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ZANAMIVIR-RELENZA : indications et effets secondaires

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Le Zana­mi­vir (Relen­za) est un anti­vi­ral indi­qué dans le trai­te­ment symp­to­ma­tique de la grippe. Il agit par­ti­cu­liè­re­ment en inhi­bant la neu­ra­mi­ni­dase, qui est l’une des enzymes actives du virus grip­pal. Son méca­nisme d’action n’est pas opti­mi­sé pour les cas com­pli­qués des virus de l’influenza. Il est indi­qué chez les adultes et chez les enfants ayant 7 ans et plus. Compte tenu de sa grande sen­si­bi­li­té et des poten­tiels effets indé­si­rables qu’il peut entraî­ner, il est néces­saire de connaître tous les ren­sei­gne­ments néces­saires sur cette molé­cule. Retrou­vez donc plus de détails à son pro­pos dans ce billet.

Zanamivir (Relenza) : présentation et mode d’action

Le Zana­mi­vir (Relen­za) est un médi­ca­ment appar­te­nant à la famille des anti­vi­raux, un inhi­bi­teur sélec­tif de la neu­ra­mi­ni­dase. Cette der­nière est en effet une enzyme super­fi­cielle de la grippe. Elle agit notam­ment en faci­li­tant la pro­pa­ga­tion du virus de la grippe vers les cel­lules non encore infec­tées. Pour cela, elle libère de nou­velles par­ti­cules virales depuis des cel­lules infec­tées et les ache­mine vers les cel­lules épi­thé­liales via le mucus pro­tec­teur. Cette action per­met aux deux souches du virus de la grippe de géné­ra­li­ser leur action.

Cepen­dant, il est avé­ré que l’administration du RELENZA per­met d’inhiber l’action de l’influenza A et B. Pour par­ve­nir à l’inhibition de ces deux souches du virus grip­pal, le ZANAMIVIR (Relen­za) déve­loppe une acti­vi­té hors du cercle cel­lu­laire. Grâce à ce mode d’activité, il réduit pro­gres­si­ve­ment l’expansion des par­ti­cules virales vers des cel­lules saines, en blo­quant la libé­ra­tion des virions infec­tés depuis les cel­lules épi­thé­liales.

Une fois que la molé­cule est admi­nis­trée, son effi­ca­ci­té repose sur ses méca­nismes d’absorption et de dis­tri­bu­tion dans l’organisme humain. Rela­ti­ve­ment à son absorp­tion, cer­taines études ont démon­tré que le ZANAMIVIR admi­nis­tré par voie orale avait une absorp­tion abso­lue moyen­ne­ment plus faible que lorsque la molé­cule est admi­nis­trée par voie intra­vei­neuse.

Quant à la dis­tri­bu­tion du médi­ca­ment dans l’organisme après absorp­tion, on note que chez le patient adulte, la molé­cule se dépose géné­ra­le­ment au niveau de deux organes. Il s’agit de l’oropharynx et des pou­mons qui sont des voies res­pi­ra­toires et qui sont, par consé­quent, consi­dé­rés comme le siège du virus. Ain­si, l’efficacité du médi­ca­ment dépend notam­ment de sa forte concen­tra­tion dans ces voies res­pi­ra­toires, et en par­ti­cu­lier dans le trac­tus respiratoire.

Zanamivir (Relenza) : Indications

Le Zana­mi­vir est un médi­ca­ment indi­qué dans le trai­te­ment des virus de l’influenza, ain­si que dans leur pro­phy­laxie. À ces deux indi­ca­tions s’ajoute le pro­fil des per­sonnes qui sont éli­gibles à l’usage de cette molécule.

Indications thérapeutiques

Le Zana­mi­vir est pres­crit dans la prise en charge médi­ca­men­teuse des virus de l’influenza (à et B) et dans leur pré­ven­tion. En effet, les virus Influen­za de type A et B consti­tuent les souches de la grippe qui est une mala­die infec­tieuse à forte pro­pen­sion conta­gieuse. Le Zana­mi­vir est pré­ci­sé­ment uti­li­sé contre la forme aiguë de l’infection grip­pale. Cepen­dant, son effi­ca­ci­té n’est pas prou­vée lorsque cette infec­tion aiguë est com­pli­quée par la pré­sence d’une autre patho­lo­gie res­pi­ra­toire en particulier.

