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ANAPEN : INDICATIONS, POSOLOGIE, CONTRE-INDICATIONS, EFFETS INDÉSIRABLES, RECOMMANDATIONS

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ANAPEN est un médi­ca­ment dis­po­nible dans de plus d’une phar­ma­cie ou offi­cine en France, aus­si bien en vente libre que sur ordon­nance. Com­po­sé de la sub­stance active adré­na­line, il est uti­li­sé en par­ti­cu­lier pour sou­la­ger les symp­tômes de l’anaphylaxie. Étant don­né qu’il s’agit d’un auto-injec­teur, la mai­trise de la tech­nique de son admi­nis­tra­tion consti­tue l’une des prin­ci­pales pré­oc­cu­pa­tions des acteurs de la san­té. Alors qu’est-ce que ANAPEN ? Quelles sont ces indi­ca­tions et contre-indi­ca­tions ? Quelle est la poso­lo­gie ain­si que sa tech­nique d’administration recom­man­dée ? Quels sont ses effets ? Quelles sont les diverses pré­cau­tions d’usage ? Voi­ci les réponses !

ANAPEN : Présentation

ANAPEN est un médi­ca­ment appe­lé auto-injec­teur qui contient la sub­stance active épi­né­phrine (adré­na­line). Cette der­nière fait par­tie de la classe des prin­cipes actifs connus sous le nom « sym­pa­tho­mi­mé­tiques ». À la base, l’épinéphrine est une hor­mone natu­rel­le­ment pro­duite par le corps, prin­ci­pa­le­ment en cas de stress. C’est aus­si la rai­son pour laquelle elle est un agent vaso­pres­seur. Autre­ment dit, elle est sus­cep­tible d’augmenter la pres­sion du sang dans les vaisseaux.

Alter­na­tive à Epi­Pen, éga­le­ment un auto-injec­teur d’adrénaline, ANAPEN est dis­po­nible par­fois sans ordon­nance qui se pré­sente sous 3 formes à savoir :

  • Dis­po­si­tif d’auto-injection de 150 μg/0,3ml avec 2 seringues préremplies ;
  • Dis­po­si­tif d’auto-injection de 300 μg/0,3 ml avec 2 seringues pré­rem­plies de solu­tion d’adrénaline ;
  • Dis­po­si­tif d’auto-injection de 500 μg/0,3 ml éga­le­ment avec 2 seringues pré­rem­plies de cette solution.

Par ailleurs, il com­prend d’autres ingré­dients (exci­pients) comme le chlo­rure de sodium, l’acide chlor­hy­drique, le méta­bi­sul­fite de sodium et le caou­tchouc naturel.

ANAPEN : Indications et contre-indications

ANAPEN est géné­ra­le­ment indi­qué pour le trai­te­ment d’urgence de la com­pli­ca­tion des aller­gies, l’anaphylaxie carac­té­ri­sée par le choc ana­phy­lac­tique. D’autre part, ce médi­ca­ment com­prend quelques contre-indications.

Indications

Les mani­fes­ta­tions néces­si­tant ANAPEN incluent l’urticaire et celles de l’œdème de Quincke, qui résultent des mêmes réac­tions aller­giques. De plus, les aller­gènes en cause sont :

  • Les sub­stances conte­nues dans cer­tains médicaments ;
  • Le latex ;
  • Les sérums et transfusions ;
  • Les sub­stances conte­nues dans les ali­ments ;
  • Les piqures d’insectes.

En prin­cipe, au cours d’une réac­tion de type aller­gique, la ten­sion arté­rielle peut chu­ter consi­dé­ra­ble­ment en pro­vo­quant chez les vic­times une dif­fi­cul­té à res­pi­rer. Cela peut s’accompagner du gon­fle­ment de la gorge, des bouf­fées de cha­leur, de la diar­rhée, des crampes d’estomac et d’une fai­blesse géné­ra­li­sée. Ce sont les signes typiques d’une aggra­va­tion des aller­gies. L’adrénaline ou épi­né­phrine ou encore ANAPEN agit dans l’organisme pour réduire ces symptômes.

Outre l’anaphylaxie, ANAPEN est pres­crip­tible à toutes les per­sonnes qui pré­sentent un bron­chos­pasme, un asthme bron­chique ou une asys­tole (forme d’arrêt car­diaque). En cas de sai­gne­ment des vais­seaux de la peau ain­si que des muqueuses, d’une hypo­ten­sion arté­rielle ou d’une hypo­gly­cé­mie, le pra­ti­cien peut pres­crire ANAPEN.

