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Bupropion – Amfébutamone – Zyban : description, effets et interactions

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Le bupro­pion ou Amfé­bu­ta­mone est un prin­cipe actif appar­te­nant au groupe des anti­dé­pres­seurs. Cepen­dant, il n’est pas seule­ment indi­qué dans le trai­te­ment de la dépres­sion, mais aus­si dans le sevrage du tabac. Com­mer­cia­li­sé sous de nom­breuses formes, notam­ment Zyban, le bupro­pion est un médi­ca­ment dis­po­nible dans les offi­cines et phar­ma­cies sur ordon­nance. Quelles sont alors les indi­ca­tions du médi­ca­ment Zyban ? Que contient-il ? Com­ment agit-il dans l’organisme ? Com­ment l’administre-t-on ? Quelles sont les pré­cau­tions à prendre et les inter­ac­tions ? Quels sont les effets secon­daires obser­vés ? Est-il vrai­ment efficace ?

Zyban : description

Zyban est un médi­ca­ment dont la sub­stance active est le bupro­pion, plus pré­ci­sé­ment le chlor­hy­drate de bupro­pion. Outre ce prin­cipe, on retrouve dans le noyau des com­pri­més (150 mg) les ingré­dients suivants :

  • Cel­lu­lose microcristalline,
  • Stéa­rate de magnésium,
  • Hypro­mel­lose,
  • Chlor­hy­drate de cys­téine monohydraté.

Par ailleurs, les com­po­sants uti­li­sés pour le pel­li­cu­lage des com­pri­més sont le macro­gol 400, la cire de car­nau­ba, l’hypromellose et le dioxyde de titane.

Les com­pri­més de Zyban de 150 mg sont blancs, de forme bicon­vexe et portent l’inscription « GX CH7 » sur une face. Ils sont dis­po­nibles dans des pla­quettes ther­mo­for­mées de 30, 40, 50, 60 ou 100 comprimés.

Zyban : indications

De nom­breux pro­fes­sion­nels recom­mandent Zyban dans le sevrage taba­gique. Autre­ment dit, il aide géné­ra­le­ment à arrê­ter de fumer. Cepen­dant, il fau­drait noter que sans moti­va­tion ni déter­mi­na­tion, ce médi­ca­ment peut ne pas s’avérer effi­cace. Pour cela, on recom­mande de tou­jours s’adresser au pra­ti­cien qui orien­te­ra vers les autres aides (groupes, asso­cia­tions) pour le sevrage tabagique.

Zyban : contre-indications

Le médi­ca­ment Zyban bupro­pion n’est pas indi­qué en cas d’allergie à cet ingré­dient actif et aus­si à l’un de ces autres com­po­sants. Aus­si, il est sou­hai­table de ne pas le com­bi­ner avec d’autres médi­ca­ments conte­nant le bupro­pion comme Well­bu­trin (pour trai­ter la dépression).

Par ailleurs, on décon­seille Zyban dans les cas suivants :

  • Le patient pré­sente une patho­lo­gie qui pro­voque des convul­sions (épi­lep­sie) ou il a des anté­cé­dents de convul­sions.
  • La vic­time souffre ou a déjà souf­fert d’un trouble de l’alimentation (par exemple bou­li­mie ou ano­rexie mentale).
  • Elle est atteinte d’une mala­die grave du foie telle que la cir­rhose.
  • Le patient souffre d’une tumeur au cerveau.
  • Il prend de l’alcool en grande quan­ti­té et a com­men­cé un sevrage récent ou a l’intention de le faire sous peu pen­dant qu’il prend Zyban.
  • Il a fait un sevrage récent de séda­tifs ou des anxio­ly­tiques (ben­zo­dia­zé­pines par exemple) ou il pré­voit aus­si de faire un trai­te­ment com­bi­né avec Zyban.
  • Les vic­times souffrent d’un trouble bipo­laire (sautes d’humeur exces­sives), car le médi­ca­ment Zyban peut déclen­cher un épi­sode de cette maladie.
  • Les patients sont sous un trai­te­ment basé sur les inhi­bi­teurs de la mono­amine oxy­dase (IMAO) ou l’ont été pen­dant les 14 der­niers jours. En effet, ils sont indi­qués dans le trai­te­ment de la mala­die de Par­kin­son ou de la dépression.

