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IBUPROFENE : présentation, indications, contre-indications, effets secondaires

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Ibu­pro­fène, médi­ca­ment anti-inflam­ma­toire non sté­roï­dien, est uti­li­sé par plu­sieurs per­sonnes aus­si bien en auto­mé­di­ca­tion que sous pres­crip­tion médicale.

L’ibuprofène n’a pas que des pro­prié­tés anti-inflam­ma­toires, il peut aus­si être uti­li­sé comme antal­gique, anti­py­ré­tique et même anti­agré­gants pla­quet­taires. On peut éga­le­ment l’alterner avec du para­cé­ta­mol pour faire des­cendre une fièvre.

Ce médi­ca­ment se pré­sente sous dif­fé­rentes formes et plu­sieurs dosages. Vous pou­vez retrou­ver l’ibuprofène sous forme de com­pri­més, de sirops ou encore de sup­po­si­toires. Les dosages de com­pri­més pour ibu­pro­fène sont : 200 mg, 400 mg, 600 mg et 800 mg.

Les sirops par contre contiennent 2 % à 4 % d’ibuprofène qui cor­res­pond res­pec­ti­ve­ment à un dosage de 20 mg/ml et de 40 mg/ml. Concer­nant les sup­po­si­toires d’ibuprofène, ils sont dosés à 60 mg ou 125 mg d’ibuprofène.

Posologie ibuprofène en pédiatrie et chez l’adulte

En pédiatrie

En pédia­trie, l’utilisation de l’ibu­pro­fène est décon­seillée chez les bébés âgés de moins de trois mois ou ne pesant pas 6 kg au moins.

Ibu­pro­fène peut être ain­si admi­nis­tré en sirop ou sup­po­si­toire à un bébé âgé de plus de trois mois et pesant plus de 6 kg dans le cadre du trai­te­ment d’une dou­leur ou d’une fièvre.

Chez les bébés et les jeunes enfants, il est conseillé de leur don­ner une prise de 10 mg/kg maxi­mum 3 fois par jour avec un écart de 8 heures entre chaque prise. Ain­si, si l’enfant pèse 6 kg, il est recom­man­dé de lui don­ner une dose de 60 mg par prise et le nombre de ml d’un sirop dosé à 2 % est esti­mé à 3 ml.

Si le poids de l’enfant aug­mente de 1 kg, la dose d’ibuprofène par prise aus­si aug­mente de 10 mg. Il en est de même pour le nombre de ml d’un sirop dosé à 2 % qui aug­mente de 0,5 ml.

Chez l’adulte

Chez l’adulte de plus de 40 kg, en auto­mé­di­ca­tion, il leur est recom­man­dé de prendre 400 mg d’ibuprofène, maxi­mum 3x par jour.

Plu­sieurs marques d’ibuprofène de 400 mg existent comme :

  • Nuro­fen 400 ;
  • Per­do­fe­mi­na ;
  • Spi­di­fen ;
  • Bru­ten 400 ;
  • Ou encore en marque géné­rique ibu­pro­fène 400 EG ou San­doz.

Tou­jours chez l’adulte, mais cette fois sur pres­crip­tion médi­cale, le méde­cin peut vous pres­crire aus­si une dose de 400 mg d’ibuprofène à prendre 3 à 4 fois par jour. Votre méde­cin peut aus­si déci­der de vous pres­crire 600 mg d’ibuprofène en 3 prises maxi­mum par jour.

Le rem­bour­se­ment de l’ibuprofène dosé à 400 mg ou 600 mg sera pris en charge par votre mutuelle en cas de pres­crip­tion médi­cale. Prendre en même temps deux ibu­pro­fènes 400 mg et 600 mg est pros­crit.

Prise de l’ibuprofène

Que l’ibuprofène soit pris en sirop chez l’enfant ou en com­pri­mé 400 mg chez l’adulte, il est recom­man­dé de prendre l’Ibuprofène au moment des repas. Si l’ibuprofène est pris par voie rec­tale, il ne néces­site pas qu’on le prenne au moment des repas.

Vous pou­vez aus­si prendre de l’ibuprofène avec du para­cé­ta­mol, ce n’est pas contre-indi­qué. Veillez juste à espa­cer les prises en pre­nant le para­cé­ta­mol entre les repas et l’ibuprofène au moment des repas.

