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Anatomie des muscles fessiers : présentation, pathologies et traitement

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Consti­tuées du muscle le plus volu­mi­neux et le plus puis­sant du corps humain, les fesses sont situées à l’arrière des hanches entre la racine des membres infé­rieurs et le tronc. Les muscles fes­siers jouent un rôle impor­tant dans la loco­mo­tion et l’équi­libre des individus.

Bien que n’étant pas par­ti­cu­liè­re­ment sen­sibles, les muscles fes­siers sont expo­sés à un nombre consé­quent de patho­lo­gies. Cela peut avoir des effets néfastes d’ampleurs consi­dé­rables sur l’individu concer­né. Décou­vrez l’ensemble des muscles fes­siers, leurs patho­lo­gies et les trai­te­ments possibles.

Présentation de l’anatomie des muscles fessiers

Les fesses sont com­po­sées de plu­sieurs muscles. Encore appe­lés muscles glu­téaux, ils sont de manière syner­gique res­pon­sable de la sta­bi­li­sa­tion du bas­sin et des mou­ve­ments effec­tués par la cuisse.

Il s’agit prin­ci­pa­le­ment du muscle grand fes­sier, du muscle moyen fes­sier et du muscle petit fes­sier.

Le muscle grand fessier

Com­mu­né­ment appe­lé grand glu­téal de nos jours, le grand fes­sier se retrouve sur la par­tie pos­té­rieure des fesses. C’est un muscle assez large, épais et dont la forme est celle d’un qua­dri­la­tère.

C’est lui qui, grâce à son expan­sion, donne aux fesses un aspect bom­bé. Ce muscle qui est par ailleurs le plus super­fi­ciel des muscles fes­siers est consti­tué de 2 fais­ceaux qui recouvrent les autres muscles glu­téaux. Il s’agit d’un fais­ceau super­fi­ciel et d’un autre dit profond.

Le fais­ceau dit pro­fond est situé dans la par­tie pos­té­rieure de la fosse iliaque externe du liga­ment sacros­cia­tique. Il va jusqu’au bord laté­ral du sacrum, et prend fin au niveau de la face laté­rale du fémur.

Concer­nant le fais­ceau super­fi­ciel, il s’insère sur le pos­té­rieur de la crête iliaque et au niveau de la crête sacrée et se ter­mine sur l’aponévrose du moyen fessier.

Le grand fes­sier exerce sur le corps 3 prin­ci­pales actions.

  • Sta­bi­li­sa­tion du bassin ;
  • Exten­sion de la cuisse sur le bassin ;
  • Rota­tion laté­rale de la cuisse.

Par ailleurs, il existe de nom­breux exer­cices pour mus­cler son grand fes­sier et ampli­fier les effets ci-dessus.

Le muscle moyen fessier

Le plus sou­vent dési­gné par moyen glu­téal de nos jours, le muscle moyen fes­sier est assez large, épais et de forme tri­an­gu­laire. Assez mus­clé, il se retrouve sur la face externe du bas­sin et confère aux fesses leur ron­deur et leur galbe. Consi­dé­ré comme le muscle super­fi­ciel de la hanche, il va jusqu’au grand tro­chan­ter en par­tant de la fosse iliaque externe.

Ce muscle recouvre le petit fes­sier et assure la liai­son entre les muscles dor­saux et le bas­sin et sa par­tie anté­rieure est recou­verte de ten­seurs du fas­cia lata. Son action sur le corps humain porte pré­ci­sé­ment sur :

  • Rota­tion interne de la cuisse (fais­ceaux antérieurs) ;
  • Sta­bi­li­sa­teur laté­ral du bas­sin : par exemple lors de l’appui sur un pied ;
  • Abduc­tion de la cuisse sur le bassin ;
  • Rota­tion externe de la cuisse (fais­ceaux postérieurs).

C’est donc un élé­ment très impor­tant qui vient com­plé­ter et amé­lio­rer les fonc­tion­na­li­tés du grand glutéal.

Le muscle petit fessier

Le muscle petit fes­sier ou petit glu­téal est un muscle tout aus­si épais que les 2 pré­cé­dents. Apla­ti et tri­an­gu­laire, on le retrouve au niveau de la face externe du bas­sin recou­vert prin­ci­pa­le­ment par le moyen glu­téal et le ten­seur du fas­cia lata.

