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Les vaccins hexavalents Hexavac® et Infanrixhexa®

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Les vac­cins hexa­va­lents com­mu­né­ment appe­lés « vac­cins 6 en 1 » sont des com­bi­nai­sons de vac­cins appa­rus dans les années 2000. Diri­gés contre six mala­dies dis­tinctes, dont le téta­nos et la polio­myé­lite, ils ont démon­tré une grande effi­ca­ci­té chez les enfants.

Ils sont de dif­fé­rents types, mais les tout pre­miers vac­cins étaient « HEXAVAC® » et « INFANRIXHEXA® ». Ces deux, long­temps uti­li­sés en France et ailleurs dans le monde ont fait l’objet de plu­sieurs contro­verses. Ils indu­raient d’importantes varia­bi­li­tés de réponses et ils pro­vo­quaient des dom­mages irré­ver­sibles chez cer­tains enfants.

HEXAVAC®

Hexa­vac est un vac­cin hexa­valent inven­té par Sano­fi Pas­teur en 2000. Il s’agit d’un médi­ca­ment appar­te­nant à la classe thé­ra­peu­tique des « vac­cins inac­ti­vés, ana­toxines et recom­bi­nants ». Voir dans les rubriques sui­vantes plus d’informations à son sujet.

Forme pharmaceutique

Le vac­cin Hexa­vac se pré­sente sous la forme d’une sus­pen­sion opaque de cou­leur blanche. Il est condi­tion­né dans une seringue en verre de 0,5 ml, puis dis­po­sé dans une boîte en car­ton. La seringue du médi­ca­ment est dotée d’un bou­chon-pis­ton et d’une aiguille ser­tie per­met­tant une injec­tion facile du médi­ca­ment. La conte­nance des boîtes du vac­cin Hexa­vac varie de 1 à 50 seringues.

Substances actives

Chaque seringue du vac­cin hexa­valent Hexa­vac contient les sub­stances actives ci-après :

  • L’anatoxine diph­té­rique puri­fiée (envi­ron 20 UI) ;
  • L’anatoxine téta­nique puri­fiée (envi­ron 40 UI) ;
  • L’anatoxine coque­lu­cheuse puri­fiée (envi­ron 25 microgrammes) ;
  • L’hémagglutinine fila­men­teuse coque­lu­cheuse puri­fiée (envi­ron 25 microgrammes) ;
  • L’antigène de sur­face de l’hépatite B (envi­ron 5,0 microgrammes) ;
  • Le virus polio­myé­li­tique inac­ti­vé de classe 1 ou Maho­ney (envi­ron 40 unités) ;
  • Le virus polio­myé­li­tique inac­ti­vé de classe 2 ou MEF 1 (envi­ron 8 unités).

Le vac­cin Hexa­vac contient éga­le­ment 32 uni­tés du virus polio­myé­li­tique inac­ti­vé de classe 3 ou Sau­kett. De même, on y trouve envi­ron 12 micro­grammes du poly­oside d’Haemophilus influen­za type b conju­gué à 24 micro­grammes d’anatoxine téta­nique et des traces d’hydroxyde de sodium (0,3 mg).

Excipients

Outre les sub­stances actives sus­men­tion­nées, le vac­cin Hexa­vac contient de nom­breux exci­pients. Il y a principalement :

  • Le phos­phate disodique ;
  • Le phos­phate monopotassique ;
  • Le car­bo­nate de sodium ;
  • Le bicar­bo­nate de sodium ;
  • Le tro­me­ta­mol ;
  • Le sac­cha­rose.

Le vac­cin Hexa­vac contient éga­le­ment les exci­pients du milieu 199. Il s’agit entre autres des acides ami­nés, les vita­mines et les sels miné­raux. On le com­mer­cia­lise avec de l’eau puri­fiée des­ti­née aux pré­pa­ra­tions injec­tables.

