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Moxifloxacine‑Izilox : indications, posologie usuelle, mise en garde

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La Moxi­floxa­cine dont le prin­ci­pal déri­vé com­mer­cial est Izi­lox est une molé­cule thé­ra­peu­tique appar­te­nant à la classe des anti­bio­tiques. Elle pré­sente de nom­breuses pro­prié­tés anti­bac­té­riennes et on la réper­to­rie dans le sous-groupe des fluo­ro­qui­no­lones. En milieu hos­pi­ta­lier où elle per­met le trai­te­ment d’un cer­tain nombre d’affec­tions res­pi­ra­toires, elle a démon­tré une très grande effi­ca­ci­té. Cepen­dant, elle est sou­mise en rai­son de ses effets secon­daires à des pré­cau­tions d’emploi strictes et fait l’objet d’importantes contre-indications.

Moxifloxacine‑Izilox : présentation

Voi­ci une tri­bune qui pré­sente le fabri­cant, la forme phar­ma­ceu­tique, la com­po­si­tion et le mode d’action de l’Izilox.

Moxifloxacine‑Izilox : fabricant

L’anti­bio­tique Izi­lox pro­vient du labo­ra­toire phar­ma­ceu­tique BAYER AG, basé en Alle­magne. Il béné­fi­cie d’une auto­ri­sa­tion de mise sur le mar­ché décer­née à BAYER HEALTHCARE SAS il y a plu­sieurs années. C’est aus­si BAYER HEALTHCARE SAS qui repré­sente l’exploitant de l’autorisation de mise sur le mar­ché du médicament.

Moxifloxacine‑Izilox : forme pharmaceutique

L’Izilox est un médi­ca­ment se pré­sen­tant sous la forme de com­pri­més pel­li­cu­lés et de solu­tion pour perfusion.

Comprimés d’Izilox

Les com­pri­més d’Izilox ayant des dimen­sions fixes (17x7) sont dis­po­nibles dans une dose unique de 400 mg. Ils dis­posent de facettes, sont pel­li­cu­lés et oblongs et se déclinent dans une cou­leur rouge mat. Chaque com­pri­mé pré­sente sur une face la gra­vure « M400 » et la gra­vure « BAYER » sur l’autre. Le condi­tion­ne­ment des com­pri­més d’Izilox est réa­li­sé dans des pla­quettes puis des boites en car­ton.

Les pla­quettes per­met­tant le condi­tion­ne­ment des com­pri­més d’Izilox sont de dif­fé­rents types. Quelques-unes sont blanc opaque et se déclinent en Polypropylène/Aluminium. D’autres, par contre, sont inco­lores ou trans­pa­rentes et se déclinent en PVC/PVDC/Aluminium. Les boîtes de condi­tion­ne­ment des com­pri­més d’Izilox se déclinent en car­ton. Elles peuvent conte­nir 25, 50 ou 70 com­pri­més pel­li­cu­lés. Sur le mar­ché phar­ma­ceu­tique, il existe éga­le­ment des condi­tion­ne­ments mul­tiples pou­vant conte­nir entre 5 et 10 boîtes de com­pri­més pelliculés.

Solution pour perfusion d’Izilox

La solu­tion pour per­fu­sion d’Izi­lox se décline à l’instar des com­pri­més d’Izilox dans une dose unique de 400 mg. Elle est d’aspect lim­pide et pré­sente une colo­ra­tion jaune. Le condi­tion­ne­ment de la solu­tion pour per­fu­sion d’Izilox est réa­li­sé dans des fla­cons ou des poches puis des boîtes.

Les fla­cons de condi­tion­ne­ments se déclinent en verre alors que les poches de condi­tion­ne­ments se déclinent en poly­olé­fine. Elles pré­sentent toutes une capa­ci­té de 250 ml. Les boîtes de condi­tion­ne­ments quant à elles sont fabri­quées en car­ton et contiennent un ou plu­sieurs flacons/poches de la solution.

