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Céphalées : classification et diagnostic

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Les maux de tête, plus com­mu­né­ment appe­lés « cépha­lées » ou « migraines » sont l’une des prin­ci­pales causes de consul­ta­tions cli­niques. Ces patho­lo­gies ont diverses causes et les symp­tômes liés sont si mul­tiples qu’au fil du temps, il a fal­lu une approche de clas­si­fi­ca­tion. Celle-ci avait pour but de per­mettre un diag­nos­tic mieux éta­bli pour une meilleure prise en charge des cépha­lées. Dans l’atteinte de ce but, l’Inter­na­tio­nal Hea­dache Socie­ty (IHS) a éta­bli au cours de ses congrès quelques édi­tions et normes de clas­si­fi­ca­tion. Com­ment dis­tingue-t-on alors les cépha­lées ? Quelles sont les options de traitement ?

Céphalées : définition

On défi­nit les cépha­lées com­munes, que les méde­cins iden­ti­fient sous le terme « maux de tête », comme des dou­leurs. Elles sont géné­ra­le­ment loca­li­sées à l’intérieur de la tête ou dans la par­tie supé­rieure du cou.

Ces maux de tête ont pour cause l’altération des méca­nismes et pro­ces­sus phy­sio­lo­giques qui activent des struc­tures sen­sibles aux sti­mu­li de la dou­leur. On retrouve celles-ci loca­li­sées dans cer­taines zones de la tête et du cou :

  • Péri­oste du crâne ;
  • Muscles ;
  • Nerfs ;
  • Artères et veines ;
  • Tis­sus sous-cutanés ;
  • Yeux et oreilles ;
  • Sinus et muqueuses. 

Cepen­dant, on ne sait pas encore pour­quoi ces signaux dou­lou­reux sont ini­tia­le­ment déclenchés.

Céphalées : classification

Aujourd’hui, il existe plu­sieurs normes de clas­si­fi­ca­tion pré­cise des cépha­lées. La plus connue est la Clas­si­fi­ca­tion inter­na­tio­nale des cépha­lées ou « The Inter­na­tio­nal Clas­si­fi­ca­tion of Hea­dache Disor­ders » (ICHD). Approu­vée par l’OMS, elle a été éla­bo­rée par l’International Hea­dache Society.

Le but de cette clas­si­fi­ca­tion est de four­nir aux pro­fes­sion­nels de san­té un outil pour faci­li­ter la recon­nais­sance des dif­fé­rents types de cépha­lées. Par la suite, ceux-ci pour­ront être en mesure d’établir un diag­nos­tic pré­cis et ain­si, adop­ter le plan de trai­te­ment le plus efficace.

Pour sim­pli­fier la dis­tinc­tion, on peut clas­ser les cépha­lées en trois (3) grandes catégories :

  • Cépha­lées primaires ;
  • Cépha­lées secondaires ;
  • Névral­gie crâ­nienne et dou­leurs faciales cen­trales ou pri­maires et autres maux de tête.

Céphalées primaires

On devrait consi­dé­rer les cépha­lées pri­maires comme de véri­tables mala­dies. En effet, elles n’ont pas tou­jours de causes pré­cises, connues et immé­dia­te­ment iden­ti­fiables. Dans la plu­part des cas, on les asso­cie à de mau­vaises habi­tudes dans le style de vie ou à d’autres fac­teurs envi­ron­ne­men­taux. De plus, elles pour­raient être liées à des réac­tions hormonales.

En outre, les cépha­lées pri­maires peuvent être épi­so­diques ou chro­niques. Dans le pre­mier cas, les crises sont dou­lou­reuses et ont une fré­quence occa­sion­nelle (moins de 15 jours par mois). Dans le second cas, la dou­leur appa­raît fré­quem­ment (pen­dant au moins 15 jours par mois et pen­dant plus de six mois). De plus, le trai­te­ment semble inefficace.

Par ailleurs, les cépha­lées pri­maires sont la forme la plus cou­rante de l’ensemble des types de cépha­lées. Par­mi elles figurent trois prin­ci­paux sous-types à savoir : les migraines, les cépha­lées de ten­sion et les cépha­lées en grappe (sui­ci­daires).

