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Troubles de l’érection masculine : causes, symptômes, diagnostic, traitement

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Pen­dant long­temps, les troubles de l’érection ont été per­çus comme une mala­die hon­teuse dans l’esprit des hommes. Il s’agit de l’incapacité répé­tée à avoir une érec­tion ou à la main­te­nir, ce qui est com­plè­te­ment dif­fé­rent d’une panne occasionnelle.

La panne occa­sion­nelle ne sur­vient que momen­ta­né­ment, et sou­vent pour un manque d’énergie, d’envie… Alors que le dys­fonc­tion­ne­ment érec­tile s’associe à une perte de mas­cu­li­ni­té et de virilité.

En évi­tant d’en par­ler à son méde­cin, la vic­time retarde la prise de trai­te­ment qui pour­rait pour­tant chan­ger sa vie. En effet, il existe aujourd’hui des trai­te­ments qui per­mettent d’y faire face de manière efficace.

Vous sou­hai­tez en savoir plus sur les troubles de l’érection : causes, symp­tômes, diag­nos­tic et trai­te­ments ? Ce guide vous informe autant que possible.

Quelles sont ses causes ?

Les troubles de l’érection se tra­duisent par une inca­pa­ci­té répé­tée pour les hommes à avoir une érec­tion ou à la main­te­nir. C’est un pro­blème sérieux qui touche l’estime de soi des hommes et impacte néga­ti­ve­ment la vie de couple.

Avant de par­ler de ses symp­tômes, de son diag­nos­tic et de com­ment le trai­ter, il convient de connaître ce qui cause ce mal. Notez que les causes du dys­fonc­tion­ne­ment érec­tile sont mul­tiples et diverses :

Causes psychologiques

Les pre­mières causes des troubles érec­tiles sont d’ordre psy­cho­lo­gique. En effet, les pro­blèmes rela­tion­nels, la dépres­sion ou le manque de confiance en soi peuvent cau­ser des troubles de l’érection ou la baisse des per­for­mances sexuelles chez l’homme.

Cela aide­rait la vic­time si elle se déci­dait à en par­ler avec sa par­te­naire, son méde­cin, un sexo­logue ou un psy­cho­thé­ra­peute. Mais peu d’hommes sont dis­po­sés à par­ta­ger leur pro­blème par peur de se faire juger.

Pour­tant, il existe aujourd’hui de mul­tiples trai­te­ments qui per­mettent d’y faire face. Il arrive des fois éga­le­ment que des hommes ayant souf­fert une fois d’infarctus res­sentent un blocage.

Ils disent géné­ra­le­ment qu’une nou­velle exci­ta­tion sexuelle pour­rait pro­vo­quer une nou­velle crise.

Si lors de vos rela­tions sexuelles avec votre par­te­naire vous res­sen­tez des dou­leurs à la poi­trine, assu­rez-vous d’en par­ler avec votre méde­cin. Il vous aide­ra à com­prendre ce qui vous arrive et à y trou­ver une solu­tion appropriée.

Une chirurgie de la prostate

Voi­ci une autre cause qui peut occa­sion­ner des troubles de l’érection chez les hommes. En effet, il existe des patients qui après une inter­ven­tion chi­rur­gi­cale de la pros­tate peuvent faire face à des pro­blèmes d’érection.

Heu­reu­se­ment, cela a chan­gé aujourd’hui vu que la chi­rur­gie a beau­coup pro­gres­sé. Des cas de moins en moins fré­quents actuellement.

Une autre maladie

Cer­taines affec­tions peuvent cau­ser chez les hommes des pro­blèmes d’érection lorsqu’elles sur­viennent. Cela englobe : le dia­bète, l’athérosclérose ou l’hypertension artérielle.

Selon une étude, le dia­bète repré­sente la toute pre­mière cause d’impuissance au niveau des hommes âgés de plus de 50 ans.

Les troubles hor­mo­naux à l’exemple d’une baisse des taux de tes­to­sté­rone causent aus­si sou­vent ces troubles. Il en est de même pour les pro­blèmes de vais­seaux sanguins.