Moxifloxacine‑Izilox : composition

L’Izilox, indé­pen­dam­ment de la forme consi­dé­rée, com­prend le « Moxi­floxa­cine Chlor­hy­drate» qui repré­sente son prin­cipe actif. Il est res­pon­sable de l’ensemble des effets thé­ra­peu­tiques du médi­ca­ment. Les exci­pients entrant dans la for­mu­la­tion de l’Izilox varient d’une forme phar­ma­ceu­tique à l’autre.

Comprimés d’Izilox : liste des excipients

Les exci­pients com­muns retrou­vés dans le noyau et la pel­li­cule des com­pri­més d’Izilox sont :

  • La cel­lu­lose microcristalline ;
  • Le cros­car­mel­lose sodique ;
  • Le stéa­rate de magnésium ;
  • L’hypromellose ;
  • Le macro­gol 4000 ;
  • L’oxyde de fer rouge (E. 172) ;
  • Le dioxyde de titane (E. 171).

Cer­tains exci­pients à effet notoire, dont le lac­tose mono­hy­dra­té, sont aus­si conte­nus dans les com­pri­més d’Izilox.

Solution pour perfusion d’Izilox : liste des excipients

Pour la for­mu­la­tion com­plète de la solu­tion pour per­fu­sion d’Izilox, on a uti­li­sé les exci­pients sui­vants :

  • Le chlo­rure de sodium ;
  • L’acide chlor­hy­drique ;
  • La solu­tion d’hydroxyde de sodium ;
  • L’eau per­met­tant les pré­pa­ra­tions injectables.

Un exci­pient à effet notoire, le sodium est éga­le­ment retrou­vé dans les solu­tions pour per­fu­sion d’Izilox.

Moxifloxacine‑Izilox : mode d’action

L’activité thé­ra­peu­tique de l’Izilox repose sur une inhi­bi­tion des topo-iso­mé­rases bac­té­riennes de type II. Il s’agit de com­po­sants bac­té­riens (ADN gyrase) indis­pen­sables à la trans­crip­tion, à la répli­ca­tion et à l’entretien de l’ADN bac­té­rien. Par consé­quent, leur inhi­bi­tion pro­voque une inac­ti­vi­té bactérienne.

L’Izilox pré­sente une acti­vi­té concen­tra­tion-dépen­dante. Il agit prin­ci­pa­le­ment sur :

  • Les bac­té­ries aéro­bies à Gram + comme Gard­ne­rel­la Vagi­na­lis, Strep­to­coc­cus Aga­lac­tiae, Sta­phy­lo­coc­cus Aureus et Strep­to­coc­cus Pneumoniae ;
  • Les bac­té­ries aéro­bies à Gram — comme Hae­mo­phi­lus Influen­zae, Kleb­siel­la Pneu­mo­niae, Hae­mo­phi­lus Parain­fluen­zae et Moraxel­la Catarrhalis ;
  • Les bac­té­ries anaé­ro­bies comme Fuso­bac­te­rium Spp, Chla­my­do­phi­la Pneu­mo­niae, Myco­plas­ma Homi­nis et Legio­nel­la Pneumophila.

Il ne pré­sente aucune acti­vi­té sur Pseu­do­mo­nas Aeru­gi­no­sa qui lui oppose une résis­tance natu­relle.

Moxifloxacine‑Izilox : indications thérapeutiques

Moxifloxacine‑Izilox

À l’origine, l’Izilox pré­sen­tait d’innom­brables indi­ca­tions. Cepen­dant, le risque accru de sur­ve­nue d’effets secon­daires graves a entraî­né une res­tric­tion impor­tante de ces der­nières. Ain­si, actuel­le­ment, on uti­lise l’Izilox seule­ment dans les cir­cons­tances sui­vantes :

  • Pneu­mo­nies com­mu­nau­taires de forme bénigne ;
  • Exa­cer­ba­tion aiguë d’une bron­chite chronique ;
  • Sinu­sites aiguës bactériennes.

Les infec­tions gyné­co­lo­giques hautes et celles des tis­sus mous et de la peau qu’on a pen­dant long­temps trai­tées avec l’Izilox ne consti­tuent plus des indi­ca­tions pri­maires de ce médicament.

