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Clonazépam (Rivotril) : Indications, posologie, effets secondaires

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Le clo­na­zé­pam (Rivo­tril) est un médi­ca­ment appar­te­nant à la famille des ben­zo­dia­zé­pines. Celles-ci sont connues pour leurs effets anxio­ly­tiques, séda­tifs, anti­con­vul­si­vants, myo­re­laxants, hyp­no­tiques, etc. Ain­si, elles sont géné­ra­le­ment uti­li­sées pour induire une séda­tion ou dimi­nuer l’anxiété et les convulsions. 

Spé­ci­fi­que­ment, le clo­na­zé­pam (Rivo­tril) s’emploie pour trai­ter les troubles convul­sifs. Il agit sur le cer­veau pour ralen­tir l’activité des nerfs à son niveau. Tou­te­fois, l’utilisation du médi­ca­ment pré­sente cer­tains risques graves dont celui de l’addiction. Des règles strictes encadrent ain­si sa pres­crip­tion. Que faut-il connaitre en géné­ral sur ce pro­duit ? Quelles pré­cau­tions prendre par rap­port à ce trai­te­ment ? Voi­ci les élé­ments de réponses.

Clonazépam (Rivotril) : Indications

Le clo­na­zé­pam (Rivo­tril) est un anti­con­vul­si­vant. À ce titre, il est uti­li­sé aus­si bien chez l’enfant que chez l’adulte pour trai­ter cer­taines formes d’épilepsie. Il s’agit essentiellement :

  • D’épilepsies géné­ra­li­sées (crises myo­cli­niques, ato­niques, crises clo­niques, toniques, absences, toni­co-clo­niques, spasmes infan­tiles, syn­drome de Len­nox Gastaut)
  • D’épilepsies par­tielles avec ou sans géné­ra­li­sa­tion secondaire.

Aus­si, le clo­na­zé­pam (Rivo­tril) est indi­qué hors AMM pour trai­ter les troubles du som­meil, les dou­leurs neu­ro­pa­thiques et l’anxiété. Dans cer­tains pays comme les USA et le Cana­da, il figure par­mi les médi­ca­ments les plus pres­crits avec l’alprazolam et le lora­zé­pam face aux troubles paniques.

Selon le cas, le méde­cin peut pro­cé­der à une pres­crip­tion en mono­thé­ra­pie (tem­po­raire) ou en asso­cia­tion avec d’autres sub­stances. Cette pres­crip­tion est sou­mise à quelques condi­tions légales afin d’éviter les uti­li­sa­tions détour­nées du pro­duit qui com­portent de nom­breux dan­gers pour les patients. Ainsi :

  • La pres­crip­tion doit se faire en toutes lettres sur ordon­nance sécurisée
  • Seuls les méde­cins spé­cia­listes en neu­ro­lo­gie ou en pédia­trie peuvent réa­li­ser la pres­crip­tion ini­tiale avec indi­ca­tion l’épilepsie (ou hors AMM).
  • Les renou­vel­le­ments peuvent s’établir par tout médecin
  • La durée de pres­crip­tion est limi­tée à 12 semaines
  • Le che­vau­che­ment des pres­crip­tions est inter­dit sauf men­tion expresse por­tée sur l’ordonnance de base.

Par ailleurs, le phar­ma­cien est tenu de conser­ver la copie de l’ordonnance pen­dant trois ans.

Clonazépam (Rivotril) : contre-indications

Le Clo­na­zé­pam (Rivo­tril) ne doit jamais s’utiliser en cas de :

  • Grave mala­die du foie
  • Insuf­fi­sance res­pi­ra­toire sévère (forme grave d’incapacité des pou­mons à oxy­gé­ner cor­rec­te­ment le sang et à éli­mi­ner le gaz car­bo­nique en excès)
  • Aller­gie au clo­na­zé­pam ou à l’une des sub­stances qui com­posent le médicament 
  • Aller­gie à toute autre ben­zo­dia­zé­pine (dia­zé­pam, lorazépam…)
  • Syn­drome d’apnée du sommeil 
  • Myas­thé­nie (rup­ture de la jonc­tion neu­ro­mus­cu­laire indui­sant une fatigue rapide des muscles sous contrôle volontaire)
  • Anté­cé­dent d’abus ou d’addiction à l’alcool, aux drogues ou à un quel­conque médicament
  • Glau­come à angle fer­mé aigu, etc.