Contre-indications

Comme tout médi­ca­ment, l’utilisation de l’ibuprofène est contre-indi­quée dans cer­tains cas. Les prin­ci­pales contre-indi­ca­tions de l’ibuprofène se pré­sentent ain­si qu’il suit :

  • L’utilisation simul­ta­née de l’ibuprofène en même temps que d’autres anti-inflam­ma­toires ou avec de l’aspirine est contre-indiquée ;
  • Une uti­li­sa­tion de l’ibuprofène est pros­crite chez les patients souf­frants d’une hémor­ra­gie diges­tive ou d’un ulcère de l’estomac ;
  • L’ibuprofène ne doit pas être pres­crit aux femmes enceintes à par­tir de 6 mois de grossesse ;
  • Un bébé de moins de 3 mois ou de moins de 6 kg ne doit pas être sou­mis à un trai­te­ment à base d’ibuprofène ;
  • L’ibuprofène ne doit pas être admi­nis­tré en cas d’insuffisance rénale, hépa­tique ou cardiaque ;
  • Ce médi­ca­ment n’est pas indi­qué chez les patients ayant un anté­cé­dent d’allergie ou de crise d’asthme pro­vo­qué par un AINS ou de l’aspirine.

Cela est éga­le­ment contre-indi­qué lorsque vous remar­quez la pré­sence de déshy­dra­ta­tion secon­daire à des vomis­se­ments, de la diar­rhée ou à une réduc­tion de l’apport liqui­dien et la pré­sence de lupus éry­thé­ma­teux aigu dis­sé­mi­né.

Lorsque vous avez un taux éle­vé de potas­sium dans le sang, vous avez subi une opé­ra­tion chi­rur­gi­cale car­diaque ou comp­tez en subir, abs­te­nez-vous de prendre de l’ibuprofène.

Effets secondaires

Tous les médi­ca­ments ont très sou­vent des effets indé­si­rables qui sont liés à leur prise. L’ibuprofène ne fait donc pas excep­tion à la règle. Un effet secon­daire est défi­ni comme une réponse indé­si­rable due à la prise d’un médi­ca­ment.

Il peut paraître de façon légère, grave, tem­po­raire ou per­ma­nente. Aus­si, notons que les effets secon­daires dif­fèrent d’une per­sonne à une autre et ne sont pas for­cé­ment res­sen­tis par toutes les per­sonnes qui prennent ce médicament.

Autre­ment dit, les effets secon­daires liés à la prise de l’ibuprofène peuvent être légers et tem­po­raires chez cer­tains et être graves et per­ma­nents chez d’autres. Si vous pre­nez de l’ibuprofène, vous êtes donc sus­cep­tible d’être sou­mis à des effets secon­daires tels que :

  • Des brû­lures à l’estomac ;
  • Lacons­ti­pa­tion ;
  • Des crampes à l’estomac ou à l’abdomen ;
  • Une diar­rhée ;
  • Un état de nervosité ;
  • Des étour­dis­se­ments ;
  • De la nausée ;
  • Quelques troubles de sommeil ;
  • Des vomis­se­ments.

Il est conseillé de consul­ter votre méde­cin ou phar­ma­cien si l’apparition de ces effets secon­daires vous inquiète. Ils sont plus à même de vous dire ce qu’il faut faire si vous res­sen­tez l’un ou l’autre des effets secon­daires cités.

Quelques-uns d’entre eux peuvent être pris en charge, mais d’autres peuvent dis­pa­raître d’eux-mêmes avec le temps.

Effets indésirables rares

Il existe des effets secon­daires qui sont plus signa­lés que d’autres. Mais, ce n’est pas pour autant qu’il faut négli­ger ceux qui ne sont pas très récur­rents. Les effets cités ci-après ne sont pas très récur­rents, mais ne sont pas négli­geables non plus. Il s’agit de :

  • Déman­geai­sons ou de l’urticaire ;
  • Enflure des pieds ou de la par­tie infé­rieure des jambes ;
  • Érup­tion cutanée ;
  • Pro­blèmes audi­tifs, un bour­don­ne­ment d’oreilles par exemple ;
  • Sen­si­bi­li­té à la lumière du soleil (coup de soleil, cloques, érup­tion cuta­née, rou­geur, déman­geai­sons, déco­lo­ra­tion ou chan­ge­ments de la vue).