Pneumonies communautaires de forme bénigne

Les pneu­mo­nies com­mu­nau­taires sont des formes de pneu­mo­nies sur­ve­nant hors d’un hôpi­tal et en l’absence d’un soin. Elles figurent par­mi les infec­tions pul­mo­naires les plus cou­rantes et pré­sentent une inci­dence annuelle pou­vant atteindre 600 000 cas. Dans la plu­part des cas, elles sont d’origine bac­té­rienne et dépendent de nom­breuses bac­té­ries. Notam­ment Strep­to­coc­cus Pneu­mo­niae, Chla­my­do­phi­la Pneu­mo­niae, Hae­mo­phi­lus Influen­zae et Myco­plas­ma Pneu­mo­niae. Il se peut éga­le­ment qu’elles pré­sentent une ori­gine virale, fon­gique ou parasitaire.

Les symp­tômes d’une pneu­mo­nie com­mu­nau­taire sont mul­tiples et variés. Ils com­prennent sou­vent la sen­sa­tion de fai­blesse géné­rale, la toux, l’essoufflement, les dou­leurs tho­ra­ciques, la fièvre et les frissons.

Dans la forme bénigne, pour la prise en charge de ces symp­tômes, on recom­mande d’utiliser l’Izilox en deuxième inten­tion. On le pres­crit donc idéa­le­ment chez les per­sonnes à risque quand le trai­te­ment de pre­mière inten­tion a échoué.

La seule cir­cons­tance qui peut jus­ti­fier l’utilisation en pre­mière inten­tion de l’Izilox est la pré­sence d’une aller­gie aux bêta-lac­ta­mines. Il s’agit des molé­cules majeures uti­li­sées en pre­mière inten­tion dans le trai­te­ment des pneu­mo­nies com­mu­nau­taires. Pour finir, les formes sévères de pneu­mo­nies com­mu­nau­taires consti­tuent une contre-indi­ca­tion à l’utilisation de l’Izilox.

Exacerbation aiguë d’une bronchite chronique

La bron­chite chro­nique désigne une inflam­ma­tion chro­nique des bron­chioles et des bronches. Médi­ca­le­ment, elle se tra­duit par une toux grasse sou­vent accom­pa­gnée de cra­chats et d’expectorations s’étendant sur au moins trois mois consé­cu­tifs par an et exis­tant depuis au moins deux ans. Elle concerne prin­ci­pa­le­ment les per­sonnes âgées de plus de 50 ans et les hommes.

Les causes exactes de sa sur­ve­nue sont encore mal connues. On sait, néan­moins, qu’elle dépend de fac­teurs tels que le taba­gisme, la pol­lu­tion atmo­sphé­rique et le cli­mat humide.

En milieu hos­pi­ta­lier, on dit que la bron­chite chro­nique connaît une exa­cer­ba­tion aiguë lorsqu’on remarque une aggra­va­tion de ses symp­tômes. Géné­ra­le­ment, on observe une hausse de la sévé­ri­té et de la fré­quence de la toux. Le patient est alors en proie à un essouf­fle­ment crois­sant et les quan­ti­tés de cra­chats sont plus importantes.

Dans le trai­te­ment d’une exa­cer­ba­tion aiguë de la bron­chite chro­nique, l’Izilox peut inter­ve­nir en pre­mière et deuxième inten­tion. On recom­mande de l’utiliser en pre­mière inten­tion lorsque le patient pré­sente une bron­chite chro­nique obs­truc­tive avec insuf­fi­sance res­pi­ra­toire. Il repré­sente alors une alter­na­tive pos­sible au trai­te­ment de réfé­rence com­po­sé d’amoxicilline et d’acide clavulanique.

Par contre, on recom­mande d’utiliser l’Izilox en deuxième inten­tion comme une alter­na­tive au trai­te­ment de réfé­rence seule­ment quand le patient pré­sente une bron­chite chro­nique obs­truc­tive.