Posologie

La poso­lo­gie usuelle du Hexa­vac varie de 3 à 4 doses selon les recom­man­da­tions offi­cielles. Les dif­fé­rentes doses de Hexa­vac sont géné­ra­le­ment admi­nis­trées entre 2 et 18 mois. D’ordinaire, la pri­mo-vac­ci­na­tion a lieu à par­tir de deux mois et peut se faire en 2 ou 3 doses. Une période d’un mois au moins doit sépa­rer les dif­fé­rentes doses.

Le rap­pel vac­ci­nal se fait en fonc­tion du nombre de doses reçues au moment de la pri­mo-vac­ci­na­tion. Pour une pri­mo-vac­ci­na­tion faite en deux doses, on l’administre entre 11 et 13 mois au plus. En revanche, pour une pri­mo-vac­ci­na­tion faite en trois doses, on peut l’administrer à par­tir de 12 et jusqu’à 18 mois.

Mode d’administration et d’emploi

Hexa­vac à l’instar de la plu­part des vac­cins s’administre prin­ci­pa­le­ment par voie intra­mus­cu­laire. On ne peut l’administrer ni par voie orale, ni par voie vei­neuse, ni par voie intra­vas­cu­laire. L’administration par voie sous-cuta­née bien qu’étant pos­sible est à éviter.

Les sites d’injection recom­man­dés pour le Hexa­vac sont le del­toïde et le qua­dri­ceps. On recom­mande de les alter­ner d’une injec­tion à l’autre pour pré­ve­nir les réac­tions cuta­nées sur le site d’injection. Par ailleurs, avant l’emploi de Hexa­vac, il est impor­tant de bien agi­ter le conte­nu de la seringue.

Précautions d’usage et mises en garde

Le vac­cin Hexa­vac ne doit pas être uti­li­sé chez les adultes, les nou­veau-nés et les ado­les­cents. Autre­ment, de graves pro­blèmes de san­té peuvent survenir.

En pré­sence de throm­bo­cy­to­pé­nie ou encore d’un trouble sévère de coa­gu­la­tion, on doit admi­nis­trer Hexa­vac avec pré­cau­tions. Sinon, il peut appa­raître des sai­gne­ments graves sus­cep­tibles de condi­tion­ner le pro­nos­tic vital du patient.

Le vac­cin Hexa­vac ne per­met de pré­ve­nir que les hépa­tites du foie cau­sées par le virus de l’hépatite B. Il n’a aucun effet sur les virus de l’hépatite A, B et C.

Le vac­cin Hexa­vac ne per­met de pré­ve­nir que les affec­tions inva­sives cau­sées par l’Haemophilus Influen­zae de classe b. Il n’a aucun effet sur les ménin­gites et les affec­tions d’autres origines.

Des doses indé­tec­tables de néo­my­cine, de strep­to­my­cine et de poly­myxine B entrent dans la com­po­si­tion du vac­cin Hexa­vac. On recom­mande donc de l’utiliser avec pré­cau­tion chez les nour­ris­sons pré­sen­tant une hyper­sen­si­bi­li­té aux anti­bio­tiques.

Directives de conservation

La durée de conser­va­tion du vac­cin Hexa­vac est de 36 mois à comp­ter du moment de sa mise sur le mar­ché. Il doit idéa­le­ment se conser­ver au réfri­gé­ra­teur et à une tem­pé­ra­ture com­prise entre 2 °C et +8 °C. On ne doit en aucun cas le conge­ler.

INFANRIXHEXA®

Vac­cin 6 en 1

Infan­rix­hexa est un vac­cin hexa­valent inven­té par GlaxoS­mi­thK­line Bio­lo­gi­cals en octobre 2000. À l’instar de Hexa­vac, il appar­tient à la caté­go­rie des « vac­cins inac­ti­vés, ana­toxines et recom­bi­nants ». Retrou­vez de plus amples infor­ma­tions à son sujet dans les rubriques sui­vantes.

Forme pharmaceutique

Le vac­cin Infan­rix­hexa com­prend deux com­po­sants pour sus­pen­sion injec­table. L’une se décline sous la forme d’une poudre et l’autre sous la forme d’une sus­pen­sion. Elles sont com­mer­cia­li­sées dans des boîtes qui contiennent le duo poudre et sus­pen­sion d’Infanrixhea. Il existe des boîtes dont la capa­ci­té se limite à un duo et d’autres pou­vant conte­nir cinq ou dix duos d’Infanrixhexa.

