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Simvastatine : posologie, contre-indications, effets secondaires

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La sim­vas­ta­tine est un médi­ca­ment uti­li­sé pour réduire le taux de mau­vais cho­les­té­rol. Elle est alors pres­crite dans plu­sieurs cas de mala­dies sur avis médi­cal. Par contre, lorsqu’on est sous trai­te­ment à base de la sim­vas­ta­tine, il faut évi­ter de prendre cer­tains ali­ments et médi­ca­ments. Quelles sont alors les pré­cau­tions d’emploi de ce médi­ca­ment ? Quels sont les effets secon­daires pos­sibles de la simvastatine ?

Simvastatine : Présentation

La sim­vas­ta­tine fait par­tie du groupe de médi­ca­ments appe­lés inhi­bi­teurs de la HMG CoA réduc­tase ou sta­tines. Elle est dis­po­nible en tant que médi­ca­ment géné­rique, mais éga­le­ment comme le médi­ca­ment de marque Zocor. Elle est uti­li­sée chez les adultes et les enfants âgés d’au moins 10 ans. La sim­vas­ta­tine se pré­sente sous forme de com­pri­mé oral et sous forme de sus­pen­sion buvable. Les deux formes sont donc prises par voie orale.

Les sta­tines agissent pour réduire la pro­duc­tion du cho­les­té­rol. Ain­si, la sim­vas­ta­tine vise à dimi­nuer le taux de mau­vais cho­les­té­rol (LDL). Pour cela, elle inhibe la syn­thèse de l’enzyme res­pon­sable de la bio­syn­thèse du cho­les­té­rol, l’HMG-CoA réduc­tase, pour aug­men­ter le nombre de récep­teurs des LDL dans le foie. Cette aug­men­ta­tion entraine la dimi­nu­tion du taux de cho­les­té­rol LDL.

Par ailleurs, la sim­vas­ta­tine favo­rise une légère aug­men­ta­tion du taux de cho­les­té­rol HDL. Elle est alors sou­vent pres­crite après un diag­nos­tic d’hypercholestérolémie. Aus­si, il faut noter que le taux éle­vé de cho­les­té­rol aug­mente les risques de mala­dies car­diaques. Il arrive donc que la sim­vas­ta­tine soit pres­crite par mesure de pré­cau­tion en cas de risque accru de mala­dies cardiovasculaires.

Une pres­crip­tion de la sim­vas­ta­tine peut donc inter­ve­nir dans le cas du dia­bète de type 2, de l’athérosclérose ou de l’angine de poi­trine. Elle est aus­si uti­li­sée pour réduire le risque d’accident vas­cu­laire et des com­pli­ca­tions car­diaques chez les per­sonnes atteintes de mala­die coro­na­rienne. Il est impor­tant de sou­li­gner que le méde­cin recom­mande au patient d’adopter une ali­men­ta­tion saine et équi­li­brée en plus de l’utilisation de la simvastatine.

Simvastatine : Utilisation

Pour prendre conve­na­ble­ment la sim­vas­ta­tine, il existe des règles d’utilisation impor­tantes qu’il faut suivre. Il faut donc :

  • Lire toutes les ins­truc­tions sur l’étiquette de votre ordonnance ;
  • Prendre connais­sance des infor­ma­tions ins­crites sur l’emballage du médicament ;
  • Res­pec­ter des consignes de dosage don­nées par votre médecin

La sim­vas­ta­tine est sou­vent prise le soir avec ou sans repas. Pre­nez un com­pri­mé de sim­vas­ta­tine avec un verre d’eau. Si vous pre­nez la sus­pen­sion de sim­vas­ta­tine, veillez à bien l’agiter pen­dant au moins 20 secondes avant chaque uti­li­sa­tion. Aus­si, évi­tez d’utiliser la cuillère à café domes­tique pour mesu­rer votre dose de la sus­pen­sion de sim­vas­ta­tine. Optez plu­tôt pour un appa­reil de mesure comme une cuillère à pharmacie.

Pour per­mettre au médi­ca­ment d’agir effi­ca­ce­ment, il est recom­man­dé de le prendre à la même heure tous les jours. S’il vous arrive d’oublier de prendre la sim­vas­ta­tine, vous pou­vez rat­tra­per le retard en le pre­nant immé­dia­te­ment lorsque le déca­lage avec la dose sui­vante n’est pas trop proche. Lorsque le déca­lage est trop proche, lais­sez tom­ber la dose oubliée sans pour autant dou­bler la dose suivante.

