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Trouble bipolaire : prodromes et premiers symptômes

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Le trouble bipo­laire est un pro­blème de san­té men­tale carac­té­ri­sé par des chan­ge­ments extrêmes d’humeur, d’énergie et de com­por­te­ment. Il peut être dif­fi­cile à iden­ti­fier, car les symp­tômes les plus légers peuvent ne pas être immé­dia­te­ment reconnaissables.

Ce guide donne un aper­çu des pro­dromes et des pre­miers symp­tômes du trouble bipo­laire, afin de vous aider à iden­ti­fier les signes d’alerte poten­tiels et à mieux com­prendre cette mala­die. Nous explo­re­rons les dif­fé­rents types de trouble bipo­laire, dis­cu­te­rons de la phase pro­dro­mique et don­ne­rons des conseils sur la façon de deman­der de l’aide.

Grâce à ces connais­sances, le dépis­tage du trouble bipo­laire peut se faire tôt. De même, vous pour­rez veiller à ce que vous ou un proche rece­viez l’aide et le sou­tien néces­saires pour gérer cette maladie.

Qu’est-ce qu’un trouble bipolaire ?

Le trouble bipo­laire est un trouble géné­tique de l’humeur. Les per­sonnes atteintes de ce diag­nos­tic connaissent des épi­sodes de manie ou d’hypomanie et de dépres­sion. Il est men­tion­né dans les textes médi­caux depuis plus d’un mil­lier d’années, avec des symp­tômes qui n’ont guère chan­gé. Il s’agit d’une mala­die qui affecte la capa­ci­té d’une per­sonne à régu­ler son humeur.

Il est impos­sible d’avoir un trouble bipo­laire si la manie ou l’hypomanie n’est pas pré­sente. Toutes les sautes d’humeur dans la bipo­la­ri­té ont un début et une fin dis­crets et la per­sonne revient à la sta­bi­li­té lorsqu’elle n’est pas maniaque ou déprimée.

La bipo­la­ri­té réagit aux chan­ge­ments de mode de vie et aux médi­ca­ments. La bipo­la­ri­té est une mala­die défi­nie par la manie. La manie est une éner­gie qui tra­verse l’esprit et le corps d’une per­sonne sans la fati­guer. Elle peut être posi­tive, appe­lée manie eupho­rique, ou néga­tive, appe­lée manie dys­pho­rique ou mixte. On dis­tingue deux stades de la manie notam­ment l’hypo­ma­nie et la manie pro­pre­ment dite.

Les per­sonnes atteintes du trouble bipo­laire 1 pré­sentent une hypo­ma­nie et une véri­table manie. Les per­sonnes atteintes de troubles bipo­laires 2 sont hypo­manes. Les per­sonnes atteintes de troubles bipo­laires peuvent éga­le­ment pré­sen­ter des troubles psy­cho­tiques, mais uni­que­ment pen­dant un épi­sode maniaque ou dépres­sif.

La dépression est-elle une forme de bipolarité ?

La plu­part des per­sonnes bipo­laires souffrent de dépres­sion. Tou­te­fois, cer­taines per­sonnes souf­frant du trouble uni­po­laire peuvent se retrou­ver face aux mêmes symp­tômes qu’une per­sonne en dépression.

Ain­si, ce genre de cas se tra­duit par des irri­ta­tions, des pro­blèmes de som­meil impor­tants et par­fois une éner­gie agi­tée. Mais, il ne s’agit pas for­cé­ment de manie. L’énergie exces­sive de la manie est rem­plie d’idées, de dis­cus­sions rapides, de déci­sions impul­sives concer­nant l’argent et le sexe, et d’une socia­bi­li­té accrue.

La manie est extrê­me­ment active phy­si­que­ment. La dépres­sion est un trouble de l’humeur, mais elle n’est pas bipolaire.

Les différents types de troubles bipolaires

Il existe plu­sieurs types de troubles bipo­laires, qui impliquent tous des chan­ge­ments d’humeur, d’énergie et de com­por­te­ment. Les trois prin­ci­paux types sont le trouble bipo­laire I, le trouble bipo­laire II et le trouble cyclo­thy­mique.

  • Tout d’abord, le trouble bipo­laire I se carac­té­rise par des épi­sodes maniaques qui durent au moins sept jours, et peuvent être si graves qu’une hos­pi­ta­li­sa­tion est néces­saire. Ces épi­sodes maniaques peuvent être sui­vis d’épisodes de dépres­sion ;
  • Ensuite, le trouble bipo­laire II est mar­qué par une série d’épisodes dépres­sifs et d’épisodes hypo­ma­niaques, qui sont moins graves que les épi­sodes maniaques ;
  • Enfin, le trouble cyclo­thy­mique est carac­té­ri­sé par des périodes de symp­tômes hypo­ma­niaques et dépres­sifs qui se pro­duisent pen­dant au moins deux ans.