La poudre d’Infanrixhexa cor­res­pond au com­po­sant lyo­phi­li­sé d’Haemophilus Influen­zae de classe b (Hib). Elle est blanche et condi­tion­née dans un fla­con en verre de type I. Ce der­nier dis­pose d’un bou­chon en butyle.

La sus­pen­sion d’Infanrixhexa cor­res­pond au com­po­sant, téta­nique, diph­té­rique, coque­lu­cheux acel­lu­laire, polio­myé­li­tique inac­ti­vé, hépa­tite B. Elle est blanche d’aspect trouble et se trouve dans une seringue en verre de 0,5 ml. Cette der­nière dis­pose d’un bou­chon pis­ton en butyle.

Substances actives

Après recons­ti­tu­tion, 0,5 ml du vac­cin Infan­rix­hexa com­prend les sub­stances actives suivantes :

  • L’anatoxine diph­té­rique de type 1 (envi­ron 30 UI) ;
  • L’anatoxine téta­nique de type (envi­ron 40 UI) ;
  • L’anatoxine per­tus­sique (125 microgrammes) ;
  • L’hémag­glu­ti­nine fila­men­teuse (125 micro­grammes) ;
  • La per­tac­tine (18 microgrammes) ;
  • L’antigène de sur­face du virus de l’hépatite B (10 microgrammes) ;
  • Le poly­oside d’Haemophilus Influen­zae de classe B conju­guée à l’anatoxine téta­nique (25 microgrammes).

Le vac­cin Infan­rix­hexa contient éga­le­ment trois souches inac­ti­vées du virus de la polio­myé­lite. Il s’agit de la souche Maho­ney (440 uni­tés anti­gène D), de la souche MEF‑1 (48 uni­tés anti­gène D) et de la souche Sau­kett (432 uni­tés anti­gène D). On y retrouve aus­si quelques traces par­fois indé­tec­tables de for­mal­dé­hyde, néo­my­cine et polymyxine.

Excipients

Les exci­pients entrant en compte dans la for­mu­la­tion du vac­cin Infan­rix­hexa sont :

  • L’acide para ‑ami­no-ben­zoïque ;
  • La phé­ny­la­la­nine par dose ;
  • Le lac­tose anhydre ;
  • Le chlo­rure de sodium (NaCl).

Le vac­cin contient aus­si des exci­pients du milieu 199, notam­ment les acides ami­nés, les sels miné­raux et les vita­mines. On l’accompagne d’eau puri­fiée pour les pré­pa­ra­tions injectables.

Posologie

La poso­lo­gie usuelle du vac­cin Infan­rix­hexa est de 2 à 3 doses en fonc­tion des recom­man­da­tions du calen­drier vac­ci­nal natio­nal. Les dif­fé­rentes injec­tions de vac­cin se font à dis­tance d’au moins un mètre l’une de l’autre. La pri­mo-vac­ci­na­tion se fait géné­ra­le­ment à par­tir de 2 ou 3 mois et on admi­nistre une seule dose du vac­cin au nour­ris­son. Les rap­pels vac­ci­naux quant à eux se font les mois sui­vants la primo-vaccination.

Mode d’administration et d’emploi

Le vac­cin Infan­rix­hexa s’administre par voie intra­mus­cu­laire pro­fonde. Il n’existe aucune recom­man­da­tion spé­ci­fique par rap­port au site d’injection. Cepen­dant, on recom­mande d’effectuer des chan­ge­ments de sites d’une injec­tion à l’autre. Cela per­met de réduire le risque de sur­ve­nue de réac­tions cuta­nées. Le vac­cin Infan­rix­hexa ne peut s’administrer ni par voie orale, ni par voie intra­vei­neuse, ni par voie cutanée.

