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Contraception d’urgence avec le lévonorgestrel : mode d’emploi et précautions

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La contra­cep­tion d’urgence est l’une des méthodes les plus employées à titre de pré­ven­tion d’une gros­sesse après un rap­port sexuel (non ou mal pro­té­gé). De nom­breux médi­ca­ments appe­lés des « pilules du len­de­main » à base du prin­cipe actif « lévo­nor­ges­trel », dis­po­nibles sous plu­sieurs for­mu­la­tions. Il a d’ailleurs son effi­ca­ci­té dans la contra­cep­tion d’urgence, ce qui en fait l’un des meilleurs choix. Cepen­dant, pré­sente-t-il des effets secon­daires ? Les per­sonnes qui l’utilisent, ont-elles vrai­ment la bonne infor­ma­tion des pré­cau­tions et des doses thé­ra­peu­tiques requise ? Que rete­nir d’autre sur ce prin­cipe actif et ses for­mu­la­tions ? Les réponses à ces questions !

Contraception d’urgence avec le lévonorgestrel : présentation

La contra­cep­tion d’urgence désigne, comme l’indique d’ailleurs son nom, une méthode contra­cep­tive d’urgence. Elle vise essen­tiel­le­ment la pré­ven­tion d’une gros­sesse après un rap­port sexuel au cours duquel les par­te­naires ne se sont pas suf­fi­sam­ment pro­té­gés. Par exemple, le pré­ser­va­tif peut s’être cas­sé ou que le coït inter­rom­pu n’a pas su être efficace.

Aus­si, la contra­cep­tion en urgence peut être requise après un viol ou en cas d’échec d’une autre méthode contra­cep­tive. Les experts recom­mandent de l’utiliser dès que pos­sible (idéa­le­ment dans un délai de 12 à 72 heures) après l’acte sexuel (dans les situa­tions énoncées).

Quant au lévo­nor­ges­trel, il s’agit d’un prin­cipe actif dit pro­ges­ta­tif qui com­pose de nom­breux médi­ca­ments (en asso­cia­tion avec d’autres ingré­dients ou seul).

Bien qu’il puisse avoir plu­sieurs indi­ca­tions thé­ra­peu­tiques, l’une des plus connues est la contra­cep­tion d’urgence. Les pilules ou les médi­ca­ments doivent alors être déli­vrés sous ordon­nance aux patientes âgées de plus de 18 ans. Tou­te­fois, au regard des risques de la contra­cep­tion orale, il est pos­sible de pres­crire un dis­po­si­tif de contra­cep­tion ultra-uté­rine à base de lévo­nor­ges­trel. Ce der­nier est obli­ga­toi­re­ment pres­crit et posé par un méde­cin spé­cia­liste ou une sage-femme.

Contraception d’urgence avec le lévonorgestrel : les formulations courantes NORLEVO et VIKELA

Il existe plu­sieurs for­mu­la­tions de médi­ca­ments conte­nant le lévo­nor­ges­trel. Cepen­dant, les plus recom­man­dées en France sont NORLEVO et VIKELA. On dis­tingue éga­le­ment le dis­po­si­tif intra-uté­rin au cuivre (DIU).

Le médicament NORLEVO

NORLEVO est un contra­cep­tif post­coï­tal ; c’est-à-dire uti­li­sé comme méthode d’urgence, en cas de rap­port sexuel non pro­té­gé. Il peut aus­si être utile lorsque les autres méthodes de contra­cep­tion employées pen­dant l’acte sexuel se sont avé­rées inef­fi­caces. Plus pré­ci­sé­ment, une femme sexuel­le­ment active peut com­men­cer la prise de NORLEVO si elle pense être enceinte après des rap­ports sexuels sans contra­cep­tifs. De même, elle peut l’utiliser si elle oublie de prendre sa pilule contra­cep­tive à temps. Par ailleurs, voi­ci les autres situa­tions dans les­quelles le médi­ca­ment est indiqué :

  • Le pré­ser­va­tif de l’un des par­te­naires se casse, glisse ou s’est retiré.
  • La femme craint que son dis­po­si­tif ultra-uté­rin ait été expulsé.
  • Le coït inter­rom­pu n’a pas fonctionné.
  • La femme a subi un viol.