Pour les patients atteints de glau­come à angle ouvert, l’utilisation du clo­na­zé­pam peut s’effectuer s’ils béné­fi­cient de la prise en charge appropriée.

Clonazépam (Rivotril) : posologie et mode d’administration

Clo­na­zé­pam (Rivo­tril)

Clo­na­zé­pam (Rivo­tril) existe sous deux formes prin­ci­pales notam­ment celle orale et celle injec­table. La forme orale peut être en com­pri­més (0,5 mg ; 2 mg) ou en solu­tion buvable. Cette der­nière semble plus indi­quée aux enfants de moins de 6 ans. Pour tous les autres pro­fils, le choix varie­ra entre les injec­tions ou la prise de comprimés.

Dans tous les cas, la poso­lo­gie sera adap­tée aux besoins de chaque patient notam­ment pour mai­tri­ser les convul­sions tout en res­pec­tant les néces­si­tés liées à l’âge, au poids et à la sen­si­bi­li­té indi­vi­duelle. Ce trai­te­ment sur-mesure per­met­tra alors d’éviter la séda­tion exces­sive ou un trouble moteur. 

Chez l’adulte, la dose ini­tiale quo­ti­dienne recom­man­dée ne devrait pas dépas­ser 1,5 mg frac­tion­né en trois prises. Ensuite, le méde­cin aug­men­te­ra la poso­lo­gie jusqu’à l’obtention de résul­tats satis­fai­sants. La dose d’entretien du médi­ca­ment se situe­ra entre 8 mg et 10 mg frac­tion­nés en trois prises par jour.

Pour les enfants ayant moins de 10 ans, la poso­lo­gie tient essen­tiel­le­ment compte de leur poids cor­po­rel. La for­mule de déter­mi­na­tion des doses est 0,01 mg à 0,03 mg par kg de poids cor­po­rel. Ensuite, on frac­tionne le résul­tat obte­nu en 2 ou 3 prises par jour. La dose ini­tiale quo­ti­dienne maxi­male ne devra pas dépas­ser 0,05 kg de poids corporel. 

Tout comme chez l’adulte, le méde­cin aug­men­te­ra pro­gres­si­ve­ment la poso­lo­gie jusqu’à ce que les convul­sions de l’enfant soient mai­tri­sées. La dose quo­ti­dienne d’entretien dans ce cas se situe le plus sou­vent entre 0,1 et 0,2 mg par kilo­gramme de poids cor­po­rel.

Mode d’administration

Excep­tée la forme injec­table qui s’administre par injec­tion intra­vei­neuse, le clo­na­zé­pam se prend par voie orale avec de la nour­ri­ture ou non. Il faut cepen­dant évi­ter de l’employer conco­mi­tam­ment avec la prise de jus de pam­ple­mousse. Cette asso­cia­tion est sus­cep­tible d’accroitre la concen­tra­tion du médi­ca­ment dans le sang.

En cas d’oubli d’une dose, il importe d’éviter de com­pen­ser par une double dose à la pro­chaine prise. Dès que vous consta­tez l’oubli, la meilleure option est de prendre immé­dia­te­ment le médi­ca­ment puis de pour­suivre le trai­te­ment nor­ma­le­ment (en repre­nant le sché­ma poso­lo­gique habi­tuel). Rap­pe­lons-le, le clo­na­zé­pam doit obli­ga­toi­re­ment se prendre sui­vant une poso­lo­gie per­son­na­li­sée. Ain­si, si votre méde­cin recom­mande des doses autres que celles indi­quées ici, res­pec­tez son avis. 