Géné­ra­le­ment, lorsque votre méde­cin vous pres­crit la sim­vas­ta­tine, il vous fait subir des tests san­guins régu­liers afin de véri­fier l’efficacité du trai­te­ment. Il est alors la seule per­sonne habi­li­tée à vous deman­der d’arrêter l’utilisation du médi­ca­ment. Ain­si, même si vous vous sen­tez mieux lors du trai­te­ment, il ne vous revient pas de stop­per uni­la­té­ra­le­ment la prise du médi­ca­ment. Vous devez néces­sai­re­ment prendre l’avis de votre médecin.

Bien qu’il soit per­mis de prendre la sim­vas­ta­tine avec ou sans nour­ri­tures, il est plus recom­man­dé de la prendre lors d’un repas pour réduire les nau­sées. Éga­le­ment, il est fait ins­truc­tion de conser­ver le médi­ca­ment à l’abri de l’humidité, de la cha­leur et de la lumière. Par ailleurs, il est conseillé de suivre de près ses rou­tines d’exercice et son régime ali­men­taire pour opti­mi­ser l’efficacité du médicament.

Simvastatine : Posologie

Pour ins­crire la dose de la sim­vas­ta­tine à prendre, le méde­cin tient compte de plu­sieurs fac­teurs tels que l’âge, le taux de cho­les­té­rol ain­si que l’état de san­té du patient. Ain­si, le dosage de la sim­vas­ta­tine varie d’un patient à un autre. Il varie aus­si selon que la pres­crip­tion ait pour but de réduire le taux éle­vé de cho­les­té­rol ou de réduire le risque de mala­die cardiaque.

Alors, pour faire face à l’hypercholestérolémie, la dose ini­tiale sou­vent pres­crite chez les adultes est de 10 à 20 mg par jour. Tou­te­fois, elle peut varier plu­tôt de 5 mg à 40 mg par jour. Le méde­cin peut éga­le­ment, si néces­saire, aug­men­ter pro­gres­si­ve­ment la dose au cours du trai­te­ment. Pour les enfants âgés d’au moins 10 ans et d’au plus 17 ans, la dose nor­male pres­crite est de 10 mg par jour.

Pour réduire le risque de mala­die car­diaque et d’accident vas­cu­laire, le dosage demeure le même. Par contre, pour réduire le risque de mala­die coro­na­rienne, la dose ini­tiale est de 5 à 40 mg par jour. Cette dose peut être ajus­tée au besoin par le méde­cin au cours du trai­te­ment selon le taux de cho­les­té­rol du patient. Il faut noter que les per­sonnes souf­frantes d’une mala­die rénale ont sou­vent besoin d’une dose plus faible que la normale.

Simvastatine : Contre-indications

La prise de sim­vas­ta­tine n’est pas com­pa­tible avec cer­taines situa­tions au risque d’engendrer de graves com­pli­ca­tions. Trou­vez ici quelques cas où le trai­te­ment à base de sim­vas­ta­tine n’est pas recommandé.

Cas de certains problèmes de santé

Lorsque vous pré­sen­tez un cer­tain état de san­té, il est impor­tant d’en infor­mer votre méde­cin afin qu’il ne vous pres­crive pas la sim­vas­ta­tine. Ain­si, vous devez par­ler de vos anté­cé­dents d’allergie au méde­cin. S’il s’avère que vous pré­sen­tez un risque d’allergie à la sim­vas­ta­tine, le médi­ca­ment ne vous sera pas prescrit.

Par ailleurs, les per­sonnes atteintes par une mala­die hépa­tique active comme l’hépatite ou la cir­rhose ne doivent pas uti­li­ser la sim­vas­ta­tine. Aus­si, avoir l’hypothyroïdie ou le dia­bète aug­mente le risque de souf­frir de la rhab­do­myo­lyse. Étant don­né que la sim­vas­ta­tine peut pro­vo­quer la rhab­do­myo­lyse, les per­sonnes atteintes du dia­bète ou de l’hypothyroïdie ne doivent pas l’utiliser.

Cas des femmes enceintes

La sim­vas­ta­tine n’est pas recom­man­dée pen­dant la gros­sesse. Vous ne devriez pas tom­ber enceinte pen­dant votre trai­te­ment par la sim­vas­ta­tine. Il est recom­man­dé alors d’utiliser un moyen de contra­cep­tion effi­cace pour évi­ter une gros­sesse pen­dant que vous pre­nez ce médi­ca­ment. En effet, la sim­vas­ta­tine bloque la pro­duc­tion de cho­les­té­rol qui est impor­tant pour le déve­lop­pe­ment du bébé. Ce médi­ca­ment repré­sente donc un dan­ger pour le bébé.