On rap­pelle que les pilules NORLEVO sont uni­que­ment des­ti­nées à la contra­cep­tion d’urgence et non à une contra­cep­tion régu­lière. En fait, elles sont moins effi­caces que les pilules contra­cep­tives, qui sont, à la dif­fé­rence, régulières.

Sa composition

Les com­pri­més de NORLEVO contiennent 750 micro­grammes de prin­cipe actif de lévo­nor­ges­trel (0,750 mg). D’autres formes com­prennent 1,5 mg de la même sub­stance active. Les exci­pients secon­daires sont notam­ment la povi­done, la silice col­loï­dale anhydre et du lac­tose mono­hy­dra­té. Enfin, ils com­prennent l’amidon de maïs et le stéa­rate de magnésium.

En outre, ce sont des com­pri­més de cou­leur blanche ain­si que de formes ronde et bicon­vexe. Aus­si, ils ne portent aucune ins­crip­tion. La boîte de 0,750 com­prend deux com­pri­més et celle de 1,5 mg, une pilule.

Son mécanisme d’action

Le méca­nisme d’action pré­cis de ce médi­ca­ment n’a pas encore été tota­le­ment défi­ni. Tou­te­fois, grâce au mode de son prin­cipe actif, à doses thé­ra­peu­tiques, il peut agir en blo­quant la libé­ra­tion d’un ovule par les ovaires. Il inhibe donc l’ovulation, ce qui peut être effi­cace dans la phase pré-ovulatoire.

Aus­si, le médi­ca­ment par le lévo­nor­ges­trel est capable de géné­rer des varia­tions his­to­lo­giques de l’endomètre. Cela a pour résul­tat de rendre beau­coup plus dif­fi­cile la nida­tion de l’embryon, voire l’empêcher. De tout cela, on peut alors com­prendre que ce médi­ca­ment n’est pas effi­cace après la nida­tion. Ain­si, sa prise à temps après l’acte sexuel mal ou non pro­té­gé est néces­saire pour son efficacité.

Son mode d’administration et la posologie

On recom­mande de prendre NORLEVO exac­te­ment comme le méde­cin ou le phar­ma­cien le pres­crit. En cas de doute, il est plus astu­cieux de faire recours à ces pro­fes­sion­nels. Les com­pri­més sont pris par voie orale, avec pré­ci­sé­ment un verre d’eau, car il est décon­seillé de les mâcher.

Une seule prise est néces­saire (deux com­pri­més de 0,750 mg ou un de 1,5 mg) dans un délai de douze à soixante-douze heures après l’acte. Aus­si, il faut noter que le médi­ca­ment peut être admi­nis­tré au cours du cycle mens­truel. Lorsque la patiente vomit trois heures après, il est sou­hai­table qu’elle reprenne la prise.

Il convient de pré­ci­ser qu’après la prise, les patientes doivent employer les autres méthodes de contra­cep­tion clas­siques. Cette pré­cau­tion doit être obser­vée jusqu’aux pro­chaines mens­trua­tions. En outre, elles doivent avant la prise s’assurer qu’elles ne sont pas déjà en état de gros­sesse. Cette pré­cau­tion est impor­tante et le méde­cin peut davan­tage leur don­ner des explications.

D’un côté, les règles sont le plus sou­vent nor­males, même après qu’on a pris une pilule du len­de­main. Néan­moins, il faut men­tion­ner qu’il pour­rait quand même avoir un dys­fonc­tion­ne­ment ou quelques modi­fi­ca­tions dans leur sur­ve­nue (retard ou avance). Dans ces cas, il urge de pré­ve­nir un pro­fes­sion­nel ou le méde­cin trai­tant qui sau­ra en mesure d’aider à com­prendre les rai­sons. Dans le même temps, il peut appor­ter un plan de trai­te­ment adéquat.