Comme autres effets, on peut éga­le­ment rele­ver les signes suivants :

  • Signes de troubles hépa­tiques : nau­sées, vomis­se­ments, diar­rhée, perte de l’appétit, perte de poids, un jau­nis­se­ment de la peau ou du blanc des yeux, urine sombre, selles claires par exemple, pour ne citer que quelques-uns ;
  • Sai­gne­ments (p. ex. un sai­gne­ment du nez inac­cou­tu­mé, des ecchy­moses, du sang dans l’urine, une toux avec expec­to­ra­tion san­glante, un sai­gne­ment des gen­cives, des cou­pures qui n’arrêtent pas de saigner) ;
  • Res­pi­ra­tion sif­flante, essouf­fle­ment ou ser­re­ment dans la poi­trine sem­blable à des symp­tômes d’asthme ;
  • Dou­leur à la ves­sie, la dou­leur lors de l’émission de l’urine, besoin accru d’uriner ; chan­ge­ments dans la cou­leur, l’odeur ou la quan­ti­té d’urine comme pour un trouble urinaire ;
  • Vision floue ou des ano­ma­lies du champ visuel.

Cas dans lesquels il faut arrêter la prise d’ibuprofène

Ibuprofène - contre-indications

La prise d’ibuprofène doit être inter­rom­pue lorsque le patient se retrouve dans cer­tains cas. Il est néces­saire que vous arrê­tiez de prendre l’ibuprofène et que vous sol­li­ci­tiez immé­dia­te­ment des soins médi­caux lorsque vous ressentez :

  • Des signes d’un acci­dent vas­cu­laire céré­bral (p. ex. des maux de tête sou­dains ou intenses, une perte coor­di­na­tion soudaine) ;
  • Quelques ano­ma­lies du champ visuel, un trouble de l’élocution sou­dain, ou l’apparition inex­pli­quée de fai­blesse, d’engourdissements ou de dou­leur dans un bras ou une jambe ;
  • Une pré­sence de dou­leur ou de pres­sion à la poi­trine, de dou­leur qui se pro­page à l’épaule ou au bras, de nau­sée et de vomis­se­ments, de suda­tion exces­sive par exemple sem­blable à des signes d’une crise cardiaque ;
  • Des signes de sai­gne­ments de l’estomac (par ex. des selles san­glantes, noi­râtres ou gou­dron­neuses, des expec­to­ra­tions san­glantes, des vomis­se­ments de sang ou d’une matière qui res­semble à du marc de café) ;
  • Des symp­tômes de réac­tion aller­gique comme : de l’urticaire, des déman­geai­sons, une dif­fi­cul­té à res­pi­rer ou une enflure du visage, de la bouche, de la langue ou de la gorge.

Autres précautions et mises en garde

Avant de com­men­cer la prise de n’importe quel médi­ca­ment, il s’avère néces­saire de par­ler de vos aller­gies, des médi­ca­ments que vous uti­li­siez, de votre état de san­té à votre médecin. 

Cela per­met­tra à ce der­nier sur la base des infor­ma­tions que vous lui avez don­nées concer­nant votre état de san­té, de savoir si oui ou non la prise de ce médi­ca­ment est adé­quate pour vous.

Allergie

Si vous faites une réac­tion aller­gique aux médi­ca­ments anti-inflam­ma­toires, c’est fort pro­bable que vous subis­sez éga­le­ment des réac­tions aller­giques à l’ibuprofène. Il est donc impor­tant que vous noti­fiiez à votre méde­cin que vous avez eu des réac­tions aller­giques à cer­tains médi­ca­ments par­ti­cu­liè­re­ment à ceux conte­nant de l’AAS ou le naproxène.

Comme signe de réac­tion aller­gique, vous pou­vez avoir des érup­tions cuta­nées, des déman­geai­sons, des dif­fi­cul­tés res­pi­ra­toires ou de l’enflure du visage et de la gorge. Si tel est le cas, tenez infor­mé votre méde­cin avant de com­men­cer la prise d’ibuprofène.

Coagulation du sang

Si vous sui­vez un trai­te­ment anti­coa­gu­lant comme la prise de la war­fa­rine ou l’hépa­rine par exemple, la prise de l’ibuprofène peut réduire la coa­gu­la­tion du sang, dis­cu­tez-en avec votre médecin.

Si vous êtes atteint d’hémophilie ou de faible numé­ra­tion pla­quet­taire, la prise de l’ibuprofène aura les mêmes impacts sur vous.

