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VARDENAFIL VIVANZA® – LEVITRA® : Indications, Contre-indications et Effets secondaires

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De nos jours, de nom­breux hommes sont confron­tés à des troubles sexuels, dont la dys­fonc­tion érec­tile. Cette der­nière désigne l’incapacité à avoir une érec­tion, de durée suf­fi­sante, au cours de l’acte sexuel. Pour cor­ri­ger cette défaillance, il existe plu­sieurs médi­ca­ments, dont l’effet thé­ra­peu­tique prin­ci­pal est de faci­li­ter l’érection chez l’homme. Par­mi ceux-ci, on peut par­ler du LEVITRA. Com­mer­cia­li­sé par le labo­ra­toire Bayer, en 2003, il s’agit d’un médi­ca­ment dis­po­nible sous plu­sieurs formes et dont l’obtention néces­site, le plus sou­vent, une pres­crip­tion médi­cale. Qu’appelle-t-on LEVITRA® ? Quels sont les com­po­sants de ce médi­ca­ment et com­ment peut-il être uti­li­sé à de meilleures fins thérapeutiques ?

Présentation de LEVITRA®

Appar­te­nant à la classe des inhi­bi­teurs de la phos­pho­dies­té­rase de type 5, le LEVITRA® est un médi­ca­ment cou­ram­ment uti­li­sé pour le trai­te­ment de l’impuissance mas­cu­line. Contrai­re­ment à ce qui se dit, ce médi­ca­ment ne déclenche pas l’érection, mais la concré­tise. Il est donc essen­tiel d’avoir une sti­mu­la­tion sexuelle afin de pro­vo­quer l’érection.

Ce médi­ca­ment est exclu­si­ve­ment dis­po­nible sous pres­crip­tion médi­cale per­met­tant ain­si aux patients de béné­fi­cier d’un diag­nos­tic pou­vant faci­li­ter la com­pré­hen­sion du trouble dont ils souffrent, d’échapper aux contre-indi­ca­tions et au risque de contre façon.

La sub­stance active que l’on retrouve dans ce médi­ca­ment est le Var­dé­na­fil. En outre, il est com­po­sé de plu­sieurs exci­pients tels que :

  • Le titane dioxyde ;
  • Le fer oxyde rouge ;
  • Le Magné­sium stéarate ;
  • Le Macro­gol 400 ;
  • Le cros­po­vi­done ;
  • Le fer oxyde jaune ;
  • La silice col­loï­dale anhydre ;
  • L’hypromellose ;
  • La cel­lu­lose microcristalline.

LEVITRA® a une durée d’action allant de 4 à 5 heures. Par ailleurs, cela ne sous-entend pas que le patient aura une érec­tion durant 5 heures d’affilée. La sti­mu­la­tion sexuelle est à prendre en compte. LEVITRA® doit être absor­bé avant le dérou­le­ment du rap­port sexuel, plus pré­ci­sé­ment 25 minutes à 1 heure avant l’acte.

Indications de LEVITRA®

LEVITRA® est par­ti­cu­liè­re­ment indi­qué pour le trai­te­ment de la dys­fonc­tion érec­tile chez les hommes adultes. L’utilisation de ce médi­ca­ment est donc exclu­si­ve­ment réser­vée aux indi­vi­dus de sexe mas­cu­lin ayant plus de 18 ans.

Mécanisme d’action de LEVITRA®

LEVITRA® est un médi­ca­ment uti­li­sé pour l’amélioration de la fonc­tion érec­tile chez les hommes souf­frant de dys­fonc­tion érec­tile. Asso­cié à une sti­mu­la­tion sexuelle, il accroît l’afflux san­guin dans le pénis, faci­li­tant ain­si la res­tau­ra­tion de la fonc­tion érec­tile « défaillante ».

