le corps de vita­mines, micro et macro-élé­ments utiles. Ces élé­ments natu­rels aug­mentent l’immunité humaine et réduisent donc le risque de contrac­ter un autre virus. Le recours à ces solu­tions vient en com­plé­ments aux trai­te­ments médicamenteux.

 

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