HomeSantéGrossesse et Diabète : Généralités, Causes, Symptômes, Diagnostic, Traitement, Prévention

Grossesse et Diabète : Généralités, Causes, Symptômes, Diagnostic, Traitement, Prévention

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La régu­la­tion de la gly­cé­mie chez la femme enceinte connait une évo­lu­tion au cours de la gros­sesse. En effet, lors de la pre­mière moi­tié de la gros­sesse, on note une aug­men­ta­tion de la quan­ti­té de sécré­tion d’insuline et de la sen­si­bi­li­té à celle-ci. Il en découle des baisses de gly­cé­mies, notam­ment la nuit puis au réveil.

Ensuite, on constate une dimi­nu­tion de la tolé­rance au glu­cose pen­dant la 2e moi­tié de la gros­sesse ain­si qu’une hausse de sécré­tions d’hormones fémi­nines par le pla­cen­ta. Cela entrave l’action de l’insuline dans l’organisme, ame­nant donc le pan­créas à sécré­ter davan­tage cette hor­mone. Mal­heu­reu­se­ment, le pan­créas peut connaitre un dys­fonc­tion­ne­ment et ne plus sécré­ter l’insuline en quan­ti­té suffisante.

Le main­tien d’une gly­cé­mie nor­male deve­nant pro­blé­ma­tique, l’hyperglycémie sur­vient à cer­tains moments puis s’installe un dia­bète ges­ta­tion­nel. Cet état d’excès de glu­cose dans le sang de la mère atteint le fœtus et accé­lère la crois­sance pon­dé­rale de celui-ci. Voi­là com­ment appa­raît le dia­bète ges­ta­tion­nel. Retrou­vez dans cet article toute l’information concer­nant ce mal de grossesse.

Définition : diabète, grossesse et diabète gestationnel

Le dia­bète est une mala­die chro­nique qui appa­raît lorsque le pan­créas ne pro­duit pas suf­fi­sam­ment d’hormone qui sert à régu­ler la concen­tra­tion de sucre dans le sang.

On parle de gros­sesse lorsqu’une femme porte un fœtus dans son uté­rus et qu’il gran­dit en elle. La gros­sesse d’une femme dure envi­ron 40 semaines, ou un peu plus de 9 mois, à par­tir de la der­nière période de mens­trua­tions jusqu’à la nais­sance de l’enfant.

Le dia­bète ges­ta­tion­nel encore appe­lé dia­bète de gros­sesse est l’augmentation de la gly­cé­mie (quan­ti­té de sucre dans le sang) qui appa­raît chez une femme enceinte pen­dant la gros­sesse et dis­pa­raît après l’accouchement.

Le dia­bète ges­ta­tion­nel est à ne pas confondre avec le dia­bète pré­ges­ta­tion­nel, exis­tant avant la grossesse.

Les causes d’un diabète gestationnel

Pen­dant la gros­sesse, la régu­la­tion de la gly­cé­mie de la femme enceinte évolue.

En effet, durant la pre­mière moi­tié de la gros­sesse, le taux de sécré­tion d’insuline et la sen­si­bi­li­té à cette hor­mone aug­mentent. En géné­ral, cela se tra­duit par des baisses de la gly­cé­mie (taux de glu­cose dans le sang) appe­lées hypo­gly­cé­mies. On constate sou­vent cela chez la femme enceinte dans la nuit et au réveil.

Lors de la 2e moi­tié de la gros­sesse, l’organisme de la femme enceinte tolère moins le glu­cose. La hausse de sécré­tion des hor­mones fémi­nines par le pla­cen­ta conduit à une résis­tance de l’organisme à l’action de l’insuline. Pour faire face à cette réac­tion, le pan­créas sécrète encore plus d’insuline.

Cepen­dant, chez quelques femmes, le pan­créas peut ne pas bien fonc­tion­ner, ne par­ve­nant pas à sécré­ter assez d’insuline pour main­te­nir une gly­cé­mie nor­male. Cela entraine par la suite une hyper­gly­cé­mie, qui se tra­duit fina­le­ment par un dia­bète de gros­sesse. Le pic de gly­cé­mie se constate d’abord après les repas, on parle d’hyperglycémie post­pran­diale. Puis, cela se remarque même à jeun.