Sinusites aiguës bactériennes

La sinu­site est une mala­die infec­tieuse se carac­té­ri­sant par une inflam­ma­tion sévère des sinus faciaux. Elle peut être de forme aiguë ou chro­nique. Les sinu­sites aiguës pré­sen­tant une ori­gine bac­té­rienne sont de trois types. Il y a la sinu­site fron­tale, la sinu­site eth­moï­dale et la sinu­site sphé­noï­dale. Elles se mani­festent par des symp­tômes variés dont les plus évo­ca­teurs incluent :

  • Une conges­tion nasale ;
  • Une sen­sa­tion de dou­leur et de pesan­teur affec­tant la région située der­rière les pom­mettes (sous les yeux) ;
  • Les maux de tête modé­rés et diffus ;
  • Une sen­sa­tion sévère de malaise ;
  • Les éter­nue­ments ;
  • La toux.

Le tableau cli­nique des sinu­sites aiguës peut éga­le­ment se com­po­ser de signes géné­raux tels que la fièvre et les fris­sons. De même, elles peuvent selon le type consi­dé­ré entraî­ner des symp­tômes autres que ceux men­tion­nés ci-dessus.

Dans la prise en charge des sinu­sites aiguës bac­té­riennes, on uti­lise prin­ci­pa­le­ment l’Izilox dans deux condi­tions spé­ci­fiques. La pre­mière est la pré­sence d’un risque impor­tant de com­pli­ca­tions. À ce pro­pos, les deux formes de sinu­sites aiguës bac­té­riennes à haut risque de com­pli­ca­tions sont les sinu­sites sphé­noï­dales et fron­tales. La seconde condi­tion d’utilisation de l’Izilox est le trai­te­ment de la sinu­site maxil­laire après l’échec d’une anti­bio­thé­ra­pie anté­rieure.

Moxifloxacine‑Izilox : posologie d’usage et mode d’administration

La poso­lo­gie usuelle de l’Izilox est d’un com­pri­mé ou d’une injec­tion par jour de pré­fé­rence à une heure fixe. D’ordinaire, elle est la même, peu importe, la mala­die à trai­ter. Cepen­dant, il est pos­sible que le méde­cin trai­tant décide de l’ajuster sui­vant l’évolution cli­nique et les spé­ci­fi­ci­tés du patient.

La durée d’un trai­te­ment avec Izi­lox qui est de plu­sieurs jours varie sui­vant la mala­die à trai­ter. Pour les exa­cer­ba­tions aiguës de bron­chite chro­nique, elle s’étend de 5 à 10 jours. Pour les pneu­mo­nies com­mu­nau­taires et les sinu­sites aiguës, en revanche, elle est res­pec­ti­ve­ment de 10 et 7 jours. Il est pos­sible qu’on ral­longe la durée du trai­te­ment, si aucune amé­lio­ra­tion cli­nique n’est observée.

Pour finir, l’administration d’Izolox se fait soit par voie orale ou intra­vei­neuse. On décon­seille de l’administrer par voie mus­cu­laire ou dans les artères. L’administration d’Izolix peut se faire pen­dant ou en dehors des repas. Par ailleurs, par voie orale, on recom­mande de prendre les com­pri­més d’Izolox avec un verre d’eau, sans les mâcher.

Moxifloxacine‑Izilox : contre-indications

L’utilisation de l’Izi­lox est contre-indi­quée dans un cer­tain nombre de cir­cons­tances. Il y a principalement :

  • L’âge infé­rieur à 18 ans ;
  • L’existence d’une aller­gie confir­mée à la moxi­floxa­cine ou à un autre exci­pient entrant dans la com­po­si­tion de l’Izilox ;
  • L’existence d’une aller­gie confir­mée aux anti­bio­tiques de la classe des quinolones ;
  • L’existence d’antécédents médi­caux de troubles de ten­dons sur­ve­nus après une uti­li­sa­tion de quinolone ;
  • L’existence d’antécédents médi­caux de mala­dies hépa­tiques sévères ;
  • L’observation d’une hausse impor­tante (5 fois la valeur nor­male) de trans­ami­nases ou d’autres enzymes hépatiques.