Le tabac, l’alcool et certains médicaments

Selon plu­sieurs études, les fumeurs voient pro­gres­si­ve­ment leurs capa­ci­tés sexuelles bais­sées au fil du temps. Tout comme éga­le­ment l’abus de l’alcool, cela peut rapi­de­ment deve­nir un fac­teur d’aggravation des troubles de l’érection.

La prise de cer­tains médi­ca­ments peut éga­le­ment don­ner de pareils résul­tats chez l’homme. En effet, ces médi­ca­ments inter­fèrent avec votre capa­ci­té à atteindre l’érection ou à la main­te­nir longtemps.

Ils peuvent de fait vous empê­cher d’atteindre l’orgasme. Il s’agit de médi­ca­ments uti­li­ser pour traiter :

  • Le cho­les­té­rol ;
  • La dépres­sion ;
  • L’hypertension ;
  • Les pro­blèmes cardiaques ;
  • La mala­die de Parkinson ;
  • L’anxiété ;
  • Cer­tains diurétiques ;
  • Les troubles de la prostate.

Si vous vous retrou­vez dans l’une de ces situa­tions, n’arrêtez pas votre trai­te­ment sous pré­texte que vous retrou­ve­rez votre vigueur. En effet, si vos troubles sur­viennent quelques jours ou quelques semaines après le début du trai­te­ment, veillez à consul­ter votre médecin.

Ce der­nier pour­ra modi­fier le trai­te­ment en vous pres­cri­vant un autre médi­ca­ment sans les mêmes effets.

De plus, il pour­ra vous conseiller sur votre hygiène de vie pour amé­lio­rer votre situa­tion. Et au besoin, il vous pres­cri­ra le trai­te­ment appro­prié contre les troubles de l’érection afin de lut­ter contre ce mal.

Les symptômes

Plu­sieurs symp­tômes per­mettent de détec­ter l’impuissance ou le dys­fonc­tion­ne­ment érec­tile chez l’homme. Le plus cou­rant se tra­duit par l’incapacité à obte­nir une érec­tion ou à la main­te­nir durant une rela­tion sexuelle.

Cela se pro­duit en géné­ral une fois sur deux. En plus de l’impuissance, plu­sieurs autres symp­tômes per­mettent d’identifier et de confir­mer la situa­tion d’impuissance :

  • Une dimi­nu­tion de la libido ;
  • Une réduc­tion du désir sexuel ;
  • Des dif­fi­cul­tés à éjaculer ;
  • Une atteinte de l’orgasme assez difficile.

Un autre symp­tôme (assez rare) du dys­fonc­tion­ne­ment érec­tile est repré­sen­té par l’incapacité à obte­nir une érec­tion com­plète. Il s’agit en bref d’une érec­tion molle.

Le plus sou­vent, cela s’accompagne par une forte angoisse et des inquié­tudes res­sen­ties par l’individu concer­nant sa per­for­mance sexuelle.

Sachez que les symp­tômes du dys­fonc­tion­ne­ment érec­tile doivent durer trois mois tout au moins avant d’être pris en compte. Heu­reu­se­ment aujourd’hui, en étu­diant les symp­tômes des troubles de l’érection, on peut faci­le­ment iden­ti­fier les causes ain­si que l’origine du mal.

Ce qui per­met de faci­le­ment pro­po­ser des trai­te­ments adé­quats. Avant d’en arri­ver à ce stade, il faut d’abord diag­nos­ti­quer les troubles.

Comment diagnostiquer le mal

En géné­ral, le diag­nos­tic est assez simple à poser pour le méde­cin. Pour com­men­cer, il entame la dis­cus­sion avec son patient pour en savoir plus sur ce qu’il vit. Bien évi­dem­ment, le méde­cin doit bien iden­ti­fier la cause du dys­fonc­tion­ne­ment érectile.

Il pour­ra ain­si pro­po­ser le trai­te­ment le plus appro­prié. Sou­vent, soi­gner sim­ple­ment la cause de la dys­fonc­tion érec­tile peut mettre fin aux troubles érectiles.

Il arrive que le méde­cin demande un exa­men san­guin ou effec­tue un dosage de quelques hor­mones sexuelles.

