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Codenfan : indications, contre-indications, effets secondaires

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L’un des moyens les plus rapides et les plus sûrs de se débar­ras­ser d’un mal est de pas­ser par un trai­te­ment. Celui-ci peut être chi­rur­gi­cal, cli­nique ou encore médi­ca­men­teux. Le der­nier cas concerne la pres­crip­tion d’un ou de plu­sieurs pro­duits des­ti­nés à sou­la­ger les symp­tômes ou éra­di­quer le pro­blème. Dans les cas des dou­leurs, de la fièvre ou d’autres symp­tômes, cer­tains médi­ca­ments sont plus recom­man­dés que d’autres.

Cela s’explique par le fait qu’ils dis­posent des actifs néces­saires à une réac­tion plus effi­cace et plus rapide. Au nombre des médi­ca­ments qui appar­tiennent à cette caté­go­rie se trouve le Coden­fan. Tou­te­fois, l’efficacité d’un tel médi­ca­ment ne peut être réel­le­ment res­sen­tie que lorsqu’il est bien uti­li­sé. Dans ce sens, il convient d’en savoir un peu plus sur un pro­duit tel que le Coden­fan. Cela passe par une pré­sen­ta­tion com­plète à tra­vers ses com­po­santes ain­si que ses points forts et faibles.

Codenfan : présentation

Le Coden­fan est un médi­ca­ment conçu pour les enfants. Encore appe­lé Coden­fan 1 mg/ml Sirop, il s’agit d’un sirop mis en vente par le labo­ra­toire PROMOPHARM. Il se pré­sente sous la forme d’une solu­tion dans une boîte accom­pa­gnée d’un doseur pour faci­li­ter l’administration. Celle-ci se fait d’ailleurs par voie orale.

Le Coden­fan appar­tient à la famille des antal­giques puisque son prin­ci­pal rôle se situe dans le trai­te­ment des dou­leurs modé­rées et intenses. Ins­crit dans la classe thé­ra­peu­tique de la codéine, il est essen­tiel­le­ment consti­tué de la sub­stance du même nom. Il s’agit d’ailleurs de son prin­cipe actif. Pour infor­ma­tion, la codéine est une déri­vée de la mor­phine, un antal­gique très puissant.

En plus de son prin­cipe actif, ce médi­ca­ment contient des exci­pients qui servent à en amé­lio­rer le goût et à favo­ri­ser sa conser­va­tion. Ce sont entre autres :

  • l’eau puri­fiée ;
  • l’arôme de fruit rouge et de vanille ;
  • l’acide citrique ;
  • l’hydroxyde de sodium ;
  • le para­hy­droxy­ben­zoate de méthyle sodé ;
  • ou encore le saccharose.

Il faut aus­si noter la pré­sence de l’alcool à une assez faible quan­ti­té. En plus de tout cela, il faut savoir que le Coden­fan est uni­que­ment dis­po­nible en phar­ma­cie. Il est en vente libre, mais son accès est subor­don­né à un achat légal. Le prix géné­ra­le­ment affi­ché est 2,64 € et ce médi­ca­ment béné­fi­cie d’une pos­si­bi­li­té de rem­bour­se­ment à hau­teur de 65 %.

Codenfan : indications

Comme indi­qué plus tôt, le Coden­fan est un médi­ca­ment pour enfants. Plus pré­ci­sé­ment, il s’agit d’un sirop à uti­li­ser dans le trai­te­ment des enfants de plus de 12 ans. Pour les enfants qui ont un âge plus jeune, cer­taines alter­na­tives sont dis­po­nibles. Il faut aus­si indi­quer que ce pro­duit est uti­li­sé dans le cas où des antal­giques tels que le para­cé­ta­mol n’ont pas appor­té le sou­la­ge­ment escomp­té. Essen­tiel­le­ment, les pro­prié­tés de la codéine qui sont uti­li­sées sont l’antalgique et l’antitussif. Cela per­met de sou­la­ger l’enfant en urgence ou en atten­dant un trai­te­ment secondaire.

Douleurs et fièvre

La codéine est prin­ci­pa­le­ment uti­li­sée dans le trai­te­ment des dou­leurs. Cela s’explique par le fait que cette sub­stance pos­sède un prin­cipe antal­gique. Il per­met alors de soi­gner les dou­leurs chez l’enfant. De fait, le Coden­fan peut être uti­li­sé lorsque l’enfant se plaint ou res­sent de la dou­leur. Celle-ci peut être abdo­mi­nale ou mus­cu­laire.