L’érection du pénis s’apparente à un pro­ces­sus hémo­dy­na­mique (condi­tions méca­niques de la cir­cu­la­tion san­guine). Au cours de l’excitation sexuelle, on assiste à la libé­ra­tion du monoxyde d’azote, qui à son tour, active l’enzyme gua­ny­late cyclase. Cela pro­voque une hausse des taux de gua­no­sine-mono­phos­phate cyclique, au niveau des corps caver­neux (situés dans la verge, ils cor­res­pondent à des tis­sus spon­gieux et exten­sibles, qui se gorgent de sang durant l’érection). Cette aug­men­ta­tion de gua­no­sine-mono­phos­phate cyclique déclenche un relâ­che­ment des muscles lisses, faci­li­tant, de ce fait, la hausse de l’afflux san­guin dans le pénis, d’où l’érection.

Par la suite, la phos­pho­dies­té­rase de type 5 inter­vient en hydro­ly­sant la gua­no­sine-mono­phos­phate cyclique, per­met­tant ain­si au pénis de reve­nir à l’état de repos. La régu­la­tion de la gua­no­sine-mono­phos­phate cyclique est donc assu­rée par la gua­ny­late cyclase (rôle de syn­thèse) et la phos­pho­dies­té­rase (rôle de dégradation).

Au niveau des corps caver­neux, la prin­ci­pale forme de phos­pho­dies­té­rase que l’on retrouve est la phos­pho­dies­té­rase de type 5, celle inhi­bée par le LEVITRA®. En blo­quant l’action de la phos­pho­dies­té­rase de type 5, le LEVITRA® faci­lite la pro­lon­ga­tion de l’érection, chez les indi­vi­dus atteints de dys­fonc­tion érec­tile. Ce médi­ca­ment donne ain­si plus de puis­sance à l’effet du monoxyde d’azote. Par consé­quent, suite à la sti­mu­la­tion sexuelle, ce der­nier est libé­ré, puis déclenche l’augmentation des concen­tra­tions de gua­no­sine-mono­phos­phate cyclique, au niveau des corps caver­neux. C’est la rai­son pour laquelle la sti­mu­la­tion sexuelle doit être com­bi­née à la prise de LEVITRA® pour l’obtention d’effets phar­ma­co­lo­giques bénéfiques.

Posologie de LEVITRA®

Cet inhi­bi­teur de la phos­pho­dies­té­rase de type 5 existe sous des poso­lo­gies de 5 mil­li­grammes, 10 mil­li­grammes et 20 mil­li­grammes. Le plus sou­vent, le trai­te­ment avec LEVITRA® est ini­tié avec un dosage de 10 mil­li­grammes. Un sur­do­sage (20 mil­li­grammes) ou une baisse de dose (5 mil­li­grammes) pour­ra être envi­sa­gé en fonc­tion de la tolé­rance du patient et de l’efficacité du médi­ca­ment.

Les méde­cins pré­co­nisent l’utilisation de LEVITRA® au maxi­mum une fois par jour. Ce médi­ca­ment peut être absor­bé avant, comme après le repas. Tou­te­fois, la consom­ma­tion de repas trop copieux ou riche en calo­ries peut retar­der l’action de LEVITRA®.

Chez les patients atteints d’insuffisance hépa­tique (légère ou modé­rée), le trai­te­ment avec LEVITRA® doit débu­ter avec une poso­lo­gie de 5 mil­li­grammes. Une aug­men­ta­tion poso­lo­gique pour­ra avoir lieu ulté­rieu­re­ment, seule­ment si l’organisme du patient répond favo­ra­ble­ment au trai­te­ment. Tou­te­fois, chez les sujets atteints d’insuffisance hépa­tique modé­rée, le dosage maxi­mum envi­sa­geable est de 10 milligrammes.

Les patients qui souffrent d’une insuf­fi­sance rénale sévère (ayant une clai­rance de la créa­ti­nine infé­rieure à 30 ml/min) peuvent ini­tier le trai­te­ment au LEVITRA® avec une poso­lo­gie de 5 mil­li­grammes. Une aug­men­ta­tion de celle-ci (allant jusqu’à 20 mil­li­grammes) est réa­li­sable uni­que­ment si les patients sont tolé­rants et si le médi­ca­ment agit effi­ca­ce­ment comme souhaité.