Il revient alors au pro­fes­sion­nel de prendre une déci­sion finale sur la base d’une éva­lua­tion. Quant au patient, s’il se trouve dans l’une de ces situa­tions, il doit immé­dia­te­ment en par­ler à son médecin.

Zyban : posologie et mode d’administration

On recom­mande aux patients de prendre le médi­ca­ment Zyban exac­te­ment comme leur méde­cin ou phar­ma­cien le leur a indi­qué. En cas de doute, ils peuvent tou­jours prendre un ren­dez-vous. On pré­cise que la prise de Zyban doit pro­ve­nir d’un pro­fond désir d’arrêter de fumer. Pour ce faire, il est sou­hai­table de défi­nir une date d’arrêt défi­ni­tive (idéa­le­ment au cours de la deuxième semaine du traitement).

Posologie

Voi­ci un tableau réca­pi­tu­la­tif des recom­man­da­tions pour la poso­lo­gie de Zyban.

Date Doses Obser­va­tions
Du 1er au 6e jour Prendre un com­pri­mé de 150 mg une fois par jour Le patient peut conti­nuer à fumer tout en pre­nant Zyban pour un début
2e semaine Conti­nuer à prendre un com­pri­mé deux fois par jour Le patient doit arrê­ter de fumer pen­dant cette semaine, idéa­le­ment à sa « date d’arrêt du tabac ».
De la 3e à la 9e semaine Conti­nuer à prendre un com­pri­mé deux fois par jour Le méde­cin peut deman­der d’arrêter de prendre Zyban si le patient n’arrive pas à arrê­ter de fumer après 7 semaines de trai­te­ment. Il peut tou­te­fois lui recom­man­der d’arrêter pro­gres­si­ve­ment après 7 à 9 semaines.

Cepen­dant, il faut noter que cer­tains patients doivent prendre une dose plus faible, car ils sont plus sus­cep­tibles de res­sen­tir des effets indé­si­rables. Par exemple, il s’agit de ceux âgés de plus de 65 ans ou qui souffrent d’une mala­die rénale ou hépa­tique. Les vic­times qui pré­sentent un risque éle­vé de déve­lop­per des convul­sions. La dose maxi­male recom­man­dée est donc un com­pri­mé de 150 une fois par jour.

Mode d’administration

Les per­sonnes sous trai­te­ment Zyban doivent prendre les com­pri­més par voie orale en lais­sant au moins 8 heures entre chaque dose. La prise ne doit pas se faire avant de le cou­cher, car cela peut cau­ser des troubles du sommeil.

En outre, elles peuvent ingé­rer le médi­ca­ment avec ou sans nour­ri­ture. Il suf­fit d’avaler le com­pri­mé en entier. On décon­seille de le mâcher ou de le cas­ser, car le médi­ca­ment se libère rapi­de­ment dans le corps. Cela pour­rait engen­drer plus d’effets secon­daires, y com­pris des convulsions.

Zyban : effets sur l’organisme

Le bupro­pion conte­nu dans Zyban est un anti­dé­pres­seur qui inhibe la recap­ture neu­ro­nale. Il aug­mente les effets de la nora­dré­na­line et de la dopa­mine. On ne sait pas com­ment, cet ingré­dient favo­rise la capa­ci­té des patients à s’abstenir de fumer.

Tou­te­fois, les cher­cheurs sug­gèrent que des méca­nismes nora­dr­éner­giques et dopa­mi­ner­giques sont sus­cep­tibles d’être impli­qués. En effet, on a pu asso­cier la dopa­mine aux effets agréables des sub­stances addic­tives. En revanche, la grande dis­po­ni­bi­li­té de nora­dré­na­line pour­rait atté­nuer les symp­tômes de sevrage.

Après admi­nis­tra­tion orale, l’organisme absorbe bien le bupro­pion, mais il subit un méta­bo­lisme de pre­mier pas­sage hépa­tique éle­vé. Cer­tains méta­bo­lites sont phar­ma­co­lo­gi­que­ment actifs et ont une demi-vie plas­ma­tique plus longue (20 à 30 heures) que celle de la molé­cule mère (14 heures).