Les symp­tômes de tous les types de troubles bipo­laires peuvent être graves et avoir un effet impor­tant sur la vie d’une per­sonne. Il est ain­si impor­tant de deman­der l’aide d’un pro­fes­sion­nel de la san­té qua­li­fié qui pour­ra éta­blir un diag­nos­tic cor­rect et créer un plan de trai­te­ment.

Les différentes phases du trouble bipolaire

Le trouble bipo­laire est un état de san­té men­tale carac­té­ri­sé par des chan­ge­ments extrêmes de l’humeur, de l’énergie et du niveau d’activité. Il se divise en quatre phases, à savoir :

  • Maniaque ;
  • Hypo­ma­niaque ;
  • Dépres­sive ;
  • Et mixte.

Phase maniaque

La phase maniaque se carac­té­rise par un haut niveau d’énergie et une humeur éle­vée. Pen­dant cette phase, les per­sonnes peuvent adop­ter des com­por­te­ments impru­dents ou impul­sifs et avoir des dif­fi­cul­tés à dormir.

Phase hypomaniaque

La phase hypo­ma­niaque est simi­laire à la phase maniaque, mais les symp­tômes sont moins graves. Les per­sonnes dans cette phase peuvent éprou­ver un sen­ti­ment d’euphorie et avoir une éner­gie et une pro­duc­ti­vi­té accrues.

Phase dépressive

La phase dépres­sive est à l’opposé de la phase maniaque, car les gens éprouvent une tris­tesse et une léthar­gie extrêmes. Pen­dant cette phase, les per­sonnes peuvent avoir des dif­fi­cul­tés à dor­mir, man­quer de moti­va­tion et se sen­tir décon­nec­tées du monde qui les entoure.

Phase mixte

La phase mixte est une com­bi­nai­son de symp­tômes maniaques et dépres­sifs, ce qui peut rendre dif­fi­cile la dif­fé­ren­cia­tion entre les deux. Les per­sonnes dans cette phase peuvent se sen­tir à la fois faibles et fortes, ce qui rend leur fonc­tion­ne­ment difficile.

Si vous pen­sez que vous pré­sen­tez ou une per­sonne de votre entou­rage pré­sente des symp­tômes de trouble bipo­laire, il est impor­tant de deman­der une aide pro­fes­sion­nelle. Un trai­te­ment peut aider à gérer les symp­tômes et per­mettre aux gens de vivre une vie plus saine et plus heureuse.

En quoi consiste la phase prodromique des troubles bipolaires ?

La phase pro­dro­mique du trouble bipo­laire est un stade pré­coce de la mala­die carac­té­ri­sée par des chan­ge­ments d’humeur et de com­por­te­ment. Il com­prend une varié­té de com­por­te­ments qui peuvent indi­quer qu’une per­sonne entre dans un épi­sode maniaque ou dépressif.

Ces com­por­te­ments peuvent varier en gra­vi­té et aller de sub­tils à évi­dents. Pen­dant cette phase, la per­sonne peut éprou­ver des senti­ments accrus d’anxiété, d’irritabilité et de dépres­sion. Elle peut éga­le­ment connaître des chan­ge­ments dans ses habi­tudes de som­meil, notam­ment des dif­fi­cul­tés à dor­mir ou des périodes de som­meil prolongées.

De plus, cela peut l’amener à être de plus en plus impul­sive, adop­ter un com­por­te­ment ris­qué ou prendre des déci­sions irré­flé­chies. La vic­time est aus­si sus­cep­tible d’avoir des dif­fi­cul­tés à se concen­trer et à accom­plir des tâches quotidiennes.

Si elle n’est pas trai­tée, la phase pro­dro­mique du trouble bipo­laire peut rapi­de­ment évo­luer vers des épi­sodes plus graves de manie ou de dépression.

Il est donc impor­tant de recon­naître les signes de cette phase et de deman­der de l’aide immé­dia­te­ment. Grâce à une inter­ven­tion pré­coce, les per­sonnes atteintes de troubles bipo­laires peuvent apprendre à gérer leurs symp­tômes et à mener une vie plus équilibrée.

Ces com­por­te­ments s’accompagnent sou­vent d’une acti­vi­té accrue et du besoin de faire constam­ment quelque chose. Si l’un de ces com­por­te­ments est pré­sent, il est impor­tant de deman­der l’aide d’un pro­fes­sion­nel de la san­té men­tale dès que possible.