Selon l’avancée de la situa­tion, le méde­cin peut aus­si deman­der au patient d’effectuer d’autres exa­mens com­plé­men­taires. Un diag­nos­tic com­plet et exact et plus d’informations peuvent s’obtenir en par­lant à votre méde­cin géné­ra­liste ou à votre urologue.

Ces experts des troubles érec­tiles vous accom­pa­gne­ront comme il se doit. L’expert vous inter­roge sur les par­ti­cu­la­ri­tés de votre pro­blème durant la consul­ta­tion. Il défi­nit ain­si s’il s’agit d’un début bru­tal ou pro­gres­sif, la date de début…

Il vous inter­roge éga­le­ment sur les médi­ca­ments que vous pre­nez, votre vie de couple, per­son­nelle et votre situa­tion sexuelle. En plus d’examiner ensuite vos organes géni­taux, il s’assure de l’absence d’un phimosis.

Il peut effec­tuer un tou­cher rec­tal afin de trou­ver une ano­ma­lie de la pros­tate (au besoin). Il peut deman­der un bilan san­guin pour recher­cher d’autres pou­vant être à l’origine de l’affection : mala­die rénale, diabète…

Possibilité de risque de complication

Dans la plu­part des cas, le dys­fonc­tion­ne­ment érec­tile engendre en géné­ral des com­pli­ca­tions d’ordre psy­cho­lo­gique chez l’homme et chez son ou sa par­te­naire. Cela peut se tra­duire par une baisse de l’estime de soi par exemple.

Dans cette situa­tion, l’homme se sent comme dépos­sé­dé de son sexe et dans le même temps, son ou sa par­te­naire se sen­ti­ra moins désiré/e. La consé­quence de cette situa­tion est la sur­ve­nance de réelles com­pli­ca­tions et incom­pré­hen­sions dans la vie conjugale.

Cela ne pour­ra ensuite conduire qu’à une rup­ture pure et simple du couple. Pour évi­ter ce genre de résul­tat, il fau­dra veiller à rapi­de­ment trai­ter le mal. Sachez que les trai­te­ments pour y faire face sont nom­breux et spé­ci­fiques à chaque cause de l’affection.

Comment traiter les troubles de l’érection ?

Après avoir diag­nos­ti­qué votre affec­tion et défi­ni ses causes, le méde­cin pour­ra vous pro­po­ser le trai­te­ment adé­quat pour y faire face. Veuillez noter qu’il existe plu­sieurs trai­te­ments pour soi­gner les troubles érectiles.

Cha­cun d’entre eux répond à un cas pré­cis. Il est donc néces­saire que l’origine soit bien déter­mi­née afin que le trai­te­ment choi­si cor­res­ponde à la situa­tion. Voi­ci un résu­mé de tous les trai­te­ments pro­po­sés pour faire face à ce mal :

Que faire si le trouble érectile est causé par une maladie ?

Lors des exa­mens, une mala­die peut être la cause de la dys­fonc­tion érec­tile et être détec­tée. Si tel est le cas, la trai­ter et adop­ter une meilleure hygiène de vie pour­rait ame­ner à une baisse des pro­blèmes érectiles.

Et si les troubles de l’érection résultent d’un trai­te­ment que le patient suit, son méde­cin trai­tant pour­ra sim­ple­ment lui pres­crire un autre trai­te­ment. Il s’assurera avant que le nou­veau trai­te­ment ne pré­sente pas les mêmes effets secon­daires sur l’érection du patient.

Si ce sont plu­tôt des fac­teurs psy­cho­lo­giques qui causent le mal, alors le méde­cin peut juste pro­po­ser un sui­vi psy­cho­lo­gique en orien­tant le patient vers un thé­ra­peute sexologue.

Les consul­ta­tions qui se déroulent seul ou en couple chez cet expert peuvent suf­fire à faire face aux troubles sexuels.

Médicaments pour traiter le trouble

Si mal­gré une bonne hygiène de vie et l’absence de mala­die ou médi­ca­ment cau­sant les troubles d’érection et que le mal per­siste, le méde­cin pro­pose un trai­te­ment médi­ca­men­teux. Le trai­te­ment peut être à base de sil­dén­fil, tada­la­fil, var­de­na­fil ou avanafil.