En ce qui concerne la conser­va­tion du médi­ca­ment, il s’agira de le mettre à tem­pé­ra­ture ambiante hors de la por­tée des enfants et à l’abri de la lumière ain­si que de l’obscurité. Il fau­dra aus­si évi­ter de jeter le médi­ca­ment dans les eaux usées ou dans les ordures ména­gères. S’il n’est plus uti­li­sé ou uti­li­sable, deman­dez conseil à votre méde­cin ou phar­ma­cien sur la bonne manière de s’en débarrasser. 

Clonazépam (Rivotril) : effets secondaires

Avant tout pro­pos sur les réper­cus­sions indé­si­rables pos­sibles du médi­ca­ment, il importe de signa­ler qu’un effet secon­daire n’est pas for­cé­ment res­sen­ti par tous ceux qui suivent le trai­te­ment. Il est donc nor­mal que vous ne consta­tiez peut-être aucun symp­tôme per­tur­ba­teur. En outre, les signes peuvent être juste temporaires. 

Les effets secon­daires de ce médi­ca­ment peuvent être clas­sés en trois groupes notamment :

  • Les effets secon­daires moins graves
  • Les effets secon­daires poten­tiel­le­ment graves
  • Les effets secon­daires graves 

Les effets secondaires moins graves

Ce sont des réper­cus­sions pour les­quelles le patient n’a pas besoin de s’alarmer, car elles peuvent être prises en charge aisé­ment. Plu­sieurs dans le lot finissent d’ailleurs par dis­pa­raitre sans inter­ven­tion. On dis­tingue entre autres :

  • Une aug­men­ta­tion de la salive
  • Une fai­blesse musculaire
  • Une fatigue inha­bi­tuelle, des étour­dis­se­ments, de la somnolence,
  • De la maladresse
  • Une réac­tion retar­dée, etc.

Ces effets secon­daires sur­viennent chez au moins 1 % des per­sonnes pre­nant le médi­ca­ment. Si l’un des symp­tômes vous parait inquié­tant ou gênant, consul­tez votre méde­cin pour connaitre la marche à suivre.

Les effets secondaires potentiellement graves

Pour ces effets indé­si­rables, il importe de contac­ter son méde­cin au plus vite afin de rece­voir les soins appro­priés. En effet, leur sur­ve­nance peut rapi­de­ment entrai­ner des com­pli­ca­tions si la riposte n’intervient pas dans les meilleurs délais. Tou­te­fois, les cas d’occurrence sont rares et il n’y a pas de quoi s’alarmer tant que la prise en charge est immé­diate. On dis­tingue aux nombres de ces effets indésirables :

  • Des troubles de la pen­sée (convic­tions irra­tion­nelles, désorientation…)
  • De l’anxiété, des signes de la dépres­sion (fluc­tua­tions de poids, troubles du som­meil, manque de concen­tra­tion, dés­in­té­rêt vis-à-vis de toute acti­vi­té, pen­sées suicidaires…)
  • Une perte de mémoire des évé­ne­ments récents, des hal­lu­ci­na­tions (per­cep­tion de phé­no­mènes qui n’existent pas réel­le­ment), de la confu­sion
  • une récur­rence aggra­vée des convul­sions, des chutes plus fré­quentes, une toux
  • l’apparition d’un nou­veau type de convul­sions, etc.

Les effets secondaires graves

Ce sont des com­pli­ca­tions qui requièrent non seule­ment une ces­sa­tion immé­diate du trai­te­ment, mais aus­si une prise en charge d’urgence pour évi­ter des dom­mages irré­ver­sibles, voire le décès du patient. Il s’agit de :

  • res­pi­ra­tion super­fi­cielle et lente 
  • pen­sées d’automutilation ou suicidaires 
  • signes de sur­do­sage (baisse de la pres­sion arté­rielle, troubles de l’élocution, perte d’équilibre et de coor­di­na­tion, som­no­lence extrême…)
  • symp­tômes d’allergie grave (dif­fi­cul­tés res­pi­ra­toires, enflure des lèvres, de la bouche, de langue ou de la gorge, urticaire…)