Le médicament VIKELA

Comme NORLEVO, le médi­ca­ment VIKELA est un contra­cep­tif d’urgence qu’on ne doit en aucun cas sub­sti­tuer à une méthode contra­cep­tive régu­lière. Il contient aus­si les mêmes ingré­dients que la pre­mière spé­cia­li­té. Ici, les com­pri­més sont éga­le­ment blancs et de forme bicon­vexe, mais portent une gra­vure « NL 1,5 » ou « NL 0,75 ». Un délai de trois jours est aus­si recom­man­dé pour la prise après la copulation.

À l’instar de NORLEVO, seule­ment une prise est néces­saire. Il est tout aus­si effi­cace que celle-ci soit effec­tuée peu de temps après l’acte de chair. Les pré­cau­tions qui concernent les vomis­se­ments, les retards ou avances des mens­trua­tions sont à la fois valables ici. De même, les patientes doivent suivre leur contra­cep­tion clas­sique locale, comme elles en ont l’habitude.

En cas de sur­do­sage, les patientes ont géné­ra­le­ment des nau­sées, des vomis­se­ments et des sai­gne­ments vagi­naux. Dans de telles cir­cons­tances, il est abso­lu­ment néces­saire de consul­ter un méde­cin. En fait, il n’y a pas d’anti­dote spé­ci­fique, donc le trai­te­ment sera symp­to­ma­tique et de soutien.

Le dispositif de contraception intra-utérin

Les dis­po­si­tifs intra-uté­rins à base de lévo­nor­ges­trel sont en revanche indi­qués pour la pré­ven­tion de la gros­sesse, idéa­le­ment cinq jours après le rap­port. Ils sont par ailleurs utiles dans le trai­te­ment de l’hémorragie fonc­tion­nelle uté­rine et pour la pré­ven­tion de l’hyperplasie de l’endomètre.

Son mécanisme d’action

Le lévo­nor­ges­trel libé­ré par ces dis­po­si­tifs au cuivre exerce un effet pro­ges­ta­tif local qui peut pré­ve­nir la pro­li­fé­ra­tion des cel­lules de l’endomètre. Aus­si, il agit sur l’épaississement de la glaire cer­vi­cale qui bloque le pas­sage des sper­ma­to­zoïdes. Enfin, il sup­prime l’ovulation chez cer­taines femmes. Toutes ces actions contri­buent à pré­ve­nir la gros­sesse. En ce qui concerne les hémor­ra­gies, les cher­cheurs pensent que le méca­nisme d’action du lévo­nor­ges­trel est aus­si la pré­ven­tion de la pro­li­fé­ra­tion de l’endomètre.

Son administration

L’insertion du dis­po­si­tif intra-uté­rin à base de lévo­nor­ges­trel doit être réa­li­sée par des pro­fes­sion­nels de san­té for­més à cet effet. Avant de pro­cé­der à la pose, il est appe­lé à expli­quer la pro­cé­dure d’insertion à la patiente, en la sen­si­bi­li­sant bien sûr sur les risques et béné­fices pos­sibles. Celle-ci devra alors effec­tuer des contrôles à des inter­valles de temps.