Il s’agit de molé­cules qui aug­mentent l’afflux du sang dans le pénis pour garan­tir une excel­lente sti­mu­la­tion sexuelle. La majo­ri­té des hommes souf­frant de troubles d’érection trai­tés grâce à cela ont pu faci­le­ment obte­nir une érection.

De plus, l’érection obte­nue dure bien plus long­temps que la moyenne. Tou­te­fois, il convient de rete­nir cer­taines infor­ma­tions impor­tantes sur cette molé­cule et son usage avant de l’adopter comme solution :

  • La prise d’un com­pri­mé devra se faire une demi-heure avant l’acte sexuel. La molé­cule consom­mée peut res­ter ensuite effi­cace pen­dant un délai com­pris entre 8 heures et 36 heures. Cela varie d’une molé­cule à une autre.
  • Consom­mer un repas riche en graisses au moment de prendre le médi­ca­ment, un peu de temps avant ou juste après pour­rait ralen­tir l’action du médicament.
  • Il faut évi­ter le trai­te­ment dans cer­tains cas : pro­blèmes car­diaques, risque qu’il inter­agisse avec des médi­ca­ments déri­vés nitrés. Vous pou­vez deman­der conseil à votre méde­cin pour plus d’informations.
  • Le trai­te­ment doit se faire en une prise par jour tout au plus. Aus­si, il faut évi­ter de l’utiliser de manière répétée.
  • Il arrive dans cer­tains cas que la prise du trai­te­ment cause quelques désa­gré­ments (nau­sées, mau­vaise diges­tion, maux de tête, dou­leurs mus­cu­laires, rou­geurs du visage).
  • L’assurance mala­die ne rem­bourse pas les trai­te­ments pour favo­ri­ser l’érection par voie orale.

Rete­nez qu’une fois consom­mées, ces molé­cules peuvent cau­ser des nau­sées ou entraî­ner un état de somnolence.

Injection dans le pénis pour traiter le trouble

L’injection médi­ca­men­teuse se résulte par une injec­tion d’alprostadil dans la verge. Une fois la sub­stance injec­tée dans le corps caver­neux du pénis, elle reste au niveau local. Ensuite, elle favo­rise la dila­ta­tion des vais­seaux san­guins de la verge.

Pour finir, elle pro­voque une accu­mu­la­tion de sang à l’intérieur du pénis. Ce qui per­met à l’individu de retrou­ver une érec­tion vigou­reuse. Ce trai­te­ment géné­ra­le­ment assez effi­cace per­met d’avoir une érec­tion en moins de 15 minutes.

Néan­moins, le trai­te­ment reste très déli­cat à pra­ti­quer en rai­son des injec­tions à appli­quer. De plus, il arrive dans de rares cas que le trai­te­ment cause quelques effets secon­daires assez gênants comme :

  • des dou­leurs au pénis ;
  • le pria­pisme : une érec­tion dou­lou­reuse pen­dant une durée de plus de 2 heures ;
  • des ver­tiges.

Voi­là l’une des rai­sons qui expliquent pour­quoi ces médi­ca­ments s’obtiennent que sur ordon­nance médicale.

Leur rem­bour­se­ment par l’Assurance Mala­die peut se faire si les troubles d’érection sont cau­sés par une atteinte orga­nique grave et défi­ni­tive, peu importe l’origine, la para­plé­gie et la tétraplégie :

  • un trau­ma­tisme du bas­sin aggra­vé par des troubles urinaires ;
  • des séquelles pro­ve­nant d’une chi­rur­gie d’anévrisme de l’aorte, de pros­ta­tec­to­mie radi­cale, d’une cys­tec­to­mie com­plète et d’exérèse du colon et du rectum ;
  • des séquelles de radio­thé­ra­pie abdominopelvienne ;
  • une neu­ro­pa­thie dia­bé­tique avérée ;
  • des séquelles de priapisme ;
  • une sclé­rose en plaques.

Traitement médicamenteux transurétral pour favoriser l’érection

Il s’agit d’une solu­tion qui consiste à insé­rer une petite quan­ti­té de crème ou un petit bâton­net conte­nant de l’alprostadil au sein de l’urètre. Cela se fait à l’aide d’un dis­po­si­tif à usage unique qui accom­pagne le médicament.