Les migraines

C’est l’un des types de cépha­lées les plus cou­rants. Les migraines affectent prin­ci­pa­le­ment les femmes, mais peuvent éga­le­ment sur­ve­nir dans l’enfance.

Symptômes

On peut décrire la dou­leur comme intense, lan­ci­nante et de modé­rée à sévère. Elle a ten­dance à com­men­cer len­te­ment, d’un seul côté de la tête, se pro­pa­geant au front au-des­sus de l’œil et de la tempe.

Tou­te­fois, il arrive qu’elle attaque les deux côtés et ain­si devienne plus forte lorsque les vic­times font un mou­ve­ment. Tout cela, bien sûr, consti­tue un frein dans la réa­li­sa­tion de leurs acti­vi­tés quotidiennes.

En outre, les migraines peuvent sur­ve­nir avec ou sans aura. L’aura consiste en une série de symp­tômes neu­ro­lo­giques tran­si­toires comme les troubles visuels, sen­so­riels et trouble de la parole ou du lan­gage. Outre ces symp­tômes, les vic­times peuvent avoir des nau­sées, des vomis­se­ments, une peur de la lumière (pho­to­pho­bie) ou une peur du son (pho­no­pho­bie).

On peut éga­le­ment obser­ver une peur des odeurs (osmo­pho­bie). Pour cette rai­son, de nom­breuses per­sonnes atteintes de migraines pré­fèrent se repo­ser dans une pièce calme et sombre.

De plus, les migraines se mani­festent aus­si par des crises récur­rentes, mais qui sur­viennent avec une fré­quence très variable. Par exemple, on peut noter quelques épi­sodes par an ou 3 crises par semaine. En revanche, une crise de migraine peut durer 4 heures à trois jours.

Causes éventuelles

Les causes exactes sont encore incon­nues, mais la théo­rie prin­ci­pale confirme une ori­gine neu­ro-vas­cu­laire du trouble. Cer­tains sti­mu­li pro­voquent une alté­ra­tion du sys­tème de régu­la­tion de la dou­leur, qui à son tour pro­voque des chan­ge­ments dans les vais­seaux san­guins du cerveau.

De plus, de nom­breux fac­teurs sont sus­cep­tibles de déclen­cher les migraines. Il s’agit notam­ment des dés­équi­libres hor­mo­naux (migraines mens­truelles), les ali­ments (fro­mages raf­fi­nés, cho­co­lat, addi­tifs ali­men­taires), le sevrage de la caféine, le manque de som­meil, l’alcool, le taba­gisme, etc.

Les céphalées de tension

Elles repré­sentent la forme de cépha­lées pri­maires la plus cou­rante et rela­ti­ve­ment la moins dou­lou­reuse. Ici, les maux de tête résultent prin­ci­pa­le­ment de la contrac­tion invo­lon­taire et conti­nue des muscles à cer­taines par­ties. On peut entre autres citer la nuque, les tempes, le front, le cou et les épaules. D’un autre côté, on peut asso­cier cette contrac­tion à des états de tension.

Les cépha­lées de ten­sion peuvent aus­si être liées au stress, à l’anxiété, à la dépres­sion ou à une mau­vaise pos­ture. Elles affectent aus­si plus les femmes et ont ten­dance à se mani­fes­ter par des crises qui durent entre une demi-heure et une semaine.

Pen­dant ces der­nières, les vic­times res­sentent une dou­leur bila­té­rale et constric­tive (cercle dans la tête). De plus, elle se situe dans la région occi­pi­tale (arrière du crâne) ou s’étend à toute la tête.

Ces formes de maux de tête sont per­sis­tantes, mais géné­ra­le­ment de gra­vi­té modé­rée ou légère. En plus, elles n’affectent pas les acti­vi­tés quo­ti­diennes des patients et le mou­ve­ment semble per­mettre l’atténuation du trouble.