Ces méta­bo­lites actifs subissent éga­le­ment un méta­bo­lisme et deviennent des com­po­sés inac­tifs. Par la suite, ils sont éli­mi­nés dans les urines. Moins de 1 % du bupro­pion est excré­té sous forme inchan­gée. Chez les patients atteints d’insuffisance hépa­tique ou rénale et chez les per­sonnes âgées, l’augmentation des concen­tra­tions du médi­ca­ment néces­site une réduc­tion de la poso­lo­gie. C’est ce qui explique la dose de 150 mg une fois par jour.

Zyban : efficacité

De nom­breux grands essais cli­niques ont éva­lué l’efficacité du bupro­pion conte­nu dans Zyban dans le sevrage taba­gique. À une dose de 150 mg ou 300 mg par jour, les cher­cheurs ont éva­lué cette effi­ca­ci­té par rap­port à un pla­ce­bo. Ils ont éga­le­ment uti­li­sé des patchs trans­der­miques de nico­tine dans des études d’une durée de 7 à 9 semaines. Les par­ti­ci­pants ont fumé 15 ciga­rettes ou plus par jour et sont for­te­ment moti­vés à arrêter.

Résultats

Le bupro­pion était supé­rieur au pla­ce­bo et à la nico­tine trans­der­mique pour main­te­nir l’arrêt du tabac à 4 et 7 semaines après le début du trai­te­ment. De même, on a remar­qué la même chose à 6 mois et à 1 an.

Les taux d’abstinence taba­gique étaient signi­fi­ca­ti­ve­ment plus éle­vés dans le groupe bupro­pion que dans les groupes pla­ce­bo ou nico­tine trans­der­mique. Ain­si, les sta­tis­tiques étaient :

  • À 6 mois : 11 % avec bupro­pion, 2 % avec nico­tine trans­der­mique, 3 % avec placebo.
  • À 12 mois : 10 % avec bupro­pion, 2 % avec nico­tine trans­der­mique, 1 % avec placebo.

La dose de 300 mg/jour s’est avé­rée plus effi­cace que le pla­ce­bo à la fois à court et à long terme. Dans une étude, l’association du bupro­pion et de la nico­tine trans­der­mique était supé­rieure à la nico­tine trans­der­mique seule pour induire l’arrêt du tabac. Cepen­dant, cela n’a pas été confir­mé dans une seconde étude.

Interprétations

L’analyse des résul­tats indique que l’efficacité du bupro­pion est indé­pen­dante de para­mètres tels que :

  • La race,
  • L’âge,
  • Le sexe,
  • Les anté­cé­dents de dépres­sion ou d’alcoolisme,
  • Le degré de dépen­dance à la nicotine.

Les résul­tats de 2 méta-ana­lyses concordent avec ceux des études indi­vi­duelles en mon­trant que le bupro­pion est plus effi­cace que le pla­ce­bo. Dans le même temps, il est au moins aus­si effi­cace que la thé­ra­pie de rem­pla­ce­ment de la nico­tine pour aider les patients à arrê­ter de fumer.

Étude sur de gros fumeurs

Une autre étude a éva­lué les taux d’abstinence taba­gique à 52, 78 et 104 semaines chez de grands fumeurs (supé­rieur ou égal à 15 ciga­rettes par jour). Ceux-ci avaient répon­du à un trai­te­ment de 7 semaines avec du bupro­pion 300 mg/jour et ont ensuite été randomisés.

Ils devraient alors rece­voir du bupro­pion ou un pla­ce­bo pen­dant 45 semaines. À 52 semaines, le taux d’abstinence était plus éle­vé avec le bupro­pion. Néan­moins, à 78 et 104 semaines, il n’y avait pas de dif­fé­rence signi­fi­ca­tive entre les deux traitements.

On ne sait pas com­ment le bupro­pion se rap­porte à d’autres anti­dé­pres­seurs dont il a éga­le­ment été démon­tré qu’ils amé­liorent le taux d’abstinence taba­gique. Il est éga­le­ment dif­fi­cile de savoir si cet effet est spé­ci­fique à chaque médi­ca­ment ou s’il s’agit d’un effet de classe.

