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Les ronflements : causes et traitements

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Les ron­fle­ments repré­sentent un bruit noc­turne pro­vo­qué par des vibra­tions anor­males du pha­rynx à l’inspiration. Ils peuvent être régu­liers, per­ma­nents ou pas­sa­gers, et per­turbent le sommeil.

Si les ron­fle­ments sont fré­quents chez les adultes, une bonne hygiène de vie accom­pa­gnée d’une ali­men­ta­tion équi­li­brée per­met d’éradiquer les symp­tômes. Idem lorsque vous adop­tez une acti­vi­té phy­sique régulière.

Mais, lorsque les symp­tômes per­sistent, une consul­ta­tion médi­cale est requise afin d’en déter­mi­ner la source. Ain­si, divers trai­te­ments peuvent être pro­po­sés en vue d’éradiquer les ron­fle­ments. À cet effet, retrou­vez dans ce guide les causes du ron­fle­ment et com­ment trai­ter cette affection.

Les ronflements : qu’est-ce que c’est ?

Le ron­fle­ment est un bruit ins­pi­ra­toire subor­don­né à un rétré­cis­se­ment du pas­sage au fond de la gorge. Il se déclenche lorsque les muscles de l’arrière-gorge, du voile du palais, de la langue et de la luette se relâchent durant le som­meil profond.

Ces organes prennent plus de place chez la plu­part des ron­fleurs et obs­truent les canaux res­pi­ra­toires. Au cours de la res­pi­ra­tion, l’air a plus de mal à pas­ser et fait vibrer de façon anor­male le pha­rynx, occa­sion­nant un bruit de ronflement.

Il faut sou­li­gner que lorsqu’une per­sonne ronfle, on parle de bron­cho­pa­thie. Si le ron­fle­ment est un motif de consul­ta­tion de plus en plus fré­quent, c’est parce qu’il consti­tue une source de gêne pour l’entourage.

En France, 40 % des per­sonnes âgées de plus de 50 ans ronflent de façon régu­lière. Et 13 % des per­sonnes âgées déclarent avoir des pro­blèmes de ron­fle­ments considérables.

Quelles sont les répercussions de la bronchopathie ?

La bron­cho­pa­thie est toute patho­lo­gie des bronches, quelle que soit son ori­gine. Ain­si, une myriade de mala­dies et affec­tions sont nom­mées bron­cho­pa­thies. Vous l’avez com­pris, si les bronches sont tou­chées, alors il s’agit d’une bron­cho­pa­thie comme le cas du ron­fle­ment. Elles peuvent donc être ano­dines et par­fois graves. En fait, trois études ont été menées afin d’étudier les réper­cus­sions de la bron­cho­pa­thie. Il s’agit entre autres :

  • Des recherches de l’hôpital Hen­ry Ford de Détroit : ces cher­cheurs ont décou­vert en 2013 que plus d’un mil­lion de ron­fleurs par­ta­geaient un épais­sis­se­ment des parois internes de leurs artères carotides ;
  • Des recherches du pro­fes­seur Harald : méde­cin à l’hôpital Karo­lins­ka de Stock­holm, ce pro­fes­seur a éta­bli en 1995 un lien entre les troubles du som­meil et la fatigue diurne ;
  • Des recherches du pro­fes­seur Ricar­do Osor­no pour le Cen­ter Uni­ver­si­ty for the Health of the Cere­bral Cor­tex à New York.

Les symptômes du ronflement

Si cer­taines per­sonnes sont plus à risque de pro­duire des ron­fle­ments, alors les fac­teurs de risques favo­risent l’apparition de cette affec­tion. Ain­si, les per­sonnes qui pré­sentent un voile du palais épais, des amyg­dales volu­mi­neuses (sur­tout les enfants) sont plus sujettes à souf­frir de cette maladie.

Aus­si, si vous avez une cloi­son du nez déviée ou une luette allon­gée, vous pour­rez souf­frir du ron­fle­ment. Mal­gré tout, rete­nez que les ron­fle­ments peuvent se mani­fes­ter au tra­vers d’un bruit de gorge léger ou fort émis pério­di­que­ment pen­dant le som­meil. Ce bruit est émis le plus sou­vent à l’inspiration et quel­que­fois à l’expiration.