Une fois dans le pénis, le médi­ca­ment va fondre et y dif­fu­ser l’alprostadil, favo­ri­sant ain­si l’érection. Le temps durant lequel la sub­stance agit est com­pris entre 5 et 30 minutes pour une érec­tion de 1 à 2 heures.

En géné­ral, cela varie d’un patient à un autre. Quelques effets indé­si­rables peuvent se ressentir :

  • des dou­leurs du pénis ;
  • une sen­sa­tion de brû­lure ou de forte cha­leur au sein du pénis ;
  • une sen­sa­tion de brû­lure vagi­nale chez la par­te­naire du patient.

Pour finir, rete­nez que le rem­bour­se­ment de ce médi­ca­ment par l’assurance mala­die n’est pas possible.

Recours à la pompe à vide ou pompe à érection

La pompe à érec­tion ou pompe à vide se com­pose d’une pompe atta­chée à un tube fait en plas­tique. Une fois le pénis intro­duit dans celui-ci, on met en marche ensuite le méca­nisme. L’air conte­nu dans le tub est aspi­ré afin de géné­rer un flux de sang vers la verge.

Cela pro­voque une érec­tion que l’on main­tient ensuite en insé­rant un anneau de constric­tion à la base du pénis. La pose de l’anneau qui empêche le sang de refluer ne pour­ra pas être main­te­nue plus de 30 minutes.

En plus de son effi­ca­ci­té, le dis­po­si­tif coûte très peu. Néan­moins, en rai­son de sa forme, le dis­po­si­tif peut cau­ser des lésions du pénis et une cer­taine gêne au cours des rap­ports sexuels.

Si vous souf­frez de troubles érec­tiles et que vous ne sou­hai­tez pas recou­rir à un trai­te­ment médi­ca­men­teux pour y faire face, vous pour­rez opter pour ce dispositif.

Prothèse pénienne ou prothèse d’érection

On adopte cette solu­tion défi­ni­tive que si les autres trai­te­ments ne fonc­tionnent pas ou sont plu­tôt contre-indi­qués. La pose des implants péniens se fait dans les corps caver­neux ou corps érec­tiles de la verge.

L’opération se fait au cours d’une inter­ven­tion chi­rur­gi­cale sous anes­thé­sie géné­rale ou loco­ré­gio­nale. Ils res­tent indé­ce­lables de l’extérieur donc nul besoin de res­sen­tir de com­plexe ou de gêne. Il existe divers types d’implants péniens :

Les implants semi-rigides conçus en silicone

Ces implants main­tiennent leur rigi­di­té, même en dehors des rap­ports sexuels. Vous pou­vez les abais­ser ou les redres­ser manuellement.

Les implants gonflables dotés de 2 ou 3 compartiments

Des cylindres creux sont ins­tal­lés dans les corps caver­neux. Ces der­niers peuvent se rem­plir ou se vider via la pompe ins­tal­lée au sein des bourses. Vous retrou­ve­rez un réser­voir d’eau loca­li­sé dans la ves­sie dans l’abdomen s’il s’agit d’une pro­thèse à 3 compartiments.

Par contre, en cas de pro­thèse de 2 com­par­ti­ments, le réser­voir se loca­lise dans les cylindres ou à la pompe. Rete­nez que l’usage de ces implants néces­site un appren­tis­sage approprié.

On peut faire face à cer­tains risques lors de la pose de ces implants péniens : le risque d’infection du maté­riel ain­si que les pro­blèmes de fonc­tion­ne­ment de la prothèse.

Une chirurgie de revascularisation

La chi­rur­gie de revas­cu­la­ri­sa­tion de la verge consiste en une opé­ra­tion qui per­met d’effectuer des pon­tages arté­riels. Il en résulte une nette amé­lio­ra­tion du flux san­guin ain­si que de la pres­sion dans les corps caverneux.

Notez qu’il s’agit d’une micro­chi­rur­gie qui ne peut se réa­li­ser que sur cer­tains patients. C’est le cas par exemple des patients jeunes qui souffrent de lésions suite à un trau­ma­tisme grave.

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