Zyban : mesures de précautions lors de l’emploi

Bupro­pion – Amfé­bu­ta­mone – Zyban

Avant de prendre Zyban, les patients doivent s’adresser à leur méde­cin ou phar­ma­cien. En effet, cer­taines patho­lo­gies peuvent aug­men­ter le risque d’effets secon­daires. Aus­si, il faut rap­pe­ler que les enfants de moins de 18 ans ne doivent pas prendre ce médicament.

Chez les adultes, Zyban peut pro­vo­quer des crises d’épilepsie (convul­sions), chez envi­ron 1 per­sonne sur 1 000. La pro­ba­bi­li­té d’avoir des convul­sions est plus éle­vée si le patient :

  • Souffre d’un dia­bète qui néces­site un trai­te­ment à l’insuline ou à d’autres médi­ca­ments oraux.
  • A subi une bles­sure à la tête ou avez des anté­cé­dents de bles­sure à la tête.

Il fau­drait subir des contrôles régu­liers pen­dant que le trai­te­ment avec Zyban. En outre, si les vic­times se sentent dépri­mées ou pensent au sui­cide, elles doivent contac­ter leur méde­cin ou se rendre immé­dia­te­ment dans un centre.

Cas de l’hypertension

Cer­taines per­sonnes pre­nant Zyban ont vu leur pres­sion arté­rielle aug­men­ter qui néces­site un trai­te­ment. En pré­sence d’hypertension arté­rielle, celle-ci peut s’aggraver. Cela peut être plus cou­rant si on uti­lise des patchs à la nico­tine pour aider à arrê­ter de fumer.

Pour cette rai­son, on recom­mande de tou­jours véri­fier la ten­sion arté­rielle avant la prise et pen­dant la prise. Cette pré­cau­tion est d’autant plus impor­tante en cas d’utilisation de patchs à la nico­tine.

Cas d’oubli d’une dose

Par ailleurs, si un patient oublie de prendre une dose, il doit attendre puis pren­dra la sui­vante à l’heure habi­tuelle. Il est for­te­ment décon­seillé de prendre une double dose pour com­pen­ser celle oubliée.

Conservation

On recom­mande de gar­der ce médi­ca­ment hors de la vue et de la por­tée des enfants. Aus­si, ne faut-il pas l’utiliser après la date de péremp­tion indi­quée sur l’emballage. En outre, il est conseillé de le conser­ver en des­sous de 25 °C, dans l’emballage d’origine.

On ne doit jeter aucun médi­ca­ment dans les eaux usées ou les ordures ména­gères. Pour plus d’informations, il fau­drait deman­der conseil à son phar­ma­cien ou médecin.

Zyban : avertissements

Lorsqu’on a l’habitude de fumer, les pro­duits chi­miques absor­bés par le corps peuvent rendre cer­tains médi­ca­ments moins effi­caces. Au sevrage, il peut être néces­saire de réduire la dose de ces médi­ca­ments. Cela pour­rait avoir des effets secon­daires dans le cas échéant.

Prise de Zyban avec l’alcool

Cer­taines per­sonnes trouvent qu’elles sont plus sen­sibles aux effets de l’alcool lorsqu’elles prennent du Zyban. Le pro­fes­sion­nel peut alors recom­man­der de ne pas pen­dant cette sub­stance sous trai­te­ment Zyban. Il peut être conseillé de le prendre en quan­ti­tés très limitées.

Interférence avec l’analyse d’urine

Le médi­ca­ment Zyban peut inter­fé­rer avec cer­tains tests d’urine en rai­son de la pré­sence d’autres médi­ca­ments. Ain­si, lorsque le patient doit effec­tuer une ana­lyse d’urine, il doit en infor­mer le méde­cin de la prise de Zyban.

Grossesse et allaitement

Zyban ne doit pas être uti­li­sé pen­dant la gros­sesse. Si les femmes sont enceintes, pensent l’être pu pla­ni­fient une gros­sesse, elles doivent deman­der l’avis d’un méde­cin ou phar­ma­cien avant de prendre ce médicament.

Cer­taines études, mais pas toutes, ont signa­lé un risque éle­vé de mal­for­ma­tions congé­ni­tales, en par­ti­cu­lier de mal­for­ma­tions car­diaques. Cela a été noté chez les bébés dont les mères ont pris du Zyban. On ne sau­rait dire avec cer­ti­tude si ces mal­for­ma­tions sont dues à l’utilisation de Zyban.