Les facteurs de risques de ronflements

Dif­fé­rents fac­teurs sont sus­cep­tibles de pro­vo­quer ou de déclen­cher les ron­fle­ments. Il s’agit entre autres :

  • Du sexe : les femmes ronflent moins que les hommes ; 
  • De l’âge : le ron­fle­ment aug­mente au fil des années ; 
  • Du poids : l’obésité et le sur­poids favo­risent les ronflements ; 
  • De la posi­tion cou­chée sur le dos qui aggrave les ronflements ;
  • Du tabac : il pro­voque une inflam­ma­tion chro­nique des voies aériennes supé­rieures per­tur­bant le pas­sage de l’air ;
  • De la gros­sesse en cours ; 
  • De la mâchoire plus en retrait que la norme ou trop petite ;
  • De la langue trop volu­mi­neuse, un voile du palais impo­sant, une dévia­tion de la cloi­son nasale ou des amyg­dales hypertrophiées ; 
  • De l’obstruction nasale ou naso­pha­ryn­gée : une mal­for­ma­tion des atomes telle qu’une dévia­tion de cloi­son nasale, une atteinte infec­tieuse des muqueuses nasales peuvent engen­drer un ron­fle­ment. Idem pour les amyg­dales volu­mi­neuses et pour l’inflammation allergique.

Les causes du ronflement

Les causes des ron­fle­ments sont mul­tiples. Il s’agit entre autres :

Du surpoids

Le sur­poids est un fac­teur de risque connu pour le ron­fle­ment. En effet, la graisse sup­plé­men­taire dans la gorge et le cou peut réduire le flux d’air et entraî­ner des vibrations.

Par consé­quent, une per­sonne en sur­poids peut éprou­ver des ron­fle­ments. La prise de poids peut ain­si nuire à la qua­li­té du som­meil et le ron­fle­ment est un symp­tôme fré­quent. Il est donc impor­tant de sur­veiller son poids.

Dormir sur le dos

Le ron­fle­ment est un pro­blème très fré­quent qui peut être cau­sé par de nom­breux fac­teurs, notam­ment dor­mir sur le dos. En effet, dor­mir sur le dos peut pro­vo­quer une obs­truc­tion des voies res­pi­ra­toires, ce qui entraîne des vibra­tions et fina­le­ment du ronflement.

Les per­sonnes âgées sont plus sus­cep­tibles de ron­fler lorsqu’elles dorment sur le dos. Par consé­quent, dor­mir sur le côté peut aider à pré­ve­nir le ron­fle­ment, car il aide à main­te­nir la mâchoire infé­rieure et la langue en posi­tion ouverte pen­dant le sommeil.

Il est donc impor­tant de com­prendre que dor­mir sur le dos est une cause pos­sible du ron­fle­ment. D’autre part, si vous dor­mez sur le dos, vous pou­vez occasionner :

  • Une aug­men­ta­tion du risque de reflux acide : dor­mir sur le dos peut aug­men­ter le risque de reflux acide, car l’acide gas­trique est plus sus­cep­tible de remon­ter dans l’œsophage ;
  • Un risque accru d’apnée du som­meil : le fait de dor­mir sur le dos peut contri­buer à l’apnée du som­meil, parce que la langue et les tis­sus mous du palais peuvent blo­quer les voies respiratoires ;
  • Des dou­leurs cer­vi­cales : dor­mir sur le dos peut pro­vo­quer des dou­leurs et des rai­deurs au niveau du cou et des épaules, car la tête n’est pas sou­te­nue correctement.

Nez bouché

Le ron­fle­ment est cou­ram­ment cau­sé par un nez bou­ché, parce que l’air trouve plus dif­fi­ci­le­ment son pas­sage dans la cavi­té nasale, ce qui pro­voque une vibra­tion des tis­sus. En effet, ce pro­blème peut être lié à des aller­gies, à une rhi­nite, à une tumeur ou à des polypes nasaux, ain­si qu’à une infec­tion des sinus.