Si vous en par­lez à votre méde­cin, il pour­ra vous dire la façon dont l’ibuprofène pour­rait influer sur votre affec­tion, l’influence de votre affec­tion sur l’administration et l’efficacité de l’ibuprofène et de l’importance d’un sui­vi médi­cal spécifique.

Crise cardiaque et accident vasculaire cérébral

Si vous uti­li­sez 2400 mg ou plus de doses d’ibuprofène par jour, vous ris­quez une crise car­diaque ou un acci­dent vas­cu­laire céré­bral. Si vous avez déjà subi l’une ou l’autre de ces der­nières affec­tions ou si vous êtes pré­dis­po­sés à en subir, dis­cu­tez-en avec votre médecin.

Il sau­ra vous expli­quer la façon dont l’ibuprofène pour­rait influer sur votre affec­tion, de l’influence de votre affec­tion sur l’administration et l’efficacité de l’ibuprofène et de l’importance d’un sui­vi médi­cal spécifique.

Équilibre de l’eau et des électrolytes

Si vous êtes atteint de réten­tion de liquide ou d’œdème, dis­cu­tez avec votre méde­cin de la façon dont l’ibuprofène pour­rait influer sur votre affection.

Il vous expli­que­ra aus­si l’influence de votre affec­tion sur l’administration et l’efficacité de l’ibuprofène ain­si que l’importance d’un sui­vi médi­cal spécifique.

Fonction rénale

Si vous souf­frez d’une mala­die de rein, du foie ou une insuf­fi­sance car­diaque, la prise de l’ibuprofène sur une longue durée pour­rait accroître le risque d’une dimi­nu­tion de la fonc­tion rénale.

Dans ce cas, faites savoir à votre méde­cin que vous souf­frez d’une mala­die rénale pour qu’il puisse vous dire la façon dont l’ibuprofène pour­rait influer sur votre affection.

Maladie cardiaque

Si vous pre­nez de l’AAS à faible dose pour pré­ve­nir les mala­dies car­diaques, deman­dez conseil à votre méde­cin sur la prise d’ibuprofène. Cepen­dant, prendre de l’ibuprofène peut pro­vo­quer une réten­tion liqui­dienne sus­cep­tible d’aggraver les symp­tômes d’une insuf­fi­sance cardiaque.

Dis­cu­tez de la façon dont l’ibuprofène pour­rait influer sur votre affec­tion, de l’influence de votre affec­tion sur l’administration et l’efficacité de l’ibuprofène et de l’importance d’un sui­vi médi­cal spé­ci­fique avec votre médecin.

Méningite aseptique

Les symp­tômes d’une ménin­gite asep­tique (inflam­ma­tion ou enflure des mem­branes qui entourent le cer­veau et la moelle épi­nière, non cau­sée par des bac­té­ries) sont rare­ment consta­tés lors de la prise de l’ibuprofène.

Cepen­dant, si vous êtes atteint de lupus éry­thé­ma­teux aigu dis­sé­mi­né, de connec­ti­vite mixte (affec­tions auto-immu­ni­taires), votre risque de contrac­ter cette mala­die peut être plus grand.

Si vous êtes sujet à une rai­deur de cou, des maux de tête intenses, de la nau­sée, des vomis­se­ments, de la fièvre ou une modi­fi­ca­tion de votre niveau de conscience, ces­sez de prendre l’ibuprofène si vous avez déjà com­men­cé et contac­tez immé­dia­te­ment votre médecin.

Pression artérielle

Votre ten­sion arté­rielle peut s’élever à cause de la prise de l’ibuprofène sur­tout si votre ten­sion arté­rielle était déjà élevée.

Si vous êtes sous trai­te­ment de contrôle de pres­sion arté­rielle, par­lez avec votre méde­cin de la façon dont l’ibuprofène pour­rait influer sur votre affec­tion, de l’influence de votre affec­tion sur l’administration et l’efficacité de l’ibuprofène.

Problèmes de vessie

La prise de l’ibuprofène peut cau­ser des mic­tions uri­naires dou­lou­reuses ou dif­fi­ciles ou une aug­men­ta­tion de la fré­quence des mic­tions uri­naires, des pro­blèmes à la ves­sie. Com­mu­ni­quez avec votre médecin.