Pour recons­ti­tuer le vac­cin Infan­rix­hexa, il suf­fit d’ajouter le liquide conte­nu dans la seringue au fla­con de poudre. Par la suite, il faut secouer vigou­reu­se­ment le fla­con pour obte­nir un mélange homo­gène. Géné­ra­le­ment, le vac­cin recons­ti­tué est trouble et presque inco­lore. Il est moins opaque que la sus­pen­sion de la seringue.

Précautions d’usage et mises en garde

Le vac­cin Infan­rix­hexa ne peut s’administrer qu’à la suite d’une recherche d’antécédents médi­caux. Il s’agit notam­ment, des vac­cins reçus aupa­ra­vant ain­si que des symp­tômes indé­si­rables qui ont pu survenir.

À l’instar de tout vac­cin, Infan­rix­hexa peut dans cer­tains cas ne pas offrir une réponse immu­ni­taire pro­tec­trice effi­cace.

Infan­rix­hexa n’offre pas de pro­tec­tion contre les formes d’hépatites autres que l’hépatite virale B. Il en est de même pour les infec­tions inva­sives cau­sées par une souche d’Haemophilus Influen­zae autre que la souche B.

Les anté­cé­dents médi­caux de convul­sions fébriles ain­si que les anté­cé­dents fami­liaux de convul­sions ne consti­tuent pas une contre-indi­ca­tion d’Infanrixhexa. Cepen­dant, il est impor­tant d’informer le méde­cin trai­tant de la pré­sence de ces derniers.

Après l’injection d’Infanrixhexa, il est pos­sible que cer­tains effets indé­si­rables sur­viennent. Il y a, par exemple, la fièvre, le col­lap­sus et les convul­sions. Il est impor­tant de les signa­ler à un pro­fes­sion­nel de santé.

Directives de conservation

La durée de conser­va­tion du vac­cin Infan­rix­hexa non recons­ti­tué est de 3 ans à comp­ter du moment de fabri­ca­tion. Dès qu’on l’a recons­ti­tué, cepen­dant, on recom­mande de l’utiliser dans l’immédiat. Autre­ment, il est pos­sible qu’il perde au bout d’un cer­tain temps ses propriétés.

Le vac­cin Infan­rix­hexa doit idéa­le­ment se conser­ver au réfri­gé­ra­teur à une tem­pé­ra­ture com­prise entre 2 °C et 8 °C. On décon­seille de le conge­ler. Pour ce qui concerne le vac­cin recons­ti­tué, si on a pu l’utiliser immé­dia­te­ment on peut le conser­ver pen­dant 72 h au plus à une tem­pé­ra­ture de 25 °C.

HEXAVAC® ET INFANRIXHEXA® : indications

Vac­cin 6 en 1

Les vac­cins Hexa­vac et Infan­rix­hexa pré­sentent des indi­ca­tions com­munes. En effet, ils per­mettent tous de pré­ve­nir six affec­tions récur­rentes chez les nour­ris­sons. Il y a :

  • La diph­té­rie ;
  • Le téta­nos ;
  • La coque­luche ;
  • L’hépatite B ;
  • La polio­myé­lite ;
  • Les infec­tions sévères à Hae­mo­phi­lus Influen­zae b (Hib).

Des infor­ma­tions com­plé­men­taires sont dis­po­nibles sur cha­cune de ces mala­dies dans les sec­tions suivantes.

Diphtérie

La diph­té­rie est une infec­tion bac­té­rienne qui affecte les voies res­pi­ra­toires et par­fois la peau. Induite par la bac­té­rie « Cory­ne­bac­te­rium Diph­the­riae » qui se trans­met prin­ci­pa­le­ment par contact direct, elle sur­vient à tout âge. Les cas sévères de l’infection s’observent géné­ra­le­ment dans les popu­la­tions infantiles.

Les symp­tômes évo­ca­teurs d’une diph­té­rie sont mul­tiples. Les plus com­muns incluent :

  • Un accrois­se­ment du volume des gan­glions lymphatiques ;
  • Un recou­vre­ment de la gorge par une mem­brane épaisse grise ;
  • Des malaises respiratoires ;
  • Des dif­fi­cul­tés impor­tantes à avaler ;
  • La fièvre ;
  • Le mal de gorge et la toux.