Par consé­quent, les per­sonnes concer­nées sont alors contraintes de res­pi­rer par la bouche, ce qui peut géné­rer des nui­sances sonores.

Grosses amygdales

En prin­cipe, les amyg­dales sont des amas de tis­su situés à l’arrière de la gorge. Une fois gon­flées ou infec­tées, elles peuvent obs­truer le pas­sage de l’air, entraî­nant des bruits de ron­fle­ment. Par consé­quent, ceux qui souffrent de grosses amyg­dales sont plus sus­cep­tibles de ron­fler que les autres.

Afin de déter­mi­ner si les amyg­dales sont à l’origine du ron­fle­ment, une éva­lua­tion médi­cale est néces­saire. Pour trai­ter ce symp­tôme, des médi­ca­ments ou une inter­ven­tion chi­rur­gi­cale peuvent être uti­li­sés pour réduire les amygdales.

Apnée du sommeil

L’apnée du som­meil est une affec­tion qui se carac­té­rise par des périodes d’arrêt ou de réduc­tion de la res­pi­ra­tion pen­dant le som­meil. Ces arrêts peuvent durer quelques secondes ou des minutes, et se pro­duisent plus de 10 fois par heure. Ces pauses peuvent être réveillâtes et cau­ser des pro­blèmes de som­meil et de fatigue.

De plus, l’apnée du som­meil est une cause fré­quente et impor­tante du ron­fle­ment. Lorsque la res­pi­ra­tion est inter­rom­pue, les tis­sus mous de la gorge se relâchent et se ferment, ce qui entraîne le ronflement.

Les per­sonnes atteintes d’apnée du som­meil peuvent éga­le­ment pré­sen­ter des symp­tômes sup­plé­men­taires tels que des maux de tête, des sautes d’humeur et de la som­no­lence diurne. Par consé­quent, il est impor­tant de recon­naître les symp­tômes et les causes de l’apnée du sommeil.

Ensuite, consul­tez un méde­cin si vous soup­çon­nez que vous ou votre par­te­naire pour­rez en souf­frir. Une fois le diag­nos­tic posé, il est pos­sible de com­men­cer le trai­te­ment, ce qui peut favo­ri­ser une amé­lio­ra­tion signi­fi­ca­tive des symp­tômes et des résultats.

Du tabac et alcool

Le tabac et l’alcool sont consi­dé­rés comme étant des causes prin­ci­pales du ron­fle­ment. En effet, le tabac peut avoir un impact néga­tif sur le sys­tème res­pi­ra­toire et entraî­ner une alté­ra­tion de la capa­ci­té à res­pi­rer nor­ma­le­ment durant le sommeil.

De plus, la consom­ma­tion d’alcool peut dégra­der le tonus des muscles de la gorge qui sou­tiennent les voies res­pi­ra­toires, ce qui pro­voque des ron­fle­ments. Par ailleurs, les per­sonnes qui fument et consomment régu­liè­re­ment de l’alcool sont plus sus­cep­tibles de ron­fler que celles qui n’en consomment pas.

De plus, les ron­fle­ments sont géné­ra­le­ment plus graves chez les fumeurs et les buveurs, ce qui peut entraî­ner des pro­blèmes de san­té graves s’ils ne sont pas trai­tés. Enfin, réduire la consom­ma­tion de tabac et d’alcool peut aider à dimi­nuer le ron­fle­ment et amé­lio­rer la qua­li­té de sommeil.

Des médicaments contre les ronflements

Les médi­ca­ments peuvent être une cause du ron­fle­ment. Par exemple, les médi­ca­ments séda­tifs, les anti­his­ta­mi­niques et les médi­ca­ments contre la dou­leur peut tous entraî­ner des ronflements.

De plus, les décon­ges­tion­nants nasaux uti­li­sés pour trai­ter les aller­gies sont sus­cep­tibles de pro­vo­quer des ron­fle­ments. En outre, les médi­ca­ments anti-anxié­té peuvent cau­ser des ron­fle­ments s’ils sont pris à des doses éle­vées.