Un trai­te­ment appro­prié per­met de gérer la phase pro­dro­mique du trouble bipo­laire et d’en atté­nuer les symptômes.

Les symptômes des troubles bipolaires les plus courants

Les épi­sodes maniaques sont sou­vent plus dif­fi­ciles à recon­naître, car de nom­breuses per­sonnes ne com­prennent pas les symp­tômes de la manie. Cer­tains des symp­tômes les plus cou­rants de la manie sont :

Exaltation ou énergie anormale ou excessive

La manie est plus qu’un simple sen­ti­ment de bien-être ou d’euphorie. Pen­dant les épi­sodes maniaques, les per­sonnes peuvent être décrites comme étant fré­né­tiques, hyper­ac­tives ou sur­ex­ci­tées.

Pen­dant les épi­sodes maniaques, les pen­sées et les mots d’une per­sonne sont sou­vent si rapides que son dis­cours est pré­ci­pi­té, bruyant et dif­fi­cile à com­prendre. Ces pen­sées rapides rendent dif­fi­cile la concen­tra­tion sur une seule chose et sont sou­vent divi­sées en tan­gentes frag­men­tées pen­dant que la per­sonne parle.

Pensées grandioses

La gran­di­lo­quence est un terme qui décrit un sen­ti­ment exa­gé­ré de sa propre impor­tance, de son pou­voir, de son iden­ti­té ou de son savoir. Pen­dant un épi­sode maniaque, une per­sonne peut avoir des idées grandioses.

Un peu comme croire qu’elle peut faire quelque chose mieux qu’elle le fait en réa­li­té ou qu’elle peut accom­plir une tâche dif­fi­cile ou une série de tâches en très peu de temps. Cela peut ame­ner les per­sonnes souf­frant de troubles bipo­laires à pla­ni­fier de manière exces­sive et à entre­prendre plu­sieurs acti­vi­tés qu’elles ne ter­mi­ne­ront jamais.

Ces idées gran­dioses les incitent sou­vent à des dépenses impul­sives, à une conduite impru­dente et à des inves­tis­se­ments finan­ciers insensés.

Diminution du besoin de sommeil

Pen­dant un épi­sode maniaque, les per­sonnes concer­nées se réveillent géné­ra­le­ment plu­sieurs heures plus tôt que d’habitude et se sentent pleines d’énergie, même si elles ont moins dor­mi.

Par­fois, l’insomnie est si forte que la per­sonne ne peut pas dor­mir pen­dant des jours sans se sen­tir fatiguée.

Hypersexualité

Pen­dant les épi­sodes maniaques, une per­sonne peut deve­nir hyper­sexuelle. Il ou elle peut mani­fes­ter les atti­tudes suivantes :

  • Avoir une libi­do et des fan­tasmes sexuels accrus ;
  • Deman­der des rap­ports sexuels inha­bi­tuels avec un partenaire ;
  • Faire des avances sexuelles inappropriées ; 
  • Avoir des aventures ;
  • Dépen­ser beau­coup d’argent en por­no­gra­phie, en pros­ti­tuées, etc.

Les premiers symptômes des troubles bipolaires

trouble bipolaire symptômes

Les pre­miers symp­tômes du trouble bipo­laire peuvent varier consi­dé­ra­ble­ment d’une per­sonne à l’autre. Cepen­dant, cer­tains des signes et symp­tômes les plus cou­rants com­prennent des chan­ge­ments d’humeur, de niveau d’énergie et de comportement.

Par exemple, cer­taines per­sonnes atteintes de trouble bipo­laire peuvent connaître des chan­ge­ments d’humeur sou­dains, comme des hauts extrêmes sui­vis de bas extrêmes. Cela peut se mani­fes­ter par des sen­ti­ments d’euphorie, d’irritabilité, d’agitation ou de dépression.

D’autres symp­tômes peuvent inclure des chan­ge­ments dans les habi­tudes de som­meil, des dif­fi­cul­tés de concen­tra­tion, des pen­sées rapides, un com­por­te­ment impru­dent ou une aug­men­ta­tion des acti­vi­tés diri­gées vers un but.

Un pres­ta­taire de san­té men­tale peut diag­nos­ti­quer et trai­ter cor­rec­te­ment le trouble bipo­laire et vous aider à éla­bo­rer des stra­té­gies de ges­tion des symptômes.

Comment reconnaître les premiers symptômes du trouble bipolaire chez autrui ?

Recon­naître les pre­miers symp­tômes du trouble bipo­laire chez les autres est une com­pé­tence impor­tante à pos­sé­der. Le trouble bipo­laire est une mala­die men­tale qui peut pro­vo­quer des chan­ge­ments d’humeur et d’énergie radicaux.