D’autre part, le dis­po­si­tif d’injection ANAPEN est uti­li­sé lors des inter­ven­tions chi­rur­gi­cales qui ont pour but de trai­ter la conjonc­ti­vite. Par exemple, on peut pro­cé­der à la dila­ta­tion des pupilles. Dans cer­tains cas par contre, l’ANAPEN agit effi­ca­ce­ment pour le trai­te­ment du glau­come pri­mi­tif à angle ouvert et du priapisme.

Contre-indications

ANAPEN est décon­seillé prin­ci­pa­le­ment en cas d’hypersensibilité au prin­cipe actif (adré­na­line) et aux exci­pients, notam­ment les sul­fites. En plus de cette hyper­sen­si­bi­li­té, ce médi­ca­ment peut être non recom­man­dé pour le trai­te­ment de la tachy­aryth­mie (irré­gu­la­ri­tés des bat­te­ments ou de l’hypertension arté­rielle. Aus­si, dans cer­tains cas de car­dio­pa­thie isché­mique et de fibril­la­tion ven­tri­cu­laire, on recom­mande d’utiliser ANAPEN avec pru­dence, voire de ne pas l’employer du tout.

ANAPEN : Grossesse et allaitement

ANAPEN

En ce qui concerne l’indication du dis­po­si­tif ANAPEN chez les femmes enceintes, l’incertitude per­siste. De fait, à ce jour, aucune étude n’a per­mis de confir­mer ou non son inno­cui­té. Tou­te­fois, on recom­mande de s’en ser­vir chez ces femmes seule­ment s’il ne pré­sente aucun risque pour le fœtus. Dans le même temps, le risque devrait l’emporter sur le béné­fice escomp­té chez la mère.

En effet, les experts estiment que la sub­stance active (adré­na­line) est sus­cep­tible de réduire de façon très signi­fi­ca­tive le flux du sang dans le pla­cen­ta. De plus, elle a plus de faci­li­té à pas­ser dans le lait de la mère. Alors, ANAPEN devrait être évi­té aus­si bien pen­dant la gros­sesse que pen­dant l’allaitement. Il vous revient au méde­cin de prendre les dis­po­si­tions nécessaires.

ANAPEN : effets positifs sur l’organisme

ANAPEN a plu­sieurs effets posi­tifs sur l’organisme. Entre autres, on peut citer :

  • Aug­men­ta­tion de la fré­quence et de la force des contrac­tions du cœur ;
  • Amé­lio­ra­tion de la conduc­tion auri­cu­lo-ven­tri­cu­laire (conduc­tion AV) ;
  • Aug­men­ta­tion de l’automatisme ;
  • Déclen­che­ment d’une vasoconstriction ;
  • Aug­men­ta­tion de la demande en oxygène ;
  • Aug­men­ta­tion de la pres­sion arté­rielle (pou­vant réduire le rythme cardiaque) ;
  • Dimi­nu­tion du tonus et de la motri­ci­té du trac­tus gas­tro-intes­ti­nal (qui pro­vo­quait des vomissements) ;
  • Déten­tion des muscles [muscles des bronches.

En dehors de ces effets, il sem­ble­rait que l’adrénaline aide dans la réduc­tion de la pres­sion intrao­cu­laire. De plus, elle déclenche une hyper­gly­cé­mie et aug­mente les concen­tra­tions d’acides gras libres (acides gras non esté­ri­fiés) dans le sang.

ANAPEN : posologie et mode d’administration

Il est très facile d’utiliser le dis­po­si­tif ANAPEN. La poso­lo­gie doit être rigou­reu­se­ment res­pec­tée afin d’éviter la com­pli­ca­tion des effets secon­daires éventuels.

Posologie

Pour admi­nis­trer la dose idéale d’ANAPIN, les pra­ti­ciens prennent en compte plu­sieurs fac­teurs. Ce sont :

  • Le poids corporel ;
  • Le risque de réac­tion aller­gique [sen­si­bi­li­sa­tion] ;
  • La capa­ci­té à tolé­rer le médicament.

Ain­si, sur la base de ces para­mètres, les enfants doivent rece­voir une dose de 0,3 mg lorsqu’ils ont un poids supé­rieur ou égal à 30 kg. Ceux dont le poids est com­pris entre 15 et 30 kg peuvent se voir admi­nis­trer une dose régu­lière de 0,15 mg. Pour ceux qui ont un poids infé­rieur 15 kg, le méde­cin peut pro­po­ser d’autres doses. Quant aux adultes, ils doivent s’injecter des doses régu­lières d’injection d’adrénaline de 0,3 mg bien que cela soit ajustable.