De même, les médi­ca­ments conte­nant de l’alcool ou des som­ni­fères peuvent induire des ron­fle­ments. Cepen­dant, il est impor­tant de noter que le ron­fle­ment peut être un effet secon­daire nor­mal de cer­tains médi­ca­ments, et il n’est pas néces­saire de les changer.

De la ménopause

La méno­pause est une étape impor­tante du cycle de vie d’une femme. En prin­cipe, elle est carac­té­ri­sée par des chan­ge­ments hor­mo­naux qui peuvent influer sur le som­meil et le bien-être. Cepen­dant, des études ont mon­tré que les chan­ge­ments hor­mo­naux peuvent entraî­ner une conges­tion nasale et une irri­ta­tion des voies res­pi­ra­toires, ce qui peut entraî­ner des ronflements.

En outre, les modi­fi­ca­tions hor­mo­nales peuvent entraî­ner une aug­men­ta­tion de l’obé­si­té et une réten­tion d’eau, ce qui peut, à son tour, aug­men­ter la pres­sion sur les tis­sus de la gorge et pro­vo­quer des ronflements.

Des ronflements : quand consulter ?

les ronflements - traitements

Dans la plu­part des cas, les ron­fle­ments n’ont pas d’impacts délé­tères sur la san­té. Néan­moins, ils peuvent être une source d’inconfort pour les autres, sur­tout pour le conjoint et per­tur­ber son sommeil.

Dans d’autres cas, les ron­fle­ments peuvent s’accompagner d’apnées du som­meil et per­tur­ber la vie du ron­fleur au quo­ti­dien. Il peut s’agir de la fatigue, de la som­no­lence, des troubles car­diaques, de l’hypertension arté­rielle et autres.

Ain­si, il est impé­ra­tif de consul­ter un méde­cin si les ron­fle­ments per­turbent la qua­li­té de votre som­meil. Aus­si, si vous ne vous sen­tez pas repo­sés au réveil et que la fatigue s’amplifie dans la jour­née, consul­tez un médecin.

Idem lorsque vous som­no­lez dans la jour­née. Vous l’aurez com­pris, si les ron­fle­ments occa­sionnent des pro­blèmes rela­tion­nels avec votre par­te­naire de lit, vous devez faire appel à votre méde­cin traitant.

Une telle dis­po­si­tion s’avère éga­le­ment indis­pen­sable lorsque les ron­fle­ments sont accom­pa­gnés des troubles de la mémoire et de la concen­tra­tion. Rete­nez aus­si que si les ron­fle­ments sont asso­ciés à des maux de tête, à l’irritabilité et à une baisse de la libi­do ou encore à l’anxiété, il est pri­mor­dial de consul­ter un médecin.

Cela vous per­met­tra en l’occurrence de pal­lier bien de désa­gré­ments rela­tifs à cette affection.

Diagnostic des ronflements

En vue de diag­nos­ti­quer les ron­fle­ments, un méde­cin ou un spé­cia­liste du som­meil peut recou­rir à diverses méthodes. Ain­si, il effec­tue­ra d’abord un exa­men phy­sique, afin de véri­fier la gorge et les voies nasales à la recherche de tumeurs ou ano­ma­lies struc­tu­relles. Ces der­niers vont ensuite exa­mi­ner le cou et les muscles.

Par ailleurs, il pren­dra connais­sance des symp­tômes et des anté­cé­dents médi­caux du patient, ain­si que les habi­tudes de som­meil et des anté­cé­dents fami­liaux de ron­fle­ment. Pour quan­ti­fier le niveau et la fré­quence des ron­fle­ments, un sono­mètre peut être utilisé.

Dans le cas où un pro­blème médi­cal serait sus­pec­té, une endo­sco­pie peut être néces­saire. Cette tech­nique consiste à insé­rer une camé­ra dans le nez ou la bouche pour ins­pec­ter les voies respiratoires.

Une fois le diag­nos­tic confir­mé, des trai­te­ments médi­caux, des modi­fi­ca­tions du mode de vie ou une chi­rur­gie peuvent être pro­po­sés pour cor­ri­ger les causes sous-jacentes des ronflements.

Comment arrêter de ronfler ?