Le petit fes­sier va de la fosse iliaque externe au grand tro­chan­ter. Son action se fait en syner­gie avec le muscle moyen fes­sier. Plus pré­ci­sé­ment, il ren­force le tra­vail des fais­ceaux anté­rieurs de ce der­nier par :

  • L’abduction de la cuisse sur le bassin ;
  • La rota­tion interne de la cuisse ;
  • Le léger flé­chis­seur de la hanche.

Ain­si, on remarque que les muscles fes­siers agissent dans une excel­lente coor­di­na­tion pour rem­plir effi­ca­ce­ment leur rôle.

Le muscle piriforme

Ancien­ne­ment dénom­mé muscle pyra­mi­dal du bas­sin, le muscle piri­forme est étroit de forme tri­an­gu­laire et logé en pro­fon­deur. Il s’étend du sacrum au grand tro­chan­ter. D’un point de vue fonc­tion­nel, ce muscle est rota­teur externe lorsque la cuisse est ten­due et adduc­teur pour une cuisse fléchie.

Le muscle obturateur interne

Le muscle obtu­ra­teur interne est logé en des­sous du piri­forme. Son appel­la­tion vient du fait que son inser­tion supé­rieure fait office de péri­mètre interne à un trou de l’os coxal ou trou obtu­ra­teur. Son extré­mi­té est faite d’un ten­don dans la fosse digi­tale sur la face interne du grand trochanter.

À l’image du muscle piri­forme, l’obturateur interne est rota­teur externe pour la cuisse ten­due et abduc­teur de la cuisse fléchie.

Les jumeaux supérieurs et inférieurs

Les jumeaux sont loca­li­sés sous le piri­forme tout en recou­vrant les fibres mus­cu­laires de l’obturateur interne. Le jumeau supé­rieur s’insère sur le côté externe de l’épine scia­tique tan­dis que le jumeau infé­rieur s’insère dans l’échancrure scia­tique tout près de la tubé­ro­si­té ischiatique.

En plus d’avoir les mêmes actions que le piri­forme et l’obturateur interne, ces muscles per­mettent de gar­der la tête du fémur dans la fosse coty­loïde de l’os coxal. Cela accroit la sta­bi­li­té de la hanche.

Le carré fémoral

Le car­ré fémo­ral ou car­ré cru­ral est un muscle court, ayant un aspect plat et rec­tan­gu­laire. Il se loge en des­sous de l’obturateur interne et des jumeaux.

Ses fibres mus­cu­laires prennent fin sur la par­tie basse de la ligne inter­tro­chan­té­rienne pos­té­rieure du fémur. Ce muscle est rota­teur de la cuisse et sta­bi­lise la tête fémo­rale dans l’articulation de la hanche.

Le muscle ilio-psoas

Encore appe­lé muscle psoas-iliaque, l’ilio-psoas est un muscle très puis­sant dont le rôle est de flé­chir la hanche. C’est géné­ra­le­ment ce muscle qu’on met à l’épreuve lorsqu’on fait des abdos. Il s’insère dans la face interne du fémur et rem­plit la cavi­té iliaque d’où il prend son origine.

Diagnostic des pathologies du muscle fessier

Le diag­nos­tic d’une patho­lo­gie du muscle glu­téal fait appelle à une vaste pano­plie de méthodes le plus sou­vent com­plé­men­taires les unes aux autres et résu­mées dans le tableau ci-dessous.

 

Méthode d’examen Objec­tif de l’examen
Ins­pec­tion visuelle

Pal­pa­tion du tis­su musculaire

 Diag­nos­tic manuel

Tests bio­mé­ca­niques

Déter­mi­ner la spé­ci­fi­ci­té, l’intensité, nature, durée, dépen­dance à la pos­ture, etc. de la douleur ;

Déter­mi­ner le tonus mus­cu­laire des fesses et du bas du dos ;

Exa­mi­ner l’activité motrice et la sensibilité ;

Cla­ri­fier la zone d’endommagement musculaire.

Radio­gra­phie Iden­ti­fier les bles­sures pos­sibles de la colonne vertébrale ;

Déter­mi­ner le dépla­ce­ment des disques inter­ver­té­braux ou des vertèbres ;

Déter­mi­ner de pos­sibles ano­ma­lies ana­to­miques congé­ni­tales dans la struc­ture de la colonne ver­té­brale, du bas­sin, etc. ;

Exclu­sion ou confir­ma­tion d’un pro­ces­sus tumo­ral dans la colonne vertébrale ;

Détec­tion de l’ostéoporose, ostéo­chon­drose, etc.