Contraception d’urgence avec le lévonorgestrel : contre-indications

Les contre-indi­ca­tions de l’utilisation des médi­ca­ments conte­nant le prin­cipe actif lévo­nor­ges­trel sont mul­tiples. Par exemple, elle est décon­seillée lorsque la patiente est hyper­sen­si­bi­li­té à l’un de leurs com­po­sants. Aus­si, les experts recom­mandent que les pro­duits à base de lévo­nor­ges­trel ne doivent pas être uti­li­sés dans les cas ci-dessus :

  • Les patientes ont eu une gros­sesse extra-uté­rine ou ont souf­fert d’une infec­tion dite sal­pin­gite (infec­tion des trompes de Fallope).
  • Elles ont pré­sen­té des risques de sur­ve­nue de throm­bose ou encore cer­tains membres de leurs familles en ont souffert.
  • Les vic­times sont atteintes de troubles graves tels que les mala­dies du foie ou de l’intestin grêle (la mala­die de Crohn).
  • Les patientes souffrent d’une patho­lo­gie de type diges­tif qui affecte son absorp­tion de médi­ca­ments ou d’aliments.

En fait, les gros­sesses extra-uté­rines et les infec­tions de trompes de Fal­lope sont connues pour accroitre le risque d’une gros­sesse extra-uté­rine pos­té­rieure. Par consé­quent, les patientes sont priées d’en infor­mer leur méde­cin trai­tant si c’est le cas. Par ailleurs, on décon­seille for­te­ment l’admi­nis­tra­tion répé­tée des médi­ca­ments contra­cep­tifs au cours du même cycle de mens­trua­tions. Il se pour­rait que cela pro­voque des changements.

Contraception d’urgence avec le lévonorgestrel : grossesse extra-utérine

La « gros­sesse extra-uté­rine » est une patho­lo­gie dans laquelle l’implantation de l’ovocyte ou de l’embryon fécon­dé a lieu en dehors de l’utérus. Encore, elle peut avoir eu lieu dans une zone inadap­tée au déve­lop­pe­ment de l’embryon en ques­tion. C’est une patho­lo­gie très dan­ge­reuse pour la femme enceinte et peut même être mortelle.

Par ailleurs, le tableau des causes pos­sibles est assez com­plexe et hété­ro­gène. Par­fois, l’implantation anor­male de l’embryon peut se pro­duire pour des rai­sons incon­nues. Dans d’autres cas cepen­dant, c’est le résul­tat de fac­teurs de cau­sa­li­té iden­ti­fiables. Il arrive même que ce type de gros­sesse soit impré­vi­sible. Les cher­cheurs ont pu tou­te­fois dis­tin­guer trois grands fac­teurs, notamment :

  • Les causes liées à l’anatomie de la femme,
  • Les causes asso­ciées à un dérè­gle­ment hormonal,
  • Les fac­teurs liés à un défaut embryon­naire (cas de la fécon­da­tion assistée).

Une femme qui en a anté­rieu­re­ment souf­fert est sus­cep­tible d’en souf­frir de nou­veau. Il ne serait donc pas pru­dent de prendre une contra­cep­tion d’urgence dans le cas où la gros­sesse extra-uté­rine sur­vient de façon imprévue.

Contraception d’urgence avec le lévonorgestrel : grossesse et allaitement

Contra­cep­tion d’urgence avec le lévonorgestrel

Il est décon­seillé d’utiliser le lévo­nor­ges­trel sur la femme enceinte. Si une patiente soup­çonne un état ges­ta­tion­nel, il est impor­tant qu’elle en informe le pra­ti­cien ou le gyné­co­logue. En d’autres termes, avant de prendre des médi­ca­ments par voie orale ou d’insérer des dis­po­si­tifs intra-uté­rins (DIU), elle doit dis­cu­ter avec son méde­cin trai­tant. Si elle uti­lise déjà un DIU, il faut qu’elle le retire avec avis de ce professionnel.

Par ailleurs, l’admi­nis­tra­tion orale de lévo­nor­ges­trel dans le cadre d’une contra­cep­tion d’urgence n’empêche aucu­ne­ment l’allaitement. Cepen­dant, la sub­stance active lévo­nor­ges­trel est excré­tée dans le lait mater­nel. On recom­mande alors conseillé d’allaiter le nour­ris­son avant de prendre le com­pri­mé. Aus­si, il faut évi­ter de le faire envi­ron huit heures après la prise.

