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Syndrome de l’hyperactivité de l’enfant : symptômes et traitements

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Chez l’enfant, il peut arri­ver que l’on remarque un manque d’attention face à cer­taines situa­tions. Autre­ment dit, ce der­nier pré­sente des dif­fi­cul­tés à res­ter atten­tif de manière durable. Il s’agit en fait du syn­drome de l’hyperactivité de l’enfant. En effet, c’est une mala­die fré­quente chez les jeunes enfants qui se mani­feste par cer­tains fac­teurs. Elle sur­vient suite à diverses rai­sons. Il est donc indis­pen­sable d’en par­ler afin de connaître les trai­te­ments adé­quats pour ce mal. Que savoir sur l’hyperactivité de l’enfant ? Quels sont les causes et les symp­tômes de ce défi­cit ? Com­ment la traiter ?

Le syndrome de l’hyperactivité de l’enfant : qu’est-ce que c’est ?

Le syn­drome de l’hyperactivité de l’enfant est un trouble de l’attention ren­con­tré chez l’enfant et qui est recon­nue par une agi­ta­tion en conti­nu. Encore connue sous le nom de Trouble du Défi­cit de l’Attention avec Hyper­ac­ti­vi­té (TDAH), cette mala­die concerne près de 5 % des enfants. En réa­li­té, il s’agit d’un mau­vais fonc­tion­ne­ment de la dopa­mine dans l’organisme de ces der­niers. Pour infor­ma­tion, la dopa­mine fait réfé­rence à un neu­ro­trans­met­teur du cer­veau qui agit géné­ra­le­ment sur l’attention, la concen­tra­tion et la motricité.

De sur­croît, au fur et à mesure que l’enfant gran­dit, son agi­ta­tion motrice baisse. Cepen­dant, les dif­fi­cul­tés peuvent per­sis­ter même à l’âge adulte. Cela peut arri­ver chez cer­taines per­sonnes. Il faut éga­le­ment faire la dif­fé­rence entre un enfant hyper­ac­tif et un enfant tur­bu­lent. D’autant plus que tous les enfants agi­tés ne sont pas concer­nés par ce défi­cit de l’attention.

Les don­nées sta­tis­tiques ont révé­lé que les jeunes gar­çons sont plus tou­chés que les filles. La mala­die se déve­loppe chez l’enfant avant l’âge de 12 ans et peut per­sis­ter jusqu’à l’âge adulte. Tout dépend en fait du stade de l’affection et de la sen­si­bi­li­té du patient.

Selon les spé­cia­listes, les pro­blèmes liés à l’hyperactivité de l’enfant sont d’ordre neu­ro­lo­gique. En réa­li­té, la mala­die est liée à un dys­fonc­tion­ne­ment céré­bral. Lequel résulte en fait d’un excès de dopa­mine et d’un manque de sérotonine.

Quels sont les symptômes du syndrome de l’hyperactivité de l’enfant ?

Il faut savoir que la plu­part des enfants hyper­ac­tifs pré­sentent dès leur pre­mière année de vie, des troubles de com­por­te­ment. En d’autres termes, ils pleurent fré­quem­ment et ceci, de manière durable. Aus­si, ils sont plus actifs, pré­sentent des dif­fi­cul­tés à s’alimenter et dorment moins.

Par ailleurs, à par­tir de 6 ans, cer­tains symp­tômes pré­cis per­mettent de recon­naître un enfant hyper­ac­tif, notamment :

  • Le manque d’attention soutenue ;
  • La dif­fi­cul­té à res­pec­ter et à obéir ;
  • L’impulsivité ;
  • Les signes neu­ro­lo­giques mineurs ;
  • L’instabilité sur le plan émotionnel ;
  • La dif­fi­cul­té à se concentrer.

Il existe bien d’autres symp­tômes qui peuvent sur­ve­nir pen­dant l’âge adulte. La mala­die peut aus­si engen­drer de graves pro­blèmes sco­laires dans la vie de l’enfant. Un enfant souf­frant d’hyperactivité peut se sen­tir mal à l’aise à l’école. Autre­ment dit, on remar­que­ra qu’il est reje­té par ses cama­rades. Aus­si, aura-t-il des rap­ports dif­fi­ciles avec l’enseignant. Sans oublier éga­le­ment qu’il per­tur­be­ra la classe pen­dant les cours.

Sur le plan fami­lial, ce der­nier aura constam­ment des conflits fami­liaux. Il n’est pas tou­jours facile de dis­tin­guer un enfant tur­bu­lent et un enfant hyper­ac­tif. En cas de doute, l’idéal est de consul­ter un médecin.

Comment diagnostiquer le syndrome de l’hyperactivité de l’enfant ?