Mode d’administration

Le médi­ca­ment ANAPEN est injec­table dans la cuisse. En géné­ral, la vic­time se sert d’un dis­po­si­tif auto­ma­tique unique et spé­cial. On dit que ce der­nier res­semble le plus sou­vent à un sty­lo qu’on retire d’abord de l’emballage [car­ton]. Par la suite, il fau­dra l’activer en enle­vant son capu­chon de sécu­ri­té puis on pose la pointe sur la cuisse. On main­tient ain­si pen­dant quelques secondes seule­ment [10 secondes].

Le fait de pro­cé­der ain­si per­met éga­le­ment d’activer le pis­ton. Par la suite, une aiguille que com­prend le dis­po­si­tif est enfon­cée à l’intérieur du muscle de la cuisse. La dose d’adrénaline est ain­si injec­tée dans le corps. Après l’injection, il res­te­rait peut-être quelques gouttes de la solu­tion injec­table. La voie d’administration du médi­ca­ment ANAPEN est donc intramusculaire.

Précautions d’emploi

Après l’injection d’adrénaline dans les muscles de la cuisse, la vic­time doit immé­dia­te­ment consul­ter un méde­cin puisqu’il s’agit d’un trai­te­ment d’urgence. Ce der­nier per­met donc réduire la gra­vi­té des symp­tômes ain­si que les com­pli­ca­tions éven­tuelles, le temps que la per­sonne soit prise en charge.

Tou­te­fois, si elle ne voit pas ses symp­tômes réduire 10 minutes après la pre­mière dose d’ANAPEN, elle peut s’injecter de nou­veau la deuxième solu­tion conte­nue dans le second sty­lo. On rap­pelle qu’il est très impor­tant de se confor­mer à la poso­lo­gie pro­po­sée par le pra­ti­cien. En réa­li­té, outre les fac­teurs sus­men­tion­nés, le méde­cin peut consi­dé­rer d’autres élé­ments lors de l’indication de la poso­lo­gie. Il n’est donc pas pru­dent que la vic­time la modi­fie. Il en est de même pour le mode d’administration.

D’autre part, les cher­cheurs sont exi­geants quant à la mai­trise de l’emploi du dis­po­si­tif. Tous les pro­fes­sion­nels doivent de cette part apprendre à leurs patients l’utilisation de ce médi­ca­ment. En cas de doute ou d’oubli, ceux-ci doivent les consul­ter de nou­veau pour une nou­velle démonstration.

Concer­nant les condi­tions de conser­va­tion du dis­po­si­tif auto-injec­table ANAPEN, on peut dire que le sty­lo doit tou­jours être gar­dé dans son tube et sur­tout à une tem­pé­ra­ture ambiante. Cela lui per­met d’être pro­té­gé, donc bien conser­vé. Lorsque l’aspect de la solu­tion d’adrénaline injec­table change d’aspect [cou­leur et rési­dus de par­ti­cules], il est recom­man­dé de ne pas l’utiliser. Sauf si on obtient l’aval d’un pro­fes­sion­nel de san­té. De plus, ANAPEN doit être gar­dé hors de la por­tée des enfants.

Précautions pour l’environnement

Les médi­ca­ments comme ANAPEN ne doivent pas être jetés dans les eaux usées [toi­lettes ou évier]. En outre, on ne doit pas les jeter sur les ordures ména­gères, car ils contiennent des sub­stances nocives pour l’environnement et les occu­pants des mai­sons. Il serait donc sou­hai­table de prendre ren­dez-vous chez un méde­cin afin que celui-ci explique les pro­cé­dures d’évacuation les médi­ca­ments péri­més ou déjà utilisés.

ANAPEN : Effets indésirables

À l’instar de la majo­ri­té des médi­ca­ments dis­po­nibles sur le mar­ché, ANAPEN est sus­cep­tible de pro­vo­quer dans cer­taines cir­cons­tances quelques effets secon­daires. Ce sont des réac­tions indé­si­rables qu’on observe après la prise d’un médi­ca­ment, même à des doses thé­ra­peu­tiques. Dans le cas du dis­po­si­tif ANAPEN, on dis­tingue des effets fré­quents et peu fré­quents. Ils vont de légers à graves.