En ce qui concerne l’utilisation de dis­po­si­tifs intra-uté­rins, on peut les uti­li­ser pen­dant l’allaitement. Néan­moins, avant tout, il est impé­ra­tif de tenir le méde­cin, infor­mé de cet état.

Contraception d’urgence avec le lévonorgestrel : interactions

Cer­tains médi­ca­ments peuvent inter­fé­rer avec l’action du lévo­nor­ges­trel. Ain­si, les méde­cins ou d’autres pro­fes­sion­nels de san­té doivent être infor­més que leurs patients ont pris des bar­bi­tu­riques ou des médi­ca­ments contre l’épilepsie. Voi­ci une liste d’autres médi­ca­ments qui peuvent inter­agir avec le prin­cipe actif :

  • Les anti­fon­giques,
  • Les anti­vi­raux (contre les infec­tions du VIH),
  • Les médi­ca­ments uti­li­sés pour éra­di­quer la tuber­cu­lose,
  • Les anti­dé­pres­seurs comme le mil­le­per­tuis ou tout autre qui le contient.

Les médi­ca­ments en vente libre ou à base de plantes sont éga­le­ment sus­cep­tibles d’interagir avec le lévonorgestrel.

Contraception d’urgence avec le lévonorgestrel : précautions d’emploi

Avant, pen­dant ou après l’utilisation des pro­duits à base de lévo­nor­ges­trel dans la contra­cep­tion d’urgence, il fau­dra prendre les précautions.

Utilisation des comprimés

Avant de prendre des com­pri­més de lévo­nor­ges­trel pour la contra­cep­tion d’urgence, il est conseillé d’informer le méde­cin dans tous les cas qui impliquent une contre-indi­ca­tion. Il faut savoir que la contra­cep­tion d’urgence :

  • N’empêche pas la gros­sesse dans toutes les circonstances.
  • Peut com­por­ter un risque de sur­do­sage hor­mo­nal avec des per­tur­ba­tions du cycle menstruel.
  • N’interrompt pas une grossesse.
  • Ne pro­tège pas contre les mala­dies sexuel­le­ment transmissibles.

Après la prise du com­pri­mé lévo­nor­ges­trel, il est néces­saire d’effectuer un test de gros­sesse pour véri­fi­ca­tion. Sur­tout lorsque les règles pré­sentent un retard qui excède cinq jours. Aus­si, cette pré­cau­tion est utile en cas de sai­gne­ments anormaux.

Utilisation des dispositifs

L’utilisation de DIU à base de lévo­nor­ges­trel n’est pas indi­quée chez toutes les femmes. Avant de recou­rir à leur uti­li­sa­tion, le méde­cin devra sou­mettre le patient à des tests et à des inves­ti­ga­tions, comme mentionné.

Précautions primaires

En pré­sence d’infections, celles-ci devront être trai­tées avant l’administration. De plus, il faut infor­mer le pro­fes­sion­nel dans les situa­tions ci-après :

  • La patiente déve­loppe des symp­tômes tels que les migraines, les cépha­lées, les étour­dis­se­ments et la vision floue.
  • Elle est atteinte de dia­bète, de jau­nisse ou d’hypertension.
  • Celle-ci a souf­fert de can­cers comme la leu­cé­mie, mais est en état de rémission.
  • La patiente suit une cor­ti­co­thé­ra­pie ou a déve­lop­pé une gros­sesse extra-uté­rine avec des anté­cé­dents de kystes des ovaires.
  • Elle a pré­sen­té une throm­bose, des convul­sions, des sai­gne­ments irréguliers.

En par­ti­cu­lier, il est impor­tant de contac­ter rapi­de­ment le méde­cin ou un gyné­co­logue si l’on res­sent les éven­tuels signes de gros­sesse extra-uté­rine. Ils com­prennent le plus sou­vent un arrêt de la mens­trua­tion avec des sai­gne­ments sui­vis de dou­leurs per­sis­tantes dans le bas du ventre.