Les ingré­dients de Zyban peuvent pas­ser dans le lait mater­nel. Par consé­quent, l’avis d’un méde­cin ou phar­ma­cien est tou­jours recommandé.

Conduite et utilisation de machines

Cer­tains des effets secon­daires de Zyban (étour­dis­se­ments) peuvent réduire la concen­tra­tion et le juge­ment. Les patients sous trai­te­ment ne doivent pas conduire ni uti­li­ser de machines.

Zyban : effets secondaires

Zyban peut pro­vo­quer des effets indé­si­rables, mais ils ne sur­viennent pas sys­té­ma­ti­que­ment chez tout le monde. Les plus pro­bables sont les convul­sions qui entrainent une perte de conscience.

Réactions allergiques

Des réac­tions aller­giques peuvent éga­le­ment sur­ve­nir dans de rares cas (envi­ron 1 sur 1000). Elles peuvent entrai­ner les com­pli­ca­tions suivantes :

  • Res­pi­ra­tion sif­flante inha­bi­tuelle ou dif­fi­cul­té à respirer,
  • Érup­tions cuta­nées avec déman­geai­sons et papules,
  • Gon­fle­ment de la langue, des lèvres ou des paupières,
  • Dou­leurs mus­cu­laires ou articulaires,
  • Effon­dre­ment ou perte de conscience.

Si ces symp­tômes appa­raissent, on recom­mande de contac­ter immé­dia­te­ment un méde­cin et d’arrêter la prise.

Autres effets secondaires

Les autres effets secon­daires décla­rés regroupent :

  • Les troubles de sommeil,
  • La dépres­sion et l’anxiété,
  • Les troubles de la concentration,
  • Les maux de tête,
  • La fièvre,
  • Les nau­sées et vomissements,
  • Les dou­leurs à l’estomac,
  • L’altération de la vision,
  • Les bouf­fées vasomotrices,
  • L’anorexie,
  • L’augmentation du rythme cardiaque
  • Les contrac­tions musculaires,
  • Les pal­pi­ta­tions
  • Les pico­te­ments ou engourdissements
  • La jau­nisse,
  • Les hal­lu­ci­na­tions,
  • La psy­chose,
  • La réduc­tion du nombre de glo­bules rouges (ané­mie),
  • La réduc­tion du nombre de glo­bules blancs dans le sang (leu­co­pé­nie),
  • La réduc­tion du nombre de pla­quettes (throm­bo­cy­to­pé­nie).

Effets du sevrage

Les per­sonnes qui arrêtent de fumer pré­sentent sou­vent des symp­tômes de sevrage à la nico­tine. Ceux-ci peuvent inclure les troubles du som­meil, les pen­sées sui­ci­daires et la trans­pi­ra­tion excessive.

Zyban : interactions médicamenteuses

Plu­sieurs médi­ca­ments ou ali­ments peuvent modi­fier l’effet de Zyban. C’est pour­quoi il est néces­saire d’informer et de ren­sei­gner le pra­ti­cien lorsque l’on suit un trai­te­ment avant la prise de ce médi­ca­ment. Ain­si, voi­ci les médi­ca­ments sus­cep­tibles de pro­vo­quer une inter­ac­tion avec Zyban :

  • Les médi­ca­ments contre la dépres­sion ou des médi­ca­ments pour trai­ter d’autres mala­dies mentales,
  • La théo­phyl­line (asthme ou mala­dies pulmonaires),
  • Le tra­ma­dol (anal­gé­sique puissant),
  • Les anti­pa­lu­déens,
  • Les sti­mu­lants pour contrô­ler le poids ou l’appétit,
  • Les anti­bio­tiques,
  • Les médi­ca­ments contre le diabète,
  • Les médi­ca­ments uti­li­sés pour trai­ter la mala­die de Par­kin­son (lévo­do­pa, aman­ta­dine ou orphénadrine),
  • La ticlo­pi­dine ou le clopidogrel,
  • Cer­tains bêta­blo­quants (méto­pro­lol) uti­li­sés prin­ci­pa­le­ment pour trai­ter l’hypertension artérielle.

Le tamoxi­fène (can­cer du sein) peut éga­le­ment avoir un effet sur l’efficacité de Zyban ou peut aggra­ver les effets indésirables.

 

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