Si vous res­sen­tez des effets secon­daires autres que ceux men­tion­nés, la consul­ta­tion médi­cale doit s’en suivre. Aus­si, il faut remar­quer que la sur­ve­nance de cer­taines réper­cus­sions est liée à la pré­sence de cer­tains fac­teurs de risques. C’est pour­quoi une dis­cus­sion avec le méde­cin trai­tant pour la com­pré­hen­sion des mises en garde avant uti­li­sa­tion du médi­ca­ment s’avère salutaire.

Clonazépam (Rivotril) : Mises en garde

Clo­na­zé­pam (Rivo­tril)

Elles sont de divers ordres. Elles concernent notamment :

  • la gros­sesse et l’allaitement
  • les enfants et les ainés 
  • le sevrage
  • la dépres­sion.
  • Le sur­do­sage
  • la fonc­tion rénale
  • la fonc­tion hépatique 
  • la mémoire
  • l’intolérance au lactose
  • la conduite de véhi­cules et l’utilisation de machines
  • d’autres affec­tions

La grossesse et l’allaitement

L’utilisation du clo­na­zé­pam est décon­seillée chez la femme enceinte. En effet, la prise de ce médi­ca­ment est sus­cep­tible de pro­vo­quer des mal­for­ma­tions congé­ni­tales. Ain­si, pen­dant la gros­sesse, le méde­cin ne pres­cri­ra pas cette molé­cule, sauf si les bien­faits priment sur les risques.

Cepen­dant, lorsqu’une gros­sesse inter­vient pen­dant le dérou­le­ment du trai­te­ment par clo­na­zé­pam, il n’est pas utile d’interrompre sou­dai­ne­ment l’utilisation du médi­ca­ment. Pre­nez contact avec votre méde­cin pour déter­mi­ner une pro­cé­dure d’arrêt sans entrai­ner le syn­drome de sevrage. Il s’agira cer­tai­ne­ment de pro­cé­der à une réduc­tion pro­gres­sive de la poso­lo­gie. Seul le spé­cia­liste pour­ra déter­mi­ner avec pré­ci­sion les adap­ta­tions de dose utile pour limi­ter les symp­tômes du sevrage. 

En ce qui concerne l’allaitement, il est clai­re­ment éta­bli que ce médi­ca­ment passe dans le lait mater­nel. Ain­si, l’emploi du clo­na­zé­pam pen­dant l’allaitement peut avoir des réper­cus­sions sur le nour­ris­son. Il faut donc se mon­trer pru­dent afin d’éviter les pro­blèmes de crois­sance chez l’enfant. Une consul­ta­tion médi­cale est requise en vue de déter­mi­ner la néces­si­té ou pas d’interrompre l’allaitement (et éven­tuel­le­ment pas­ser à l’utilisation du biberon).

Les enfants et les ainés

Chez les enfants, il est impor­tant d’évaluer les risques de l’utilisation du médi­ca­ment sur le déve­lop­pe­ment phy­sique et men­tal de ceux-ci. Si les bien­faits que pour­rait appor­ter le trai­te­ment prime sur ses risques, le méde­cin pour­ra pro­cé­der à la pres­crip­tion. Dans le cas contraire, une uti­li­sa­tion à longue durée ne sau­rait être envisagée.

Chez les per­sonnes âgées, les risques de chutes et de frac­tures s’augmentent à cause des effets de séda­tion et de perte de coor­di­na­tion liés à l’utilisation du clo­na­zé­pam. Un accom­pa­gne­ment adap­té des patients de ce pro­fil est recom­man­dé. Aus­si, la pru­dence par l’utilisation de faibles doses sera bénéfique.

