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Aspirine chez l’enfant : formes, indications, précautions

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La période de l’enfance est consi­dé­rée comme la plus fra­gile de son exis­tence. Cela vient du fait qu’à cause de son jeune âge, sa crois­sance est loin d’être ache­vée. Il est alors par­fai­te­ment vul­né­rable à toutes les attaques pos­sibles sur le plan sani­taire. Face à cette fai­blesse, il convient de prendre toutes les mesures néces­saires à une pro­tec­tion optimale.

L’une d’entre elles consiste à pas­ser par un trai­te­ment à base de médi­ca­ments pour éli­mi­ner les affec­tions et les risques de rechute. Il existe cepen­dant un nombre impres­sion­nant de médi­ca­ments et tous ne font pas l’unanimité quant à leur uti­li­sa­tion sur les enfants. Dans cette caté­go­rie se trouve l’aspirine, un pro­duit effi­cace, mais for­te­ment sujet à la contro­verse. Voi­ci donc ce qu’il faut rete­nir sur son uti­li­sa­tion avec les enfants.

Aspirine chez l’enfant : formes d’administration

Avant de se lan­cer dans une esti­ma­tion de la néces­si­té d’utiliser de l’aspirine chez un enfant, il convient de savoir ce que c’est. Une telle pré­cau­tion per­met de pré­ve­nir les cas de confu­sion ou encore un juge­ment pré­ma­tu­ré qui pour­rait être erroné.

L’aspirine : présentation

Contrai­re­ment à ce qu’il est pos­sible de pen­ser, l’aspirine n’est pas uni­que­ment un pro­duit. S’il est com­mer­cia­li­sé sous cette appel­la­tion, il faut savoir que l’aspirine est aus­si un com­po­sé. Encore appe­lé acide acé­tyl­sa­li­cy­lique, il s’agit d’une sub­stance active. Sous sa forme brute, l’aspirine se pré­sente sous la forme de cris­taux inco­lores ou d’une poudre blanche.

Seule son odeur assez spé­ciale per­met de recon­naître cet élé­ment. Il faut savoir que l’aspirine se retrouve dans un grand nombre de médi­ca­ments mis en vente. Cela s’explique par le fait qu’elle dis­pose de nom­breuses pro­prié­tés béné­fiques pour la san­té. Cette sub­stance agit donc entre autres comme :

  • un antal­gique ;
  • un anti­agré­gant plaquettaire ;
  • un anti-inflam­ma­toire ;
  • ou encore un antipyrétique.

Cha­cune de ces fonc­tions per­met de retrou­ver l’aspirine dans divers médi­ca­ments qui sont uti­li­sés tous les jours. Il arrive cepen­dant de pou­voir se pro­cu­rer de l’aspirine sous la forme de petits com­pri­més secs. Ils sont alors ingé­rables direc­te­ment en fonc­tion des recom­man­da­tions indi­quées par un médecin.

L’aspirine : formes d’administration chez l’enfant

Il n’existe pas beau­coup de médi­ca­ments pour enfants qui contiennent de l’aspirine. La rai­son est assez simple : il ne s’agit pas d’un pro­duit for­te­ment recom­man­dé pour le bas âge. Il est alors rem­pla­cé par des pro­duits qui ont la majo­ri­té des pro­prié­tés dont dis­pose l’aspirine.

Néan­moins, il y a bien un pro­duit assez connu qui est uti­li­sé. Il s’agit de l’ASPEGIC. Il est conçu sous plu­sieurs formes et pro­pose un gram­mage dif­fé­rent en fonc­tion de l’utilisateur. Cette pré­cau­tion est impor­tante pour assu­rer une uti­li­sa­tion sûre et évi­ter les risques de sur­do­sage.

Pour les enfants, il y a l’ASPEGIC 250 mg. Ce pro­duit est dis­po­nible dans un for­mat par­fai­te­ment adap­té à l’utilisation pour les enfants. Il est ven­du sous la forme d’une poudre condi­tion­née dans des sachets indi­vi­duels. Pour le don­ner à l’enfant, il suf­fi­ra alors d’en faire une solu­tion buvable qui lui sera administrée.

Les boîtes conçues pour les enfants contiennent envi­ron 20 sachets qui seront uti­li­sés en fonc­tion des indi­ca­tions du méde­cin. Elles sont recon­nais­sables à leur boîte qui porte une cou­leur bleue ain­si qu’une marque dis­tinc­tive pour les enfants. Il faut pré­ci­ser que dans cer­tains cas, il est pos­sible de prendre de l’ASPEGIC 100 mg. Ici, le conte­nant est une boîte de cou­leur jaune avec un mar­quage à l’effigie d’un bébé.