Une fois l’importance du ron­fle­ment et de son reten­tis­se­ment éta­bli, le méde­cin pour­ra pres­crire au patient un trai­te­ment conve­nable. Aus­si, quels que soient les trai­te­ments envi­sa­gés, les mesures hygié­no­dié­té­tiques sont pri­mor­diales. En effet, de telles mesures visent à limi­ter les fac­teurs favo­ri­sant les ron­fle­ments. Si vous vou­lez arrê­ter de ron­fler, vous devez donc :

  • Arrê­ter de fumer ; 
  • Évi­ter l’alcool le soir ; 
  • Arrê­ter les tran­quilli­sants, les somnifères ;
  • Modi­fier votre ali­men­ta­tion et aug­men­ter votre acti­vi­té dans l’objectif de perdre du poids ; 
  • Net­toyer son nez au sérum phy­sio­lo­gique matin et soir en cas de rhume ; 
  • Dor­mir sur le côté lorsque le ron­fle­ment ne se pro­duit que sur le dos ; 
  • Sur­veiller ses allergies ; 
  • Veiller au contrôle du lit en met­tant des cales sous les pieds du som­mier au niveau de la tête du lit. 

Quels sont les traitements ?

Deux grandes méthodes sont obser­vées dans le trai­te­ment des ron­fle­ments. Il s’agit entre autres de la méthode chi­rur­gi­cale et de la méthode non chi­rur­gi­cale, voire les autres trai­te­ments.

Les traitements chirurgicaux des ronflements

Les trai­te­ments chi­rur­gi­caux sont au nombre de cinq à savoir : la som­no­plas­tie, la radio­fré­quence, la sus­pen­sion des amyg­dales, la chi­rur­gie de la langue et de la man­di­bule, et la chi­rur­gie palatine.

La somnoplastie

La som­no­plas­tie est une inter­ven­tion qui consiste à réduire le tis­su en excès dans le voile du palais. Et elle peut être réa­li­sée en une heure ou moins sous anes­thé­sie géné­rale. De plus, ses résul­tats sont géné­ra­le­ment durables et peuvent aider à mieux dor­mir et à se sen­tir mieux.

Cepen­dant, des com­pli­ca­tions telles qu’une infec­tion, un sai­gne­ment ou une sen­si­bi­li­té du voile du palais peuvent sur­ve­nir. Ain­si, si la som­no­plas­tie est une option viable pour les per­sonnes souf­frant d’apnée du som­meil, il est donc impor­tant d’en dis­cu­ter avec un méde­cin. Cela per­met de déter­mi­ner si elle est la meilleure solu­tion pour chaque cas individuel.

La radiofréquence

La radio­fré­quence est une méthode sûre et effi­cace pour remo­de­ler et raf­fer­mir la peau. Elle est employée pour réduire le tis­su en excès du voile du palais et du tis­su qui entoure l’ouverture nasale. En effet, elle fonc­tionne en envoyant des ondes radio qui chauffent le tis­su ciblé et le réduisent, ce qui pro­voque une contrac­tion et une rétrac­tion des tissus.

De plus, elle a un effet apai­sant sur la peau, ce qui peut aider à réduire les rides et les ridules. En effet, la radio­fré­quence est très popu­laire, car elle est un trai­te­ment non inva­sif qui ne néces­site pas d’anesthésie ou de temps de récu­pé­ra­tion. Ain­si, elle est pra­tique et sûre pour obte­nir des résul­tats visibles.

La suspension des amygdales

La sus­pen­sion des amyg­dales est une inter­ven­tion chi­rur­gi­cale visant à amé­lio­rer le flux d’air durant le som­meil. Elle se pra­tique sous anes­thé­sie locale ou géné­rale et peut être réa­li­sée par un oto-rhi­no-laryn­go­lo­giste ou un chi­rur­gien maxil­lo-facial.

Cette pro­cé­dure prend entre 20 et 30 minutes et le patient peut reprendre ses acti­vi­tés le jour même. Tou­te­fois, des com­pli­ca­tions peuvent sur­ve­nir. Il peut s’agir d’une infec­tion, une hémor­ra­gie ou une réac­tion aller­gique au médi­ca­ment uti­li­sé. Par consé­quent, il est impor­tant de deman­der conseil à un méde­cin avant de pro­cé­der à cette intervention.