En outre, l’efficacité du RELENZA dans le trai­te­ment de la grippe néces­site que son admi­nis­tra­tion soit faite presque aus­si­tôt après l’apparition des pre­miers symp­tômes. Dans tous les cas, il n’est pas conseillé d’attendre plus de 48h avant de faire usage de ce médi­ca­ment. Cela s’explique par le fait que le virus évo­lue très rapi­de­ment, et que l’effet de la molé­cule ne serait pas suf­fi­sant pour contrer les mani­fes­ta­tions du virus après 48h.

Outre le trai­te­ment symp­to­ma­tique de la grippe, le Zana­mi­vir est éga­le­ment indi­qué en pro­phy­laxie grip­pale. Ain­si, lorsque l’apparition immi­nente de la grippe est soup­çon­née chez un patient, la molé­cule est pres­crite à dose modé­rée pour empê­cher sa sur­ve­nue. Qu’il soit pres­crit comme trai­te­ment ou comme mode de pré­ven­tion de l’influenza, l’usage du Zana­mi­vir n’est pas ouvert à toute personne.

La population éligible au Zanamivir

L’usage du Zana­mi­vir (Relen­za) est limi­té à cer­taines caté­go­ries de per­sonnes clas­sées sui­vant leur groupe d’âge. Ain­si, l’utilisation du médi­ca­ment en pro­phy­laxie grip­pale ou comme trai­te­ment symp­to­ma­tique de l’infection est uni­que­ment recom­man­dée aux per­sonnes adultes et aux enfants ayant au moins 7 ans. Dans sa phase expé­ri­men­tale, le médi­ca­ment a été uti­li­sé chez les enfants ayant entre 5 et 12 ans.

L’analyse des résul­tats des enfants appar­te­nant à la tranche d’âge de 5 à 7 ans ne per­met pas d’élargir l’indication du médi­ca­ment à cette cible. Les enfants de la tranche d’âge de 5 à 7 ans sont tou­te­fois éli­gibles aux anti­vi­raux concur­rents du RELENZA. Cepen­dant, l’usage de cette molé­cule chez les enfants de moins de 5 ans est tota­le­ment prohibé.

Zanamivir (Relenza) : mode d’administration et posologie

L’administration de Zana­mi­vir peut se faire soit par voie intra­vei­neuse par une per­fu­sion, soit par voie orale via une  inha­la­tion. Lorsqu’il est admi­nis­tré par voie intra­vei­neuse, la molé­cule peut être diluée ou main­te­nue dans son état pur. En géné­ral, l’administration par per­fu­sion dure 30 minutes. Quant à l’administration par voie orale, l’inhalation se fait grâce à un inha­la­teur spé­cial. Il est impor­tant de savoir com­ment se ser­vir de cet inha­la­teur, afin de ne pas faire un mau­vais usage de la molécule.

Ain­si, avant d’utiliser le médi­ca­ment, il est impor­tant de le char­ger dans le dis­po­si­tif per­met­tant l’administration (l’inhalateur). Pour cela, il faut d’abord reti­rer le capu­chon que porte l’inhalateur. Ensuite, il faut s’assurer de la pro­pre­té du bout du dis­po­si­tif, et véri­fier qu’il n’y a eu aucune intru­sion de corps étran­gers. Par la suite, il faut faire res­sor­tir le pla­teau de char­ge­ment qui est à l’intérieur de l’inhalateur afin d’y poser un disque de RELENZA. Une fois que cela est effec­tif, il faut suivre de nou­velles étapes pour l’usage de l’inhalateur chargé.

  • Dis­po­ser l’inhalateur de façon hori­zon­tale sur la paume d’une main ;
  • Ouvrir suf­fi­sam­ment le cou­vercle de l’inhalateur afin que l’une des coques ren­fer­mant le médi­ca­ment soit percée ;
  • Rabattre le cou­vercle et pla­cer l’embout buc­cal près de la bouche en l’entourant de ses lèvres ;
  • Res­pi­rer pro­fon­dé­ment par la bouche, en pre­nant soin d’éviter de bou­cher les ori­fices de l’inhalateur avec les dents ou encore la langue ;
  • Reti­rer le dis­po­si­tif de la bouche en rete­nant son haleine pen­dant de petites secondes, puis expi­rer dou­ce­ment, etc.

Le res­pect strict de ces étapes est néces­saire pour per­mettre au médi­ca­ment de se poser dans les voies res­pi­ra­toires, qui consti­tuent le siège du virus. La même pro­cé­dure doit être res­pec­tée pour l’administration d’une seconde dose dans le cas où il serait pres­crit l’administration de deux bouf­fées au patient. Dans tous les cas, il est indis­pen­sable de res­pec­ter les recom­man­da­tions du méde­cin en ce qui concerne la posologie.