Aspirine chez l’enfant : indications

À cause des nom­breuses pro­prié­tés, l’aspirine est uti­li­sable dans plu­sieurs cas. Ils défi­nissent les affec­tions qu’il est pos­sible de soi­gner avec ce pro­duit. Chez l’enfant, ces affec­tions peuvent être nom­breuses. L’aspirine peut alors inter­ve­nir dans la mesure où son uti­li­sa­tion est par­fai­te­ment contrôlée.

La fièvre

Chez les enfants, la fièvre est un phé­no­mène assez cou­rant. En effet, puisqu’ils dis­posent d’un sys­tème immu­ni­taire encore peu fiable, ils sont faci­le­ment sujets aux affec­tions. De même, cer­taines mani­fes­ta­tions au niveau du méta­bo­lisme sont pré­cé­dées d’une fièvre plus ou moins forte. C’est le cas par exemple de l’appa­ri­tion des pre­mières dents.

Lorsque l’enfant est sujet à une forte fièvre, il est pos­sible que son trai­te­ment contienne de l’aspirine. Bien sûr, cette sub­stance sera admi­nis­trée dans des pro­por­tions qui conviennent à son âge. Grâce à son effet anti­py­ré­tique, il pour­ra sou­la­ger l’enfant et lui per­mettre de retrou­ver un peu de calme.

Les douleurs isolées

Les dou­leurs sont dites iso­lées lorsqu’elles sont aiguës et sur­tout pas­sa­gères. Cela arrive par exemple quand l’enfant souffre d’inconfort dans le ventre. Il peut aus­si arri­ver que la dou­leur se situe dans les arti­cu­la­tions ou au niveau des muscles. Cette situa­tion peut sur­ve­nir après une chute ou en annonce d’une réac­tion aller­gique ou infec­tieuse.

Dans tous les cas, l’aspirine ou plu­tôt l’ASPEGIC peut être uti­li­sée. Tou­jours dans les bonnes pro­por­tions, son action anal­gé­sique peut aider à sou­la­ger la dou­leur. Si dans cer­tains cas le trai­te­ment peut être défi­ni­tif, dans d’autres, il doit être sui­vi. Ain­si, si les dou­leurs per­sistent, il fau­dra se tour­ner vers le méde­cin pour plus d’informations.

Les inflammations

Chez l’enfant, l’inflammation peut être d’origine infec­tieuse ou méta­bo­lique. Dans l’une ou l’autre des hypo­thèses, il s’agit d’une réac­tion de l’organisme à un chan­ge­ment. Qu’il soit mineur ou non, les consé­quences d’un mau­vais trai­te­ment sont assez graves pour lui. L’aspirine est alors uti­li­sée pour ses pro­prié­tés anti-inflam­ma­toires. Elle per­met de réduire l’inflammation et, dans le cas d’une infec­tion, accom­pagne les antibiotiques.

Aspirine chez l’enfant : précautions à prendre

Aspi­rine chez l’enfant

En dépit de son effi­ca­ci­té, l’aspirine n’est pas for­cé­ment recom­man­dée chez les enfants. Pour leur admi­nis­trer ce médi­ca­ment, il convient alors de prendre plu­sieurs pré­cau­tions. Elles per­met­tront de sécu­ri­ser la prise de ce médicament.

Suivre les instructions du médecin

L’aspirine n’est pas un médi­ca­ment à admi­nis­trer à un enfant en auto­mé­di­ca­tion. Cela est évident pour la simple rai­son que le parent n’est pas en mesure de déter­mi­ner exac­te­ment quand et com­ment bien le prendre. Il convient alors de se tour­ner sys­té­ma­ti­que­ment vers une consul­ta­tion préa­lable.

Le pédiatre, spé­cia­liste de la san­té infan­tile, se char­ge­ra donc de juger de la néces­si­té de faire cette pres­crip­tion. Sur l’ordonnance, il indi­que­ra aus­si les consignes de prise. Celles-ci devront faire l’objet d’un res­pect strict.

Tenir compte de l’âge et du poids

La pres­crip­tion de l’aspirine chez l’enfant tient compte de plu­sieurs para­mètres. Il s’agit essen­tiel­le­ment de l’âge et du poids. Leur influence est telle que ce sont ces élé­ments qui déter­minent si l’enfant est en mesure de prendre de l’aspirine et dans quelle mesure. Cette influence est d’ailleurs trans­crite dans les types de boîtes et le gram­mage indiqué.