Le glu­cose, pré­sent en excès dans le sang de la mère, s’introduit dans le pla­cen­ta et atteint le fœtus. Cela accé­lère la crois­sance pon­dé­rale de ce der­nier. En d’autres termes, il prend du poids de façon dis­pro­por­tion­née par rap­port à son âge.

Les facteurs de risques du diabète gestationnel

De nom­breux fac­teurs carac­té­risent le risque de déve­lop­per un dia­bète de gros­sesse. Est plus expo­sé au dia­bète ges­ta­tion­nel, la femme ayant :

  • 35 ans ou plus ;
  • Un membre de sa famille directe vivant avec le dia­bète de type 2 ;
  • Une gros­sesse multiple ;
  • Un IMC, soit un indice de masse cor­po­rel, égal ou supé­rieur à 30 avant sa situa­tion de gros­sesse ou pris du poids au-delà des recom­man­da­tions lors des deux pre­miers tri­mestres de grossesse ;
  • Déjà enfan­té un bébé dont le poids est supé­rieur à 4 kg (9 lb) ;
  • Un anté­cé­dent de dia­bète de gros­sesse (au cours d’une gros­sesse précédente) ;
  • Pris de façon régu­lière un médi­ca­ment conte­nant de cortisone ;
  • Le syn­drome des ovaires polykystiques ;
  • Une peau déco­lo­rée, en géné­ral bru­nâtre au niveau du cou et sous les bras ;
  • Des taux de gly­cé­mie anor­ma­le­ment éle­vés dans le pas­sé, soit un diag­nos­tic de pré­dia­bète ou d’intolérance au glucose.

Une femme qui est d’une des­cen­dance autoch­tone, lati­no-amé­ri­caine, asia­tique, arabe ou afri­caine est éga­le­ment sujette à déve­lop­per un dia­bète de grossesse.

Les symptômes d’une grossesse diabète

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Une femme enceinte et dia­bé­tique pré­sente des symp­tômes fré­quents comme ceux obser­vés lors d’une gros­sesse nor­male. Par­fois, ces symp­tômes passent inaper­çus. Les mani­fes­ta­tions d’un dia­bète ges­ta­tion­nel se rap­portent à une fatigue inha­bi­tuelle, soif exa­gé­rée, maux de tête et hausse du volume des urines et de leur fréquence.

Fatigue inhabituelle

La fatigue est une sen­sa­tion désa­gréable qu’on res­sent lorsqu’on est enceinte. Elle peut être due à un manque de som­meil ou qui peut faire suite à un effort phy­sique ou une acti­vi­té intel­lec­tuelle intense. C’est un pro­ces­sus normal.

La fatigue devient inha­bi­tuelle si elle per­siste mal­gré le som­meil et le repos chez la femme enceinte. Il est pré­co­ni­sé d’aller consul­ter un médecin.

Soif exagérée

La soif exa­gé­rée, c’est une envie de boire assez d’eau. C’est un symp­tôme de dia­bète. Sou­vent, les dia­bé­tiques boivent assez d’eau, car il y a trop de sucre dans leur sang. En effet, l’eau per­met d’éliminer le sucre, ce qui aug­mente le volume d’urine chez un diabétique.

Maux de tête

Les maux de tête sont une mani­fes­ta­tion récur­rente chez la femme enceinte. Ils sur­viennent chez une femme enceinte dia­bé­tique, car le sucre est trop éle­vé dans le sang.

Urine fréquente

L’urine est fré­quente à cause de la consom­ma­tion exces­sive d’eau. Cela jus­ti­fie éga­le­ment le volume impor­tant des urines.