Problèmes du foie

L’ibuprofène est sus­cep­tible de créer des troubles hépa­tiques, même si c’est rare. Si vous êtes fati­gué de façon inex­pli­cable, votre peau ou vos yeux jau­nissent, vous n’avez pas d’appétit, vous avez des déman­geai­sons pen­dant la prise de médi­ca­ments, dis­cu­tez-en avec votre médecin.

L’ibuprofène vous est décon­seillé si vous êtes atteint d’une mala­die hépa­tique ou si votre fonc­tion hépa­tique est réduite de façon importante.

Taux de potassium

La prise d’un anti-inflam­ma­toire non sté­roï­dien (ou AINS), y com­pris d’ibuprofène, peut faire aug­men­ter le taux de potas­sium dans le sang. À cet effet, les per­sonnes âgées et les per­sonnes atteintes de troubles comme le dia­bète ou l’insuffisance rénale courent un plus grand risque.

Il en est de même pour celles qui prennent un bêta­blo­quant (par ex. le méto­pro­lol), un inhi­bi­teur de l’enzyme de conver­sion de l’angiotensine (par ex. le rami­pril) ou cer­tains diurétiques.

En outre, si vous subis­sez des symp­tômes inex­pli­qués comme de la nau­sée, de la fatigue, de la fai­blesse mus­cu­laire ou des pico­te­ments, com­mu­ni­quez avec votre méde­cin, car il peut s’agir de signes d’une trop grande quan­ti­té de potas­sium dans le sang.

Troubles gastro-intestinaux

L’ulcère, la per­fo­ra­tion ou le sai­gne­ment, le trouble de l’estomac ont été déjà signa­lés pen­dant le trai­te­ment avec l’ibuprofène. Ces com­pli­ca­tions peuvent se pro­duire à tout moment, et elles sont quel­que­fois assez graves pour exi­ger des soins médi­caux immédiats.

Si vous pre­nez une dose quo­ti­dienne éle­vée d’ibuprofène durant une longue période, vous êtes plus expo­sés au risque d’ulcères et de sai­gne­ments. De même, l’alcool et la prise de ce médi­ca­ment ne vont pas de pair, car la consom­ma­tion d’alcool aug­mente la pro­ba­bi­li­té de pro­blèmes d’estomac.

Ain­si, en cas de symp­tômes ou de signes évo­ca­teurs d’un ulcère ou de sai­gne­ment dans l’estomac (selles noires et d’aspect gou­dron­neux), ces­sez de prendre ce médi­ca­ment et com­mu­ni­quez immé­dia­te­ment avec votre médecin. 

Ces réac­tions peuvent se pro­duire n’importe quand pen­dant le trai­te­ment, sans avertissement.

Étourdissement

La som­no­lence, du ver­tige ou des étour­dis­se­ments peuvent être pro­vo­qués par l’utilisation de l’ibuprofène et nuire à votre capa­ci­té de conduire un véhi­cule ou manœu­vrer une machine. Par consé­quent, il est conseillé d’éviter toutes les acti­vi­tés dans le genre jusqu’à ce que vous ayez défi­ni com­ment ce médi­ca­ment agit sur vous.

Grossesse

Ce médi­ca­ment ne devrait pas être uti­li­sé par une femme enceinte à condi­tion que les bien­faits priment les risques. Si une gros­sesse advient pen­dant que vous uti­li­sez ce médi­ca­ment, pre­nez contact avec votre méde­cin immédiatement.

Il a été rap­por­té que l’ibuprofène, ain­si que les autres AINS, peut cau­ser des lésions aux reins d’un bébé en déve­lop­pe­ment si la mère en prend pen­dant sa grossesse. 

Par ailleurs, si vous sou­hai­tez conce­voir, il est conseillé d’éviter la prise de ce médi­ca­ment, car il peut réduire la capa­ci­té de deve­nir enceinte.

Allaitement

Une petite quan­ti­té de ce médi­ca­ment peut pas­ser dans le lait mater­nel. Si vous pre­nez ce médi­ca­ment pen­dant que vous allai­tez, votre bébé pour­rait en res­sen­tir les effets. Consul­tez votre méde­cin pour savoir si vous devriez conti­nuer l’allaitement.

Le cas particulier des personnes âgées

L’ibuprofène pour­rait expo­ser les aînés à un plus grand risque d’effets secon­daires. Il serait peut-être pré­fé­rable que les per­sonnes âgées uti­lisent la dose effi­cace la plus faible, sous étroite sur­veillance médi­cale.

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