Chez l’enfant, les dou­leurs peuvent être cau­sées par des bles­sures ou des brû­lures. Dans cer­tains cas, il peut être ques­tion de la mani­fes­ta­tion d’une affec­tion plus sérieuse. C’est dans ces cas qu’il est pos­sible de noter de la fièvre. L’utilisation du Coden­fan inter­vient lorsque ces symp­tômes sont per­sis­tants. En d’autres termes, il faut que des antal­giques clas­siques aient échoué avant d’envisager la pos­si­bi­li­té d’utiliser ce médicament.

Toux d’intensité légères

La toux chez l’enfant peut être fré­quente. Cela vient du fait que son orga­nisme est assez sen­sible aux attaques virales. De même, cer­tains enfants peuvent avoir une for­ma­tion de mucus abon­dante, ce qui va entra­ver les voies res­pi­ra­toires. Lorsqu’elle se pré­sente dans une cer­taine mesure, il est impor­tant de l’arrêter. Sans quoi, l’enfant peut avoir des lésions qui vont s’aggraver.

Le Coden­fan est alors par­fai­te­ment indi­qué. Grâce à son effet anti­tus­sif, ce médi­ca­ment va agir sur le cer­veau pour réduire le réflexe de la toux. Cela va aus­si cal­mer les irri­ta­tions et poten­tielles inflam­ma­tions et donc sou­la­ger l’enfant de son mal. En cas de per­sis­tance de la toux, le Coden­fan peut être asso­cié à un anti­bio­tique. Le but est de trai­ter et de réduire la pos­si­bi­li­té d’une infec­tion. En cas de toux aller­gique, il fau­dra asso­cier un éloi­gne­ment de l’allergène et un trai­te­ment adapté.

Codenfan : contre-indications

Si le Coden­fan est par­fai­te­ment indi­qué pour trai­ter les affec­tions pour les­quelles il est conçu, cette règle ne s’applique pas par­tout. En effet, pour des rai­sons de sécu­ri­té et pour pré­ser­ver la san­té des patients, il existe des cas de contre-indi­ca­tions. Elles ont été déter­mi­nées grâce à une série de tests et aux obser­va­tions après la prise de ce médi­ca­ment. Il est alors indis­pen­sable de les connaître et de sur­tout les éviter.

Le Coden­fan contient de la codéine. Pour rap­pel, cette sub­stance est un déri­vé de la mor­phine, un puis­sant antal­gique, mais connu pour ses effets peu posi­tifs à la longue. Dans le cas des enfants, la consom­ma­tion d’un sirop à base de codéine est for­te­ment sur­veillée. Il s’agit d’ailleurs de la rai­son pour laquelle le Coden­fan est inter­dit à cer­taines personnes.

Ici, les enfants de moins de 12 ans sont concer­nés. En pra­tique, s’il était pos­sible d’administrer du Coden­fan aux enfants dès 1 an, cette pra­tique est pros­crite depuis 2015. D’ailleurs, la régle­men­ta­tion en vigueur exige que ce médi­ca­ment dis­pose d’une sécu­ri­té pour les enfants.

Il existe plu­sieurs autres cas dans les­quels le Coden­fan est inter­dit. Ce sont essentiellement :

  • l’hypersensibilité ;
  • l’insuffisance res­pi­ra­toire sévère ;
  • l’asthme ;
  • ou encore l’allaitement.

En outre, il faut savoir que ce médi­ca­ment est contre-indi­qué dans les cas où le patient est recon­nu comme un méta­bo­li­seur ultra rapide des sub­strats du CYP2D6. Cela vaut aus­si lorsque l’enfant a subi une amyg­da­lec­to­mie ou une adénoïdectomie.

Codenfan : posologie et précautions

La prise du Coden­fan est sou­mise à cer­taines règles. Cela concerne essen­tiel­le­ment la méthode de prise, mais aus­si les pré­cau­tions à prendre pour évi­ter un mau­vais emploi. Il convient alors de les connaître et de les mettre en pra­tique pour assu­rer la sécu­ri­té des patients.