Plus rare­ment, la mala­die pro­voque une res­pi­ra­tion sif­flante qui peut évo­luer vers une insuf­fi­sance res­pi­ra­toire. Dans cer­tains cas, les signes sus­men­tion­nés peuvent s’accompagner de mani­fes­ta­tions cuta­nées diverses. Par exemple, les rou­geurs, les gon­fle­ments, les ulcères cou­verts de mem­brane et la sen­sa­tion de douleur.

Les com­pli­ca­tions pos­sibles de la diph­té­rie sont la myo­car­dite et la sur­ve­nue de lésions ner­veuses. Elles peuvent soit enga­ger le pro­nos­tic vital du malade ou entraî­ner la para­ly­sie de ses membres. Le moyen de pré­ven­tion le plus effi­cace de la diph­té­rie reste la vac­ci­na­tion. Pour opti­mi­ser ses effets, on recourt dans cer­tains cas spé­ci­fiques à une anti­bio­thé­ra­pie.

Tétanos

Le téta­nos cor­res­pond à une mala­die infec­tieuse grave qui sur­vient prin­ci­pa­le­ment chez les enfants. Il est cau­sé par le « Clos­tri­dium teta­ni » qui est une bac­té­rie qui entre dans le corps par les égra­ti­gnures, les cou­pures et les bles­sures cuta­nées.

La mala­die entraîne, la plu­part du temps, des mani­fes­ta­tions qui sont prin­ci­pa­le­ment d’ordre ner­veux. Il y a principalement :

  • Les contrac­tions mus­cu­laires dou­lou­reuses qui s’accompagnent géné­ra­le­ment de rai­deurs. Elles pré­do­minent au niveau du cou et de la mâchoire ;
  • Les convul­sions qui se tra­duisent sou­vent par des secousses et des regards fixes ;
  • Les dif­fi­cul­tés à mou­voir les muscles loca­li­sés au niveau de la bouche ;
  • Les dif­fi­cul­tés à ava­ler les repas ;
  • La hausse de la pres­sion artérielle ;
  • Les rai­deurs abdominales ;
  • La fièvre et la trans­pi­ra­tion excessive.

Le téta­nos peut se com­pli­quer en mala­dies graves comme l’embolie pul­mo­naire et la pneu­mo­nie. La vac­ci­na­tion reste le meilleur moyen de pré­ven­tion disponible.

Coqueluche 

La coque­luche est une mala­die grave qui touche pré­fé­ren­tiel­le­ment les enfants. Elle affecte essen­tiel­le­ment les voies res­pi­ra­toires. En géné­ral, elle se mani­feste par des symp­tômes mul­tiples et diver­si­fiés, dont les plus impor­tants comprennent :

  • Les écou­le­ments et les conges­tions nasales ;
  • Les yeux lar­moyants et rouges ;
  • La fièvre et la toux ;
  • L’accumulation impor­tante du mucus à l’intérieur de la gorge ;
  • Les vomis­se­ments ;
  • La fatigue extrême.

La coque­luche peut entraî­ner de sévères com­pli­ca­tions en l’occurrence si elle n’est pas trai­tée. Il y a par exemple la déshy­dra­ta­tion, la perte pon­dé­rale, l’insomnie et les dom­mages céré­braux. Pour la pré­ve­nir, la vac­ci­na­tion reste le moyen le plus sûr.

Par ailleurs, en rai­son du degré de conta­gio­si­té impor­tant de la coque­luche, on recom­mande d’éviter tout contact avec les cas confirmés.

Hépatite B

L’hépa­tite B est une mala­die grave affec­tant prin­ci­pa­le­ment le foie. On asso­cie sa sur­ve­nue au virus de l’hépatite B (VHB) qui se trans­met géné­ra­le­ment par contact direct. Elle touche pré­fé­ren­tiel­le­ment les hommes et altère for­te­ment la san­té des jeunes enfants.