Il y a aus­si les anté­cé­dents de troubles de rythme car­diaque dépis­tés au moyen d’un ECG qui consti­tuent une contre-indi­ca­tion à l’Izilox. Ain­si, on pros­crit l’utilisation de ce médi­ca­ment aux patients pré­sen­tant une bra­dy­car­die ou un dés­équi­libre élec­tro­ly­tique. Il en est de même pour les patients pré­sen­tant une insuf­fi­sance car­diaque ou une tachycardie.

L’origine du trouble du rythme car­diaque n’a aucun impact sur cette contre-indi­ca­tion. De ce fait, on l’applique, peu importe qu’il s’agisse d’un trouble car­diaque, congé­ni­tal ou acquis. Par ailleurs, l’utilisation de médi­ca­ments sus­cep­tibles de pro­vo­quer une ano­ma­lie de l’ECG repré­sente aus­si une contre-indi­ca­tion à l’Izilox.

Moxifloxacine‑Izilox : effets secondaires

Moxifloxacine‑Izilox

Les effets secon­daires décou­lant de l’utilisation de l’Izolox sont nom­breux. Ils affectent dif­fé­rents organes et ne sur­viennent pas sys­té­ma­ti­que­ment chez tous les patients. En fonc­tion de leur fré­quence de sur­ve­nue, on les répar­tit en plu­sieurs groupes. Ain­si, on dis­tingue les effets secon­daires fré­quents, peu fré­quents, rares et très rares.

Effets secondaires fréquents

Les effets secon­daires fré­quents de l’Izilox concernent géné­ra­le­ment 1 patient sur 10. Ils sont pour la plu­part d’un faible degré de sévé­ri­té. Il y a principalement :

  • Les nau­sées ;
  • La diar­rhée ;
  • Les ver­tiges ;
  • Les maux de tête ;
  • Les dou­leurs abdo­mi­nales et gastriques ;
  • Les vomis­se­ments.

Sur le plan bio­lo­gique, l’Izilox entraîne fré­quem­ment une hausse des taux san­guins d’enzymes hépa­tiques. De même, éga­le­ment à une fré­quence impor­tante, elle peut pro­vo­quer une dou­leur au site d’injection. Ce der­nier effet indé­si­rable fré­quent est spé­ci­fique à l’Izilox injectable.

Effets secondaires peu fréquents

Les effets secon­daires peu fré­quents sur­viennent chez envi­ron 1 patient sur 100 ayant été trai­té avec l’Izilox. Ils sont d’habitude d’une gra­vi­té modé­rée. Il s’agit, principalement :

  • Des érup­tions cutanées ;
  • Des troubles gas­triques comme les indi­ges­tions et les brû­lures d’estomac ;
  • De la perte du goût ;
  • Des troubles du som­meil tels que l’insomnie ;
  • De la constipation ;
  • Des fla­tu­lences ;
  • De l’anxiété.

Dans la même caté­go­rie, il peut s’observer sur le plan bio­lo­gique, une aug­men­ta­tion de cer­tains types de glo­bules blancs. Par exemple les leu­co­cytes et les neu­tro­philes.

Effets secondaires rares

Les effets secon­daires rares appa­raissent chez 1 patient sur 1000 patients rece­vants de l’Izilox. Ils regroupent les mani­fes­ta­tions de gra­vi­té impor­tante telles que :

  • L’accélération anor­male du rythme cardiaque ;
  • Les convul­sions ;
  • Les signes témoi­gnant d’une atteinte du sys­tème ner­veux (dou­leurs, engour­dis­se­ments, fourmillements) ;
  • L’inflammation du foie et de la bouche ;
  • La fai­blesse musculaire ;
  • L’évanouissement ;
  • Les dif­fi­cul­tés à avaler.

Il y a aus­si les mani­fes­ta­tions psy­chiques comme l’instabilité émo­tion­nelle, la perte de mémoire et la dépres­sion qui font par­tir des effets secon­daires rares de l’Izilox.