Par ailleurs, l’usage de ce médi­ca­ment n’est pas recom­man­dé aux patients de moins de 18 ans.

La prise simul­ta­née de LEVITRA® avec cer­tains médi­ca­ments tels que la Cla­ri­thro­mi­cine et l’érythromycine est envi­sa­geable à condi­tion qu’il soit absor­bé à une poso­lo­gie de 5 milligrammes.

Effets indésirables de LEVITRA®

Prendre LEVITRA® peut expo­ser le patient à quelques effets indé­si­rables. Ces der­niers ont habi­tuel­le­ment une varié­té de fré­quence d’apparition, autre­ment dit cer­tains effets indé­si­rables appa­raissent plus que d’autres.

En effet, l’absorption de cet inhi­bi­teur de la phos­pho­dies­té­rase de type 5 expose cou­ram­ment les patients à des cépha­lées, une conges­tion nasale, des sen­sa­tions ver­ti­gi­neuses, une dys­pep­sie et des bouf­fées vasomotrices.

Plus rare­ment, on observe une pho­to­pho­bie, un infarc­tus du myo­carde, une conges­tion des sinus, une séche­resse buc­cale, des dou­leurs abdo­mi­nales, une aug­men­ta­tion des gam­ma-glu­ta­myl trans­fé­rases, une hyper­ten­sion, des dou­leurs dor­sales, des dou­leurs tho­ra­ciques, des érec­tions pro­lon­gées, une hypo­ten­sion et des myal­gies. En outre, on peut aus­si ajouter :

  • Des crampes musculaires ;
  • Un pria­pisme ;
  • Des nau­sées ;
  • Un éry­thème rash ;
  • Un reflux gas­tro-œso­pha­gien et des vomissements ;
  • Une angine de la poi­trine et une tachycardie ;
  • Des troubles du sommeil ;
  • Une hausse des sécré­tions lacrymales ;
  • Une conjonc­ti­vite ;
  • Une dys­pnée.

Cepen­dant, cer­tains effets indé­si­rables comme une sur­di­té sou­daine, une héma­tu­rie et une hémo­sper­mie ont une fré­quence d’apparition indéterminée.

Une expé­rience a été menée pour ana­ly­ser l’incidence des effets indé­si­rables de LEVITRA® sur cer­tains patients. Au cours de celle-ci, un dosage de 20 mil­li­grammes de LEVITRA® a été admi­nis­tré à des patients âgés, d’une part, et à des patients jeunes, d’autre part. Cette expé­rience a révé­lé que les patients âgés, contrai­re­ment aux jeunes patients, sont plus sujets à des sen­sa­tions ver­ti­gi­neuses et des maux de tête, suite à la prise d’une dose éle­vée de LEVITRA®.

Contre-indications de LEVITRA®

En dépit de l’importance de cet inhi­bi­teur de la phos­pho­dies­té­rase de type 5, sa prise est pros­crite dans plu­sieurs cas, afin de limi­ter quelques com­pli­ca­tions. À cet effet, les patients pré­sen­tant une hyper­sen­si­bi­li­té aux com­po­sants de LEVITRA® ne doivent pas l’absorber. Il en va de même pour les sujets atteints d’hypotension, d’insuffisance rénale (néces­si­tant une dia­lyse) et d’insuffisance hépa­tique sévère. Les patients aux anté­cé­dents d’accident vas­cu­laire céré­bral (au cours des 6 der­niers mois) et ceux atteints d’une réti­nite pig­men­taire ou d’un angor instable sont concer­nés par cette restriction.

LEVITRA® ne doit pas être pris simul­ta­né­ment avec les don­neurs de monoxyde d’azote, les déri­vés nitrés, les sti­mu­la­teurs de la gua­ny­late cyclase (en rai­son de l’existence d’un risque d’hypotension symp­to­ma­tique) ou les inhi­bi­teurs de pro­téase anti-VIH. 

