La pho­bie est une patho­lo­gie qui se tra­duit par la réac­tion de peur intense ou de malaise dans une situa­tion objec­ti­ve­ment sans dan­ger réel.

La réac­tion pho­bique auto­ma­tique, incon­trô­lable, est donc pro­duite non pas par la per­cep­tion d’une menace réelle, mais par l’emprise de pen­sées, d’i­mages effrayantes et de malaises phy­siques géné­rés par l’ob­jet, la situa­tion, l’i­mage, l’a­ni­mal phobogène.
Le sys­tème ner­veux réagit de façon déme­su­rée et chao­tique entrai­nant alors une cas­cade de sen­sa­tions, malaises, troubles phy­siques tout à fait réels (tachy­car­die, sueur, malaise, vomis­se­ments, etc…)
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En pra­tique tout lieu, situa­tion, ani­maux, objets, etc… peut être source d’une pho­bie. L’é­vi­tem­ment est facile en cas de pho­bie des per­ro­quets bien plus­dif­fi­cile et donc inva­li­dante pour les  » pho­bies familières « .

• Ago­ra­pho­bie : pho­bie des lieux ou des situations
• Ach­mo­pho­bie : pho­bie des objets pointus
• Acro­pho­bie : pho­bie des hauteurs
• Ailou­ro­pho­bie :pho­bie des chats
• Etc…

TRAITEMENT
Les thé­ra­pies cogni­to-com­port­men­tales ( TCC) consti­tuent un trai­te­ment de choix, en par­ti­cu­lier dans les pho­bies spé­ci­fiques ( 70 % de gué­ri­son ou forte amélioration )
La Tcc est basée sur l’ex­po­si­tion pro­gres­sive à la situa­tion anxiogène

• 1er temps : Acqui­si­si­tion des tech­niques de relaxa­tion et de contrôle respiratoire
• 2ème temps : expo­si­tion en imagination
• 3ème temps : expo­si­tion réelle

Un débat oppose les adeptes des Tcc et les psy­cha­na­lystes qui reprochent aux Tcc de n’a­gir que sur les symp­tômes et non sur la cause. Les psy­cha­na­listes cherchent à connaitre le sens caché de cette angoisse.
Le choix de la thé­ra­peu­tique dépend avant tout de la volon­té du patient.

Une chi­mio­thé­ra­pie est par­fois asso­ciée aux Tcc pour le trai­te­ment des pho­bies spécifiques
—- Pho­bies sociales ++ IMAO
—- Ago­ra­pho­bies : sérotoninergiques

Pho­bies (Lien : alaphobie.com)