De manière géné­rale, l’aspirine peut être pres­crite pour un enfant pesant entre 15 et 50 kilos. Cela le situe dans la four­chette d’âge allant de 3 à 15 ans. Il est alors en mesure de se voir pres­crire un médi­ca­ment conte­nant un maxi­mum de 250 mg d’aspirine. Une fois qu’il a dépas­sé les 50 kg, il est pos­sible de pas­ser à un dosage de 500 mg. Cela est bien sûr pos­sible uni­que­ment avec l’accord du méde­cin traitant.

Lire attentivement la notice qui vient avec le médicament

La notice d’un médi­ca­ment est le docu­ment qui contient toutes les infor­ma­tions qui le concernent. Elle per­met de ren­sei­gner sur des élé­ments tels que :

  • la com­po­si­tion ;
  • la poso­lo­gie ;
  • les indi­ca­tions et contre-indications ;
  • ou encore les effets indé­si­rables envisageables.

Il est alors très impor­tant de lire la notice et de suivre les ins­truc­tions qui y sont indi­quées. Le point le plus cru­cial concerne la poso­lo­gie. Il s’agit de la méthode de prise indi­quée pour le médi­ca­ment. Elle tient compte de l’âge, mais aus­si de la condi­tion de l’enfant. En géné­ral, la poso­lo­gie est indi­quée sur l’ordonnance. Elle doit alors coïn­ci­der avec les infor­ma­tions de la notice.

Par exemple, pour un ASPEGIC 250 mg, la poso­lo­gie indi­quée est un sachet à dis­soudre dans de l’eau. Les prises devront avoir un espa­ce­ment strict de quatre heures. En étu­diant la notice, il est même pos­sible de deman­der des pré­ci­sions quant à la prise. Cela évi­te­ra de nom­breux risques.

Aspirine chez l’enfant : risques

Aspi­rine chez l’enfant

Si l’aspi­rine n’est pas conseillée chez l’enfant, c’est à cause des risques qu’il est pos­sible d’encourir. En effet, en dépit de son effi­ca­ci­té, la prise de l’aspirine peut entraî­ner des effets indé­si­rables. Ces der­niers ne sont pas for­cé­ment sup­por­tables pour l’enfant. Dans cer­tains cas, cela peut conduire à des com­pli­ca­tions. De même, la prise de l’aspirine n’est pas indi­quée dans tous les cas. Lorsque cela est pos­sible, il est recom­man­dé de s’en pas­ser.

Les effets indésirables

Comme tout médi­ca­ment, la prise de l’aspirine peut entraî­ner des effets peu agréables. Chez l’enfant, il est aus­si pos­sible d’observer ces mani­fes­ta­tions. Même si elles peuvent paraître alar­mantes, le meilleur moyen de cou­per court est de pas­ser en consul­ta­tion. Il fau­dra alors signa­ler les effets consta­tés au méde­cin pour qu’il apporte un juge­ment pro­fes­sion­nel.

Même si les mani­fes­ta­tions ne sont pas les mêmes pour tout le monde, il est pos­sible d’observer des effets comme :

  • l’inconfort diges­tif ;
  • des érup­tions cutanées ;
  • ou encore des saignements.

Dans les cas les plus graves, l’enfant peut déve­lop­per un trouble de la conscience asso­cié à des vomis­se­ments (syn­drome de Reye). Lorsqu’en dépit de ces signes, le trai­te­ment est pour­sui­vi, l’enfant risque des troubles d’ordre hépa­tiques ou rénaux. Il convient alors d’arrêter le trai­te­ment et de suivre les ins­truc­tions du pédiatre.

Les contres indications

La der­nière dont il faille tenir compte pour la prise de l’aspirine chez l’enfant est l’ensemble des contres-indi­ca­tions. Il s’agit des cas dans les­quels cette sub­stance ne devrait abso­lu­ment pas être admi­nis­trée à un enfant. Le risque est de créer des com­pli­ca­tions pen­dant ou après le traitement.

Ain­si, l’aspirine ne doit pas être prise dans le cas d’une affec­tion de type viral. C’est le cas par exemple de la vari­celle. De même, lorsque l’enfant pré­sente des symp­tômes d’un épi­sode grip­pal, l’aspirine est à évi­ter. Elle peut être rem­pla­cée par du para­cé­ta­mol pour sou­la­ger la douleur.

 

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