Posologie du Zanamivir

La poso­lo­gie du Zana­mi­vir varie selon qu’il soit uti­li­sé comme trai­te­ment ou comme mode de pré­ven­tion. Pour le trai­te­ment, la dose recom­man­dée chez l’adulte et chez l’enfant ayant 7 ans et plus est de 5 mg pour deux inha­la­tions. Cette dose est pré­vue pour une double prise par jour, soit une admi­nis­tra­tion de 10 mg par prise. Les deux prises doivent être admi­nis­trées à douze heures d’intervalle. Il est tou­te­fois impor­tant de pré­ci­ser que ce mode de prise peut varier lors du  pre­mier jour de traitement.

Ain­si, la seconde dose peut être prise déjà deux heures après la pre­mière. En de l’exception de l’administration de la dose lors du pre­mier jour du trai­te­ment, le pro­cé­dé ini­tia­le­ment expli­qué est d’application stricte. En outre, l’efficacité du trai­te­ment n’est pas avé­rée lorsqu’il débute plus de 48h après le début des mani­fes­ta­tions de la grippe.

Pour la pro­phy­laxie grip­pale, l’administration du Zana­mi­vir dépend de la cible. En effet, la pré­ven­tion du Zana­mi­vir se fait soit en com­mu­nau­té soit au sein du cercle fami­lial. Lorsqu’il s’agit d’une pro­phy­laxie de la grippe dans une com­mu­nau­té, la dose recom­man­dée pour les adultes et les enfants de 7 ans et plus est de 10 mg par jour. Cette dose néces­site une double inha­la­tion. La poso­lo­gie doit être sui­vie pen­dant 28 jours.

Pour opti­mi­ser l’efficacité du trai­te­ment, il est recom­man­dé de prendre la dose à la même heure durant les 28 jours. De même, il est recom­man­dé d’entamer ce trai­te­ment pré­ven­tif dans les 5 jours qui suivent une éclo­sion com­mu­nau­taire de l’influenza.

Lorsque la pro­phy­laxie se fait dans le cercle fami­lial, il est recom­man­dé de lan­cer le trai­te­ment au plus tard un jour après la décou­verte des symp­tômes de la grippe. Une dose de 10 mg est recom­man­dée aux patients adultes et aux enfants ayant au moins 7 ans. Le trai­te­ment est pré­vu pour une durée de 10 jours. L’administration des doses à la même heure chaque jour est éga­le­ment recommandée.

Surdosage

S’il advient que le patient excède la dose pres­crite pour le RELENZA, il est impor­tant qu’il agisse urgem­ment en fai­sant appel à un centre anti­poi­son. Dans le cas où le sur­do­sage serait acci­den­tel, le patient doit être atten­tif à cer­tains signes inha­bi­tuels qui peuvent l’alerter. Les cas de sur­do­sage non acci­den­tel sont sou­vent cau­sés par la volon­té de rat­tra­per une dose oubliée.

En géné­ral, lorsque le patient oublie de prendre ZANAMIVIR, il lui est per­mis de se rat­tra­per aus­si­tôt qu’il se rend compte de son omis­sion. Tou­te­fois, cette pos­si­bi­li­té est subor­don­née au fait que la pro­chaine dose ne soit pas pro­gram­mée dans les deux heures à venir.

Zanamivir (Relenza) : contre-indications et précautions d’emplois

Le Zana­mi­vir est contre-indi­qué chez toutes les per­sonnes aller­giques à l’une des com­po­santes du médi­ca­ment, en par­ti­cu­lier au lac­tose. De même, il n’est pas recom­man­dé chez les per­sonnes pré­sen­tant des patho­lo­gies res­pi­ra­toires comme l’asthme ou une mala­die pul­mo­naire. Cette der­nière contre-indi­ca­tion se jus­ti­fie notam­ment par le risque de bron­chos­pasme et de grave dimi­nu­tion des capa­ci­tés res­pi­ra­toires de cette caté­go­rie de patients.

Les auto­ri­tés sani­taires ne recom­mandent donc pas l’usage du Zana­mi­vir chez une per­sonne pré­sen­tant un quel­conque trouble des voies res­pi­ra­toires. À la place, la vac­ci­na­tion contre la grippe est la meilleure alter­na­tive chez cette caté­go­rie de per­sonnes. En outre, l’utilisation de Zana­mi­vir est éga­le­ment pro­hi­bée chez les femmes enceintes. Pour évi­ter de prendre cette molé­cule sans y être éli­gible, il est impor­tant de pré­ci­ser au méde­cin exa­mi­na­teur ses anté­cé­dents de san­té, ain­si que toutes ses patho­lo­gies sous-jacentes.