Le sevrage

L’utilisation du clo­na­zé­pam pré­sente un sérieux risque de dépen­dance pour tous les pro­fils de patient. Ain­si, le trai­te­ment débute tou­jours par de faibles doses avant de s’adapter pro­gres­si­ve­ment aux besoins consta­tés. De la même manière, l’interruption de la prise du médi­ca­ment doit être gra­duelle. Cette solu­tion devra évi­dem­ment se mettre en place par le méde­cin et se dérou­ler sous la sur­veillance de celui-ci afin d’atténuer les symp­tômes du sevrage.

En réa­li­té, une inter­rup­tion sou­daine pro­vo­que­ra le plus sou­vent un syn­drome de sevrage dont les signes sont assez graves. Il s’agit notam­ment de convul­sions, de ner­vo­si­té, d’agitation, de diar­rhée, de crampes abdo­mi­nales, de vomis­se­ments, de troubles de la mémoire, de dou­leurs mus­cu­laires, de confu­sion, de trem­ble­ments, d’irritabilité, de maux de tête, etc. La réduc­tion gra­duelle des doses appa­rait donc comme la meilleure option.

La dépression

Pour les per­sonnes souf­frant de dépres­sion ou ayant des anté­cé­dents de ce trouble, l’utilisation du médi­ca­ment néces­site la prise de pré­cau­tions. En effet, à l’instar des autres ben­zo­dia­zé­pines, le clo­na­zé­pam est connu pour cau­ser des symp­tômes de dépres­sion ou des modi­fi­ca­tions de l’humeur. Ain­si, dis­cu­tez avec votre méde­cin des réper­cus­sions pos­sibles du trai­te­ment sur l’affection avant sa mise en place.

En cas de sur­ve­nance de symp­tômes de dépres­sion [dés­in­té­rêt pour toute acti­vi­té en l’occurrence] pen­dant l’utilisation du médi­ca­ment, infor­mez le méde­cin au plus tôt pour déci­der de la marche à suivre. Pour les patients atteints d’une psy­chose et ayant déjà ten­té de se sui­ci­der, l’emploi du clo­na­zé­pam est contre-indi­qué.

Le surdosage

En cas de sur­do­sage par clo­na­zé­pam [Rivo­tril], le pro­nos­tic vital du patient peut être enga­gé [cas rares]. Cepen­dant, des symp­tômes pré­cur­seurs seront notés [plus fré­quents] comme une absence de réflexe, une hypo­ten­sion, une dépres­sion car­dio-res­pi­ra­toire et un coma. Les mesures à prendre dans ces cas dépendent des signes pré­sen­tés. Il s’agit de manière stan­dard d’utiliser des tech­niques pour empê­cher la pour­suite de l’absorption de la sub­stance par l’organisme.

La fonction rénale

Les patients atteints de fonc­tion rénale réduite doivent dis­cu­ter avec leur méde­cin sur les pos­sibles influences du médi­ca­ment sur l’affection. Une sur­veillance médi­cale pour­rait être néces­saire si la mise en œuvre du trai­te­ment se révèle per­ti­nente mal­gré les risques. En réa­li­té, une atteinte rénale entraine le plus sou­vent l’accumulation du médi­ca­ment dans l’organisme et par rico­chet, la sur­ve­nance d’effets secondaires. 

La fonction hépatique

En cas de trouble hépa­tique, l’utilisation du médi­ca­ment doit s’effectuer après éva­lua­tion du rap­port-béné­fi­ce/­risques pour le patient. Si les béné­fices priment sur les risques, le trai­te­ment pour­ra se mettre en place avec une sur­veillance médi­cale stricte.

La mémoire

Le clo­na­zé­pam peut alté­rer la mémoire à court terme. En cas de récur­rence d’oubli des évé­ne­ments récents ou d’autres troubles de la mémoire, une consul­ta­tion médi­cale est indis­pen­sable.

L’intolérance au lactose

Pour les per­sonnes qui pré­sentent des réac­tions indé­si­rables au lac­tose, l’utilisation de ce médi­ca­ment est contre-indi­quée. En effet, le lac­tose fait par­tie des ingré­dients qui le composent.