Effets secondaires très rares

Les effets secon­daires très rares concernent 1 patient sur 10 000 patients trai­tés avec l’Izilox. Ils sont pour la plu­part d’une très impor­tante gra­vi­té. On dénombre dans leur rang les mani­fes­ta­tions suivantes :

  • L’inflammation des articulations ;
  • Les ano­ma­lies sévères du rythme cardiaque ;
  • La hausse de la sen­si­bi­li­té cuta­née (hyper­sen­si­bi­li­té cutanée) ;
  • La sen­sa­tion de déta­che­ment (se sen­tir dif­fé­rente et hors de soi) ;
  • La rigi­di­té des muscles ;
  • La dimi­nu­tion du taux de glo­bules blancs, de pla­quettes et de glo­bules rouges dans le sang ;
  • L’augmentation du niveau de coa­gu­la­tion sanguine.

Ces effets secon­daires peuvent évo­luer vers des com­pli­ca­tions graves telles que le coma. Pour cela, ils requièrent une inter­ven­tion d’urgence de même qu’un sui­vi médi­cal.

Moxifloxacine‑Izilox : précautions d’emploi et mises en garde

Les pré­cau­tions d’emploi et mises en garde affé­rentes à l’Izi­lox concernent des condi­tions spé­ci­fiques. Voi­ci les plus impor­tantes dans les sec­tions suivantes.

Palpitations

L’Izolix est un médi­ca­ment sus­cep­tible de modi­fier l’élec­tro­car­dio­gramme. Par consé­quent, lorsque durant son uti­li­sa­tion, il appa­raît des pal­pi­ta­tions, il est impé­ra­tif d’informer un pro­fes­sion­nel de san­té idéa­le­ment un car­dio­logue. Celui-ci pour­ra pro­cé­der à une appré­cia­tion du rythme car­diaque en réa­li­sant un ECG. Il sera alors à même de se pro­non­cer sur la pour­suite du traitement.

Convulsions

Les convul­sions sont des mani­fes­ta­tions sus­cep­tibles d’engager le pro­nos­tic vital du patient. Par consé­quent, quand elles sur­viennent durant un trai­te­ment avec l’Izilox, on recom­mande de stop­per son admi­nis­tra­tion. On pour­ra alors recou­rir à un autre médi­ca­ment pré­sen­tant les mêmes pro­prié­tés, mais avec un faible risque car­diaque.

Antécédents de diabète

La moxi­floxa­cine qui est le prin­cipe actif de l’Izilox est un médi­ca­ment pou­vant induire une modi­fi­ca­tion du glu­cose san­guin. Pour ce fait, on décon­seille aux patients dia­bé­tiques de l’utiliser. S’ils doivent l’utiliser, cepen­dant, il est impor­tant qu’ils béné­fi­cient d’abord d’un avis médi­cal. De même, le long du trai­te­ment, ils doivent prendre leur gly­cé­mie au quo­ti­dien afin d’anticiper les risques.

Antécédents de maladies hépatiques sévères

L’Izilox est un médi­ca­ment pou­vant affec­ter la fonc­tion hépa­tique. On l’associe à divers effets indé­si­rables de type hépa­tique. Au vu de cela, on décon­seille de l’utiliser chez les patients pré­sen­tant des mala­dies hépa­tiques sévères. Par exemple, l’hépatite, la cir­rhose sévère, etc. il existe un risque d’aggravation de la mala­die pou­vant évo­luer vers une mort prématurée.

Grossesse et allaitement

Les femmes enceintes et les femmes allai­tantes repré­sentent des couches de popu­la­tion vul­né­rables. Elles se doivent alors de prendre un avis médi­cal avant de s’adonner à l’utilisation de l’Izilox. Autre­ment, elles mettent à mal leur sécu­ri­té et celle de leur enfant.

Enfants et adolescents

On décon­seille l’utilisation de l’Izilox dans les popu­la­tions des enfants et des ado­les­cents. En effet, on n’a pas démon­tré la sécu­ri­té et l’efficacité du médi­ca­ment à un âge infé­rieur à 18 ans. Il existe donc un risque impor­tant de com­pli­ca­tions de tout genre et même de décès.

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