Effets fréquents

Les effets fré­quents s’observent chez 1 per­sonne sur 100. Ils incluent :

  • L’anxiété ;
  • La peur ;
  • Les ver­tiges ;
  • Les maux de tête ;
  • Les nau­sées ;
  • Les agi­ta­tions ;
  • Les trem­ble­ments ;
  • La pâleur ;
  • La ten­sion ;
  • La dif­fi­cul­té de mic­tion avec hyper­pla­sie prostatique ;
  • Les vomis­se­ments ;
  • La trans­pi­ra­tion excessive ;
  • Les bat­te­ments du cœur ;
  • La trans­pi­ra­tion ;
  • La fai­blesse généralisée.

Lorsqu’une vic­time res­sent l’un de ces symp­tômes, il est recom­man­dé de consul­ter un méde­cin. Bien qu’ils soient peut-être légers, ils peuvent pro­vo­quer des com­pli­ca­tions. Le spé­cia­lise sau­ra alors dans quelles mesures il pour­rait éta­blir un plan de soulagement.

Néan­moins, la vic­time peut cher­cher à mieux com­prendre son état ain­si que les avan­tages et incon­vé­nients de son médi­ca­ment. En outre, ces effets indé­si­rables sont si légers qu’ils peuvent dis­pa­raître avec le temps sans traitement.

Effets graves

Par ailleurs, il est encore plus néces­saire de se rendre aux urgences si les effets sui­vants apparaissent :

  • Des dou­leurs à la cage thoracique ;
  • Des infec­tions sur la zone de l’injection [gon­fle­ment, rou­geur, bru­lure ou zone sensible] ;
  • Des dif­fi­cul­tés à respirer ;
  • Une aug­men­ta­tion des bat­te­ments du cœur ou de la fré­quence cardiaque ;
  • Des signes avant-cou­reurs des AVC [acci­dents vas­cu­laires céré­braux] : dif­fi­cul­tés d’élocution, fai­blesse géné­rale, vision floue, étour­dis­se­ments, etc.] ;
  • Un rythme car­diaque non régulier ;
  • Des troubles du sys­tème ner­veux (troubles de mémoire, troubles de som­meil, paranoïa).

Il convient de rap­pe­ler que de nom­breuses per­sonnes pré­sentent des effets autres que ceux men­tion­nés. Par consé­quent, il fau­dra lire la notice du médi­ca­ment ANAPEN avant son uti­li­sa­tion. Ain­si, on peut s’y attendre.

ANAPEN : Surdosage

ANAPEN

Que faire en cas de sur­do­sage ? Quels sont les signes ? C’est la ques­tion que se posent en géné­ral les uti­li­sa­teurs. Il faut rete­nir que le sur­do­sage peut éga­le­ment pro­vo­quer des mani­fes­ta­tions en dépha­sage de l’action ini­tiale du médi­ca­ment. Si l’on injecte une dose éle­vée d’ANAPEN, alors on peut s’attendre à avoir :

  • Une ten­sion arté­rielle très éle­vée (hyper­ten­sion) ;
  • Une fibril­la­tion AV ;
  • Une aryth­mie cardiaque ;
  • Des bru­lures ;
  • Une tachy­car­die ;
  • Une hémor­ra­gie du cerveau ;
  • Un infarc­tus.

Par­fois, la mort peut sur­ve­nir. La meilleure des dis­po­si­tions à prendre est d’avertir un méde­cin. Il pour­rait alors inter­rompre l’administration et essayer de réduire la ten­sion par l’emploi des alphas blo­quants et des bêta­blo­quants (aryth­mie).

ANAPEN : Recommandations

Avant toute uti­li­sa­tion d’ANAPEN, il est sou­hai­table d’informer le pra­ti­cien des patho­lo­gies qu’on pré­sente habi­tuel­le­ment. En outre, il fau­dra l’informer de son état (gros­sesse ou allai­te­ment) et de tout autre trai­te­ment en cours. Voi­ci quelques recom­man­da­tions ou pré­cau­tions selon ces situations.

Cas d’une injection d’adrénaline accidentelle

Lorsque la vic­time s’injecte l’adrénaline (ANAPEN), ailleurs que dans la cuisse, elle devrait immé­dia­te­ment se rendre dans l’hôpital le plus proche. En réa­li­té, ce médi­ca­ment ne doit être admi­nis­tré que dans la cuisse.

Par ailleurs, l’adrénaline inhibe la sécré­tion d’insuline. Alors, lorsqu’elle est injec­tée à un enfant atteint de dia­bète, la dose d’insuline ou d’autres médi­ca­ments hypo­gly­cé­miants doit être augmentée.