Le diag­nos­tic de l’hyperactivité de l’enfant débute habi­tuel­le­ment par un bilan com­plet des com­por­te­ments et de la vie de l’enfant. En effet, le parent devra par­ler des com­por­te­ments de l’enfant au méde­cin. C’est donc grâce à ces infor­ma­tions qu’il pour­ra évo­quer le diag­nos­tic de la maladie.

Dans les condi­tions nor­males, le spé­cia­liste ou pro­fes­sion­nel qui sera char­gé de diag­nos­ti­quer le TDAH, peut être un neu­ro­logue, un pédiatre, un psy­chiatre, ou un neu­ro-pédiatre. Ain­si, pour confir­mer le diag­nos­tic, le spé­cia­liste pro­cé­de­ra à une éva­lua­tion com­plète et plus appro­fon­die de l’état de l’enfant et de son milieu de vie. De plus, il fera ses ana­lyses en s’appuyant sur cer­tains com­por­te­ments pré­cis, les tests neu­ro­psy­cho­lo­giques et les tests psychologiques.

Comment traiter le syndrome de l’hyperactivité de l’enfant ?

Une fois que le diag­nos­tic a été confir­mé et que l’enfant souffre réel­le­ment du TDAH, il fau­dra donc pro­po­ser des solu­tions pour gérer cet enfant malade. Cela dit, il fau­dra mettre en place un sui­vi rigou­reux de l’enfant. Les moda­li­tés du sui­vi seront pro­po­sées par le méde­cin trai­tant en fonc­tion d’autres éven­tuels pro­blèmes de san­té que l’enfant pour­rait avoir.

En outre, les troubles asso­ciés au syn­drome de l’hyperactivité doivent être éga­le­ment pris en compte dans le trai­te­ment de l’enfant.

A cet effet, à la mai­son, les parents doivent res­pec­ter cer­taines mesures, en accord avec les conseils du méde­cin et qui peuvent aider l’enfant. Ainsi :

  • Adres­sez-vous à votre enfant avec des consignes assez com­pré­hen­sibles et simples : vous devez lui dire exac­te­ment ce que vous vou­lez qu’il fasse et pré­ci­ser qu’il y a cer­taines limites à ne pas dépasser ;
  • Soyez ordon­nés dans les consignes que vous lui don­nez : il fau­dra évi­ter d’être vague ou de lui don­ner assez de consignes, d’autant plus qu’il risque de ne pas toutes les mémo­ri­ser. Par exemple, si vous vou­lez qu’il range sa chambre, cela implique plu­sieurs tâches et il risque d’oublier certaines ;
  • Assu­rez-vous qu’il a par­fai­te­ment com­pris vos consignes : pour être plus pré­cis, l’idéal est de lui deman­der encore s’il a com­pris ce que vous lui avez deman­dé. Si c’est le cas, vous pou­vez lui deman­der de vous expli­quer ce qu’il doit faire.

En dehors de ces trai­te­ments natu­rels, il est pos­sible de trai­ter la mala­die d’une autre manière. Il s’agit entre autres de :

La réédu­ca­tion du TDAH 

Il s’agit d’une manière de trai­ter le syn­drome de l’hyperactivité de l’enfant. En réa­li­té, ce trouble est sou­vent asso­cié à d’autres mala­dies. De ce fait, des séances avec un ortho­pho­niste per­met­tront de cor­ri­ger l’état de san­té de l’enfant. De plus, il pour­ra voir un psy­cho­mo­tri­cien qui se char­ge­ra de cor­ri­ger son niveau d’impulsivité et ses réac­tions anor­males. Ces spé­cia­listes pour­ront éga­le­ment amé­lio­rer les pro­blèmes de coor­di­na­tion dont souffre l’enfant.

Le trai­te­ment par Méthylphénidate 

Le Méthyl­phé­ni­date est un médi­ca­ment tes­té et com­mer­cia­li­sé qui contri­bue à amé­lio­rer les per­for­mances et l’attention chez les enfants. Les expé­riences ont mon­tré que ce médi­ca­ment a per­mis de trai­ter près de 60 % des enfants qui souf­fraient du syn­drome d’hyperactivité. Il faut cepen­dant noti­fier que le pro­duit ne per­met pas de gué­rir le syn­drome, mais il sti­mule le sys­tème ner­veux du patient et aug­mente la concen­tra­tion. Et comme tout médi­ca­ment, le Méthyl­phé­ni­date n’est pas sans effets secon­daires. Il fau­dra donc l’utiliser avec pré­cau­tion et sur avis du médecin.

En défi­ni­tive, le syn­drome de l’hyperactivité de l’enfant est une mala­die qui peut avoir un impact sur son com­por­te­ment. Les symp­tômes peuvent être confon­dus avec d’autres troubles. De ce fait, l’idéal est de vous rap­pro­cher d’un méde­cin pour en savoir plus.

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