La chirurgie de la langue et de la mandibule

La chi­rur­gie de la langue et de la man­di­bule repré­sente une option pour sou­la­ger le ron­fle­ment. Elle consiste à réduire les obs­tacles à l’air dans la gorge, ce qui peut aider à réduire ou à éli­mi­ner les ronflements.

En effet, cette inter­ven­tion chi­rur­gi­cale peut s’avérer béné­fique pour les per­sonnes souf­frantes de ron­fle­ments intenses. Les risques et les béné­fices de cette pro­cé­dure doivent être éva­lués soi­gneu­se­ment avant d’être pris en compte.

La chirurgie palatine

La chi­rur­gie pala­tine est une inter­ven­tion chi­rur­gi­cale qui vise à réduire le ron­fle­ment. Elle se fait en reti­rant le tis­su en excès du voile du palais et en le repous­sant pour le rendre plus étroit. Ain­si, on note une res­tric­tion de l’air qui passe à tra­vers le voile et le ron­fle­ment est réduit.

La chi­rur­gie pala­tine peut être effec­tuée sous anes­thé­sie locale ou géné­rale et le temps de récu­pé­ra­tion varie entre une et deux semaines. Elle est recom­man­dée pour les per­sonnes qui ne sont pas satis­faites des trai­te­ments médi­caux et/ou du trai­te­ment à base de dispositifs.

Les traitements non chirurgicaux des ronflements

Cer­taines méthodes sont éga­le­ment plé­bis­ci­tées dans le trai­te­ment des ronflements.

Des médicaments

Tout d’abord, les médi­ca­ments pres­crits peuvent aider à sou­la­ger les symp­tômes de l’amygdalite. Aus­si, ces médi­ca­ments peuvent inclure des anti­bio­tiques, des anti­his­ta­mi­niques, des médi­ca­ments contre la toux et des anal­gé­siques. Ain­si, ils peuvent aider à sou­la­ger la dou­leur et le mal de gorge.

Autres approches thérapeutiques

Si vous vou­lez trai­ter les ron­fle­ments, vous pou­vez également :

Adopter une bonne position au lit

Chan­gez de posi­tion au lit pour favo­ri­ser l’adhésion des tis­sus de la gorge à l’entrée des voies res­pi­ra­toires. Cela peut vous aider à réduire les ron­fle­ments. Pour faci­li­ter la res­pi­ra­tion et empê­cher les tis­sus du pha­rynx de se relâ­cher, apai­sez le haut de votre corps avec quelques oreillers supplémentaires.

Vous pou­vez éga­le­ment éle­ver la tête de votre lit en pla­çant quelques blocs de bois ou des oreillers sous les deux pieds du lit.

La meilleure posi­tion pour évi­ter de se retour­ner sans avoir de pro­blèmes de san­té est de dor­mir sur le côté. De cette façon, vos voies res­pi­ra­toires sont ouvertes et votre corps est plus per­for­mant. Sur­tout si vous dor­mez sur le côté gauche.

Éviter de vivre dans un air trop sec

L’assè­che­ment et le col­la­tion­ne­ment des voies nasales par l’air sec peuvent pro­vo­quer des ron­fle­ments. Alors, ins­tal­lez un humi­di­fi­ca­teur ou un vapo­ri­sa­teur dans la chambre à cou­cher pour amé­lio­rer la qua­li­té de l’air ambiant. De plus, vous pou­vez prendre un bain de vapeur juste avant de vous coucher.

Il suf­fit de pla­cer la tête au-des­sus d’un bol d’eau chaude avant de s’allonger. Quelques feuilles de sauge ou 2 gouttes d’huile essen­tielle d’eucalyptus radia­ta, ou de lavande peuvent être ajou­tées au liquide fumant pour réduire l’inflammation du sys­tème res­pi­ra­toire et des muqueuses.