Posologie

La poso­lo­gie du Coden­fan est indi­quée par le méde­cin. Il s’agit de la per­sonne indi­quée pour déter­mi­ner la dose à prendre et à quelle fré­quence. Pour ce faire, il tient compte d’éléments tels que le poids de l’enfant et la durée d’absorption du médi­ca­ment. Une infor­ma­tion à savoir est que le Coden­fan contient 1 mg de codéine pour chaque mil­li­litre de sirop.

La poso­lo­gie clas­sique est l’administration de 3 à 4 ml de sirop par kg et par jour. Cela revient à envi­ron 3 à 4 prises qui devront être sépa­rées d’au moins quatre heures. Il faut noter qu’il ne fau­dra pas dépas­ser les six prises quotidiennes.

Précautions de prise

Du fait de la codéine pré­sente dans le Coden­fan, il existe plu­sieurs pré­cau­tions à prendre pour assu­rer une uti­li­sa­tion saine et sûre de ce médi­ca­ment. La pre­mière à consi­dé­rer est de tou­jours tenir compte de l’avis du méde­cin avant de se lan­cer dans un trai­te­ment à base de Coden­fan. Ensuite, il est décon­seillé d’associer ce pro­duit à cer­tains médi­ca­ments. Ils sont géné­ra­le­ment indi­qués sur la notice. Ce docu­ment est d’ailleurs à lire atten­ti­ve­ment afin de trou­ver toutes les infor­ma­tions nécessaires.

Pour finir, il est recom­man­dé de faire atten­tion à la conser­va­tion du sirop. Une fois ouvert, il ne peut pas être uti­li­sé pen­dant plus de 30 jours. Dans le cas d’un fla­con non ouvert, après trois ans de conser­va­tion, il n’est plus pos­sible d’employer le Coden­fan. Une fois le doseur uti­li­sé, il fau­dra le laver pro­pre­ment pour réduire les risques d’intoxication. Cela ren­dra l’utilisation plus sûre pour le patient.

Surdosage

Un der­nier élé­ment qu’il faut prendre en consi­dé­ra­tion dans la prise du Coden­fan est le risque de sur­do­sage. En effet, à par­tir d’une cer­taine dose, ce médi­ca­ment peut consti­tuer un véri­table dan­ger pour les patients. Dans le cas des enfants, la dose à ne pas dépas­ser est de 2 mg/kg en prise unique.

Lorsque la dose est por­tée à 5 mg, l’ingestion de ce pro­duit peut entraî­ner des consé­quences et un risque vital.

Pour écar­ter tout risque, il est aus­si recom­man­dé de ne pas dépas­ser les 6 prises par jour. De même, il fau­dra éloi­gner les enfants du fla­con afin d’éviter qu’ils ne l’ingèrent en une fois. En cas de sur­do­sage, la conduite à tenir est le recours auto­ma­tique aux urgences. Il sera alors ques­tion d’une prise en charge immé­diate pour éli­mi­ner la toxine.

Codenfan : effets secondaires, grossesses et allaitement

Coden­fan

La prise du Coden­fan n’est pas sans risques pour la san­té. Il est en effet pos­sible de noter des effets secon­daires. Ils ne sont pas les mêmes pour tout le monde et dépendent essen­tiel­le­ment de l’organisme de cha­cun. De manière géné­rale, les effets qu’il est pos­sible de consta­ter sont :

  • les dif­fi­cul­tés res­pi­ra­toires (bra­dy­pnée ou pauses respiratoires) ;
  • la som­no­lence ;
  • les convul­sions ;
  • les réac­tions cuta­nées (œdème, urticaire…) ;
  • la réten­tion d’urine ;
  • le myo­sis ;
  • ou encore le collapsus.

Il peut arri­ver que dans cer­tains cas, la som­no­lence conduise entraîne un coma. Dans ce sens, dès que les effets secon­daires se pré­sentent, une prise en charge médi­cale est recom­man­dée. Cela est sur­tout indi­qué par exemple en cas de troubles respiratoires.

Pour finir, il est impor­tant de pré­ci­ser que l’utilisation du Coden­fan ne fait l’objet d’aucune inter­dic­tion en début de gros­sesse. Par contre, à par­tir du sixième mois, il y a un fort risque d’impact sur les fonc­tions res­pi­ra­toires de l’enfant. La prise du médi­ca­ment doit donc ces­ser. Dans le cas de l’allaitement, le Coden­fan est interdit.

 

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