Les autres symp­tômes fré­quents sont :

  • Une sen­si­bi­li­té des muscles péri­crâ­niens : ils régulent le mou­ve­ment de la mâchoire ;
  • Des com­por­te­ments anxieux ;
  • Une sen­si­bi­li­té à la lumière ou au bruit.

Les nau­sées et les vomis­se­ments sur­viennent rarement.

Les céphalées en grappe

C’est le type de cépha­lées pri­maires qui affecte le moins la popu­la­tion, mais le plus grave. La dou­leur qui les carac­té­rise est intense et poi­gnante, presque tou­jours uni­la­té­rale. Autre­ment dit, elle n’affecte tou­jours qu’un seul côté de la tête et au cours d’une crise elle reste stric­te­ment du même côté. On rap­pelle que les cépha­lées en grappe sont éga­le­ment connues sous l’appellation « algie vas­cu­laire de la face ».

Fréquence

Les crises de cépha­lées en grappe sont fré­quentes et peuvent durer de 2 semaines à 3 mois. En outre, elles peuvent se pro­duire à cer­tains moments de la jour­née et de l’année.

D’autre part, chaque épi­sode dure de 15 minutes à 3 heures et peut sur­ve­nir à une fré­quence variable. Par exemple, les vic­times peuvent avoir une crise tous les deux jours ou plu­sieurs crises en 24 heures. Ces épi­sodes peuvent le plus sou­vent se suivre d’une rémis­sion com­plète des symptômes.

Symptômes

Les cher­cheurs asso­cient la dou­leur carac­té­ris­tique des cépha­lées en grappe à d’autres symp­tômes bien défi­nis. En effet, les patients pré­sentent un lar­moie­ment, leurs pau­pières s’affaissent et elles pré­sentent une rou­geur conjonc­ti­vale, un écou­le­ment nasal ou une conges­tion nasale.

Contrai­re­ment aux migraines, les cépha­lées en grappe ne s’accompagnent presque jamais de nau­sées ou de vomis­se­ments. De plus, elles affectent plus les hommes, les per­sonnes de plus de 20 ans et les fumeurs.

Causes possibles

Les causes sous-jacentes de ce type de cépha­lées pri­maires ne sont pas encore bien défi­nies. Tou­te­fois, les études sug­gèrent que cer­taines alté­ra­tions du sys­tème hor­mo­nal et ner­veux sont impli­quées ain­si qu’une atteinte poten­tielle de l’hypothalamus. Ceci expli­que­rait pour­quoi les crises se pro­duisent avec une fré­quence précise.

En outre, les prin­ci­paux fac­teurs sus­cep­tibles de déclen­cher l’algie vas­cu­laire de la face sont le déca­lage horaire, le taba­gisme et le stress. Aus­si, l’altération des rythmes cir­ca­diens et la consom­ma­tion exces­sive de bois­sons alcoo­li­sées peuvent éga­le­ment pro­vo­quer ces céphalées.

Céphalées secondaires

Cépha­lées

Les cépha­lées secon­daires résultent géné­ra­le­ment d’autres mala­dies et, en pra­tique, repré­sentent l’un de leurs symp­tômes. À titre illus­tra­tif, on peut citer la sinu­site qui est une inflam­ma­tion des sinus ; otite qui est une infec­tion de l’oreille. Les trau­ma­tismes crâ­niens et la pha­ryn­gite (inflam­ma­tion du pha­rynx) peuvent éga­le­ment pro­vo­quer des maux de tête.

On ne doit en aucun cas négli­ger les cépha­lées secon­daires, car elles peuvent résul­ter de patho­lo­gies graves. Il est donc néces­saire d’établir un diag­nos­tic pré­coce pour une prise en charge rapide afin de limi­ter les complications.

L’International Hea­dache Socie­ty réper­to­rie 8 caté­go­ries de cépha­lées secon­daires. Voi­ci quelques exemples.