Tomo­gra­phie informatisée La tomo­den­si­to­mé­trie pose des pro­blèmes de radio­gra­phie simi­laires, mais avec un résul­tat visuel plus détaillé (sec­tions trans­ver­sales et tri­di­men­sion­nelles de la colonne vertébrale).
IRM (ima­ge­rie par réso­nance magnétique) Il per­met de révé­ler des vio­la­tions dans les tis­sus mous entou­rant la colonne ver­té­brale, les articulations.
Scin­ti­gra­phie de contraste iso­to­pique Détecte les méta­stases, les abcès, l’ostéomyélite, les arcs non vertébraux.
UAC, ana­lyse d’urine Pour exclure ou confir­mer le pro­ces­sus inflam­ma­toire, les rhumatismes
ENMG (élec­tro­neu­ro­myo­gra­phie) Déter­mine le tonus mus­cu­laire, l’innervation alté­rée dans le syn­drome de compression
Écho­gra­phie de l’articulation de la hanche, ponction Nom­mé stric­te­ment selon les indi­ca­tions pour le pro­ces­sus tumoral

En confor­mi­té avec le tableau ci-des­sus, un diag­nos­tic stan­dard d’une dou­leur dans le muscle fes­sier s’effectue dans l’ordre suivant :

  • Dis­cu­ter avec le patient pour le recueil d’informations ;
  • Réa­li­ser l’inspection visuelle ;
  • Pal­per le tis­su mus­cu­laire et effec­tuer le diag­nos­tic manuel ;
  • Déter­mi­ner le volume de mou­ve­ments actifs et passifs ;
  • Effec­tuer des tests bio­mé­ca­niques, des tests mus­cu­laires et des tests phy­siques (test de Tren­de­len­burg, test de Tho­mas, etc.) ;
  • Appli­quer la tech­nique de sta­bi­lo­mé­trie : c’est la déter­mi­na­tion du rap­port de contrac­tions mus­cu­laires réflexes toniques et cloniques ;
  • Ins­pec­ter les zones en marge des fesses ;
  • Effec­tuer la radiographie ;
  • Pas­ser une électromyographie.

Ces méthodes sont mises en œuvre de manière suc­ces­sive et ne sont géné­ra­le­ment pas toutes uti­li­sées. En fait, plus une dou­leur est intense ou com­plexe à pré­ci­ser, plus le diag­nos­tic est approfondi.

Quelques pathologies des muscles fessiers et leurs traitements

muscles fessiers - pathologies

Il existe de mul­tiples patho­lo­gies sus­cep­tibles d’entraver le bon fonc­tion­ne­ment des muscles glutéaux.

Sciatique

La scia­tique est une irri­ta­tion du membre infé­rieur situé sur le tra­jet du nerf scia­tique. Le nerf scia­tique est le plus impo­sant et le plus long nerf de l’organisme. Il assure simul­ta­né­ment la sen­si­bi­li­té d’une par­tie du membre infé­rieur, et d’une par­tie de ses mouvements.

On dit qu’il est sen­si­tif et moteur. Cette patho­lo­gie se mani­feste par une dou­leur dans la fesse et la cuisse et peut s’étendre au pied en fonc­tion notam­ment de la gravité.

En cas de scia­tique diag­nos­ti­quée, les méde­cins font géné­ra­le­ment recours aux trai­te­ments comme à base des médi­ca­ments anti­dou­leurs, des séances de kiné­si­thé­ra­pie, les éti­re­ments thé­ra­peu­tiques, le repos mus­cu­laire et l’immobilisation de la colonne ver­té­brale, etc.

Cellulalgie

Avec des symp­tômes assez proches de ceux de la scia­tique, la cel­lu­lal­gie se carac­té­rise par des dou­leurs dans la fesse dues à la pré­sence de nodules dou­lou­reux à l’intérieur des muscles. Ces nodules sont en géné­ral situés au voi­si­nage du nerf scia­tique, et il n’est pas rare que ces 2 patho­lo­gies atteignent un indi­vi­du au même moment.

Le trai­te­ment de la cel­lu­lal­gie fait en géné­ral appel au trai­te­ment mani­pu­la­tif de la jonc­tion dor­so­lom­baire. On y asso­cie pour plus d’efficacité un trai­te­ment local des zones de cel­lu­lal­gie avant de com­plé­ter avec une réédu­ca­tion dor­so­lom­bo abdo­mi­nale et une cor­rec­tion des gestes sportifs.