Les complications

Le dia­bète au cours d’une gros­sesse pré­sente des com­pli­ca­tions pour la femme ain­si que pour l’enfant :

  • En ce qui concerne la femme enceinte, elle risque de faire un accou­che­ment pré­ma­tu­ré ou par césa­rienne. En effet, l’accouchement vagi­nal sera très dif­fi­cile pour elle à cause du poids du bébé. Elle est aus­si expo­sée à plu­sieurs mala­dies au cours de la gros­sesse comme l’hypertension ;
  • Pour le bébé, déjà à la nais­sance, il aura un poids plus éle­vé que la nor­male (plus de 4 kg ou 9 lb). Pen­dant l’accouchement, il aura des blo­cages lors de la sor­tie des épaules.

Une bonne prise en charge du dia­bète ges­ta­tion­nel per­met de réduire de manière consi­dé­rable les risques de com­pli­ca­tions, autant pour la mère que pour le bébé.

Les conséquences du diabète chez la femme enceinte

Le dia­bète ges­ta­tion­nel a plu­sieurs impacts sur la mère ain­si que sur l’enfant.

Les conséquences chez le bébé

Une hypo­gly­cé­mie (gly­cé­mie trop basse) peut être obser­vée chez le bébé dès sa nais­sance. En effet, après sa nais­sance, ne rece­vant plus cet apport d’origine mater­nelle, le bébé, pré­sente sou­vent une baisse de la gly­cé­mie. En fait, son orga­nisme n’est pas encore capable de régu­ler son taux de sucre sanguin.

À cet effet, durant les pre­miers jours du bébé, il est réa­li­sé des pré­lè­ve­ments d’une goutte de sang en vue de doser sa gly­cé­mie. Ces dosages sont effec­tués dans le but de s’assurer que celle-ci ne chute pas de manière anor­male. Les ano­ma­lies consta­tées après l’examen san­guin peuvent être cor­ri­gées à tra­vers une ali­men­ta­tion du bébé précoce.

De même, la hausse constante de la gly­cé­mie chez la femme au cours de la gros­sesse fait gros­sir bébé rapi­de­ment. En consé­quence, on a un gros bébé à la nais­sance. On parle de macro­so­mie fœtale, soit un bébé (né à terme) ayant à la nais­sance un poids au-delà de 4 kg.

Notez qu’en géné­ral, une telle situa­tion de sur­poids est à l’origine d’un accou­che­ment dif­fi­cile. Cela requiert sou­vent le recours à des méthodes ins­tru­men­tales. Quelques fois, une césa­rienne est incontournable.

Par ailleurs, le bébé peut man­quer de cal­cium dans le sang ou avoir des dif­fi­cul­tés res­pi­ra­toires à la nais­sance. Dans les cas très ris­qués, il y a le risque de la mort du fœtus in utero.

Les conséquences pour la femme enceinte

Pour la femme enceinte, elle est expo­sée à des avor­te­ments spon­ta­nés, des infec­tions uri­naires, une hyper­ten­sion arté­rielle avec des œdèmes. À cela s’ajoute le risque :

  • D’un décol­le­ment du placenta ;
  • D’accouchement pré­ma­tu­ré ;
  • Et de crois­sance tar­dive du fœtus.

Sont éga­le­ment asso­ciés à un dia­bète gestationnel :

  • Le risque éle­vé de césa­rienne, notam­ment lorsque la femme en état de gros­sesse est en sur­poids ou obèse ;
  • De l’anxiété, des suites de l’annonce du diag­nos­tic de dia­bète de grossesse ;
  • Une réci­dive de la mala­die au cours d’une pro­chaine grossesse.

Selon les études, le dia­bète ges­ta­tion­nel dis­pa­raît après l’accouchement. Mais ces femmes sont expo­sées aux risques de dia­bète (type 1 ou type 2) sur plu­sieurs mois voire plu­sieurs années.

Dépistage

Entre la 24e et la 28e semaine de gros­sesse, le test de dépis­tage du dia­bète ges­ta­tion­nel est recom­man­dé chez toutes les femmes enceintes. En revanche, pour les femmes plus à risque de déve­lop­per un dia­bète de gros­sesse, le test doit être réa­li­sé plutôt.