Les patients atteints d’une neu­ro­pa­thie optique isché­mique anté­rieure non arté­ri­tique ayant pro­vo­qué une perte par­tielle de la vue (au niveau d’un seul œil) ne doivent pas absor­ber LEVITRA®. L’usage de ce médi­ca­ment est aus­si décon­seillé aux indi­vi­dus dont la pra­tique de l’activité sexuelle est interdite.

Enfin, chez les patients ayant plus de 70 ans, l’association de LEVITRA® à des médi­ca­ments tels que l’itraconazole et le kéto­co­na­zole est contre-indiquée.

Précautions d’emploi de LEVITRA®

Il est impor­tant de rap­pe­ler que l’activité sexuelle com­porte un risque car­diaque. Par consé­quent, la mise en place d’un trai­te­ment contre la dys­fonc­tion érec­tile néces­site la réa­li­sa­tion, au préa­lable, d’un exa­men de la fonc­tion car­dio­vas­cu­laire du patient.

Aus­si, LEVITRA® pos­sède des effets vaso­di­la­ta­teurs pou­vant être à l’origine d’une chute tran­si­toire et légère de la pres­sion arté­rielle. Les patients atteints de sté­nose sub-aor­tique hyper­tro­phique idio­pa­thique et ceux souf­frant de sté­nose aor­tique peuvent pré­sen­ter une sen­si­bi­li­té à ces effets.

Chez les patients pré­sen­tant une sclé­rose des corps caver­neux, un myé­lome mul­tiple, une angu­la­tion, une leu­cé­mie, une mala­die de Pey­ro­nie ou une dré­pa­no­cy­tose, la pres­crip­tion de LEVITRA® doit se faire avec prudence.

L’association de LEVITRA® à d’autres médi­ca­ments uti­li­sés pour la prise en charge de la dys­fonc­tion érec­tile est décon­seillée, en rai­son de l’absence d’études sur le sujet.

Étant don­né que le LEVITRA® et les alpha-blo­quants sont tous des vaso­di­la­ta­teurs, leur asso­cia­tion peut être à l’origine d’une hypo­ten­sion symp­to­ma­tique. La com­bi­nai­son de ces deux médi­ca­ments est envi­sa­geable si le patient a été sta­bi­li­sé, au préa­lable, sous alpha-blo­quant. Lorsque le patient se retrouve sta­bi­li­sé sous alpha-blo­quant, il ne peut rece­voir par la suite qu’une dose de 5 mil­li­grammes de LEVITRA®. Par ailleurs, si le trai­te­ment avec LEVITRA® est ini­tié à une dose opti­male, alors le trai­te­ment par alpha-blo­quants doit être ins­tau­ré à une faible dose.

L’association de LEVITRA® et des inhi­bi­teurs puis­sants du CYP3A4 est contre-indi­quée, en rai­son de l’obtention de taux san­guin éle­vé de Var­dé­na­fil, qui n’est rien d’autre que la sub­stance active de LEVITRA®. Lorsque ce médi­ca­ment est asso­cié aux inhi­bi­teurs modé­rés du CYP3A4, une adap­ta­tion poso­lo­gique peut être envisagée.

Aus­si, le jus de pam­ple­mousse asso­cié au LEVITRA® peut être à l’origine d’une hausse de la concen­tra­tion san­guine de Var­dé­na­fil.

En somme, LEVITRA® est un médi­ca­ment issu de la classe thé­ra­peu­tique des inhi­bi­teurs de la phos­pho­dies­té­rase de type 5 recom­man­dé pour le trai­te­ment des troubles de l’érection, en l’occurrence la dys­fonc­tion érec­tile. Ce médi­ca­ment favo­rise l’érection, et ceci sur une longue durée. LEVITRA® existe sous dif­fé­rentes poso­lo­gies, les­quelles sont adap­tées en fonc­tion du pro­fil du patient.

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