Cas du diabète

Les per­sonnes dia­bé­tiques pour­raient voir leur taux de gly­cé­mie aug­men­ter tem­po­rai­re­ment après l’injection d’ANAPEN. Alors, elles doivent en par­ler à leur méde­cin. Ce der­nier se char­ge­ra de leur appor­ter la lumière sur la cor­ré­la­tion entre le dia­bète et la sub­stance active d’ANAPEN. Aus­si, il pour­ra déci­der de les suivre ou non. Dans tous les cas, il est néces­saire que le méde­cin soit au cou­rant de tous les détails. Si ces per­sonnes se rendent plu­tôt dans un centre de san­té d’urgence, elles doivent éga­le­ment infor­mer le pro­fes­sion­nel qui les prend en charge.

Cas de l’asthme et du glaucome

Les per­sonnes atteintes de l’asthme ont ten­dance à avoir des dif­fi­cul­tés de res­pi­ra­tions après l’injection de ce médi­ca­ment. Elles doivent éga­le­ment aver­tir les pro­fes­sion­nels de leur état.

Concer­nant les per­sonnes qui souffrent du glau­come, leurs symp­tômes habi­tuels peuvent s’aggraver après une injec­tion d’adrénaline. Pour pré­ser­ver leur vie, il s’avère très pri­mor­dial de par­ler au pra­ti­cien. Prin­ci­pa­le­ment, il fau­dra abor­der l’influence du glau­come sur l’administration d’ANAPEN ain­si que le sui­vi thérapeutique.

Cas des maladies cardiaques et de la maladie de Parkinson

L’anaphylaxie a des symp­tômes presque simi­laires à ceux des mala­dies car­diaques. D’une cer­taine façon ceux-ci peuvent s’aggraver en rai­son de l’injection d’adrénaline dans le corps. Après l’administration, les per­sonnes qui en sont atteintes doivent se rendre aux urgences comme énon­cé. Là-bas, elles infor­me­ront le per­son­nel médi­cal d’urgence afin que celui-ci décide mieux de la conduite à tenir.

Les per­sonnes atteintes de la mala­die de Par­kin­son peuvent éga­le­ment voir leurs symp­tômes se com­pli­quer après l’injection intra­mus­cu­laire d’ANAPEN. Comme dans les autres cas, c’est une urgence qui mérite d’être signalée.

Par ailleurs, les experts estiment que le meilleur moment pour injec­ter l’adrénaline est dès l’apparition d’un stri­dor, d’une res­pi­ra­tion sif­flante, d’un essouf­fle­ment ou de signes cli­niques de choc d’hypotension.

ANAPEN : Interactions

ANAPEN

L’adrénaline peut inter­agir avec plu­sieurs autres médi­ca­ments. Par exemple, elle inhibe presque l’action des anal­gé­siques et des som­ni­fères. Aus­si, lorsqu’elle est employée avec des gly­co­sides et des anti­dé­pres­seurs, elle pour­rait aug­men­ter les aryth­mies car­diaques.

En outre, l’adrénaline réduit l’efficacité de quelques classes d’antihypertenseurs et des diu­ré­tiques. Le patient trai­té doit alors aver­tir le méde­cin afin que celui-ci décide ou non d’interrompre le trai­te­ment d’ANAPEN ou de l’un des médi­ca­ments cités.

ANAPEN : formations pour son utilisation

Les patients et tout leur entou­rage doivent apprendre à recon­naitre les réac­tions aller­giques. Sur­tout, ils doivent savoir faire une injec­tion d’adrénaline. Cela revient à connaitre les dif­fé­rents com­po­sants du dis­po­si­tif ain­si que leur usage. Aujourd’hui, de nom­breux centres de recherches pro­posent des for­ma­tions en ce sens.

De leur côté, les pro­fes­sion­nels de san­té doivent éga­le­ment apprendre à se ser­vir des dis­po­si­tifs d’ANAPEN. Ils doivent pou­voir dis­tin­guer les signes avant-cou­reurs des chocs ana­phy­lac­tiques. Par consé­quent, ils devront être en mesure d’adopter les bonnes conduites à tenir. Les per­sonnes char­gées d’éduquer les patients doivent connaître tous les dis­po­si­tifs d’injection et être en mesure d’expliquer la bonne tech­nique à utiliser.

Les réac­tions aller­giques peuvent sur­ve­nir en dehors du domi­cile. Alors, il est néces­saire d’établir une bonne com­mu­ni­ca­tion entre l’école (cas des enfants) et les ser­vices de san­té. Cela va per­mettre de ras­su­rer tout le monde quant à l’efficacité du médi­ca­ment ain­si que la sur­vie des per­sonnes concernées.

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