Céphalées dues à un traumatisme crânien et/ou à une blessure

Les trau­ma­tismes crâ­niens peuvent pro­vo­quer des sai­gne­ments dans les espaces situés entre les couches de tis­su entou­rant le cer­veau. Ce sont les espaces sous-dural, épi­du­ral et sous-arach­noï­dien. Les vic­times peuvent éga­le­ment avoir des com­mo­tions céré­brales (bles­sures à la tête sans saignement.

Céphalées dues aux troubles vasculaires crâniens ou cervicaux

Il peut s’agir d’un AVC ou d’une attaque isché­mique, d’une throm­bose, d’un ané­vrisme ou d’hémorragies céré­brales. Les cépha­lées peuvent éga­le­ment être liées à une inflam­ma­tion de l’artère caro­tide, de l’artère tem­po­rale [arté­rite temporale].

Céphalées dues aux affections intracrâniennes non vasculaires

Ces affec­tions com­prennent une tumeur céré­brale (qu’elle soit pri­maire ou méta­sta­tique une hyper­ten­sion intra­crâ­nienne idio­pa­thique. Cette der­nière se mani­feste lorsque la pres­sion est trop éle­vée dans le liquide cépha­lo-rachi­dien dans le canal rachidien.

Céphalées dues à l’utilisation ou au retrait d’une substance exogène

Les médi­ca­ments, les drogues, l’alcool et la caféine sont des sub­stances sus­cep­tibles de pro­vo­quer des maux de tête.

Céphalées dues aux infections virales ou bactériennes

Les infec­tions telles que la ménin­gite, la pneu­mo­nie, la grippe, le VIH/SIDA ou l’encéphalite peuvent induire des cépha­lées chez de nom­breuses victimes.

Céphalées liées aux troubles de l’homéostasie et du métabolisme

Les cépha­lées peuvent être des symp­tômes liés aux troubles de l’homéostasie. On peut notam­ment citer l’hypertension, l’hypothyroïdie, la dia­lyse rénale et la déshydratation.

Par ailleurs, les maux de tête peuvent être liés à d’autres troubles méta­bo­liques (dia­bète ou insuf­fi­sance rénale.

On dis­tingue éga­le­ment les cépha­lées liées aux dou­leurs faciales cau­sées par une mala­die du crâne, du cou, des yeux, du nez ou des sinus. Elles sont d’autre part liées aux troubles psychiatriques.

Névralgie crânienne, douleurs faciales et autres maux de tête

La névral­gie crâ­nienne ras­semble des maux de tête qui sur­viennent essen­tiel­le­ment en rai­son d’une inflam­ma­tion des nerfs crâ­niens et/ou cer­vi­caux. Ceci devient la source de dou­leurs dans la tête.

Par exemple, on peut citer la névral­gie du tri­ju­meau qui repré­sente un ensemble de symp­tômes affec­tant la ter­mi­nai­son ner­veuse. Celle-ci se loca­lise dans le visage, dans la cavi­té buc­cale, dans la par­tie avant du crâne. Aus­si, elle se délègue à la trans­mis­sion des sti­mu­li moteurs et sen­so­riels au cer­veau et vice versa.

Dif­fé­rentes formes de dou­leur faciale et une varié­té d’autres causes de maux de tête sont éga­le­ment incluses dans cette catégorie.

Céphalées : diagnostic

Cépha­lées

Une éva­lua­tion détaillée des anté­cé­dents médi­caux du patient est essen­tielle pour diag­nos­ti­quer les céphalées.

Caractéristiques

Il est néces­saire de prendre en compte les carac­té­ris­tiques de l’apparition des cépha­lées telles que :

  • La durée ;
  • L’emplacement ;
  • La fré­quence ;
  • La gra­vi­té ;
  • Les fac­teurs associés ;
  • L’âge.

Les anté­cé­dents fami­liaux, le mode de vie (ali­men­ta­tion, habi­tudes de som­meil, tra­vail, stress) sont d’autres aspects impor­tants à considérer.

Il n’existe actuel­le­ment aucun test de diag­nos­tic pour la migraine. De plus, les preuves sug­gèrent que les études d’imagerie ne réus­sissent pas tou­jours à éta­blir un diag­nos­tic correct.