D’autre part, on doit pré­ci­ser que le méde­cin doit être rapi­de­ment aler­té même si les fils du DIU néces­saires ne sont plus pré­sents. En effet, cela peut indi­quer que l’appareil s’est reti­ré. Dans ces cas, on peut faire recours à des méthodes de contra­cep­tion non hor­mo­nales. On doit aus­si s’assurer que le DIU s’est effec­ti­ve­ment retiré.

Précautions secondaires

Enfin, avec l’uti­li­sa­tion des sys­tèmes d’administration intra-uté­rine au lévo­nor­ges­trel, il faut savoir que des pré­cau­tions sont néces­saires en cas d’usage de tam­pons. Il en est de même pour les coupes mens­truelles. Ces outils doivent être reti­rés avec soin, afin de ne pas dépla­cer ou reti­rer acci­den­tel­le­ment le dis­po­si­tif intra-utérin.

En outre, on a noté une dépres­sion chez cer­taines patientes qui uti­li­saient des contra­cep­tifs hor­mo­naux. Si de tels symp­tômes appa­raissent, il faut immé­dia­te­ment consul­ter un méde­cin. De plus, il existe un risque de déve­lop­per une infec­tion pel­vienne. On recom­mande alors aux femmes qui prennent le lévo­nor­ges­trel d’arrêter de fumer, car le taba­gisme aug­mente le risque de caillots sanguins.

En sus de cette patho­lo­gie, elle peut avoir un AVC ou une crise car­diaque. Il peut y avoir aus­si un risque de per­fo­ra­tion uté­rine, en par­ti­cu­lier lors de l’insertion. Les symp­tômes pos­sibles sont : dou­leur intense plus forte que pré­vu, sai­gne­ment très abon­dant après inser­tion de l’appareil, dou­leurs lors des rap­ports sexuels. En cas de doute, il fau­dra deman­der l’avis d’un méde­cin ou d’un gynécologue.

Contraception d’urgence avec le lévonorgestrel : effets indésirables

Le lévo­nor­ges­trel, comme toute autre sub­stance active, peut pro­vo­quer divers effets indé­si­rables. En effet, chaque per­sonne réagit sub­jec­ti­ve­ment à l’administration du médi­ca­ment, mani­fes­tant des effets indé­si­rables de nature et d’intensité différentes.

Médicaments à base de lévonorgestrel

Les effets secon­daires cou­ram­ment rap­por­tés com­prennent des ver­tiges, des nau­sées, des dou­leurs au sein, des dou­leurs abdo­mi­nales et des chan­ge­ments dans le cycle. Cer­taines patientes pré­sentent de la fièvre ou font la diar­rhée. Plus rare­ment, elles déve­loppent des réac­tions aller­giques, des érup­tions cuta­nées ain­si que des dou­leurs pelviennes.

Dispositifs intra-utérins

Les effets secon­daires obser­vés après l’insertion des DIU au cuivre sont entre autres la fièvre et l’apparition de fortes dou­leurs. Ces der­nières pour­raient signi­fier qu’il y a une infec­tion grave en cours. Les sai­gne­ments per­sis­tants sont éga­le­ment très fré­quents. Il en est pareil pour les kystes, les infec­tions, la dépres­sion, les sen­sa­tions d’évanouissement, les nau­sées et les vomis­se­ments. Les patientes peuvent aus­si déve­lop­per les symp­tômes suivants :

  • Dou­leurs abdominales,
  • Pertes vagi­nales abondantes,
  • Spasmes de l’utérus,
  • Prise de poids, 
  • Sen­sa­tion d’inconfort abdominal,
  • Cer­vi­cite,
  • Hir­su­tisme, 
  • Engour­dis­se­ment dans les che­villes et les jambes.

Enfin, bien que rares, l’eczéma, la perte de che­veux, l’œdème de Quincke, les lacé­ra­tions de la paroi de l’utérus peuvent survenir.

 

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