Tendinite

La ten­di­nite ou ten­di­no­pa­thie est une irri­ta­tion des ten­dons des muscles fes­siers. Ce sont des affec­tions dou­lou­reuses des ten­dons. Les ten­dons sont des struc­tures fibreuses res­pon­sables notam­ment de la liai­son des muscles aux os.

Cette patho­lo­gie touche plus pré­ci­sé­ment le moyen glu­téal et entraine des dou­leurs dans la fesse. Ces dou­leurs peuvent très vite deve­nir intenses au point d’empêcher cer­tains gestes de la vie quotidienne.

Pour venir à bout de cette affec­tion, on peut notam­ment avoir recours à la kiné­si­thé­ra­pie comme dans le cas de la scia­tique. Elle consiste pré­ci­sé­ment à réa­li­ser des mas­sages trans­verses et pro­fonds en fai­sant en plus appel à des tech­niques de phy­sio­thé­ra­pie ou d’autres à l’instar de la tecar­thé­ra­pie. On peut par ailleurs faire appel au trai­te­ment médi­cal basé prin­ci­pa­le­ment sur l’administration du cor­ti­sol au niveau de la zone enflammée.

Le der­nier type de trai­te­ments fait davan­tage office de sou­la­ge­ment ou de cal­mant. Il s’agit des éti­re­ments appro­priés de la zone affec­tée. Ain­si, ces éti­re­ments ne peuvent en aucun cas se sub­sti­tuer à l’un des 2 trai­te­ments pré­cé­dents. Dans le meilleur des cas, ils viennent en complément.

Furoncle

Le furoncle est une infec­tion qui se mani­feste par la pré­sence d’un abcès cuta­né. Elle est pro­vo­quée par un sta­phy­lo­coque et a lieu au niveau de la base d’un poil. L’action de la bac­té­rie va à son tour impli­quer un fol­li­cule pileux et les tis­sus envi­ron­nants. Ain­si, les zones assez poi­lues connais­sant des frot­te­ments fré­quents à l’instar des fesses, de la barbe, ais­selles, dos, etc. sont les plus affectés.

Pour s’en défaire, le méde­cin trai­tant recom­mande fré­quem­ment un trai­te­ment local qui à terme fait dis­pa­raitre l’affection. Un trai­te­ment anti­bio­tique par voie orale est la clé lorsqu’il s’agit d’une furon­cu­lose ou de furoncle situé sur une par­tie du visage.

Cellulite

Éga­le­ment dési­gnée par lipo­dy­stro­phie, ou peau d’orange dans le jar­gon fami­lial, la cel­lu­lite est due à la modi­fi­ca­tion de struc­ture des tis­sus adi­peux qu’on retrouve sous la peau. De façon spé­ci­fique, elle tra­duit la pré­sence d’un dépôt de graisse sous la peau au niveau des adi­po­cytes, cel­lules spé­cia­li­sées dans le sto­ckage des lipides.

Tou­chant essen­tiel­le­ment les femmes pour des rai­sons mor­pho­lo­giques notam­ment, la cel­lu­lite s’observe sur­tout à l’arrière des cuisses et sur les fesses. Elle confère à la peau un aspect par­se­mé de petites bosses qu’on qua­li­fie de capitons.

La cel­lu­lite a comme prin­ci­pal trai­te­ment la lipo­suc­cion. C’est une tech­nique de chi­rur­gie esthé­tique qui consiste à aspi­rer de la graisse logée en des­sous de la peau du patient en uti­li­sant des canules. Cepen­dant, ce trai­te­ment ne concerne pas tout le corps, mais, seuls cer­tains types de graisses, à l’exemple de celles situées au niveau des hanches, des cuisses et des fesses [encore appe­lée culotte de cheval].

Érythème fessier [fesses rouges]

L’éry­thème fes­sier est une inflam­ma­tion de la peau au niveau des fesses. Affec­tant essen­tiel­le­ment des bébés, elle se mani­feste par la pré­sence des rou­geurs sèches ou suin­tantes accom­pa­gnées de petits bou­tons ou non.

La prin­ci­pale cause en est le frot­te­ment avec la couche et la macé­ra­tion avec les selles et l’urine. C’est une affec­tion cou­ram­ment obser­vée chez les nour­ris­sons, sur­tout lorsque ce der­nier acquière la posi­tion assise, soit lorsqu’il atteint entre 6 et 12 mois.