S’il n’est pas trai­té, il peut entraî­ner des pro­blèmes graves tels que la toxi­co­ma­nie, la dépres­sion et même le sui­cide. Certes, les symp­tômes du trouble bipo­laire varient d’une per­sonne à l’autre, mais il existe des symp­tômes cou­rants à sur­veiller.

Si vous pen­sez que quelqu’un que vous connais­sez souffre d’un trouble bipo­laire, adop­tez les gestes ci-après :

  • Pre­nez note de tout chan­ge­ment rapide ou radi­cal de son humeur ;
  • Recher­chez des signes d’impulsivité, comme des chan­ge­ments sou­dains de com­por­te­ment ou de dépenses ;
  • Sur­veillez éga­le­ment les signes d’excès de confiance ou de gran­di­lo­quence. Ces signes peuvent indi­quer qu’une per­sonne souffre de troubles bipolaires ;
  • De plus, recher­chez les signes de dépres­sion, tels que le manque d’énergie, la fatigue, le sen­ti­ment d’inutilité et la dif­fi­cul­té à se concentrer ;
  • Enfin, notez toute habi­tude de som­meil inha­bi­tuelle, comme le fait de dor­mir trop ou trop peu.

Si vous recon­nais­sez l’un de ces signes, ten­dez la main à la per­sonne et deman­dez-lui si elle se sent bien. Si elle semble avoir des dif­fi­cul­tés, encou­ra­gez-la à deman­der une aide professionnelle.

La recon­nais­sance des pre­miers symp­tômes du trouble bipo­laire peut sau­ver des vies, il est donc impor­tant de res­ter vigi­lant et attentif.

Trouble de la personnalité borderline : est-ce un symptôme prodrome d’un trouble bipolaire ?

Le trouble bipo­laire sur­vient par pous­sées et n’a rien à voir avec la per­son­na­li­té d’une per­sonne. Les troubles de la per­son­na­li­té per­sistent sur une longue période et façonnent la façon dont une per­sonne inter­agit avec le monde.

Le trouble de la per­son­na­li­té bor­der­line se carac­té­rise par des symp­tômes tels que :

  • Sen­ti­ment d’abandon ;
  • Rela­tions instables ;
  • Menaces de sui­cide et d’automutilation ;
  • Sen­ti­ment de vide ;
  • Et des réac­tions de colère inappropriées.

Il n’est pas épi­so­dique comme le trouble bipo­laire. Il fait par­tie inté­grante de la per­sonne et a un impact quo­ti­dien sur ses actions. Dans le trouble de la per­son­na­li­té bor­der­line, on ne dis­tingue pas de manie.

Le trouble de la personnalité narcissique n’est pas un trouble bipolaire

Les per­sonnes atteintes de trouble bipo­laire sont sou­vent nar­cis­siques, mais le com­por­te­ment s’arrête lorsque les sautes d’humeur cessent. Or, comme le trouble de la per­son­na­li­té bor­der­line, le nar­cis­sisme est un trouble de la per­son­na­li­té qui dure sur une longue période.

Les per­sonnes atteintes du trouble de la per­son­na­li­té nar­cis­sique ont besoin d’être le centre d’attention. Ils ne se sou­cient pas de la vie des autres et attendent des faveurs spé­ciales et des éloges.

Elles manquent d’empathie et de pers­pi­ca­ci­té. Les per­sonnes nar­cis­siques ne demandent pas « Raconte-moi ta jour­née ! » et accusent régu­liè­re­ment les autres d’être narcissiques.

Les mythes autour des premiers symptômes des troubles bipolaires

Nom­breuses sont les mau­vaises infor­ma­tions qui consti­tuent des mythes sur les symp­tômes des troubles bipolaires.

En effet, ces symp­tômes sont confon­dus à plu­sieurs autres maux qui peuvent sur­ve­nir chez un homme. Voi­ci quelques mythes de symp­tômes confon­dus aux symp­tômes des troubles bipolaires :

Le trouble bipolaire ne comprend que les symptômes de la manie et de la dépression

Il s’agit d’un sujet déli­cat. Il est vrai que le trouble bipo­laire se carac­té­rise par deux chan­ge­ments d’humeur : la dépres­sion et la manie.

Mais, au cours de l’un de ces chan­ge­ments d’humeur, les per­sonnes atteintes de trouble bipo­laire peuvent res­sen­tir une énorme varié­té de symp­tômes. Par exemple, l’anxiété est très fré­quente en cas de dépres­sion et se mani­feste tou­jours en cas de manie dysphorique.