Critères diagnostiques

Voi­ci les cri­tères diag­nos­tiques de l’IHS.

Migraines

On dis­tingue les migraines avec aura et celles sans aura ;

Migraines
Avec aura Sans aura
A. Au moins 2 crises qui répondent aux cri­tères B et C

B. Un ou plu­sieurs des symp­tômes d’aura entiè­re­ment réver­sibles suivants :

1. visuel

2. sen­so­riel

3. parole/langage

4. moteur

5. tronc cérébral

6. réti­nien

C. Au moins deux des quatre carac­té­ris­tiques suivantes :

1. au moins un symp­tôme de l’aura se déve­loppe pro­gres­si­ve­ment sur > 5 minutes et/ou deux ou plu­sieurs symp­tômes se succèdent

2. chaque symp­tôme indi­vi­duel dure de 5 à 60 minutes

3. au moins un symp­tôme de l’aura est un — face

4. l’aura peut s’accompagner, ou se suivre dans les 60 minutes, par des maux de tête

A. Au moins 5 crises répon­dant aux cri­tères de la BD

B. La cépha­lée dure de 4 à 72 heures (non trai­tée ou trai­tée sans succès)

C. La cépha­lée pré­sente au moins deux des carac­té­ris­tiques suivantes :

1. loca­li­sa­tion unilatérale

2. dou­leur lancinante

3. dou­leur modé­rée ou sévère intensité

4. aggra­vée par ou limi­tant les acti­vi­tés phy­siques de rou­tine (par exemple, mar­cher, mon­ter des escaliers)

D. La cépha­lée est asso­ciée à au moins une des condi­tions suivantes :

1. pré­sence de nau­sées et/ou de vomissements

2. pré­sence de pho­to­pho­bie et de phonophobie

   

Céphalées de tension et céphalées en grappe

Voi­ci éga­le­ment un tableau réca­pi­tu­la­tif des cri­tères de l’IHS.

Cépha­lées en grappe Cépha­lées de tension
A. Au moins 5 crises qui répondent aux cri­tères cités aux points B et D 

B. Dou­leur d’intensité sévère ou très sévère, uni­la­té­rale, dans la région orbi­taire, supra orbi­taire et/ou tem­po­rale, durant 15–180 minutes (sans traitement)

 

C. La cépha­lée est asso­ciée à l’une ou aux deux des condi­tions suivantes :

1. au moins un des symp­tômes ou signes sui­vants ipsi­la­té­ral à la douleur

a)      injec­tion conjonc­ti­vale et/ou larmoiement

b)      conges­tion nasale et/ou nez qui coule

c)       œdème des paupières

d)      trans­pi­ra­tion faciale et frontale

e)       rou­geur faciale et frontale

f)        sen­sa­tion d’oreille pleine

g)      myo­sis et/ou ptosis

 

2. se sen­tir agi­té ou agité.

 

D. La fré­quence des crises est com­prise entre 1 (tous les deux jours) et 8 par jour pen­dant plus de la moi­tié du temps de mani­fes­ta­tion de la maladie.

A. Au moins 10 épi­sodes de cépha­lées qui sur­viennent en moyenne <1 jour par mois (<12 jours par an) et qui répondent aux cri­tères men­tion­nés au point B et D.

 

B. Durée de 30 minutes à 7 jours.

 

C. Au moins deux des quatre carac­té­ris­tiques suivantes :

 

a)      loca­li­sa­tion bilatérale

b)      qua­li­té gra­vi­ta­tion­nelle ou constric­tive (non pulsatoire)

c)       inten­si­té légère ou moyenne

d)      non aggra­vée par une acti­vi­té phy­sique de rou­tine, comme mar­cher ou mon­ter des escaliers

D. Les deux condi­tions sui­vantes sont vraies :

 

a)      absence de nau­sées et de vomissements

b)      une pho­to­pho­bie ou une pho­no­pho­bie peuvent se pré­sen­ter, mais pas les deux

E. pas mieux enca­drés par un autre diag­nos­tic ICHD (3e édition).

 

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