Les prin­ci­paux symp­tômes évo­ca­teurs d’une hépa­tite B sont le jau­nis­se­ment de la peau et les dou­leurs abdo­mi­nales. Ils s’accompagnent, par­fois, de quelques signes diges­tifs non spé­ci­fiques. Notam­ment, les nau­sées, les vomis­se­ments, la perte d’appétit et les bal­lon­ne­ments. Par­fois, le patient pré­sente d’autres signes comme les urines fon­cées, les selles pâles et les démangeaisons.

Les com­pli­ca­tions pos­sibles de l’hépatite B sont l’insuffisance hépa­tique, la cir­rhose hépa­tique et les mala­dies rénales. Sa pré­ven­tion passe essen­tiel­le­ment par la vaccination.

Poliomyélite

La polio­myé­lite (polio) est une mala­die virale qui affecte prin­ci­pa­le­ment les enfants. Elle tra­duit une atteinte du sys­tème ner­veux et peut cau­ser dans les cas extrêmes une para­ly­sie par­tielle ou totale.

Les symp­tômes carac­té­ris­tiques d’une polio­myé­lite non para­ly­tique com­prennent principalement :

  • Le mal de gorge ;
  • La fièvre ;
  • Les vomis­se­ments ;
  • La fatigue et la fai­blesse musculaire ;
  • La sen­sa­tion de dou­leurs au dos.

En revanche, la polio­myé­lite para­ly­tique se mani­feste par des symp­tômes beau­coup plus graves. Il s’agit géné­ra­le­ment de la perte de réflexes et le relâ­che­ment des membres et des dis­quettes. La pré­ven­tion de la polio­myé­lite passe par la vac­ci­na­tion et le main­tien d’une bonne hygiène de vie.

Infections sévères à Haemophilus Influenzae b (Hib)

Les infec­tions à Hae­mo­phi­lus Influen­zae b sont mul­tiples. Elles affectent prin­ci­pa­le­ment les enfants et sont redou­tées à cause de leurs mani­fes­ta­tions. En effet, elles peuvent pro­vo­quer une inflam­ma­tion et un gon­fle­ment sévère du cer­veau. Le patient peut alors pré­sen­ter un retard men­tal, une sur­di­té, une épi­lep­sie, une para­ly­sie ou une céci­té partielle.

De même, par­fois, elles sont res­pon­sables de gon­fle­ment de gorge et de morts par suf­fo­ca­tion. Dans cer­tains cas rares, elles entraînent l’altération des fonc­tions du cœur, des pou­mons, des os, des arti­cu­la­tions et des yeux. Pour pré­ve­nir ces infec­tions, la vac­ci­na­tion reste le moyen le plus sûr.

HEXAVAC® ET INFANRIXHEXA® : autorisations de mise sur le marché

Les auto­ri­sa­tions de mise en vente des vac­cins Hexa­vac et Infan­rix­hexa datent de l’année 2000. À ce jour, néan­moins, seul le vac­cin Infan­rix­hexa reste com­mer­cia­li­sé dans les offi­cines phar­ma­ceu­tiques. En effet, en 2005, le comi­té des médi­ca­ments à usage humain (CHMP) a sus­pen­du l’autorisation de mise sur le mar­ché du vac­cin Hexa­vac. La rai­son avan­cée est qu’il pré­sen­te­rait à long terme une varia­bi­li­té de réponse impor­tante contre l’hépatite B.

Quelques années (07) après la sus­pen­sion de l’autorisation de mise sur le mar­ché, c’est le fabri­cant même du vac­cin qui va le reti­rer volon­tai­re­ment du mar­ché. À ce moment, néan­moins, on retrou­vait encore le vac­cin dans cer­tains labo­ra­toires pharmaceutiques.

Offi­ciel­le­ment, ce n’est qu’en juin 2012 que la Com­mis­sion euro­péenne a pris la déci­sion de reti­rer com­plè­te­ment l’autorisation de mise sur le mar­ché du vac­cin Hexa­vac. Il est alors impos­sible de le retrou­ver dans une phar­ma­cie en France.

 

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