On parle de celle-ci lorsque les per­sonnes pré­sentent simul­ta­né­ment des symp­tômes de manie et de dépres­sion. La plu­part des per­sonnes atteintes de bipo­la­ri­té I sont éga­le­ment sou­vent psy­cho­tiques pen­dant les phases de manie.

Les chan­ge­ments d’humeur peuvent entraî­ner des pro­blèmes d’attention et de concen­tra­tion, de l’irritabilité, de la colère et des com­por­te­ments vio­lents. Pen­dant la manie, on note sou­vent une mémoire pho­to­gra­phique, alors que pen­dant la dépres­sion, le patient perd la capa­ci­té de se sou­ve­nir de beau­coup de choses.

Pour com­pli­quer les choses, cer­taines per­sonnes ont des trous noirs pen­dant les épi­sodes maniaques, au cours des­quels elles ne se sou­viennent tout sim­ple­ment de rien. Les patients peuvent être nar­cis­siques et cruels, puis exces­si­ve­ment empha­tiques et impo­li­ment curieux.

Il est facile d’imaginer que les per­sonnes atteintes de trouble bipo­laire souffrent d’une mul­ti­tude de mala­dies en rai­son de ce large éven­tail de symp­tômes. Cepen­dant, le trouble bipo­laire se dis­tingue des autres troubles men­taux sur un point impor­tant : il est tou­jours épi­so­dique. Les symp­tômes du sujet vont et viennent.

Lorsque nous ne sommes pas en manie ou en dépres­sion, nous sommes stables et tous les symp­tômes d’anxiété, de psy­chose, d’irritabilité, etc. dis­pa­raissent. Notre humeur stable est appe­lée euthymie.

Les symp­tômes qui ne s’accompagnent pas de chan­ge­ments d’humeur maniaques ou dépres­sifs n’ont rien à voir avec le trouble bipo­laire. Ils sont consi­dé­rés comme un diag­nos­tic à part entière.

Une dépression bipolaire est larmoyante, triste et sans espoir

Elle peut l’être aus­si. Mais, pour de nom­breuses per­sonnes souf­frant de troubles bipo­laires, la dépres­sion est méchante, désa­gréable, néga­tive et agres­sive. On peut aus­si la qua­li­fier de dépres­sion irritable.

Les symp­tômes incluent :

  • Agi­ta­tion ;
  • Sen­ti­ment que rien n’est jamais assez bien ;
  • Des troubles du som­meil et les réveils trop précoces ;
  • Anxié­té, le déses­poir face au monde en général.

Tout cela, sans oublier le fait d’être une tête brû­lée, les pleurs, l’isolement et une sau­ve­garde très courte, même pour les per­sonnes que l’on aime. Ces symp­tômes sont asso­ciés à un sen­ti­ment de moro­si­té et d’insignifiance de la vie.

Les per­sonnes qui se trouvent dans cette phase ne pleu­re­ront pas, mais elles s’effondreront et se met­tront en colère. La séquence inter­mé­diaire, qui est asso­ciée à une dépres­sion irri­table, a un impact impor­tant sur les relations.

Veuillez noter qu’il ne s’agit pas d’une manie dys­pho­rique (mixte), car on ne note pas de dimi­nu­tion du besoin de som­meil ni d’augmentation du niveau d’énergie. Les per­sonnes souf­frant de dépres­sion irri­table ont plu­tôt des dif­fi­cul­tés à res­ter endor­mies. Or, elles ont besoin de som­meil et sont très épui­sées par les troubles.

Comme pour tous les troubles de l’humeur, la dépres­sion irri­table bipo­laire se mani­feste de manière épi­so­dique. Au début, la per­sonne n’est pas mal­veillante ni méchante.

Les prodromes et les premiers symptômes des troubles bipolaires

Le trouble bipo­laire est un trouble men­tal qui implique des sautes d’humeur extrêmes. Ces sautes d’humeur peuvent être durables et les symp­tômes typiques du trouble bipo­laire sont les suivants :

  • Sautes d’humeur ;
  • Irri­ta­bi­li­té ;
  • Humeur dépres­sive ;
  • Anxié­té et insomnie.

Ces chan­ge­ments peuvent même avoir un impact sur la vie quo­ti­dienne et les rela­tions. La mala­die débute sou­vent à l’adolescence ou au début de l’âge adulte.

Bien qu’il n’y ait pas une seule façon de vivre ou de décrire les sautes d’humeur asso­ciées au trouble bipo­laire, il existe des sché­mas com­muns qui se pro­duisent géné­ra­le­ment au cours de chaque phase.

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