Pour la réa­li­sa­tion de ce test, il est recom­man­dé de se rendre dans un centre de san­té. Le test de dépis­tage consiste, 1 heure après l’ingestion d’un liquide ren­fer­mant 50 g de glu­cose, à mesu­rer la gly­cé­mie. Lorsque le résul­tat est :

  • Infé­rieur à 7,8 mmol/L, le test est normal ;
  • Com­pris entre 7,8 et 11,0 mmol/L, il est pré­co­ni­sé d’effectuer un test d’hyperglycémie orale pro­vo­quée (HGPO) afin de cla­ri­fier le résultat ;
  • Supé­rieur à 11,0 mmol/L, cela confirme la pré­sence de dia­bète gestationnel.

Le test d’HGPO revient à injec­ter à la femme enceinte un liquide sucré ren­fer­mant 75 g de glu­cose. Ensuite, trois prises de sang sont réa­li­sées, notamment :

  • À jeun ;
  • 1 heure après avoir ingé­ré le liquide sucré ;
  • Et 2 heures après l’ingestion du liquide sucré.

La pré­sence de dia­bète ges­ta­tion­nel est effec­tive lorsque le résul­tat du diag­nos­tic pré­sente au moins une valeur égale ou supé­rieure à :

  • 5,3 mmol/L à jeun ;
  • 10,6 mmol/L 1 heure après l’administration du liquide sucré ;
  • 9,0 mmol/L 2 heures après avoir ingé­ré le liquide sucré.

Traitement d’un diabète gestationnel

Le trai­te­ment d’un dia­bète ges­ta­tion­nel se fait selon deux étapes à savoir : un trai­te­ment au cours de la gros­sesse et un autre après l’accouchement.

Suivi au cours de la grossesse

La femme enceinte et atteinte du dia­bète doit être sui­vie par un dié­té­ti­cien ou nutri­tion­niste pour un contrôle et régime ali­men­taire. Ain­si, elle pour­ra faire assez d’effort pour lut­ter contre le sur­poids et réduire l’apport du glu­cose. Toute une hygiène de vie est à suivre.

Atten­tion, la femme enceinte dia­bé­tique ne doit pas prendre des médi­ca­ments anti­dia­bé­tiques. En effet, cela aura des incon­vé­nients sur le bébé. Mais, l’insuline peut être pres­crite par le méde­cin, dans le cas où le chan­ge­ment d’hygiène de vie s’avèrerait insuf­fi­sant.

Il est conseillé de réa­li­ser des écho­gra­phies mor­pho­lo­giques pour le fœtus afin de contrô­ler la quan­ti­té et la qua­li­té du liquide amnio­tique. Ain­si, pour évi­ter limi­ter les risques de com­pli­ca­tions à la mère et à l’enfant, une sur­veillance minu­tieuse et rap­pro­chée est requise.

Suivi après l’accouchement

Une femme enceinte qui pré­sente un dia­bète ges­ta­tion­nel court le risque d’être dia­bé­tique à vie. Après l’accouchement, elle doit donc conti­nuer de suivre le nutri­tion­niste ou le dié­té­ti­cien, afin d’éviter l’obésité. Un contrôle conti­nu du taux de gly­cé­mie et un sui­vi par un endo­cri­no­logue sont requis.

Sur­tout, il est recom­man­dé de pra­ti­quer l’allaitement aus­si­tôt dès la nais­sance, et ce, pen­dant les quatre pre­miers mois de bébé.

Par ailleurs, pour les gros­sesses sui­vantes, la femme enceinte doit suivre des ana­lyses de façon pério­dique. Au début de sa gros­sesse, une prise en charge et un régime ali­men­taire sont obligatoires.

Conseils pour éviter le diabète pendant la grossesse

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En pré­ven­tion au dia­bète pen­dant la gros­sesse, il faut essen­tiel­le­ment veiller à son ali­men­ta­tion. En effet, consom­mez des ali­ments bien équi­li­brés et contrô­lés en glu­cides (sucres). L’objectif est de limi­ter le sucre et dans le même temps ne pas avoir un taux de sucre très bas dans le sang.