Ain­si, si vous êtes enceinte et vous avez besoin d’un trai­te­ment pour un taux éle­vé de cho­les­té­rol, dis­cu­tez-en avec votre méde­cin. Il vous pro­po­se­ra d’autres options de trai­te­ment qui conviennent à votre situa­tion. Aus­si, si vous tom­bez enceinte pen­dant que vous pre­nez la sim­vas­ta­tine, ces­sez de le prendre et infor­mez immé­dia­te­ment votre méde­cin.

Cas des personnes allaitantes et des personnes d’origine chinoise

La pro­ba­bi­li­té que la sim­vas­ta­tine pénètre le lait mater­nel est très forte. Ain­si, compte tenu du risque d’effets secon­daires graves, il n’est pas recom­man­dé de prendre ce médi­ca­ment pen­dant l’allaitement. Pour les per­sonnes qui allaitent et qui néces­sitent un trai­te­ment pour le taux éle­vé de cho­les­té­rol, il existe d’autres options de trai­te­ment. Il suf­fit d’en par­ler avec son médecin.

Par ailleurs, il faut sou­li­gner qu’un trai­te­ment par la sim­vas­ta­tine est sus­cep­tible de pro­vo­quer la myo­pa­thie. Selon les recherches, ce risque est encore plus éle­vé chez les per­sonnes d’origine chi­noise. Si vous êtes d’origine chi­noise, il est donc impor­tant de le noti­fier à votre méde­cin. Ce der­nier éva­lue­ra d’autres options de trai­te­ment pour vous.

Cas de l’alcool et du pamplemousse

Les per­sonnes ayant des anté­cé­dents d’abus d’alcool ne doivent pas uti­li­ser ce médi­ca­ment. En effet, la sim­vas­ta­tine peut aug­men­ter le risque de lésions hépa­tiques graves chez ces per­sonnes. Si vous avez une dépen­dance à l’alcool ou si vous buvez plus de deux bois­sons alcoo­li­sées par jour, vous devez donc en infor­mer votre médecin.

Aus­si, il est conseillé d’éviter le pam­ple­mousse et le jus de pam­ple­mousse pen­dant que vous pre­niez de la sim­vas­ta­tine. En réa­li­té, cet ali­ment peut aug­men­ter les niveaux de sim­vas­ta­tine dans votre corps. Par consé­quent, le risque d’effets secon­daires sera plus accru.

Simvastatine : Interactions avec d’autres médicaments

Sim­vas­ta­tine

La sim­vas­ta­tine peut inter­agir avec d’autres médi­ca­ments ou plantes que vous pre­nez. Il est donc impor­tant d’informer le méde­cin de tout trai­te­ment sous médi­ca­ment auquel vous êtes sou­mis. Voi­ci quelques exemples de médi­ca­ments qui peuvent cau­ser des inter­ac­tions avec la simvastatine.

Les inhibiteurs puissants du CYP3A4

Ces médi­ca­ments ne per­mettent pas à votre corps de décom­po­ser la sim­vas­ta­tine et entrainent donc une aug­men­ta­tion des taux du médi­ca­ment dans le corps. Cela conduit à l’augmentation des effets secon­daires. Comme exemples de ces médi­ca­ments, on peut retenir :

  • Cla­ri­thro­my­cine ;
  • Cyclo­spo­rine ;
  • Kéto­co­na­zole ;
  • Téla­pré­vir ;
  • Cobi­ci­stat ;
  • Dana­zol ;

Les hypo­cho­les­té­ro­lé­miants tels que la lomi­ta­pide, la féno­fi­brate, le gem­fi­bro­zil et la nia­cine peuvent éga­le­ment aug­men­ter les effets secon­daires de la sim­vas­ta­tine en par­ti­cu­lier le risque de myo­pa­thie. Si vous pre­nez ces médi­ca­ments avec la sim­vas­ta­tine, le méde­cin peut réduire votre dose de simvastatine.

Les inhibiteurs calciques

Un trai­te­ment à base de sim­vas­ta­tine pen­dant la prise de ces médi­ca­ments peut accroitre le risque de rhab­do­myo­lyse. Ain­si, si vous devez néces­sai­re­ment suivre un trai­te­ment impli­quant la prise de l’amlodipine, du dil­tia­zem ou de véra­pa­mil, votre méde­cin peut dis­cu­ter d’autres options médi­ca­men­teuses. Il peut aus­si réduire votre dose de simvastatine.