Elle est très sen­sible au trai­te­ment, ce qui per­met d’éviter une sur­in­fec­tion par un cham­pi­gnon. Concer­nant le trai­te­ment, il faut déjà noter que cette patho­lo­gie est faci­le­ment évi­table chez votre bébé.

Il suf­fit en réa­li­té de chan­ger constam­ment votre enfant afin de le tenir à sec, d’éviter de lui faire por­ter des vête­ments trop ser­rés et net­toyer conve­na­ble­ment ses fesses sur­tout sans pro­duit agressif.

Escarres

Les escarres sont des lésions de la peau, sus­ci­tée par une pres­sion récur­rente sur un point d’appui notam­ment : les fesses, les coudes, etc. Ce type d’affection touche par­ti­cu­liè­re­ment les per­sonnes dans un fau­teuil rou­lant et celles ali­tées pou­vant dif­fi­ci­le­ment chan­ger de position.

Une telle situa­tion induit la com­pres­sion de la peau entre le sup­port d’appui et l’os, ce qui tend à apla­tir les vais­seaux san­guins. La consé­quence immé­diate est l’arrêt de la cir­cu­la­tion san­guine au niveau des tis­sus affec­tés. Ces der­niers finissent par mou­rir et se nécroser.

En géné­ral, lorsque les rou­geurs de la peau appa­raissent en sur­face [pre­mier signe visible d’une escarre], les muscles et les os sont déjà atteints par la mala­die. Les escarres sont l’une des patho­lo­gies des muscles fes­siers les plus répandus.

Selon de nom­breux méde­cins, la pré­ven­tion demeure la meilleure stra­té­gie de lutte contre cette patho­lo­gie. Elle repose notam­ment sur le repo­si­tion­ne­ment fré­quent des per­sonnes ali­tées, l’hygiène et les soins cuta­nés méti­cu­leux et le main­tien constant du mouvement.

Le trai­te­ment cura­tif à pro­pre­ment par­ler repose sur :

  • Réduc­tion de la pression ;
  • Contrôle de la douleur ;
  • Net­toyage et pan­sage des plaies ;
  • Bonne nutri­tion ;
  • Contrôle de l’infection ;
  • Éven­tuel­le­ment chirurgie.

Il faut mettre un accent par­ti­cu­lier sur la pré­ven­tion de cette mala­die, car sa pré­ven­tion est très effi­cace et s’avère beau­coup moins dif­fi­cile que son traitement.

Quelques exercices pour renforcer les muscles glutéaux

Quelques exer­cices sont excel­lents pour la pré­ven­tion de cer­taines patho­lo­gies des muscles fes­siers. Il en existe une mul­ti­tude appro­priée pour le déve­lop­pe­ment des muscles glutéaux.

En effet, avec ces exer­cices, il est pos­sible de ren­for­cer de manière ciblée son pos­té­rieur afin d’obtenir des muscles fes­siers plus résis­tants. D’autres exer­cices ont une action géné­rale sur l’ensemble des muscles glu­téaux et offrent de nom­breux effets bénéfiques.

Le squat

Exer­cice assez com­plet, le squat est prin­ci­pa­le­ment connu pour son excellent apport sur la mus­cu­la­tion des fesses. Ses effets s’étendent éga­le­ment au ren­for­ce­ment des cuisses. C’est donc un exer­cice de base en déve­lop­pe­ment mus­cu­laire qui s’avère effi­cace même lorsqu’il est réa­li­sé au simple poids du corps.

Les fentes

À l’instar du squat, le mou­ve­ment de la fente ren­force simul­ta­né­ment les cuisses et les muscles fes­siers. Sa par­ti­cu­la­ri­té et son prin­ci­pal avan­tage sont de sol­li­ci­ter de manière indé­pen­dante chaque jambe au cours de l’application.

Le soulevé de terre

Plus tech­nique que les deux pré­cé­dents, le sou­le­vé de terre encore appe­lé dead­lift est un exer­cice qui couvre une grande par­tie des muscles du corps. Il sol­li­cite notam­ment les muscles fes­siers, les ischio­jam­biers et les muscles dorsaux.

Les exer­cices pour ren­for­cer ses muscles glu­téaux sont mul­tiples et faciles à pra­ti­quer pour la plu­part. Il est par­ti­cu­liè­re­ment impor­tant d’effectuer de tels exer­cices en vue d’un ren­for­ce­ment mus­cu­laire du fes­sier. Cela dimi­nue consi­dé­ra­ble­ment le risque de sur­ve­nance de cer­taines patho­lo­gies des muscles fessiers.

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