Ain­si pour gérer l’impact de son ali­men­ta­tion sur la gly­cé­mie, vous pou­vez faire atten­tion à l’Index Gly­cé­mique (IG) des ali­ments. L’Index Gly­cé­mique d’un ali­ment est la capa­ci­té à aug­men­ter le taux de sucre dans le sang par rap­port à une valeur de réfé­rence, le glucose.

Plus l’Index Gly­cé­mique (IG) d’un ali­ment est impor­tant, plus il fait mon­ter la gly­cé­mie de manière consi­dé­rable. Ain­si, lorsque vous souf­frez d’un dia­bète ges­ta­tion­nel, pri­vi­lé­giez les ali­ments à IG bas ou moyen. Évi­tez donc les ali­ments à IG éle­vé qui font aug­men­ter trop sévè­re­ment votre glycémie.

Les aliments à éviter

Voi­ci une liste de quelques ali­ments à Index Gly­cé­mique éle­vé à éviter :

  • Les bois­sons sucrées et les bois­sons light ;
  • La pâte à tar­ti­ner, le miel, la confi­ture et le sucre (limi­tez leur ajout aux repas) ;
  • Les des­serts sucrés et les pâtisseries ;
  • Les des­serts comme les pâtis­se­ries, les crèmes des­serts et les glaces ;
  • Les bon­bons, les sucre­ries et les barres chocolatées…

Ne vous pri­vez pas d’un bon des­sert si vous en avez envie, mais seule­ment, si vos résul­tats gly­cé­miques le per­mettent et sur­tout de manière occa­sion­nelle. Une fois par semaine est rai­son­nable. Vous pou­vez prendre du des­sert à la fin du repas après avoir consom­mé une belle quan­ti­té de légumes qui atté­nuent la charge gly­cé­mique du repas.

Les aliments à privilégier

Pré­fé­rez l’eau plate ou nature ou pour une touche plus fes­tive avec des gla­çons et une ron­delle de citron ou des feuilles de menthe. Les jus de tomate ou de légumes consti­tuent éga­le­ment une bonne alter­na­tive pour les apéritifs.

Les jus de fruits natu­rels sont aus­si conseillés. Alors, si vous cra­quez pour un verre de jus de fruits, ser­vez-vous un petit verre (150 ml) à prendre en lieu et place d’un fruit. Sur­tout, buvez de l’eau avant le repas afin de limi­ter son effet sur l’augmentation de votre gly­cé­mie. Ne buvez sur­tout pas de jus de fruits à jeun !

Consom­mez du sucre roux et la cas­so­nade, mais aus­si, à for­tio­ri pour les confi­tures clas­siques et le miel. Pour le petit déjeu­ner, optez pour du beurre sur votre tar­tine tout en uti­li­sant des pro­duits bios.

De temps à autre, dans le week-end par exemple, auto­ri­sez l’équivalent d’une cuillère à soupe de confi­ture sans sucre à votre ali­men­ta­tion. Vous en trou­ve­rez au rayon bio ou dié­té­tique. De même, pour appor­ter du gout sucré à vos bois­sons, misez sur le sirop d’agave ou le fruc­tose, leur IG étant res­pec­ti­ve­ment de 15 et de 30 contre 100 pour le sucre. Vous en trou­ve­rez aus­si en grande sur­face au rayon bio.

Pour ce qui est de la pâte à tar­ti­ner, pré­fé­rez la purée d’amande com­plète sans sucre ajou­té à laquelle vous pou­vez ajou­ter un peu de sirop d’agave.

En somme, le dia­bète ges­ta­tion­nel n’a pas d’effet néfaste sur la mal­for­ma­tion de l’enfant. De même, ce der­nier ne pré­sente aucun signe dia­bé­tique à sa nais­sance. Ain­si, une femme enceinte pré­sen­tant un dia­bète ges­ta­tion­nel peut bien vivre avec. Mais elle doit consul­ter son méde­cin trai­tant régu­liè­re­ment, appli­quer les pres­crip­tions et suivre les conseils de son nutri­tion­niste ou dié­té­ti­cien pour amé­lio­rer son hygiène de vie.

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