Rela­ti­ve­ment aux pré­cau­tions d’utilisation, il est impor­tant de conser­ver Zana­mi­vir à une tem­pé­ra­ture ambiante dans un lieu sec. De même, il est for­mel­le­ment décon­seillé de per­cer la coque conte­nant le médi­ca­ment lorsqu’on n’est pas prêt à prendre le médi­ca­ment. Une telle impru­dence pour­rait rendre le médi­ca­ment inutilisable.

En outre, lorsque l’administration doit se faire par inha­la­tion, le res­pect strict de la pro­cé­dure d’emploi de l’inhalateur est essen­tiel. Le bon sui­vi de toutes ces recom­man­da­tions per­met entre autres d’éviter les effets secon­daires de ce médi­ca­ment, ain­si que les dif­fé­rentes inter­ac­tions médi­ca­men­teuses.

Zanamivir (Relenza) : Effets secondaires et interactions

L’effet secon­daire est une réac­tion indé­si­rable grave ou modé­rée appa­rue après la prise d’une dose nor­male du médi­ca­ment. Il n’est pas à confondre avec une réac­tion résul­tant d’un sur­do­sage du Zana­mi­vir. Les effets secon­daires sont donc des réac­tions anor­males qui peuvent se tra­duire par plu­sieurs troubles, dont la gra­vi­té est aus­si variable que la fré­quence d’apparition.

Les effets secondaires les plus fréquents et les moins graves

Par­mi les effets secon­daires les plus récur­rents, on recense des troubles diges­tifs tels qu’une ano­rexie modé­rée, de la diar­rhée, de la nau­sée et même des vomis­se­ments. À ces troubles s’ajoutent, des maux de tête, une fatigue per­sis­tante, de la toux ou encore des dou­leurs mus­cu­laires. Ces réac­tions indé­si­rables sont éga­le­ment les moins graves. Cer­taines d’entre elles dis­pa­raissent au bout de quelques heures. Pour d’autres, quelques conseils chez le phar­ma­cien per­mettent d’en venir à bout.

Les effets secondaires apparaissant à une fréquence moyenne

Les effets secon­daires appar­te­nant à cette caté­go­rie sont de gra­vi­té moyenne et néces­sitent un avis du méde­cin pres­crip­teur pour connaître la suite à don­ner à ce trai­te­ment. Il s’agit d’une bron­chite, d’une fièvre aiguë, de l’apparition de signes  d’une infec­tion tou­chant le nez, l’o­reille ou la bouche. Dans cer­tains cas, on note éga­le­ment une érup­tion cutanée.

Les effets secondaires rares

Les effets secon­daires rares sont éga­le­ment les plus graves. Ils requièrent un arrêt du trai­te­ment et la mise en route d’une prise en charge immé­diate du patient. Par­mi les réac­tions concer­nées par cette caté­go­rie, on peut citer des dif­fi­cul­tés res­pi­ra­toires ou l’apparition de tout autre trouble blo­quant les voies res­pi­ra­toires comme l’asthme.

L’apparition d’une réac­tion cuta­née se pro­pa­geant sur toute la sur­face du corps, ain­si que la sur­ve­nue de symp­tômes d’allergie sous forme d’enflures dans le visage, la bouche et sur les membres consti­tuent aus­si des symp­tômes néces­si­tant une inter­rup­tion du trai­te­ment. Dans les cas les plus extrêmes, on peut noter une aryth­mie car­diaque et une tachy­car­die. Ces réac­tions sont tou­te­fois très rares et appa­raissent géné­ra­le­ment chez les patients ayant des anté­cé­dents car­dio­vas­cu­laires.

Les interactions médicamenteuses du Zanamivir

Les inter­ac­tions médi­ca­men­teuses du Zana­mi­vir-Relen­za sont très peu nom­breuses. Les rares cas d’interférence avec d’autres molé­cules concernent le vac­cin anti­grip­pal. Cer­taines études réfutent tou­te­fois cette thèse asso­ciant la prise de ce médi­ca­ment à une inhi­bi­tion de la réac­tion immu­ni­taire au vac­cin contre la grippe. Tou­te­fois, il est pré­cau­tion­neux d’éviter les médi­ca­ments conte­nant du lac­tose, étant don­né qu’il fait par­tie des com­po­santes prin­ci­pales du Zanamivir.

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