La conduite de véhicules et l’utilisation de machines

Le clo­na­zé­pam [Rivo­tril] peut ralen­tir la réac­ti­vi­té d’une per­sonne au point d’altérer son apti­tude à conduire les véhi­cules ou à uti­li­ser les machines. En fonc­tion de la poso­lo­gie et de la réponse de chaque pro­fil au trai­te­ment, il sera judi­cieux d’éviter les acti­vi­tés pou­vant néces­si­ter de la concen­tra­tion ou de la vigilance. 

D’autres affections

D’autres affec­tions comme la por­phy­rie et les dif­fi­cul­tés res­pi­ra­toires consti­tuent des fac­teurs de risque pour les­quels la mise en place du trai­te­ment doit se mon­trer pru­dente. Dis­cu­tez avec votre méde­cin du rap­port-béné­fi­ce/­risques qu’inclut l’emploi du clo­na­zé­pam chez un patient de votre pro­fil avant la prise de toute décision.

Clonazépam (Rivotril) : Interactions

Clo­na­zé­pam (Rivo­tril)

Le clo­na­zé­pam [Rivo­tril] est sus­cep­tible d’interagir avec une varié­té de sub­stances dans l’organisme. Avant d’énumérer ces pro­duits, il importe de sou­li­gner que la liste dres­sée n’est pas exhaus­tive. Infor­mez donc votre méde­cin de tous les médi­ca­ments que vous pre­nez avant la mise en place du trai­te­ment afin d’analyser les risques. Entre autres sub­stances inter­fé­rentes connues, on distingue :

  • l’alcool, le can­na­bis [effet ampli­fi­ca­teur de som­no­lence et de la baisse de la respiration]
  • le jus de pam­ple­mousse [effet ampli­fi­ca­teur de la concen­tra­tion de clo­na­zé­pam dans le sang]
  • cer­taines familles de médi­ca­ments notam­ment les anti­con­vul­si­vants, les anes­thé­siques géné­raux, les anti­dé­pres­seurs tri­cy­cliques, las anti­fon­giques, les anti­his­ta­mi­niques, les anti­psy­cho­tiques, les autres ben­zo­dia­zé­pines, les bar­bi­tu­riques, les inhi­bi­teurs de la pro­téase du VIH, les médi­ca­ments conte­nant des nar­co­tiques, les inhi­bi­teurs non nucléo­si­diques de la trans­crip­tase inverse du VIH, les relaxants mus­cu­laires, les théophyllines,
  • l’apalutamide, la bri­mo­ni­dine, la bépré­nor­phine, la pré­ga­ba­line, la clo­ni­dine, la cla­ri­thro­my­cine, le cobi­ci­stat, l’entacapone, l’enzalutamide, le défé­ra­si­rox, l’eskétamine, le kava, l’hydrate de chlo­ral, l’idélalisib, le lem­bo­rexant, le luma­caf­tor et l’ivacaftor, le lem­bo­rexant, la métha­done, la mifé­pris­tone, la mir­ta­za­pine, la méla­to­nine, la méto­clo­pra­mide, le pra­mi­pexole, le nabi­lone, le mito­tane, le rifam­pine, la sco­po­la­mine, le situxi­mab, la tha­li­do­mide, le toci­li­zu­mab, la valé­riane, le zol­pi­dem, la zopi­clone, le tétra­hy­dro­can­na­bi­nol, le ropinirole. 

Les inter­ac­tions ne sont pas toutes dan­ge­reuses pour le patient et ne néces­sitent pas for­cé­ment la prise de mesure spé­ci­fique. En cas d’utilisation d’une des sub­stances men­tion­nées, la consul­ta­tion du méde­cin pour connaitre la marche à suivre appa­rait comme incon­tour­nable. Si l’existence de risques est éta­blie, vous devrez soit arrê­ter la prise de l’une des sub­stances, soit pro­cé­der à un rem­pla­ce­ment de médi­ca­ment ou encore modi­fier la poso­lo­gie de l’un ou des deux pro­duits interférents. 

 

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