Le méde­cin ne vous pres­cri­ra donc pas plus de 10 mg de sim­vas­ta­tine avec dil­tia­zem ou véra­pa­mil. Pour un trai­te­ment par sim­vas­ta­tine asso­cié à la prise d’amlodipine, le méde­cin ne pres­cri­ra pas plus de 20 mg de sim­vas­ta­tine par jour. Il faut sou­li­gner que les médi­ca­ments com­pre­nant la dro­né­da­rone, la rano­la­zine et l’amiodarone sont éga­le­ment sus­cep­tibles d’augmenter le risque de myopathie.

Les médicaments pour le cœur, la goutte et la warfarine

Les médi­ca­ments uti­li­sés pour le cœur et contre la goutte entrainent aus­si une aug­men­ta­tion du risque de myo­pa­thie ou de rhab­do­myo­lyse. En effet, lorsque la digoxine uti­li­sée pour trai­ter l’insuffisance car­diaque est asso­ciée à la prise de sim­vas­ta­tine, les taux de digoxine sont aug­men­tés dans le corps. Le méde­cin est donc obli­gé de sur­veiller de plus près le taux de digoxine du patient pour évi­ter de graves complications.

Par ailleurs, l’utilisation de la sim­vas­ta­tine et la col­chi­cine qui inter­vient dans le cadre du trai­te­ment de la goutte peuvent aug­men­ter le risque de myo­pa­thie et de rhab­do­myo­lyse. Éga­le­ment, lorsque la war­fa­rine est prise avec la sim­vas­ta­tine, celle-ci peut accroitre les effets anti­coa­gu­lants de la war­fa­rine. Par consé­quent, cela peut entraî­ner un risque accru de saignement.

Simvastatine : Effets secondaires

Les dou­leurs mus­cu­laires repré­sentent l’effet secon­daire le plus fré­quent de la sim­vas­ta­tine. Ces dou­leurs mus­cu­laires sont géné­ra­le­ment res­sen­ties dans le bas du dos et les mol­lets. Il arrive que cer­tains patients pré­sentent une fai­blesse mus­cu­laire, des nau­sées, des vomis­se­ments et de la fièvre. D’autres patients peuvent être sujets à des érup­tions cuta­nées ou des déman­geai­sons. Face à ces symp­tômes, aler­tez votre méde­cin traitant.

L’utilisation de la sim­vas­ta­tine peut pro­vo­quer chez cer­taines per­sonnes des troubles psy­cho­lo­giques tels qu’une humeur dépres­sive ou des troubles de mémoire. Il faut quand même sou­li­gner que ces effets ne s’observent que dans de rares cas. Si vous pré­sen­tez ces signes, il est recom­man­dé d’en par­ler à votre méde­cin. Il rem­pla­ce­ra votre trai­te­ment à base de sim­vas­ta­tine par d’autres médi­ca­ments visant à réduire le taux de cholestérol.

La sim­vas­ta­tine peut par­fois entraî­ner chez cer­tains patients plu­sieurs troubles diges­tifs. On peut citer :

  • Les dou­leurs abdominales ;
  • La diar­rhée ;
  • La consti­pa­tion ;
  • Les fla­tu­lences ;
  • Les brû­lures d’estomac

Pour réduire ces troubles diges­tifs, il est sou­vent recom­man­dé de prendre la sim­vas­ta­tine pen­dant les repas.

Outre les pro­blèmes diges­tifs, l’utilisation de la sim­vas­ta­tine peut aug­men­ter le risque d’apparition de pro­blèmes au foie ou au pan­créas. Cela peut se tra­duire par des urines très fon­cées, une fatigue, des bal­lon­ne­ments, une dou­leur intense dans la par­tie supé­rieure de l’abdomen ou un jau­nis­se­ment du blanc de l’œil. Si vous remar­quez ces effets secon­daires, faites appel à votre méde­cin traitant.

Maux de tête, ver­tiges et insom­nies sont aus­si des effets secon­daires de la sim­vas­ta­tine géné­ra­le­ment res­sen­tie au cours des pre­miers jours d’utilisation. Ils ont ten­dance à dis­pa­raitre d’eux-mêmes au bout de quelques jours. Par ailleurs, cer­tains patients pré­sentent une hyper­sen­si­bi­li­té à la sim­vas­ta­tine. Ils font donc par­fois une réac­tion aller­gique au médi­ca­ment et cela peut se tra­duire par un gon­fle­ment du visage ou de la bouche.

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