Pratiquer des exercices de respiration

La res­pi­ra­tion pro­fonde, la res­pi­ra­tion abdo­mi­nale et les exer­cices de résis­tance peuvent aider à amé­lio­rer le flux d’air dans les voies res­pi­ra­toires. Par consé­quent, ces exer­cices de res­pi­ra­tion peuvent sou­la­ger les symp­tômes de l’amygdalite.

Des remèdes de Grand-mère pour traiter le ronflement

Les remèdes de grand-mère per­mettent éga­le­ment de trai­ter effi­ca­ce­ment les ron­fle­ments. Il s’agit des remèdes natu­rels qui sont uti­li­sés dans le trai­te­ment à long terme et à court terme des ronflements.

Le miel

Les pro­prié­tés anti­bac­té­riennes et anti­vi­rales du miel aident à net­toyer la gorge. En effet, l’estomac gonfle et devient dou­lou­reux lorsque nous râlons. Les pro­prié­tés anti-inflam­ma­toires du miel aident à dimi­nuer ce gon­fle­ment, ce qui empêche le larynx et la bouche de trembler.

Il s’agit d’un com­por­te­ment à adop­ter tous les soirs avant d’aller vous cou­cher : buvez un verre d’eau tiède mélan­gée à une cuillé­rée à soupe de miel.

L’huile d’olive

Man­ger une quan­ti­té exces­sive de gras satu­rés peut entraî­ner des brû­lures car­diaques et une inflam­ma­tion des voies res­pi­ra­toires. En réa­li­té, c’est ce qui pro­voque une gêne gas­tro-intes­ti­nale et une obs­truc­tion des voies respiratoires.

La bonne nou­velle, les pro­prié­tés anti-inflam­ma­toires de l’huile d’olive réduisent l’inflammation et traitent les brû­lures gas­triques. D’ailleurs, il est conseillé de faire ceci : prendre 1 cuillère à soupe d’huile d’olive et la mélan­ger ensuite à une demi-cuillère à café d’eau. La solu­tion obte­nue est par­ti­cu­liè­re­ment béné­fique pour l’organisme.

Curcuma

Le cur­cu­ma est un remède uti­li­sé pour trai­ter plu­sieurs plaies. Il pos­sède des pro­prié­tés anti­bac­té­riennes et anti­sep­tiques qui réduisent les irri­ta­tions et pré­viennent le frois­se­ment. Voi­ci com­ment notre grand-mère pré­pare le cur­cu­ma pour la tor­ré­fac­tion : une cuillère à café de cur­cu­ma est mélan­gée avec de l’eau chaude ou du lait.

Gingembre

Le gin­gembre aide éga­le­ment à aug­men­ter la syn­thèse de salive qui apaise l’œsophage en plus de ses pro­prié­tés anti­bac­té­riennes et anti-inflam­ma­toires. En outre, il lubri­fie les pas­sages de la gorge et dégage le pas­sage nasal lorsqu’il est uti­li­sé en conjonc­tion avec du beurre fondu.

Voi­ci ce que les anciens Amé­ri­cains d’origine indienne ont fait pour empê­cher le ronflement :

  • Il faut ajou­ter du gin­gembre à votre thé habi­tuel ou faire du thé au gingembre ;
  • Ensuite, lais­sez infu­ser l’eau pen­dant 10 minutes avant de la filtrer.
  • Enfin, siro­tez ce thé en ajou­tant une cuillère de café cara­mé­li­sé à la solution.
Ail

L’ail n’a aucun effet secon­daire. En réa­li­té, il aide à réduire l’accumulation de mucus dans le tube nasal. En consé­quence, la res­pi­ra­tion devient plus facile, sur­tout si vous avez froid. Chaque jour, ajou­tez de l’ail haché à votre ali­men­ta­tion. Il est éga­le­ment pos­sible de faire une infu­sion d’ail.

À cet effet, la recette est simple. En pre­mier lieu, trem­pez une gousse d’ail dans de l’eau chaude en y ajou­tant un peu de beurre fon­du et un cube de cur­cu­ma. Lais­sez repo­ser quelques minutes et buvez.

Voi­là ain­si tous les détails impor­tants rela­tifs aux ron­fle­ments. Si vous en souf­frez, vous savez main­te­nant com­ment y faire face.

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